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jeudi 12 mars 2015

Poulet rôti au sumac, au zaatar et au citron


J'ai toujours eu un fort penchant pour les saveurs du Moyen-Orient. Aussi quand j'ai vu cette recette chez Anièce du blog Une faim de loup, j'ai tout de suite su que j'adorerais ce poulet rôti au sumac, au zaatar et au citron.

Le sumac ne vous est peut-être pas étranger si vous connaissez la fattouche, une salade libanaise qui en contient. En fait, ce condiment provient du sumac des corroyeurs, une variété d'arbuste de la famille des rhus qui produit des baies, qui une fois broyées, transmettent aux aliments une touche acidulée. En Iran, le sumac en poudre est souvent proposé sur la table avec les brochettes de viande hachée et le riz afin que chacun en saupoudre sur son assiette à sa convenance. Ce condiment entre parfois (au Liban surtout) dans la composition du zaatar, un mélange d'herbes et d'épices.

Le zaatar, quant à lui, est un mélange qui comprend du thym (ou plus précisément une variété d’hysope), de l'origan, du calament des champs, de la sarriette, du sésame, du sumac, de la marjolaine et, éventuellement, de l’anis vert, de la coriandre et du cumin. Comme pour tout mélange, les proportions sont variables d’un épicier à l’autre. (Source Wikipédia)

À Montréal, on peut se procurer du sumac et du zaatar chez Adonis. Philippe de Vienne en propose également dans sa collection Épices de cru.

Épouxcurien et moi avons adoré cette recette. On s'est dit que ce serait délicieux cuit sur le barbecue. Quelle belle idée de plat quand on reçoit un groupe à la belle saison! Accompagné d'une fattouche, d'un taboulé, d'hummous, de baba ganoush et de pita, on a là tout ce qu'il faut pour régaler ses convives!

Pour consulter mes recettes de Baba ganoush, de Fatteh à l'agneau et à l'aubergine et de Taboulé vous n'avez qu'à cliquer ici et faire rouler la souris de votre ordinateur.




Poulet rôti au sumac, au zaatar et au citron
4 portions
12 pilons de poulet avec la peau
1 c. à soupe de sumac
2 c. à soupe de zaatar
1 c. à thé de quatre-épices en poudre (aussi appelé piment de la Jamaïque)
4 c. à soupe d'huile d'olive
2 oignons hachés
2 gousses d'ail hachées
200 ml de bouillon de poulet
1 citron coupé en rondelles minces
sel et poivre du moulin
1 c. à thé de beurre ou d'huile
50 g de noix de pin
1 grosse poignée de persil plat, hachée

Marinade :
Dans un grand plat en verre, déposer le poulet.

Dans un bol, mélanger le sumac, le zaatar et le quatre-épices. Verser l'huile d'olive et mélanger. Ajouter les oignons hachés, l'ail haché et le bouillon de poulet. Mélanger et verser sur le poulet et bien l'enrober. Répartir les tranches de citron sur la volaille. Saler et poivrer. Recouvrir le plat en verre de papier film et laisser mariner une nuit au frigo.

Cuisson du poulet :
Avec des pinces, retirer le poulet de la marinade et le déposer sur une plaque de métal allant au four, en ayant pris soin de tapisser la plaque d'un papier parchemin. Avec une cuillère à trous, recueillir les oignons et les répartir sur la plaque.

Cuire dans un four préchauffé à 400 degrés F (200 degrés C) pendant 30 à 45 minutes, selon la force de votre four. Retourner les pilons de poulet 2 fois durant la cuisson. Le poulet est cuit lorsque la chair se détache de l'os et que la peau commence à dorer.

Pendant que le poulet cuit, faire fondre le beurre ou l'huile dans un petit poêlon. Faire dorer légèrement les noix de pin. Rester à côté du poêlon, en brassant à l'occasion, car il est très facile de faire brûler les noix. Une fois rôties, les déposer sur du papier absorbant pour les dégraisser. Réserver.

Service :
Au moment de servir, disposer le poulet, les oignons et les tranches de citron dans un grand plat de service. Parsemer du persil et des noix de pin. Servir avec du riz ou de la semoule.

Merci Anièce!

mardi 7 janvier 2014

Salade de poulet et de quinoa : une inspiration de Jamie Oliver pour mes 4 ans de blog culinaire


Je l’aime le petit, oh, oui!  Je parle de Jamie Oliver, le grand Jamie!

Quand il a créé son émission en 2010, Jamie's 30-Minute Meals, je faisais presque de l’aérophagie en le regardant, tellement ce chef surdoué courait, la broue dans le toupet*, pour préparer son 3 services en 30 minutes. Est-ce moi qui me suis habituée à lui ou s’est-il calmé, franchement je l’ignore, mais ce que je sais c’est que j’aime terriblement sa cuisine et la façon qu’il a d’en parler.

J’adore aussi ses présentations. On est loin du trio protéine/purée/légume vert  ou encore des assiettes qu’on monte en hauteur comme dans les bistrots.

Jamie travaille à plat en disposant les différents éléments à la manière d’un tableau de Riopelle. Et ça, j’aime ça! Lui et Ottenlenghi sont de la même trempe!

La salade que je vous offre aujourd’hui s’inspire fortement de la proposition faite par Jamie dans son livre Jamie en 15 minutes, chez Hachette cuisine, à la page 46.

J’ai effectué quelques changements à la recette du chef. Comme j’avais de la ricotta, je l’ai employée à la place du fromage feta et cela s’est avéré très heureux. Pour parfumer la viande, Jamie proposait l’emploi du piment de la Jamaïque et du paprika fumé. J’ai laissé tomber le paprika fumé par peur qu’il écrase le goût des autres ingrédients.

Avec cette salade au look d’enfer, voilà une façon délicieuse de commencer l’année!

J’oubliais! Pensez-vous que cette salade divine se prépare vraiment en 15 minutes quand vous devez laver vous-même vos épinards, votre persil, votre coriandre, votre menthe et votre cresson?!? 

La parution de ce billet coïncide avec mon bloganniversaire. Merci à vous chères lectrices et chers lecteurs, que vous ayez un blog ou non, pour votre présence de plus en plus forte et pour vos chaleureux commentaires. Je poursuis la rédaction de mon blog avec autant d’enthousiasme qu’à mes débuts. Je m’intéresse à la cuisine simple et délicieuse. Disons qu’aujourd’hui, j’ai rompu avec mes habitudes de simplicité en ce qui a trait au nombre d’ingrédients de la recette proposée. Vous me pardonnerez, puisque c’est Jamie qui m’a inspirée!

Sur ce, je vous souhaite une Bonne Année 2014 remplie de gourmandise et surtout de créativité, peu importe le domaine où vous oeuvrez!
__________
* Le mot broue est considéré comme un archaïsme. En effet, broue ne vient pas du mot anglais brew, mais bien de bröee, un mot d’ancien français. En français moderne, on utilise plutôt les mots mousse et écume. Le sens de l’expression avoir de la broue dans le toupet varie selon les régions. Pour certains, elle signifie être très pressé; pour d’autres, elle signifie ne pas savoir où donner de la tête. La plupart des ouvrages spécialisés s’entendent pour dire que le sens premier de cette expression est avoir très chaud, transpirer abondamment (avoir les cheveux mouillés). Évidemment, on peut avoir chaud lorsqu’on est pressé ou qu’on ne sait pas où donner de la tête. Quoi qu’il en soit, l’expression avoir de la broue dans le toupet devrait être réservée à la langue familière. (Source Radio-Canada).







Salade de poulet et de quinoa : une inspiration de Jamie Oliver
4 portions
150 g de quinoa cuit dans du bouillon de poulet avec un peu de 7 épices libanais
1 piment jalapeno débarrassé de ses graines et de sa membrane (à moins que vous aimiez le très piquant)
100 g de feuilles fraîches d'épinards (j'ai mis 20 g d'épinards et 80 g de persil frais)
4 oignons verts coupés grossièrement
25 g de coriandre fraîche
1 à 2 poignées de menthe fraîche (au goût)
2 c. à soupe d'huile d'olive
1 c. à soupe de citron vert 
sel et poivre du moulin
1 grosse mangue mûre coupée en bouchées
1 avocat mûr en cubes (pas mis)
1 tomate tranchée en morceaux de la grosseur d'une bouchée
1 gros poivron jaune taillé en grosses languettes
1/2 c. à soupe d'huile d'olive pour la cuisson du poivron
1 c. à soupe d'huile d'olive pour la cuisson du poulet
600 g de hauts de cuisses de poulet désossés et sans la peau
1 c. à thé de piment de la Jamaïque (4 épices)
sel et poivre du moulin
cubes de feta ( j'ai mis des cuillerées de ricotta) (quantité au goût)
yogourt grec (3 ou 10 %) (quantité au goût)
1 petit bouquet de cresson 
1 filet d'huile d'olive

Rincer d'abord le quinoa et ensuite le faire cuire à découvert dans du bouillon de poulet et un peu de 7 épices libanaises entre 12 et 15 minutes. Quand le quinoa est cuit, l'égoutter et le réserver dans un saladier.

Dans un robot culinaire, hacher ensemble (en veillant à ce que la verdure ne devienne pas de la purée) le piment jalapeno, les épinards, le persil, les oignons verts, la coriandre et la menthe. Réserver (ne pas mettre la vinaigrette tout de suite, mais seulement avant le service. La vinaigrette sera réalisée avec 2 c. à soupe d'huile d'olive, 1 c. à soupe de citron vert, sel et poivre).

Couper la mangue, l'avocat (s'il y a lieu), la tomate et le poivron jaune. Réserver.

Dans un poêlon, verser 1/2 c. à soupe d'huile d'olive et faire revenir les languettes de poivron jaune. Viser une cuisson al dente. Réserver.

Dans le même poêlon, verser 1 c. à soupe d'huile d'olive et faire revenir les hauts de cuisse de poulet qui auront été saupoudrés au préalable de piment de la Jamaïque. Saler légèrement et poivrer. Terminer la cuisson au four à 350 degrés, à découvert, jusqu'à ce que la volaille ait perdue sa couleur rosée en son centre. Trancher les hauts de cuisses en belles bouchées. Réserver au chaud.

Montage de la salade :
Verser la vinaigrette dans le saladier qui contient le quinoa aux herbes. Bien mélanger. Saler et poivrer.
Étendre le tout dans une grande assiette de service.

Déposer les languettes de poivron et les morceaux de poulet sur le quinoa aux herbes. Verser un peu de jus de cuisson sur le poulet.

Disposer joliment la mangue, l'avocat (s'il y a lieu) et les morceaux de tomates.

Avec une petite cuillère, ajouter la ricotta (ou la feta) un peu partout sur la salade. Faire de même avec le yogourt grec.

Terminer avec le cresson. Verser un filet d'huile sur la salade et servir.

lundi 23 décembre 2013

Repas de Noël en un plat pour ceux et celles qui sont au bord de la crise de nerfs!


Vous êtes dans l'embarras, et cela est un euphémisme!    

Votre tante devait recevoir tout le monde chez elle, à Noël, mais elle ne peut pas, car elle est MALADE et ça retombe sur vous! Ouille!

Ou plus dramatique encore, vous êtes du genre à vous réveiller un 23 décembre et à vous souvenir que Noël, c'est dans deux jours et que vous n'avez rien, mais rien de prévu, alors que vous serez six à table. Vous êtes pathétique, le saviez-vous?!?


Qu'à cela ne tienne, j'ai pensé à vous, chers affligés du temps des Fêtes, en vous proposant ces 3 recettes qui, vous le verrez en les lisant, subliment le poulet en lui donnant un petit air festif.

Ces trois casseroles sont simples à préparer et si vous courez à l'instant au supermarché, vous trouverez sur place tout ce dont vous aurez besoin pour réaliser l'une d'elle. Nul besoin de courir à droite et à gauche, à travers la ville, comme une poule pas de tête, pour vous approvisionner! Est-ce que vous le réalisez, là, combien je vous aide, chers atrophiés du gêne de l'organisation!

Et maintenant : ACTION!        




                                       

mardi 5 mars 2013

Cuisses de poulet, cuisson à l'écossaise ou «stoved chicken»


Le stoved chicken, le plat que je vous propose aujourd’hui, tire son origine du Royaume-Uni.  Banalement, ce plat se traduirait par «poulet au four», mais il faut avouer que cette traduction manque de précision relativement au type de cuisson employé.

Certains, après avoir lu la recette, pourraient proposer «poulet à l’étuvée (ou à l’étouffée)» comme traduction. Erreur : la cuisson à l’étuvée requiert peu de liquide, même si elle se fait à couvert, contrairement au stoved chichen qui lui exige une bonne quantité de bouillon de poulet. Est-ce un mijoté, alors? Je serais portée à croire que non puisque dans un mijoté, le bouillon de cuisson doit couvrir entièrement les ingrédients dans la cocotte.

Voilà  pourquoi mon ignorance en ce qui a trait à la traduction de stoved chicken a abouti au titre : Cuisses de poulet, cuisson à l’écossaise ou stoved chicken. Si vos connaissances culinaires vous permettent d’avoir de meilleures idées, s’il-vous-plaît, me les faire connaître.

C’est chez Hélène du blog Chez Becky & Liz que j’ai repéré cette fabuleuse recette qui s’est avérée vraiment délicieuse. Du poulet tendre, très tendre, comme on le déguste rarement, et aussi savoureusement parfumé.

Hélène est une cuisinière hors pair. En plus de proposer des recettes toujours exécutées avec brio, elle a choisi de faire connaître la cuisine du Royaume-Uni sur le Web, même si elle vit en France. Et elle y réussit merveilleusement bien. Sur son blog, elle nous enseigne non seulement comment cuisiner à l’anglaise, mais aussi elle prend la peine de relater l’histoire d’un mets à  partir de son terroir d’origine. Et ça, ça me plaît beaucoup, car j’aime l’histoire de la cuisine.

J’espère que ce plat aura autant de succès à votre table qu’il en a eu à la mienne!







Cuisses de poulet, cuisson à l’écossaise ou stoved chicken
3 à 4 portions
25 g de beurre
1 c. à soupe d’huile végétale
3 à 4 cuisses de poulet (selon la grosseur des cuisses)
2 tranches de bacon coupées en petits rectangles
900 g ou un peu plus si nécessaire de pommes de terre coupées en lamelles de 5mm à la mandoline (il faut mesurer l’épaisseur, car la bonne cuisson des pdt en dépend)
2 oignons pelés et coupés en rondelles
1 c. à soupe de thym ou d’estragon frais (j’ai employé de l’estragon frais et c’était délicieux, délicatement  parfumé)
1 feuille (ou 2, si elles sont petites) de laurier
600 ml de bouillon de poulet
sel et poivre du moulin

Dans un grand poêlon, faire fondre le beurre dans l’huile. Colorer les cuisses de poulet sur les deux faces. Retirer les cuisses du poêlon et réserver dans une assiette.

Baisser le feu à moyen et dans la même sauteuse, faire cuire les morceaux de bacon dans la graisse de cuisson du poulet.  Retirer les morceaux de bacon de la poêle et chinoiser la graisse contenue dans le fond de la poêle au-dessus d’un petit bol. Réserver cette graisse.

Au fond d’une cocotte, style Le Creuset, répartir la moitié des lamelles de pommes de terre. Ajouter la moitié des rondelles d’oignons. Saupoudrer de la moitié du thym ou de l’estragon, saler (si votre bouillon de poulet est salé, ne pas saler) et poivrer.

Déposer les morceaux de poulets dorés et le bacon cuit sur les pommes de terre.  Ajouter la feuille de laurier et  le reste de thym ou d’estragon.

Couvrir les cuisses de poulet avec le reste des pommes de terre et des rondelles d’oignons. Saler et poivrer.Verser le bouillon de poulet dans la cocotte. Badigeonner le dessus des pommes de terre avec la graisse de cuisson réservée des cuisses de poulet  et du bacon.  

Couvrir la cocotte et enfourner dans un four préchauffé à 300 degrés F (150 degrés C) pour 2 heures.

Après 2 heures de cuisson, préchauffer le gril du four, enlever le couvercle et placer la cocotte sous le gril. Dorer les lamelles de pommes de terre.

Servir le plat immédiatement. Je ne conseille pas de faire cette recette la veille de la réception ou du repas parce que j’ai remarqué que les pommes de terre, bien que conservées à l’abri de l’air dans le frigo, avaient tendance à prendre une légère coloration grise dès le lendemain.

Merci Hélène!

mardi 26 février 2013

Poitrines de poulet shish taouk






Mon épicier libanais Al-Challal qui avait pignon sur rue non loin de chez moi a fermé boutique. Triste nouvelle, car j’aimais plusieurs de ses produits maison dont son poulet shish taouk

Ce poulet, découpé en hauts de cuisse et en poitrines désossés, reposait à l'épicerie dans de gros bacs remplis d’une marinade au yogourt; il n’avait qu’à être cuit au four ou au BBQ par le client une fois rendu chez lui.

Comme je suis une amatrice finie de ce shish taouk et qu' il n’était pas question que je m’en prive, j'ai décidé de tenter de reproduire le goût de cette fameuse marinade au yaourt. Mission accomplie!

Si vous avez le temps de faire mariner votre poulet pendant 24 heures, si vous aimez la poitrine de poulet lorsqu’elle est tendre et pas sèche du tout, si vous appréciez la délicatesse des épices employées avec parcimonie et le bon goût du citron, ce poulet est pour vous.  Mais attention, la cuisson se fait à 300 degrés F (150 degrés C), sans avoir préalablement saisi la volaille! Il faut donc prévoir une durée de cuisson plus longue que celle à laquelle on s’attend lorsque l’on fait cuire ce genre de découpes.

J’ai accompagné mon poulet d’une salade de tomates vite faite, parfumée d’une vinaigrette qui comprend un peu de zaatar (mélange qu’on achète tout prêt qui contient du thym séché, du sumac, des graines de sésame et du sel).






Poitrines de poulet shish taouk
2 à 4 portions selon la grosseur des poitrines de poulet
2 poitrines de poulet sans peau et désossées
Marinade :
1 1/2 c. à thé d'ail haché finement
8 c. à soupe de yogourt (6% ou 10%)
4 c. à soupe d'huile d'olive
3 c. à soupe de jus de citron
1/8 c. à thé de cannelle moulue
1/8 c. à thé de muscade moulue (au lieu de la cannelle et de la muscade, on peut utiliser 1/4 à 1/2 c. à thé de 7 épices)
1/4 c. à thé de sel fin
poivre du moulin au goût
Salade de tomates:
2 tomates mûres à souhait
1 poignée de persil frais haché finement
1 petit concombre libanais, pelé et taillé en rondelles
1 dizaine d'olives kalamata dans l'huile, dénoyautées
Vinaigrette:
2 c. à soupe d'huile d'olive
2 c. à thé de jus de citron
1 c. à thé de zaatar

Le poulet :
Dans un petit bol, mélanger tous les ingrédients de la marinade. Déposer les poitrines de poulet, en les tassant, et en veillant à ce que la marinade les couvre entièrement. Recouvrir le bol d'un film de plastique et laisser mariner 24 heures au frigo.

Préchauffer le four à 300 degrés F (150 degrés C). Déposer les  poitrines de poulet pleine de marinade dans un poêlon allant au four. Verser un peu de marinade sur les poitrines. Jeter le reste de la marinade. Cuire de 30 minutes à 60 minutes, dépendemment de la grosseur des poitrines de poulet. La seule et unique façon de vérifier la cuisson est de le faire avec un thermomètre. Le thermomètre doit afficher 74 degrés C, pas plus. Pour effectuer la vérification, il suffit de piquer le thermomètre instantané dans le milieu de la partie la plus charnue de la volaille. Quand ce degré de cuisson a été atteint, retirer immédiatement la viande du four, la couvrir et la laisser reposer quelques minutes.

Trancher le poulet en jolies tranches diagonales et les déposer dans chaque assiette individuelle. Recouvrir d'un peu de sauce contenue dans le fond du poêlon. Servir avec la salade de tomates et un peu de riz basmati, si désiré.

La salade de tomates:
Dans un saladier, déposer tous les ingrédients de la salade.

Dans un petit bol, mélanger les ingrédients de la vinaigrette. Verser la vinaigrette sur la salade de tomates et touiller. Servir en accompagnement du poulet

mercredi 6 février 2013

Pilons de poulet à la sicilienne


Quand je voyage à l'étranger, je suis toujours à l'affût de nouvelles recettes à expérimenter. Lors de mon dernier séjour en Floride, j'ai feuilleté plusieurs magazines de cuisine et c'est le «Soups & Stews, Spring 2013» de Fine Cooking qui a retenu mon attention. 

La recette d'aujourd'hui est justement issue de cette revue qui propose des recettes équilibrées, nourrissantes et débordantes de légumes. Ça, j'aime ça!

Selon l'auteur de la recette, les parfums que l'on retrouve dans la préparation du plat d'aujourd'hui constituent un classique de la Sicile : on y assemble le sucre et le vinaigre pour créer un contraste aigre-doux (agrodolce en italien; sweet and sour en anglais). On complète l'aspect sucré en y ajoutant des raisins séchés dorés, l'aspect aigre en y déposant des câpres et pour donner un peu de croquant on incorpore des noix de pin. À la fin, quand la préparation du plat est terminée, on retire les pilons, et on ajoute 1 à 2 c. à soupe de menthe hachée dans la sauce. C'est bon, vous dites? 

Ce que j'ai aimé aussi dans la réalisation de cette recette, c'est qu'on prend le temps de faire les choses pour que les saveurs se développent. 

Résultats : un plat savoureux ou les parfums se complètent à ravir. À refaire, c'est certain avec d'autres découpes de poulet comme les poitrines désossées ou les hauts de cuisse sur os. Cela doit être aussi bon!

Comme pâtes d'accompagnement, j'ai employé des anelli siciliani. Ces pâtes que j'achète à l'épicerie italienne Milano requièrent 19 (dix-neuf!) minutes de cuisson. Donc, elles n'ont rien à voir avec les anneaux que l'on retrouve au supermarché pour ajouter aux soupes.




Pilons de poulet à la sicilienne
3 à 4 portions
8 pilons de poulet avec la peau
sel et poivre du moulin
une poignée de farine
1/3 tasse (80 ml) d'huile d'olive + 1 c. à soupe
1 oignon haché en dés
1 branche de céleri hachée en dés
1 carotte hachée en dés
1 ½ c. à thé de sucre
2 c. à soupe de vinaigre de vin blanc
½ tasse (125 ml) de vin blanc sec
1 tasse (250 ml) de bouillon de poulet
1 feuille de laurier
¼ de tasse (35 g) de raisins secs dorés
¼ tasse  (30 g) de noix de pin (pignons)
2 c. à soupe de câpres préférablement des câpres siciliennes conservées dans le sel, rincées (des câpres dans le vinaigre, rincées, feront aussi l’affaire, c'est ce que j'ai employé)
1 c. à soupe de menthe fraîche hachée (ou plus si on le désire, mais débuter d’abord avec  1 c. à soupe)
menthe fraîche en garniture

Saler et poivrer la peau des pilons de poulet et les enfariner en prenant soin de les secouer pour enlever le surplus de farine.

Verser l’huile d’olive dans une  cocotte de style Le Creuset et faire revenir les pilons dans l’huile chaude. Attention aux éclaboussures! Quand les pilons sont dorés, mais pas trop, les retirer de la casserole.

Jeter le gras de cuisson et verser 1 c. à soupe d’huile d’olive. À feu moyen-doux, pendant 6 à 7 minutes , faire revenir les légumes que vous aurez pris soin d’hacher en jolis petits cubes de grosseur égale. Brasser à l’occasion durant la cuisson.

Ajouter le sucre et le vinaigre de vin blanc et laisser mijoter 1 minute à feu un peu plus élevé.

Remettre les pilons de poulet dans la cocotte et les enrober des légumes.

Verser le vin et le faire réduire jusqu’à temps qu’il reste peu de liquide dans la cocotte.

Ajouter le bouillon de poulet, la feuille de laurier, couvrir et laisser mijoter à feu doux entre 20 et 30 minutes environ, jusqu’à parfaite cuisson du poulet. Tourner les pilons de poulet une fois seulement durant la cuisson.

Ajouter les raisins, les noix de pin et les câpres. Cuire doucement quelques minutes pour mélanger les parfums. Rectifier l’assaisonnement.

Sortir les pilons de la cocotte et les déposer dans une grande assiette de service ou dans des assiettes individuelles.

Incorporer la menthe hachée à la sauce contenue dans la cocotte et bien brasser. Déposer la sauce aux légumes sur  le poulet et servir avec des pâtes courtes, au choix. Garnir avec une branche de menthe ou des petites feuilles de menthe joliment déposées. 

vendredi 16 mars 2012

Homard en mars : en verrine ou en sandwich!


Habituée à déguster mon premier homard à la mi-mai quand débute la pêche en eaux québécoises, j’ai rompu avec cette tradition en me laissant tenter par un beau homard en provenance de la Nouvelle-Écosse, pesant 1 lb, cuit sur place au supermarché. Son prix aussi était tentant : 13,21$ le kilo, soit 6,00$ la livre!

Fidèle au homard québécois, c’est avec un sens aigu de la critique que j’ai attaqué ma première bouchée et oh! surprise! le homard de cette province maritime canadienne s’est avéré  absolument délicieux. D’une fraîcheur impeccable et légèrement sucrée, sa chair déployait en bouche une texture à la fois tendre et charnue et un bon goût bien rond de homard auquel on s’attend quand on mange ce crustacé.

Comme le printemps donne un gros boum, ce week-end, en nous offrant des températures qui oscilleront, semble-t-il, entre 17 et 19 degrés, j’ai pensé vous proposer une dégustation de homard, d’abord en verrine et ensuite en sandwich, et comme il restera inévitablement de la sauce piri piri utilisée dans les deux préparations en question pourquoi ne pas l’étendre sur des morceaux de poulet que vous ferez cuire au four ou au BBQ comme le propose Caroline du blog Tomates cerises et basilic. Merci Caro!



La sauce piri piri, ajoutée en petite quantité à la chair de homard, en relève agréablement le goût, sans pour autant l'écraser.


La sauce piri piri est d'origine portugaise. Habituellement réalisée avec des piments qui lui donnent toute sa force, la version proposée ici contient un poivron doux rouge et un piment jalapeno. Ainsi, la préparation s'avère moins piquante et dégage un bon goût de poivron. Cette sauce sera ajoutée en très petite quantité à la chair de homard. En revanche,  les vermicelles de courgette en contiendront un peu plus. Elle peut aussi servir à badigeonner n'importe quelle viande ou volaille avant de la cuire au four ou au BBQ. Il s'agit, à ce moment-là, d'enduire la viande d'une bonne quantité de sauce avant sa cuisson.


 La préparation au homard est délicieuse si on la met entre deux tranches d'un bon pain grillé, beurré. Par-dessus le homard, on dispose des vermicelles de courgettes légèrement arrosés de sauce piri piri. On garnit le tout d'un peu de laitue.




Sauce piri piri
Pour environ 1 tasse (250 ml) de sauce
5 gousses d'ail épluchées et coupées en deux
1 poivron rouge, pelé à l'économe et haché grossièrement
1 piment jalapeno haché grossièrement
1/2 tasse (125 ml) d'huile d'olive (j'ai préféré employer 1/4 tasse d'huile d'olive et 1/4 tasse d'huile de canola)
2 c. à soupe de vinaigre de vin blanc ou rouge ou encore de vinaigre de cidre (j'ai employé du vinaigre de vin blanc)
le jus d'un demi-citron
1 c. à thé de sel
1/2 c. à thé de flocons de piments de Cayenne

Dans une casserole, verser quelques gouttes d'huile d'olive et y déposer l'ail, le poivron rouge et le piment jalapeno et faire chauffer à feu moyen 1 minute. Ajouter l'huile, le vinaigre, le jus de citron, le sel et les flocons de piments de Cayenne. Cuire, à découvert, à feu moyen, en brassant à l'occasion jusqu'à ce que le poivron soit tendre, soit quelques minutes. Laisser refroidir 10 minutes. Verser la préparation dans le bol du robot culinaire et réduire en purée. Transférer la sauce dans un petit bol. Réserver.
Cette sauce peut se conserver 1 semaine au frigo.


Verrine de homard :
Par portion :
chair d'un homard cuit de 1 lb-1lb 1/4 (500 g) hachée grossièrement
1/2 c. à soupe de céleri haché
1 c. à thé de sauce piri piri
1/2 c. à thé de mayonnaise
vermicelles de courgette (j'ai réalisé les vermicelles avec le Spiral Slicer de Joyce Chen)
tranches fines de citron en décoration

Dans un petit bol, déposer tous les ingrédients, sauf les vermicelles de courgette. Mélanger délicatement et déposer la préparation dans une verrine.

Dans un saladier, déposer la quantité de vermicelles crus désirée. Ajouter, au goût, un peu de sauce piri piri qui agira ici comme vinaigrette. Déposer les vermicelles joliment, dans la verrine, sur la chair de homard. Terminer en décorant avec une tranche fine de citron. Réfrigérer. Sortir les verrines du frigo 15 minutes avant le service.

Poulet grillé à la sauce piri piri :
4 portions
morceaux de poulet au choix (j'ai employé 17 pilons)
sauce piri piri

Dans un saladier, déposer les morceaux de poulet et bien les enrober de sauce piri piri.

Placer les morceaux de poulet sur une plaque recouverte de papier parchemin et cuire au four à 375°F-400 degrés F (180-200 degrés C) jusqu'à parfaite cuisson. Le poulet est cuit lorsque la chair se détache de l'os. L'idéal est de goûter à la volaille pour vérifier l'état de la cuisson. Cette recette peut aussi être réalisée au BBQ.

mardi 6 décembre 2011

Poulet Marbella


Comme idée de plat principal pour une de vos réceptions du temps des Fêtes, je vous propose cette casserole qui aura l’avantage non seulement de surprendre et de régaler vos invités , mais aussi de vous libérer en vous permettant d’être au salon avec eux, car ce plat se prépare à l’avance.

Cette recette conviviale, je la tiens de Marie-Claude de La Cookette qui l’a empruntée à Josée Di Stasio. Dans sa recette, Josée Di Stasio propose plusieurs façons de cuisiner ce plat. On peut employer la découpe de poulet qui nous plaît et parfumer avec nos épices préférées que ce soit du thym, des herbes de Provence ou du quatre-épices aussi appelé poivre de la Jamaïque. La recette d’aujourd’hui fait donc état des choix que j’ai posés. Si vous voulez consulter la recette originale, c’est par ici.

Les hauts de cuisse sur os, débarrassés de leur peau, ont eu ma préférence quand est venu le temps de choisir le poulet. La présence de fruits séchés dans la casserole m’a incitée à employer le poivre de la Jamaïque comme épice principale. J’ai de plus choisi d’intégrer des olives farcies à la préparation. La moitié des olives l’étant au citron, pour l’acidité et l’autre moitié au piment Jalapeno, pour le piquant.

Résultat : un plat de poulet sucré-salé ou aigre-doux où le sucré est assuré par l’apport des fruits séchés, du miel et de la cassonade, le salé par les olives, le bouillon de poulet et le poulet lui-même, l’acidité par le citron des olives, le vinaigre de cidre et le vinaigre de Xérès.

Au départ, j’ai voulu accompagner ce plat de couscous et d’un légume vert. Mais je me suis ravisée au dernier moment. Ce plat n’avait besoin comme accompagnement que d’une semoule bien réalisée.

Ce poulet Mirabella a fait un malheur à ma table! Cette savoureuse recette est en passe de devenir un classique dans ma famille.






Le poulet dans sa marinade.


Poulet Marbella
4 à 6 portions

Le poulet et sa marinade :
12 hauts de cuisse de poulet, sur os, la peau enlevée
1/4 tasse (60 ml) d’huile d’olive
1/4 tasse (60 ml) de miel
1/4 tasse (40 g) de cassonade (vergeoise)
1/6 tasse (40 ml) de vinaigre de cidre
1/6 tasse (40 ml) de vinaigre de Xérès
1 tasses (250 ml) de bouillon de poulet
1 c. à thé comble d’ail haché
1 c. à thé de poivre de la Jamaïque moulu (j’ai moulu moi-même les graines)
2 feuilles de laurier séchées coupées en deux
1 conserve (200 g) d’olives vertes Crespo farcies au citron, égouttées
1 conserve (200 g) d’olives vertes Crespo farcies au piment Jalapeno, égouttées
1/2 tasse (75 g) d’abricots séchés laissés entiers
1/2 tasse (75 g) de figues séchées coupées en deux ou en trois

L'accompagnement :
couscous moyen cuit selon les indications du fabricant

Mélanger le poulet et tous les ingrédients qui constituent la marinade dans un très grand saladier, même les olives égouttées et les fruits séchés. Couvrir avec un film alimentaire et laisser mariner au réfrigérateur pendant 4 heures.

Préchauffer le four à 190 °C (375 °F).

Retirer les hauts de cuisses de la marinade, les essorer avec un essuie-tout et les déposer dans une assiette. Les faire saisir dans une poêle (avec un peu d’huile d’olive), 6 hauts de cuisse à la fois. Lorsque le poulet a pris une belle couleur dorée le déposer dans une cocotte genre Le Creuset. Verser dans la cocotte la marinade qui contient déjà tous les autres ingrédients, couvrir et cuire au four, 40 à 45 minutes, ou jusqu’à ce que le poulet soit tendre. Servir sur un lit de couscous.

Merci Marie-Claude!

lundi 18 avril 2011

Pilons de poulet Jerk


Inspirée par la très belle recette de poulet Jerk de Dominique du blog De vous à moi et recevant une très grosse tablée, j’ai décidé d’offrir à mes invités ce délicieux mets d’origine jamaïcaine.

Parfumé au piment de la Jamaïque (quatre-épices), à la cannelle, aux tomates et à la lime, ce plat a fait bonne figure auprès d’une salade de lentilles et de quinoa aux mandarines et aux amandes. Petits et grands se sont régalés dans la bonne humeur, heureux de se retrouver!


 Les pilons de poulet juste avant d'être enfournés.


La sauce Chili asiatique, dont il est question dans les ingrédients, est disponible dans les épiceries spécialisées.

Pilons de poulet Jerk
12 à 15 portions
30 pilons de poulet achetés la peau déjà enlevée
Marinade :
2 c. à soupe de sauce Chili Heinz
1 c. à soupe de sauce Chili asiatique pour poulet
1 c. à soupe de zeste de lime (citron vert)
5 c. à soupe de jus de lime
2 grosses échalotes sèches hachées
1 ½ c. à thé de graines de piment de la Jamaïque (quatre-épices), broyées
1 c. à thé de cannelle
3 c. à soupe de sucre de canne (appelé aussi au Québec Sucre de plantation)
1 c. à soupe de rhum brun

À l’aide d’un fouet, bien mêler tous les ingrédients de la marinade. Dans un grand plat à lasagne, disposer les pilons de poulet et bien les enrober de la marinade. Réfrigérer jusqu’au lendemain.

Déposer les pilons marinés sur deux plaques métalliques de cuisson et cuire à 350 degrés F (180 degrés C) 25 à 28 minutes. Les pilons sont cuits lorsque la chair se détache de l’os. S’assurer de la cuisson en goûtant à la volaille. La cuisson des pilons peut aussi s'effectuer au BBQ. Comme cela doit être délicieux!

Servir avec un peu de riz Basmati et une salade de lentilles et de quinoa aux mandarines et aux amandes, dont la recette figurera dans mon prochain billet.

Merci Dominique!

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mardi 7 décembre 2010

Poulet vénitien


Construire le menu de Noël n’est jamais une simple affaire! On veut épater nos invités en leur proposant des plats qui sortent de l’ordinaire, soit parce qu’ils sont traditionnels ou parce qu’ils offrent une allure festive grâce à leur présentation. On passe une bonne partie de nos temps libres, dans les semaines qui précèdent Noël, à chercher dans les livres de cuisine ou sur le Web, "ze" recettes qui nous conviennent ! Il faut absolument les repérer, car elles existent : en plus de plaire à nos invités et à nous-même, ces recettes devront s’harmoniser entre elles, respecter notre budget, tenir compte de nos habiletés en cuisine et du temps dont on dispose pour cuisiner. Voilà tout un programme! Tous les ingrédients sont présents pour faire du repas de Noël une corvée indicible qui devient une source de stress pour toute la maisonnée!

Et si on prenait le problème par l’autre bout : si au lieu de vouloir épater à tout prix nos invités, notre seul but était de les régaler, la préparation du repas de Noël prendrait une tout autre tournure. Voici quelques leçons que j’ai apprises au cours des ans et qui vous permettront peut-être d’éviter de carrément vous mettre les pieds dans les plats ;-):

-Ne pas servir à vos convives une recette que vous faites pour la première fois. Ces derniers ne sont pas des cobayes et si, par malheur, la recette ne correspond pas à vos attentes, vous risquez d’être déçue. Soyez assurée que vos convives percevront votre déception et finiront par être mal à l’aise, tout comme vous, et ce n’est pas ce que vous souhaitez. Je me souviens d’un gravlax de saumon que j’avais fait pour Noël : ce fut un échec quasi total. Au lieu de le jeter, et de trouver une solution de dernière minute qui aurait été convenable, mais moins originale, j’ai quand même servi ce plat à mes invités. Erreur! Comme il aurait été simple de présenter à mes convives une entrée que je réussis bien, au lieu de préparer pour la première fois de ma vie un gravlax, et espérer qu’il se bonifie, comme par magie, entre le moment où je l’ai goûté et celui où il se retrouve dans l’assiette de mes invités!

-Ne pas servir à vos convives une viande pas assez cuite ou trop cuite : cela apparaît comme une évidence, mais cet écueil peut survenir tellement facilement! La seule façon d’éviter cela est d’utiliser un thermomètre à viande. La cuisson des viandes ne doit pas être présumée. Même si vous êtes habituée à cuisiner une pièce de viande, celle que vous prévoyez proposer à l’occasion de votre repas de Noël sera probablement plus grosse que celle que vous cuisinez habituellement, d’où la possibilité de mal évaluer le temps de cuisson. Je me souviens d’un certain rôti de veau pas suffisamment cuit que j’avais tout de même servi à mes invités…Ce fut la cata : je les vois encore tenter de se battre avec la viande en essayant de la couper. Un vrai cauchemar!

-Ne pas servir votre plat principal ou votre entrée chaude dans des assiettes qui proviennent directement de l’armoire, qui ainsi risqueraient d’être froides et par le fait même de refroidir les aliments que vous allez y déposer. Les assiettes doivent être sorties de l’armoire et placées, à tout le moins, à côté de la cuisinière près d’un rond qui sera abondamment utilisé. Voilà une façon qui leur permettra d’emmagasiner la chaleur ambiante. On peut aussi, et c'est l'idéal, faire chauffer les assiettes vides au four conventionnel, à basse température, soit 170 degrés F (77 degrés C) de 10 à 15 minutes.

En résumé : un bon menu de Noël se planifie en se basant sur des valeurs sûres, c’est-à-dire des recettes que vous réussissez avec succès!

Aujourd’hui, je vous propose un poulet vénitien. J’aime bien, à l’occasion, fouiller dans mes anciens livres de recettes et trouver des recettes originales, qu’on rencontre moins souvent, tout simplement parce qu’elles ne sont pas dans l’air du temps. On pourrait presque dire que ce sont des recettes oubliées qui souvent offrent de savoureuses surprises. Et c’est le cas, avec cette casserole de poulet bien parfumée, au goût exquis.




 Voici le degré de cuisson que je vous propose pour le bacon et les pignons.



Poulet vénitien
4 portions
4 tranches de bacon, une partie du gras enlevé, pour obtenir 100 g de viande, coupées en morceaux de 1,5 cm carré
3 c. à soupe d’huile d’olive
¼ tasse (35 g) de pignons
1 poulet de 1,5 kg découpé en morceaux, la peau retirée (si le temps vous manque pour découper le poulet, acheter : 2 petites poitrines de poulet désossées, 2 hauts de cuisse désossés et 2 pilons de poulet)
1/3 tasse (40 g) de farine
6 oignons moyens, émincés (tranchés en rondelles)
2 gousses d’ail hachées finement
sel et poivre
¼ tasse (60 ml) de vinaigre de vin blanc
¼ tasse (40 g) de raisins secs dorés (ne pas substituer par des raisins foncés, car ce serait moins joli)
½ tasse (125 ml) de vin blanc sec
½ tasse (125 ml) de bouillon de poulet (ou un peu plus si nécessaire en cours de cuisson; je n'ai pas eu à en rajouter parce que j'ai brassé souvent durant la cuisson)
¼ c. à thé (ou 1/8 c. à thé si vous n’êtes pas habituée aux parfums d’épice soutenus) de cannelle
¼ c. à thé (ou 1/8 c. à thé) de clou de girofle
¼ c. à thé (ou 1/8 c. à thé) de muscade fraîche râpée
quelques branches de persil frais et une petite branche de romarin frais

Dans une cocotte (de type Le Creuset) faire griller le bacon à feu moyen, de 5 à 7 minutes, dans 1 c. à soupe d’huile. Avec une cuillère à trous, retirer les lardons de la cocotte et les réserver dans une assiette.

Dans le gras de cuisson, faire dorer les pignons, environ 2 minutes, pour une légère coloration. Réserver avec les lardons de bacon.

Détacher les hauts de cuisse des pilons (si vous découpez votre poulet entier). Enfariner les morceaux de poulet en ayant pris soin d’étendre la farine dans une assiette. Lorsque les morceaux de poulet sont bien enfarinés, les secouer. Jeter le reste de la farine.

Dans la même poêle, faire sauter les morceaux de poulet dans le gras de cuisson jusqu’à ce qu’ils soient dorés. Réserver au fur et à mesure dans une assiette.

Jeter l’excédent du gras de cuisson si désiré. Gratter la poêle avec une cuillère de bois pour enlever les gros résidus qui s'y seraient collés : les jeter. Verser le reste de l’huile (2 c. à soupe) dans la poêle, faire dorer à feu doux les oignons et l’ail quelques minutes. Saler et poivrer.

Déglacer avec le vinaigre et laisser réduire de moitié, environ 2 minutes.

Remettre le poulet dans la poêle avec le bacon, les pignons, les raisins secs, le vin blanc, le bouillon de poulet et les épices. Ajouter quelques branches de persil frais et une petite branche de romarin frais. Retirer le romarin après 10 minutes de cuisson.

Chauffer jusqu’à ébullition et réduire la chaleur à moyen/doux ou à doux. Couvrir et laisser mijoter 45 minutes ou jusqu’à ce que le poulet soit tendre. Brasser régulièrement durant la cuisson. Si vous pensez que la sauce risquerait d’adhérer au fond de la poêle, ajouter un peu de bouillon de poulet en cours de cuisson.

Lorsque la cuisson est terminée, retirer les branches de persil et les jeter. Accompagner ce plat de couscous moyen, cuit selon les indications du fabricant. Comme légumes, servir des bâtonnets de carottes et de courgettes sautés dans l’huile d’olive en visant une cuisson al dente. Garnir l'assiette avec des zestes de citron, des tomates cerises et un peu de mesclun. Déposer de la fleur de sel sur les légumes sautés et sur les tomates. Poivrer les tomates. Servir.

Recette extraite de À l'Italienne par Taillefer et fille, chez Guy Cloutier Communications, 1998, à la p. 15

jeudi 28 octobre 2010

Poulet cacciatore


Quand on est une mamie, une jeune mamie soit dit en passant (je ne veux pas me vieillir indûment, le temps s’en chargera bien) et qu’on passe la journée avec ses deux petites-filles de 3 ans et de 10 mois, on se trouve privilégiée, car on vit souvent des moments uniques, d’une rare intensité…

À preuve, rien au monde ne pourra remplacer la joie qui m’est arrivée cet après-midi. La petite de 10 mois s’endormait et la mamie que je suis a réussi, en la berçant et en lui chantant « Aux marches du palais » à l’endormir bien profondément. Mais quand est venu le moment de la transférer dans son petit lit à barreaux, elle s’est mise à pleurer, à tel point que j’ai dû tenter de la rendormir en la berçant de nouveau. Elle s’est assoupie une seconde fois, mais aussitôt que je faisais une manœuvre pour la déposer dans son lit, elle repartait de plus belle à exprimer son mécontentement.

Chanceuse mamie que je suis : j’ai été "condamnée" à avoir ma petite-fille dans les bras pendant quarante minutes, le temps qu’elle termine son dodo! Même sa sœur, inspirée par ce qu’elle voyait, s’est aussi endormie à nos côtés. Si ce n’est pas ça le bonheur, je me demande bien ce que c’est?

Quel rapport vous demandez-vous entre la sieste de mes petites-filles et le poulet cacciatore? Eh! bien, il y en a un, car c’est ce qu’elles vont manger, ce soir, avec leurs parents.

Bien difficile d’arriver les bras vides chez ses enfants. ;-) Alors, au menu : ce classique italien extrait du site Le poulet du Québec. J’ai respecté la recette proposée, dans son ensemble, mais j’avoue y avoir apporté ma touche personnelle en éliminant les champignons séchés et en les remplaçant par des fonds d’artichaut coupés en quatre, et en assaisonnant la préparation de façon différente. Cette recette s’est avérée tout à fait délicieuse avec l’apport des olives mélangées et des câpres.

Mon idée première était de faire une poêlée de champignons frais que j’aurais déposés en garniture sur le poulet cuit. Mais finalement, j’ai changé d’idée et je les ai conservés pour une autre utilisation. J’ai quand même décidé de publier les photos où apparaissent les champignons, même s’ils ne font pas partie de la recette.

Ah! j'oubliais! Cette recette peut se doubler facilement, mais je n'ai pas de cocotte assez grosse pour recevoir adéquatement tous les ingrédients. Pour pallier ce problème, j'utilise deux chaudrons différents et je reproduis la recette dans chacun des chaudrons. Il est plus facile ainsi de procéder au brassage de la préparation et de contrôler le mijotage. Ce poulet à la cacciatore peut être réalisé la veille ou l'avant-veille de la réception, sans être congelé pour sa conservation. Voilà une façon simple et délicieuse de recevoir plusieurs personnes, sans stress, tout en étant présente ou présent auprès de ses invités!




Même si des champignons de Paris apparaissent sur ces photos, ils ne comptent pas parmi les ingrédients de la recette d'aujourd'hui. La cuisinière a décidé de plutôt les utiliser à d'autres fins...




Poulet cacciatore
5 portions
10 hauts de cuisse non désossés, la peau enlevée (les hauts de cuisse désossés, c’est correct aussi)
1/3 tasse (50 g) de farine tout usage
2 c. à soupe + 1 c. à soupe d’huile d’olive
1 oignon émincé
1 poivron rouge et 1 poivron jaune coupés en languettes très larges
3 gousses d’ail hachées grossièrement
1 tasse (250 ml) de vin rouge
1 conserve de tomates en dés assaisonnées aux fines herbes ou aux épices de 796 ml (800 g)
1/3 tasse (4 c. à soupe) de persil frais haché
1 c. à soupe de romarin frais haché
¼ c. à thé de thym séché
1 c. à thé d’épices à l’italienne de qualité, séchées (nommées « Assaisonnement à l’italienne »; le mélange comprend de la marjolaine, du thym, du romarin, de la sarriette, de l’origan et du basilic)
¾ tasse (90 g) d’olives mélangées vertes et noires, dénoyautées à la main (c’est facile, essayez-vous! Le mélange d’olives se trouve facilement dans les épiceries italiennes ou arabes)
¼ tasse (30 g) de câpres dans le vinaigre, rincées
6 fonds d’artichaut en conserve, rincés, coupés en 4
sel et poivre du moulin

Dans un grand saladier, déposer la farine et enfariner les hauts de cuisse de tous les côtés. Secouer les morceaux de viande et les déposer dans une assiette. Réserver. Jeter la farine qui reste dans la poubelle.

Dans une cocotte (genre Le Creuset), chauffer 2 c. à soupe d’huile et faire colorer, à feu moyen/fort, en deux poêlées, le poulet de chaque côté pendant 2 à 3 minutes. Réserver.

Dans la même cocotte, ajouter 1 c. à soupe d’huile et faire revenir, à feu moyen, l’oignon, les poivrons et l’ail pendant 3 à 4 minutes.

Ajouter le poulet aux légumes, le vin, les tomates, le persil, le romarin, le thym, les épices à l’italienne. Mélanger et porter à ébullition.

Couvrir et laisser mijoter 25 à 30 minutes.

Incorporer dans la cocotte les olives, les câpres et les fonds d’artichaut. Réchauffer. Saler et poivrer, si nécessaire. Servir accompagné de nouilles aux œufs ou sur une polenta bien chaude.

vendredi 15 janvier 2010

Casserole de poulet aux fruits


Une visite au marché Jean-Talon à Montréal, en plein hiver, nous renvoie aux couleurs de l’été. C’est ce qui m’a fait penser qu’une casserole de poulet sucrée-salée, où les fruits prendraient la vedette, prolongerait le plaisir.

Si cette recette vous inspire, quand vous choisirez vos fruits au marché, optez plutôt pour ceux qui sont fermes, afin qu’ils résistent à la cuisson. On ne les veut pas trop défaits.

En attendant la fin de l’été pour vous présenter une panoplie de photos du marché Jean-Talon en pleine action, voici quelques gros plans qui j’espère vous feront saliver.

 

Le marché Jean-Talon a été fondé en 1930 par la ville de Montréal, en plein cœur de la Petite Italie. Ce marché a la particularité d’être permanent, été comme hiver. Durant la saison froide, il s’abrite dans un espace commun, chauffé, et à l’abri des intempéries. Quand le beau temps arrive, il se débarrasse de ses protections hivernales et offre aux promeneurs ses étals multicolores. Le fait d’être situé dans la Petite Italie a donné, à ce marché, des airs extravagants. Durant l’abondance, en août et en septembre, d’immenses paniers de tomates, de poivrons et de raisins sont en vente. Il faut savoir résister à tant de beauté et s’empêcher de revenir à la maison avec ces produits en quantité industrielle, à moins d’avoir un plan bien établi et quelques amis pour aider à la cuisine.



Casserole de poulet aux fruits
3 portions
1 ½ c. à soupe d’huile d’olive
1 pomme, 1 poire et 1 nectarine colorées, fermes, coupées en cubes petits-moyens
1 oignon haché
1 branche de céleri hachée
½ c. à thé de graines cumin moulu
2 c. à thé d’un bon curry
¼ c. à thé de sel
¾ de tasse (190 ml) de bouillon de poulet
8 cuisses de poulet, désossées, sans la peau
6 pruneaux dénoyautés
3 oignons verts (la partie verte seulement), tranchés
Quelques feuilles de basilic déchirées en petites bouchées

Sur feu vif-moyen, faire revenir les fruits et les légumes dans l’huile, avec les épices et le sel, durant 5 minutes, en brassant régulièrement. Ajouter le bouillon de poulet, puis les hauts de cuisse, bien calés au fond de la casserole, en leur laissant leur forme arrondie. La cuisson fixera cette forme, et c’est ce que vous souhaitez pour avoir une belle présentation. Ajouter les pruneaux.

Faire cuire à couvert, de 25 à 30 minutes (selon la grosseur des hauts de cuisse), à feu moyen d’abord et ensuite à feu moyen-doux. Durant la cuisson, retourner les morceaux de poulet de 3 à 4 fois, pour assurer une cuisson égale. Après 25 minutes, goûter la volaille pour vérifier la tendreté. Remettre encore quelques minutes à cuire, si nécessaire. Servir avec un riz basmati sur lequel vous aurez jeté quelques zestes de citron. Et sur l’assiette de service, déposer les oignons verts et le basilic frais.

Les photos des fruits et légumes ont été prises Chez Louis et Chez Nino au marché Jean-Talon.