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mardi 10 mars 2015

Veau aux carottes et aux olives à la provençale


Quand je suis allée en Provence en septembre dernier, j'avais cuisiné sur place un veau aux olives en m'inspirant des ingrédients qu'on retrouve dans la cuisine provençale.

J'ai refait ma recette telle que réalisée en Provence et elle s'est avérée encore une fois délicieuse. Goûteuse et réconfortante (on est encore loin du vrai printemps), elle est accompagnée ici d'un écrasé de pommes de terre.





Veau aux carottes et aux olives à la provençale
2 à 3 portions
1½ c. à soupe + 1 c. à soupe d'huile d'olive
500-550 g de veau de lait en cubes pour ragoût, séchés avec des essuie-tout
50 g de pancetta hachée en petits cubes
3 filets d'anchois conservés dans l'huile, rincés et asséchés, coupés en petits morceaux
2 grosses échalotes sèches hachées
1 gousse d'ail hachée
500 ml de bouillon de poulet (initialement j'avais inscrit, par erreur, 250 ml)
2 feuilles de laurier
4 branches de thym frais
1/8 c. à thé de feuilles de sarriette séchées (ne pas prendre la sarriette en poudre)
454 g de carottes nantaises (choisir les carottes qui ont un gros diamètre), épluchées et coupées en 2
10 grosses olives vertes dénoyautées conservées dans l'huile, coupées en 2
poivre du moulin (ne pas saler la préparation qui l'est déjà suffisamment avec la pancetta, les anchois et les olives)
3 à 4 pommes de terre, pelées, cuites et écrasées à la fourchette sans ajout de beurre ou de lait

Dans une cocotte, style Le Creuset, verser 1½ c. à soupe d'huile d'olive. À feu assez vif, faire revenir la moitié des cubes de veau sur deux faces. Réserver dans une assiette et faire revenir l'autre moitié de cubes de veau dans 1 c. à soupe d'huile d'olive qui aura été versée dans la cocotte. Réserver.

Dans la cocotte débarrassée du veau, ajouter la pancetta hachée et les filets d'anchois coupés en petits morceaux. Faire dorer légèrement la pancetta. Ajouter les échalotes et brasser. Cuire deux minutes pour que les parfums se mêlent. Ajouter l'ail et cuire 30 secondes.

Remettre le veau dans la cocotte et verser le bouillon de poulet. Incorporez les fines herbes. Couvrir et laisser mijoter sur la cuisinière à feu doux pendant 1 heure. Brassez une fois ou deux durant cette heure.

Ajouter les gros morceaux de carottes et les olives. Poivrer. Couvrir de nouveau et laisser cuire 30 minutes supplémentaires. Après 30 minutes, si le veau est tendre (ce qui s'est avéré dans mon cas), le plat est prêt. Mais il se peut qu'à ce stade-ci, après une heure et demie de cuisson, le veau n'ait pas encore atteint sa parfaite tendreté. Si tel est le cas, poursuivre la cuisson une autre demi-heure.

Servir avec un écrasé de pommes de terre (j'ai employé des PDT jaunes, mes préférées).

jeudi 6 septembre 2012

Palette de veau braisée au fenouil



Une bonne façon de découvrir le fenouil est de le faire cuire avec du veau. Le goût anisé de ce beau légume cru qui peut apparaître trop présent à certaines personnes dont les papilles sont en mode découverte perdra un peu de sa force si on le fait cuire. Et puis le veau, une viande douce, se marie tellement bien au fenouil.

Accompagnée d'une purée de pomme de terre ou encore de couscous, ce ragoût dont la sauce est légère, été oblige, régalera vos convives! 

Et pour donner encore plus de punch à ce plat, juste avant le service, répandre quelques zestes d’orange et du persil haché sur la préparation : bonheur assuré!

Pour une autre recette au fenouil cuit, cliquer ici.








Palette de veau braisée au fenouil
3 à 4 portions dépendamment de la grosseur de la palette
2 c. à soupe d’huile d’olive + 1 c. à soupe
1 palette de veau
1 gros fenouil, la partie blanche seulement, très grossièrement hachée (il est important, avant de le hacher, de d'abord couper le bulbe en deux et de retirer, avec un petit couteau, la partie dure qui se trouve à sa base, et ce, en faisant des incisions triangulaires)
1 gros oignon coupé en grosses rondelles
185 ml de vin blanc
500 ml de bouillon de poulet bio de préférence
7 tomates cocktail (elles sont plus grosses que les tomates cerise)
quelques grosses feuilles de basilic frais
sel et poivre du moulin
zeste d’orange et persil haché en finition (facultatif)

Dans une cocotte genre Le Creuset, chauffer l’huile d’olive à feu vif. Saisir à feu assez fort la palette des deux cotés afin de la colorer. Retirer la palette de la cocotte et la déposer dans une assiette. Réserver.

Dans la même cocotte, verser 1 c. à soupe d’huile d’olive et faire revenir les oignons 2 minutes. Ajouter le fenouil et cuire 1 minute. Verser le vin blanc et mélanger.

Déposer la palette de veau sur les légumes en prenant soin de mettre une partie du fenouil  sur la viande, comme sur la photo.

Verser délicatement le bouillon de poulet et ajouter les tomates et les feuilles de basilic. Saler et poivrer. Sur la cuisinière, réchauffer le tout presque jusqu'à ébullition et enfourner pour une cuisson de 4 heures 30 minutes à 250 degrés F (120 degrés C).

Décorer l'assiette de service avec un peu de zeste d'orange et de persil haché (facultatif)

lundi 13 février 2012

Osso buco à la milanaise parfumé à l'orange et au safran


Il y a de ces recettes qu’on traîne avec soi parce qu’aucunes autres semblables n’ont réussi à les déloger du point de vue du goût : mon osso buco est une de celles-là. Je la tiens d’un chef cuisinier italien bien populaire au Québec dans les années  80 et 90. Peut-être vous souvenez-vous de Pasquale Carpino, ce chef torontois qui cuisinait en chantant et qu’on pouvait suivre à la télé anglophone?

Un bon osso buco se fait avec des jarrets de veau de lait. Cette viande, lorsqu’elle est bien apprêtée, est un pur délice grâce, entre autres, à la moelle de l’os qui s’échappe en partie dans la sauce pour lui donner un parfum inimitable et une belle onctuosité.

J’aime accompagner l’osso buco de pâtes aux œufs, alors que traditionnellement il s'accompagne d'un risotto. Il faut toutefois se rappeler que les pâtes doivent se retrouver dans l’assiette en très petite quantité,  sinon elles vont boire toute la sauce de la viande, ce qui n’est pas souhaitable.

Comme je n’avais pas de pâtes aux œufs, j’ai utilisé des tagliatelles numéro 1 que j’ai aromatisées au citron, aux amandes et au persil frais, en m’inspirant de la gremolata traditionnelle, mais en remplaçant l’ail haché, par des amandes tranchées réduites en morceaux au mortier.



Pour zester les agrumes, tout le monde utilise la râpe Microplane. J'ai résisté à l'envahisseur, bien que je reconnaisse les vertus de cette râpe. Mes zestes, je les fais dans un premier temps à l'économe et ensuite je les termine au couteau. Quand on utilise l'économe, il s'agit de prélever le zeste sans la partie blanche qui s'y rattache et qui s'avère amère. C'est possible, si on zeste délicatement. 



Le safran que j'ai employé provient du Cachemire : il a très bien parfumé mon osso buco. Il est en vente chez Épices et Olives au marché Jean-Talon à Montréal.


Osso buco à la milanaise parfumé à l’orange et au safran
2 à 4 portions
4 belles découpes de jarrets de veau de lait
4 c. à soupe de farine
sel et poivre
4 c. à soupe d’huile d’olive
1 grosse carotte tranchée
1 branche de céleri hachée
1 c. à thé comble d’ail haché (environ 2 gousses)
1 oignon moyen tranché
2 tasses (500 ml) de bouillon de poulet
60 ml de vermouth blanc
175 ml de vin blanc
1 c. à thé de zestes d’orange selon la méthode pour les prélever, expliquée plus haut sous une des photos
4 c. à soupe de pâte de tomates (utiliser celle en petite conserve et non celle en tube qui est souvent trop concentrée)
une pincée de safran (10 à 12 brins)
sel et poivre du moulin        

Préchauffer le four à 350 degrés F (180 degrés C).

Hacher ou trancher les légumes et réserver.

Déposer la farine dans une assiette. La saler et la poivrer. Après avoir épongé délicatement les jarrets de veau avec un essuie-tout, les enrober de farine. Secouer l’excédent.

Dans une cocotte allant au four (c’est le temps de sortir votre Le Creuset qui garantit une cuisson parfaite), verser l’huile d’olive et saisir la viande à feu moyen-fort, puis à feu moyen environ deux minutes de chaque côté ou le temps nécessaire pour qu’elle soit légèrement dorée. Retirer les découpes de jarret de la cocotte et réserver.

Dans la même cocotte, faire sauter l’oignon, la carotte et le céleri durant 3 à 4 minutes. Ajouter l’ail haché et sauter 30 secondes en prenant soin de ne pas dorer l’ail. Ajouter tous les autres ingrédients et bien mélanger. Remettre la viande dans la cocotte et couvrir.

Enfourner et cuire 2 heures. Il n’est même pas nécessaire de brasser durant la cuisson. Après une heure de cuisson, soulever le couvercle et vérifier pour voir si tout se passe bien, ce qui normalement devrait être le cas.

Pâtes au citron, aux amandes et au persil
Chaque portion de pâtes nécessitera environ :
2 c. à soupe d’amandes tranchées
zestes de citron au goût
jus de citron au goût
1 ½ c. à soupe d’huile d’olive
1 c. à soupe de persil haché
sel et poivre

Dans le mortier, ajouter les ingrédients en multipliant les quantités par le nombre de convives. Broyer selon la consistance désirée. Ne pas trop broyer les amandes afin de conserver une certaine texture. Rectifier l’assaisonnement et mêler aux pâtes en réservant un peu de la préparation. Déposer un nid de pâtes dans l’assiette, aux côtés de l’osso buco, et décorer avec le restant du mélange citronné et quelques fins zestes d’orange. Servir. 

samedi 6 novembre 2010

Cretons légers au jus de pomme


Je ne sais pas si l’attachée de presse de la maison des éditions de l’Homme a eu pitié de moi quand elle a lu mon billet (clic) où je m’appropriais une recette de Laurent Godbout en l’apprenant par cœur, dans une librairie, ou si elle a fait la connaissance de Au Gré du marché en lisant le cahier Gourmand du journal La Presse du 9 octobre dernier, mais toujours est-il que j’ai reçu par la poste, après lui avoir fourni mes coordonnées, le titre Comme au chalet. De savoir que désormais je figure sur la liste d’envois d’une maison d’édition qui publie d’excellents livres de cuisine me ravit complètement.

J’ai donc entre les mains ce livre qui m’a séduite au premier coup d’oeil. Je ne peux témoigner de la qualité de l’ensemble des recettes, car j’en ai réalisé seulement deux, et dans les deux cas, elles se sont avérées excellentes, mais ce que je peux affirmer, c’est que les éditeurs n’ont pas lésiné sur la dépense pour réaliser un livre où les photos sont magnifiques et le montage graphique très réussi.

Laurent Godbout s’est donné le mandat de créer des recettes qui s’adressent à la famille qui a choisi de s’adonner à des activités de plein air, qu’elle ait un chalet ou pas. D’emblée, je vous dirais que les recettes, surtout celles par temps froid, sont riches et bien soutenantes. Mais quand on est un ado, qu’on a patiné ou fait du ski toute la journée par moins 10 degrés Celsius, peut-on se satisfaire d’un menu allégé en gras? La réponse est bien évidemment : non! Ce que Laurent Godbout a réussi avec son livre, c’est de s’installer dans un créneau, la famille active qui aime profiter de la vie, et qu’il a exploité ce créneau parfaitement. Ce livre respire la joie de vivre!

La recette que je vous propose aujourd’hui est une recette issue de la section « Par temps froid ». Pourquoi je l’ai choisie ? Parce qu’elle m’apparaissait extrêmement savoureuse, typiquement québécoise, tout en étant légère.

Résultats : des cretons d’une très belle texture, savoureux, superbement parfumés, sucrés/salés (on aime ça!) qui sauront plaire à tous les membres de la famille; d’ailleurs, Épouxcurien les a adorés!

Et comme le propose la blonde du chef, en encadré dans le livre, ces cretons sont succulents sur d’épaisses tranches de pain aux raisins grillées. Je peux vous assurer qu’elle a parfaitement raison!





Cretons légers au jus de pomme
6 portions
1 c. à soupe de beurre (j'ai mis 1 c. à soupe de gras de canard)
1 c. à soupe d'huile d'olive
1/2 oignon blanc haché
1 gousse d'ail hachée
1 tranche de bacon coupée finement (dont j'ai enlevé un peu de gras, mais pas tout le gras)
225 g de veau de lait haché extra-maigre
1/4 c. à thé de chacune des épices moulues suivantes : cannelle, clou de girofle, gingembre (en poudre) et muscade
3/4 tasse (180 ml) de jus de pomme naturel (on le retrouve dans les frigos de la section bio du supermarché)
1 c. à soupe de moutarde de Dijon
2 1/2 c. à soupe de flocons d'avoine (oups! par distraction, j'ai mis 2 c. à soupe et c'était correct)
sel et poivre du moulin

Dans une casserole, à feu moyen/élevé, faire fondre et mousser le beurre et l'huile. Ajouter l'oignon et le faire cuire pendant 1 minute en remuant. Ajouter l'ail et le bacon, puis remuer pendant 1 minute. Ajouter le veau et continuer de remuer pour qu'il se défasse à la fourchette. Incorporer les épices et bien brasser. Ajouter tous les autres ingrédients et laisser mijoter, à feu moyen/doux, pendant 30 minutes, jusqu'à ce que le jus de pomme soit complètement absorbé. Retirer du feu et mouler dans un plat unique ou dans de petits plats. Réfrigérer.

En réalisant les cretons, j'ai veillé à repecter le temps de cuisson. Il faut donc s'assurer d'avoir un très léger mijotement afin que la cuisson se poursuive pendant 30 minutes, si on veut que les cretons aient une belle texture et un goût savoureux.

Cette recette est extraite du livre Comme au chalet, par Laurent Godbout aux éditions de l'Homme, 2010, à la p. 108.

lundi 31 mai 2010

Épaule de veau à la sauge et au citron (en sandwich ou autrement)

Dans ce sandwich, on retrouve des languettes cuites de veau dans l'épaule, des tomates séchées dans l'huile, coupées en morceaux, des radis et des concombres en tranches fines, le tout garni par une feuille de laitue. La moutarde utilisée est un produit de la marque Maille  nommé Dijon crémeuse.

Par période de canicule ou pour un pique-nique, j’aime bien préparer une épaule de veau. Comme cette viande exige une cuisson de trois heures, l’été, je la fais sur le rond afin d’éviter de faire fonctionner le four durant une aussi longue période.

Quand la viande est cuite, je la désosse et j’en fais de petits paquets qui iront au congélateur et qui serviront, à confectionner, les jours où il fait trop chaud pour cuisiner, de délicieux sandwichs, des salades savoureuses ou encore des pâtes (lit de tagliatelles, veau, fond de veau, câpres, zeste de citron et roquette - comme Tiuscha le fait ici - ). Et en prime, en cuisinant cette recette, vous obtiendrez le meilleur des fonds de veau que vous pourrez diviser et congeler.

L’épaule de veau que j’ai achetée était semi-désossée. En surface, telle que l’illustre la photo, une belle grosse pièce d’épaule et en dessous de celle-ci, de beaux morceaux de veau et des os que le boucher avait regroupés.

J’ai sorti ma cocotte Le Creuset pour l’occasion afin d’être sûre d’avoir le meilleur chaudron possible pour rendre honneur à cette belle pièce de viande. Sa cuisson, comme vous allez le constater, demande une certaine technique que je vais tenter de vous expliquer le plus clairement possible. Cette technique, vous pourrez la reproduire quand vous cuirez d’autres pièces de viande qui exigent une cuisson très longue.

Comme la cuisson se fait sur la cuisinière, on peut intervenir plus souvent dans la préparation de la viande : ainsi, on peut l’arroser plus fréquemment, retirer les épices quand on juge qu’elles ont fait leur travail et retourner la pièce de viande à mi-cuisson pour s’assurer d’une cuisson uniforme. En revanche, si la cuisson avait été faite au four, plusieurs de ces actions auraient été omises, et cela sans compromettre le bon goût du plat.

Le résultat obtenu a été sensationnel : la viande en est ressortie très tendre, pas sèche du tout, d'un goût absolument savoureux et durant toute sa cuisson, une odeur délicieuse flottait dans la maison ce qui a fait dire à Épouxcurien, dans un élan poétique : « Ça sent le smoked meat! ». ;-)




Épaule de veau à la sauge et au citron
6 à 8 portions
1 épaule de veau partiellement désossée (la mienne pesait 1,645 kg)
8 feuilles de sauge fraîche, de taille moyenne, dispersées et insérées dans la viande
2 c. à soupe d’huile d’olive
2 à 3 clous de girofle (selon la force de vos clous : j’en ai mis 3, car les miens commencent à avoir de l’âge)
3 filets d’anchois dans l’huile, rincés, essorés et coupés en morceaux
3 échalotes sèches hachées
80 ml de vin blanc
5 tranches fines de citron
1 tasse (250 ml) de bouillon de poulet
10 grains de poivre blanc (ou à défaut, utiliser du poivre noir)
1 feuille de laurier séchée

Durée totale de la cuisson : 3 heures sur la cuisinière

1. Insérer la sauge dans la pièce de viande;

2. Dans un gros chaudron (genre cocotte Le Creuset), faire revenir l’épaule dans l’huile d’olive sur ses deux faces, à feu moyen-élevé, quelques minutes;

3. Retirer la viande de la poêle et réserver. Pour ce faire, utiliser une cuillère à grande surface ou revêtir des mitaines de silicone qui protègent bien les mains;

4. Dans la même cocotte où les sucs de la viande se sont accrochés au fond, déposez les clous de girofle, les anchois et les échalotes sèches. À feu moyen, brasser jusqu’à ce que les anchois soient fondus. Déglacer avec le vin blanc et cuire 1 ou 2 minutes en veillant à ce qu’il reste encore un peu de liquide dans le fond du chaudron (on ne veut pas une réduction à sec);

5. Ajouter le bouillon de poulet, les grains de poivre, la feuille de laurier et brasser;

6. Répartir les tranches de citron sur le veau. Remettre la pièce de viande dans le chaudron et amener le tout à ébullition (en veillant à ce que les tranches de citron demeurent sur le veau). Une fois celle-ci atteinte, réduire le feu à moyen au début, et ensuite à feu moyen-doux et cuire 1h30;

7. Durant cette première moitié de cuisson, arroser à plusieurs reprises la pièce de viande avec le jus contenu dans le fond du chaudron. En profiter pour goûter à la sauce. Retirer les clous quand ils auront suffisamment parfumé la sauce. On ne veut pas que le clou vienne voler la vedette aux autres saveurs. Son but est d’arrondir le goût de la sauce en la parfumant légèrement;

8. Après la première 1 ½ heure de cuisson, enlever et jeter 4 des 5 rondelles de citron pour ensuite retourner la viande dans le chaudron, afin qu’elle cuise également. Déposer la tranche de citron restante dans la sauce et cuire 15 minutes;

9. Retirer la tranche de citron et la jeter. Poursuivre la cuisson encore 1 ¼ heure, en arrosant de temps en temps;

10. Retirer la viande et la déposer dans une grande assiette ou un grand saladier pour la laisser refroidir;

11. Passer le fond de veau au chinois, le laisser tiédir et le réfrigérer, dans le but, le lendemain, de retirer la couche de gras formée à la surface. Une fois cette opération terminée, répartir le fond de veau dans divers petits contenants et les mettre au congélateur;

12. Lorsque la viande est tiède, la désosser et la déposer dans une assiette;

13. Servir immédiatement ou congeler par petits paquets pour usage ultérieur.

dimanche 14 février 2010

Escalopes de veau à la crème


Cette recette du type « Revisitons nos classiques » est absolument délicieuse pour quiconque aime la cuisine au vin et à la crème.

C’est d’ailleurs un excellent moyen de s’initier au parfum de l’estragon, si ce n’est pas déjà fait, car le plat d’aujourd’hui en contient un peu.

La recette initiale (celle de Pol Martin) proposait de la crème 35%, et je l’ai remplacée par de la crème 15%, dite champêtre, qui résiste à la cuisson et qu’on qualifie d’épaisse. Si c’était à refaire, j’opterais, comme l’auteur le propose pour la crème de cuisson à 35% de matières grasses. Pourquoi bouder ses plaisirs quand l’onctuosité de la sauce et la beauté de la présentation peuvent en tirer avantage? Mais heureusement, mon choix initial de crème plus légère n’a pas altéré le goût exquis de ce plat. Succès assuré!


Escalopes de veau à la crème
4 portions
4 escalopes de veau de lait
1/3 (40 g) tasse de farine
2 + 1 c. à soupe de beurre
1 échalote sèche hachée
225 g de champignons coupés en 3
½ c. à thé d’estragon séché
1 tasse (250 ml) de vin blanc sec
½ tasse de crème 35 % pour la cuisson

Assécher les escalopes avec des papiers essuie-tout. Étendre la farine dans une grande assiette et plonger les morceaux de veau dans la farine; secouer légèrement pour enlever l’excès de farine.

Faire fondre 2 cuillerées à soupe de beurre dans une sauteuse à feu moyen-élevé. À l’apparition d’écume, ajouter les escalopes et faire cuire 2 à 3 minutes de chaque côté, sans couvercle. Placer le veau dans un plat de service et garder au chaud, au four, à basse température.

Dans une autre sauteuse, faire fondre 1 cuillerée à soupe de beurre et cuire l’échalote, à feu moyen, pendant deux minutes. Ajouter les champignons, l’estragon et faire cuire à feu moyen-vif, trois minutes, à découvert. Saler et poivrer.

Ajouter le vin blanc à la préparation aux champignons et cuire à feu vif environ trois minutes. Incorporer la crème et bien mélanger. Réchauffer doucement et verser le mélange sur les escalopes de veau. Servir.

mercredi 27 janvier 2010

Casserole de veau à l'anglaise

La fameuse casserole de veau de ma mère : sa recette de prédilection! Elle l’a faite de nombreuses fois, surtout quand elle recevait des amis. C’est d’Angleterre, qu’elle l’a rapportée, il y a de cela bien des années.

Cette recette est absolument savoureuse, si et seulement si vous l’accompagnez de nouilles aux œufs de grosseur moyenne (j’imagine qu’avec de bonnes pommes de terre, elle doit être pas mal non plus…).

  
Casserole de veau à l'anglaise
6 portions
2 + 1 c. à soupe d’huile d’olive
1 c. à soupe de beurre
3 oignons coupés en rondelles
4 tranches de bacon (130 g) taillées en morceaux de 1,5-2 cm
900 g de veau à ragoût taillé en cubes petits-moyens
1 c. à soupe de farine
250 ml de vin blanc
1 poivron vert doux en dés
2 carottes tranchées
400 g de tomates en boîte, en dés
½ c. à thé de marjolaine
½ c. à thé de paprika (ou piment doux)
250 ml de bouillon de bœuf
125 g de champignons tranchés
persil haché
zeste d’orange (facultatif)
nouilles aux œufs moyennes (la marque Lancia est un bon choix)

Dans un faitout, faire revenir les oignons et le bacon dans 2 c. à soupe d’huile d’olive et 1 c. à soupe de beurre, environ 5 minutes. Réserver dans une assiette. Pour éviter que la sauce ne soit trop grasse, avant de faire revenir le bacon, vous l’aurez débarrassé d’une partie de son gras apparent.

Ajouter dans la casserole, maintenant vide, la cuillerée à soupe d’huile d’olive restante et faire revenir, en trois fois, les cubes de veau. Il n’est pas nécessaire que tous soient rôtis de façon égale. Si vous manquez d’huile, en cours de cuisson, prendre quelques morceaux de bacon cuits et ajoutez-les au veau. Le bacon libérera le gras dont vous avez besoin pour poursuivre la cuisson du veau. Lorsque la première cuisson de la viande est complétée, remettre tout le veau dans la casserole et singer avec la farine. Bien mélanger.

Ajouter les oignons cuits et le bacon et réchauffer à feu vif, en brassant. Déglacer avec le vin. Ajouter ensuite les cubes de poivron, les carottes et les tomates, couvrir et cuire, à feu doux, 10 minutes. Incorporer la marjolaine et le paprika, ainsi que le bouillon de boeuf et faire mijoter le tout, à couvert, 45 minutes. En dernier lieu, ajouter les champignons, à la casserole, et cuire encore 15 minutes, les 5 dernières minutes, à découvert. Servir avec les nouilles. Décorer avec du persil haché et du zeste d’orange.

Cette casserole se congèle très bien.