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ancpm
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Blog de l'Association Nationale des Cadres de la Police Municipale, Chefs de Services et Directeurs
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10.02.2010
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18.05.2020

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Coaching d'équipe ou coaching individualisé

Publié le 18/05/2020 à 00:32 par ancpm

Après cette crise, nombreuses et nombreux seront celles et ceux qui, individuellement et/ou en équipe, auront besoin d'accompagnement.

Raymond MALLIA, après plus de 30 ans passés dans la filière depuis le grade de gardien stagiaire jusqu'au poste de directeur de la tranquillité, a suivi une formation de coach professionnel.

Aujourd'hui coach professionnel diplômé RNCP (Registre National des Certifications Professionnelles), il vous propose un accompagnement spécialisé pour devenir une meilleure version de vous-même ou transformer votre service en  équipe gagnante, dans tous les domaines.

N'hésitez pas à le contacter pour de plus amples renseignements ou évoquer vos besoins ou vos inquiétudes.
Sa carrière, son parcours en Police Municipale, font certainement de lui l'un des mieux placés pour accompagner votre service vers sa meilleure version.

 

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Impossibilité à reclasser un agent

Publié le 12/02/2019 à 11:03 par ancpm

Selonle Conseil d’Etat, une simple attestation fournie par un adjoint au maire et prenant la forme d’un formulaire-type relatif à une demande de pension d’invalidité ne permet pas d’établir l’impossibilité pour la commune de reclasser son agent.

 

 

Après une mise en disponibilité pour convenances personnelles de cinq ans, un agent municipal d’entretien a sollicité sa réintégration et a été placé par le maire en disponibilité d’office « en attente de poste ».  S’il a été reclassé dans le grade d’agent territorial des services techniques, il ne s’est vu proposer un emploi par la ville que sept années plus tard. Après avoir refusé ce poste, l’agent a alors demandé à la ville de l’indemniser du préjudice qu’il estimait avoir subi du fait de cette absence de reclassement durant toute cette période.

 

Face au refus de la commune, il a saisi le juge administratif qui en première instance comme en appel à rejeter sa demande de condamner la ville à lui verser une somme de 150 000 euros en réparation de ce préjudice. Il s’est alors pourvu en cassation devant le Conseil d’Etat qui vient de se prononcer.

 

Le Conseil d’Etat a tout d’abord relevé que pour établir l’impossibilité de reclasser son agent, la commune s’est contentée de fournir une simple attestation de l’un de ses adjoints au maire qui certifiait qu’il lui était impossible de trouver à l’intéressé un poste adapté ou un emploi de reclassement permettant à ce dernier de continuer son activité dans des conditions compatibles avec son état de santé. Ensuite, la Haute juridiction a indiqué que cette attestation consistait en réalité en un formulaire-type relatif à une demande de pension d’invalidité de l’agent et ne pouvait en aucun cas permettre d’établir l’impossibilité pour la commune de reclasser l’agent.

 

 

Aussi, le Conseil d’Etat considère qu’en appel le juge ne pouvait s’appuyer sur ce document pour rejeter l’argumentation de l’agent et renvoie l’affaire devant la cour d’appel compétente afin qu’elle soit jugée au fond sur ce point.

 

Références

Conseil d’Etat, 1er février 2019, req. n°417172

 

Source : lagazettedescommunes.com

La PSQ un an après

Publié le 12/02/2019 à 11:01 par ancpm

Alors que le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, dresse un premier bilan positif de la police de sécurité du quotidien (PSQ), les élus locaux, qui en attendent beaucoup, se disent perplexes et déplorent qu'ils ne soient pas davantage pris en compte.

 

 

En pleine crise des gilets jaunes, le premier anniversaire de la police de sécurité du quotidien (PSQ) aurait pu passer inaperçu. Un an jour pour jour après son lancement, le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, a profité d’un déplacement à Dreux, le 9 janvier, pour en faire un bilan positif.

 

Mesure phare du programme électoral d’Emmanuel Macron, et mantra affiché de l’ex-patron de la place Beauvau, Gérard Collomb, c’est le premier bilan officiel de cette réforme structurelle de la police, souvent comparée à celle de la police de proximité du début des années 2000.

 

Annonce de nouveaux « quartiers de reconquête républicaine »

Police « de contact et de protection », « sur mesure » et davantage présente sur la voie publique, la PSQ a tout d’abord bénéficié de nouveaux moyens financiers, matériels et humains, a souligné le ministre, se félicitant au passage du « retour de la République dans les quartiers » à travers les 15 quartiers de reconquête républicaine (QRR) mis en place en 2018.
Ce sont à chaque fois « entre 10 et 30 personnels supplémentaires qui ont été créés » a-t-il insisté, afin de lutter contre les trafics de drogue, des armes et la prostitution.

 

 

« Des avancées ont eu lieu, a-t-il résumé. La remontée en puissance du ministère de l’Intérieur se poursuit. Les moyens arrivent. Les commissariats et les gendarmeries se rénovent. Des effectifs nouveaux affluent et donnent un second souffle à la vocation de protéger. » Et de s’engager désormais à mettre fin aux tâches indues et mettre en œuvre la réforme de la procédure pénale, qui arrive au Parlement au printemps, ainsi que le continuum de sécurité préconisé par le rapport des députés Jean-Michel Fauvergue et Alice Thourot, qui vise à « raffermir la coopération entre l’Etat, les collectivités locales, les polices municipales, les associations et les acteurs de la sécurité privée ».

 

Seule annonce dans son discours : la mise en place de 17 quartiers de reconquête républicaine (QRR) qui viendront se rajouter aux 15 déjà dans les tuyaux. Ce sont donc 32 QRR qui seront mis en place cette année.

 

PSQ 2019PSQ 2019 connus

Perplexité des élus

Si le bilan affiché par le ministre est resté généraliste, ne mentionnant aucun résultat précis, les élus locaux, qui attendent beaucoup de cette PSQ, ont réagi avec perplexité.

 

Dans un communiqué, le maire (LR) de Saint-Etienne, Gaël Perdriau, qui est également co-président de la commission sécurité de France Urbaine, a déploré « les effets d’annonce du gouvernement », pointant l’absence de précisions « sur les moyens humains et les outils d’accompagnement (…) alors que je crains un report de charges des missions de la police nationale vers les polices municipales ». Autre grief avancé : « le manque de considération vis-à-vis des élus locaux (…) qui mènent au quotidien, sur le terrain et au contact des habitants, la bataille de la tranquillité publique ».

 

« Si on leur annonce des effectifs supplémentaires, on ne les informe pas sur la manière dont ils seront déployés, s’il s’agit réellement d’un renforcement d’effectif ou s’ils compensent des effectifs sur le départ », renchérit le Forum français pour la sécurité urbaine, qui plaide pour une meilleure concertation avec les élus locaux et « davantage de co-production ».

 

« Au sein des collectivités locales, de nombreuses pratiques à valoriser et à généraliser existent », souligne ce réseau de villes, qui réunit une centaine de membres, de droite comme de gauche. Et d’appeler à un « partenariat pour la mise en œuvre du suivi et de l’évaluation de la PSQ » avec la mise en place d’indicateurs déterminés ensemble et la création attendue du « Lab’PSQ » attendu depuis l’été 2018.

 

Dans son communiqué, le FFSU indique que la thématique de la « police comme acteur de la prévention » sera l’un des chapitres du livre blanc des Assises de la sécurité des territoires qu’il remettra en juin 2019 en vue d’une remise à plat de la loi du 5 mars 2007 sur la prévention de la délinquance.

 

Références

 

Source : lagazettedescommunes.com

Le Conseil d’État refuse d’interdire les LBD

Publié le 07/02/2019 à 08:51 par ancpm

 

Le juge des référés du Conseil d’État, statuant en formation de trois juges, a refusé, le 1er février, d’interdire le recours par les forces de l’ordre, lors de manifestations, aux lanceurs de balle de défense (LBD), armes non létales controversées qui ont causé de graves blessures au cours des derniers mois.
 
Le juge était saisi de trois requêtes. La première lui avait été présentée directement par la CGT, le Syndicat de la magistrature et le Syndicat des avocats de France pour qu’il suspende l’exécution de l’article D. 211-19 du code de la sécurité intérieure et de l’instruction du ministre de l’intérieur du 2 août 2017 en tant qu’ils autorisent l’usage du LBD. Par ailleurs, d’autres organisations interjetaient appel du rejet, par le juge du référé-liberté du tribunal administratif de Paris, de leur demande tendant à ce qu’il soit ordonné au préfet de police d’interdire l’usage de ces armes lors des manifestations dans la capitale. Enfin, des particuliers faisaient appel du rejet par le tribunal administratif de Montpellier d’une requête similaire visant le préfet de l’Hérault. Le Défenseur des droits, opposant résolu à l’usage du LBD pour le maintien de l’ordre, a présenté des observations au soutien des trois recours (v. égal. Dalloz actualité, Le droit en débats, 5 févr. 2019, par V. Brengarth).
 
Après avoir rappelé les règles d’emploi du LBD, le juge concède que son usage « a certes provoqué des blessures, parfois très graves, […] sans qu’il soit établi que toutes les victimes se trouvaient dans les situations justifiant cet usage ». Toutefois, l’instruction ne révèle pas « une intention des autorités concernées de ne pas respecter les conditions d’usage strictes mises à l’utilisation de ces armes, lesquelles constituent un élément du dispositif global de maintien de l’ordre dans ces circonstances particulières. La circonstance que des tirs de LBD de 40 mm n’aient pas été pratiqués dans les conditions prévues par les textes et rappelées aux forces de l’ordre, qui est susceptible d’engager la responsabilité de l’administration, n’est pas davantage de nature à révéler une telle intention. Il ne résulte pas non plus de l’instruction que les conditions mises à l’utilisation de ces armes et rappelées aux points 2 et 3 ne pourraient pas, par nature, être respectées dans ce type de circonstances ».
 
Sur l’autre plateau de la balance, « les très nombreuses manifestations qui se sont répétées semaine après semaine depuis le mois de novembre 2018 sur l’ensemble du territoire national, sans que des parcours soient toujours clairement déclarés ou respectés, ont été très fréquemment l’occasion de violences volontaires, de voies de fait, d’atteintes aux biens et de destructions. L’impossibilité d’exclure la reproduction de tels incidents au cours des prochaines manifestations rend nécessaire de permettre aux forces de l’ordre de recourir à ces armes, qui demeurent particulièrement appropriées pour faire face à ce type de situations, sous réserve du strict respect des conditions d’usage s’imposant à leur utilisation, qu’il appartient tant aux autorités nationales qu’aux responsables d’unités de rappeler ».
Le Conseil d’État conclut qu’« en l’état de l’instruction, l’usage du LBD de 40 mm ne peut être regardé comme de nature à caractériser une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté de manifester et au droit de ne pas être soumis à des traitements inhumains ou dégradants ».
 
Source : DALLOZ

 

Perpignan : 70 policiers municipaux ont débrayé

Publié le 06/02/2019 à 10:41 par ancpm

Les agents sont attachés à la revalorisation de leur indemnité d’administration et de technicité (IAT).

 

Un hasard du calendrier. Ce mardi 5 février, l'appel à la grève lancé par les organisations syndicales de plusieurs corps de métiers et des Gilets jaunes, pour protester contre les mesures gouvernementales, touche l'ensemble de l'Hexagone. Le débrayage des policiers municipaux de Perpignan colle avec ce temps fort de la vie sociale.

 

Devant leurs locaux de l'avenue du Docteur Torreilles, entre 13 h 45 et 14 h 44 "et pas au-delà, pour exercer notre droit de grève sans être imputés de notre salaire", 70 agents de la police municipale de la capitale roussillonnaise se sont rassemblés, "unis" insistent-ils, et ont protesté contre leurs conditions de travail. Ceux en service se sont désarmés, ceux qui ne travaillaient pas sont restés en civil.

 

"D'après le code de la sécurité intérieure, nos priorités sont de faire appliquer les arrêtés du maire et veiller à la salubrité publique, explique un agent. Et non d'assurer des missions proches de celles de la police nationale comme maintenir l'ordre pendant des mouvements sociaux ou déloger les dealers." En outre, les policiers municipaux de Perpignan protestent contre le gel de leur indemnité d'administration et de technicité (IAT) : ils réclament un indice à 8, et non plus à 3 comme actuellement.

 

 

Chantal Bruzi, adjointe à la sécurité publique, réagit : "Je réorganise en profondeur en ce moment la police municipale avec l'aide des syndicats. Je suis toujours à l'écoute de nos agents. Je leur avais dit qu'en 2019, l'IAT devrait passer à 4. Mais j'ai pris acte de cette nouvelle demande. Cela mérite des calculs : il en va des impôts des Perpignanais. Que les agents de la police municipale le sachent : je resterai avec le maire Jean-Marc Pujol à leurs côtés. Mon bureau leur est ouvert."

 

Source : lindependant.fr

Projet de loi « Fonction publique »

Publié le 04/02/2019 à 09:03 par ancpm

 

En présence notamment de Thierry Le Goff, directeur général de l’administration et de la fonction publique (DGAFP), et de Bruno Delsol, directeur général des collectivités locales (DGCL), Philippe Laurent, président du Conseil supérieur de la fonction publique territoriale (CSFPT), a prédit, lors de ses vœux du 24 janvier, une "forte activité" de l'institution pour 2019. Une activité liée surtout à la préparation de la prochaine loi sur la fonction publique.
En effet, Olivier Dussopt, secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Action et des comptes publics, avait confirmé le matin que le calendrier de la réforme serait maintenu. Malgré certaines hésitations au sein du gouvernement et la pression des syndicats de fonctionnaires, le secrétaire d'Etat a annoncé que le projet de loi serait bien présenté au conseil des ministres fin mars, après la tenue du grand débat national. Un avant-projet de loi sera, quant à lui, présenté en amont au sein des instances représentatives du secteur public.
 
Rapports "significatifs" du CSFPT en 2018
Le président du CSFPT a aussi tenu à souligner le travail effectué en 2018 par les différentes formations au travers de différentes notes (droit syndical, filière sapeurs-pompiers, reconversion professionnelle) mais aussi de rapports plus "significatifs" portant sur le recrutement et la formation des Atsem (agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles), sur la filière d’enseignement artistique ou encore sur l’impact des contrats aidés sur l’emploi public territorial. En outre, le CSFPT a participé tout au long de l'année écoulée à l’agenda social, au Conseil commun de la fonction publique (CCFP) et aux concertations préalables sur le projet de réforme de la fonction publique.
 
Prochaine réunion le 13 février
Philippe Laurent a rappelé, par ailleurs, la réforme du collège des employeurs territoriaux et la création de la Coordination des employeurs territoriaux en 2018, insistant sur le fait que "plus que jamais, le monde local et notamment les employeurs territoriaux, ont besoin de cohérence dans la réflexion et leur expression publique."
Le CSFPT, avec sa nouvelle configuration issue des élections professionnelles du 6 décembre 2018 (CGT : 7 sièges ; CFDT : 5 sièges ; FO : 4 sièges ; UNSA : 2 sièges ; FA-FPT : 1 siège ; Solidaires : 1 siège) se réunira pour la première fois le 13 février prochain.
 
Source : tokster.fr

Paris: Hidalgo annonce une police municipale

Publié le 25/01/2019 à 20:23 par ancpm

La maire socialiste de Paris Anne Hidalgo a annoncé vendredi la création en 2020 d'une police municipale armée de matraques, suscitant le trouble dans l'aile gauche de sa majorité qui a dénoncé un revirement sans concertation.

 

Sous réserve de l'accord de l'État pour maintenir les effectifs de police nationale dans les commissariats de la capitale, la future force comptera 3.400 policiers municipaux équipés de matraques "Tonfa", une arme "non létale" mais considérée comme dangereuse, de gaz lacrymogène et de gilets tactiques pour faire respecter, selon les mots de la mairie, les "règles du quotidien".

 

Au journal Le Parisien qui lui rappelait son opposition antérieure à une police municipale, Anne Hidalgo a répondu que la situation avait "évolué".

 

Après six mois d'études et un audit, Mme Hidalgo écrira en février au ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, pour le saisir de son projet. La mairie souhaite "la signature d'un contrat avec l'État" pour encadrer la mesure et s'assurer qu'"il n'y aura pas moins de policiers dans les commissariats" en contrepartie.

 

"Policiers de la préfecture de police et policiers municipaux n'auront pas les mêmes missions. Il y aura une complémentarité entre eux mais pas de substitution", assure la Ville de Paris, qui prévoit un budget de 2 millions d'euros en masse salariale, et 1.5 million pour l'achat d'équipements en 2019.

 

- "Elle s'est mise hors du cadre de la majorité" -

L'aile gauche de la majorité municipale parisienne a aussitôt dénoncé une décision prise alors qu'elle ne figurait pas dans le "contrat de mandature".

 

"La maire a pris sa décision seule hors du cadre de la majorité. Elle s'est mise hors du cadre de la majorité", a réagi auprès de l'AFP Nicolas Bonnet Oulaldj, chef de file des élus PCF et Front de gauche au Conseil de Paris.

 

Sur le fond, les communistes, une composante indispensable à la majorité de Mme Hidalgo avec leurs 13 élus, estiment que l'annonce faite vendredi "ne remplacera jamais ce qui fait partie de nos obligations et le c?ur d'une politique de gauche, c'est-à-dire la prévention, la médiation, l'éducation et la protection des mineurs".

 

Les élus de ce groupe et ceux de Générations et du groupe écologiste ont quitté, en signe de protestation, une réunion organisée par le premier adjoint et l'adjointe chargée de la sécurité. Ils ont également décliné ensuite une rencontre avec Mme Hidalgo.

 

"C'est à (Anne Hidalgo) de faire fonctionner sa majorité jusqu'à la fin. On ne peut pas avoir une majorité avec un coup de force permanent", a déclaré à l'AFP David Belliard, chef de file des Verts d'EELV au Conseil de Paris.

 

Le député de centre-droit "Macron-compatible" Pierre-Yves Bournazel, candidat à la mairie dans un an et favorable à une police municipale, a lui aussi fait mine de s'étonner d'une annonce "qui en vient à surprendre sa propre majorité", et a réclamé que la décision soit soumise au vote du Conseil de Paris.

 

Pour le groupe municipal LREM, qui prône une police municipale "d'arrondissement", Mme Hidalgo se contente de "renommer sa brigade de lutte contre les incivilités". Celle-ci compte actuellement 3.200 agents, et se verra adjoindre 200 nouveaux membres.

 

Le maire LR du XVe Philippe Goujon déplore "un ersatz de police municipale", soulignant que son groupe demande "une police armée avec des pouvoirs renforcés" qui puisse avoir accès à des fichiers de police, comme ceux des objets volés ou des personnes recherchés.

 

Selon les derniers chiffres communiqués par la préfecture de police, il y a eu moins de braquages mais plus de violences physiques en 2016 à Paris et ses départements limitrophes (Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne et Hauts-de-Seine).

 

Source : portail.free.fr

 

10 étapes pour gérer un collègue difficile

Publié le 08/01/2019 à 22:08 par ancpm

Autour de nous au travail, il y en a qui ont l’art de nous énerver. Parce qu’ils ne respectent pas leurs engagements. Parce qu’ils posent des questions auxquelles on a déjà répondu cent fois. Ou parce qu’ils disent blanc et qu’ils font noir, etc.

Ce qui est sûr, c’est qu’ils génèrent chez nous énervement, impatience, déception, colère ou impuissance. Ou…est-ce possible que cela ne soit pas vraiment leur faute que l’on se sente mal ainsi ? Ne serait-ce pas chez nous que le problème se situe ? Ou plutôt, en nous-mêmes ?

Exemple

Imaginez… Votre journée vient à peine de commencer et vous avez un agenda bien rempli. Hier, vous avez travaillé tard pour vous préparer à ces entretiens de fonctionnement fixés aujourd’hui avec vos collaborateurs. Vous avez envie de les mener, car vous êtes en phase avec votre équipe. Vous êtes prêt à démarrer le premier entretien lorsque le téléphone sonne. Vous pensez encore « Vais-je décrocher … ou non ? » Comme vous êtes consciencieux, vous le faites.

Le directeur des ventes vous demande que cette offre, qui aurait dû être envoyée il y a deux jours au client, soit remise aujourd’hui avant le lunch. « Oui, désolé, nous le savions depuis hier matin déjà, mais l’Italie est venue entretemps, et donc nous avons oublié de vous la transmettre. Assurez-vous que les spécifications techniques soient en ligne avec l’ISO 14001. Et vérifiez à la fin l’effet sur la clause juridique, s’il vous plait, car nous ne voulons pas bruler nos cartes. Nous attendons après, alors dépêchez-vous ! »

Une requête déraisonnable ? Oui. Des raisons pour jurer, crier, hurler ? Oui encore.

Votre réaction ?

Au fond de vous, que ressentez-vous ? Incrédulité, irritation, frustration, déception, voire colère… Votre corps s’y met lui aussi : votre rythme cardiaque s’accélère, vos narines s’élargissent, vous avez les muscles qui se raidissent aux épaules et au cou. Toutes des réactions automatiques à une expérience désagréable.

Et c’est précisément dans ces réactions que se trouve la clé de l’approche adéquate pour gérer des collègues difficiles ou des événements imprévus. Tous les jours, vous êtes confronté à des choses qui échappent à votre contrôle, mais ce que vous pouvez changer, ce sont vos réactions à ces événements indésirables.

Offrez-vous un ‘check-in’ mental
  1. Reconnaissez que la situation dans laquelle vous vous trouvez actuellement ne correspond pas à vos attentes de la journée. Ce qui se passe n’est pas ce que vous souhaitez.
  2. Amenez votre attention de l’extérieur vers l’intérieur.
  3. Entrez en contact avec vos sentiments. De quoi s’agit-il ? Incrédulité, irritation, impatience, défiance, ou quelconque réaction émotionnelle ?
  4. Observez aussi vos pensées et comment votre corps réagit.
  5. Focalisez-vous un moment sur votre respiration. Inspirez et expirez avec calme. Soyez conscient de ce que ce qui se passe dans votre ventre et votre poitrine.
  6. Comprenez : c’est ainsi. Et pas autrement.
  7. Ramenez votre attention de l’intérieur vers l’extérieur.
  8. Affichez un léger sourire et reconnaissez que l’autre est comme vous : personne n’est infaillible.
  9. Réagissez en pleine conscience en prenant en considération les infos de votre check-in mental.
  10. Acceptez ce qui se produit comme la suite de l’action que vous avez choisie.

Appliquez ces 10 étapes autant que possible et soyez confiant que vous trouverez la bonne réponse, même dans une situation pénible. Vous verrez que les soucis, les exigences et les obligations, qui peuvent être si oppressantes, finiront par diminuer. Vous comprendrez ce qu’une situation requiert et vous pourrez de mieux en mieux la traiter correctement et gentiment.

Et ce collègue, qu’il soit incompétent, désordonné, paresseux, je m’en-foutiste, ennuyeux, pas fiable, pas pratique ou difficile, ne saura pas ce qui lui arrive.

Source : chooserightside.com

 

Les territoriaux : utilitére connue mais trop peu valorisés

Publié le 08/01/2019 à 15:58 par ancpm
Selon un sondage BVA, réalisé pour la Casden, et rendu public fin novembre, deux Français sur trois ont une bonne opinion des agents de la fonction publique territoriale (FPT). Sans surprise, cet avis est encore plus partagé par les salariés du secteur public (79%). Une grande majorité des Français estiment que les agents font un travail utile (79%), dans de bonnes conditions (69%), qu’ils contribuent au maintien du lien social sur les territoires (68%) et qu’ils sont compétents (67%).
 
La proximité, principale qualité des agents
Sans surprise, la principale qualité des agents territoriaux est la proximité (55%). Arrivent ensuite le sens de l’égalité de traitement entre tous les usagers (32%), l’écoute (29%) et le professionnalisme (28%). En revanche, la capacité à innover (4%), le dynamisme (7%) et la performance (7%) sont les moins cités.
D’autre part, le sondage montre que les Français ne connaissent pas bien la FPT et identifient mal son périmètre d’intervention. Ainsi, interrogés sur les métiers qui s’y rattachent, les réponses restent assez floues et renvoient à des noms de postes génériques : sont surtout cités les postes d’employé municipal ou de mairie, de secrétaire administratif, d’agent d’entretien et de policier.
 
Une fierté de leur travail
Un peu plus de la moitié des personnes interrogées déclarent avoir un proche travaillant dans la FPT. Parmi elles, 57% considèrent que les personnes qu’elles connaissent sont fières de leur travail (73%) mais qu’elles sont peu valorisées (62%). Les sondés estiment aussi que leurs proches peuvent évoluer professionnellement (60%) et bénéficient régulièrement de formations (60%) mais paradoxalement qu’elles manquent d’accompagnement dans leurs souhaits de progression (55%). En termes de rémunération, l’opinion est partagée : 51% pensent que les agents qu’ils connaissent ne sont pas bien payés.
 
Opposition au transfert de missions au privé
Dans le cadre des projets de modernisation de la fonction publique, les Français sont majoritairement opposés (57%) au transfert des missions de la FPT vers le secteur privé. Parmi les 41% qui y sont favorable, les principales missions à transférer seraient l’entretien des routes, de la voirie et des espaces verts.
 
Insuffisante connaissance des métiers de la FPT
Ce sondage a été réalisé avec le soutien du Syndicat national des directeurs généraux des collectivités territoriales (SNDGCT), de l’Association des DRH des grandes collectivités territoriales (ADRHGCT) et de l’Association des administrateurs territoriaux de France (AATF). « Sondage après sondage, les Français réaffirment à une large majorité leur attachement au service public local et aux fonctionnaires qui l’assure, estime le SNDGCT. Pour autant, dès qu’il s’agit de l’incarner, les réponses deviennent floues, montrant à la fois un questionnement sur l’attractivité et la connaissance réelle des métiers territoriaux ». L’ADRHGCT analyse aussi ce sondage comme « un attachement des usagers aux services publics » et « un très fort sentiment d'utilité reconnu aux métiers territoriaux ». Mais d’ajouter : « L'insuffisante connaissance des métiers de la FPT doit nous conforter dans la nécessité de communiquer sur leur diversité, leur nombre, leur modernité et leurs conditions d'accès, tout comme leur valorisation ».
Qualifiant les services publics locaux de « poste avancé de la République au sein de nos territoires, notamment ceux qui se trouvent aujourd’hui le plus fragilisés », l’AATF insiste, pour sa part, sur « la nette opposition des Français à leur privatisation ». Selon les administrateurs territoriaux, « la qualité du service public ne peut s’appuyer que sur une fonction publique moderne, efficace et reconnue, dont les réformes devront s’appuyer sur le dialogue et le sens de l’intérêt général ».
 
 
 
(1) Méthodologie : échantillon de 1094 personnes questionné sur internet, du 6 au 7 novembre 2018. Cet échantillon de Français, âgés de 18 ans et plus, répond à une méthode de quotas afin de constituer un panel représentatif de la population française.
 
Source : tokster.com
 

Pouvoir d'achat

Publié le 08/01/2019 à 15:56 par ancpm
La trêve des confiseurs à peine entamée et les élections professionnelles du 6 décembre 2018 tout juste terminées, les syndicats de fonctionnaires sont remontés au créneau pour défendre le pouvoir d'achat des 5,3 millions d'agents publics. En effet, au lendemain des mesures d'urgence économiques et sociales annoncées par Emmanuel Macron le 10 décembre 2018 pour répondre aux revendications des "gilets jaunes" dans le secteur privé, la plupart des organisations syndicales de fonctionnaires ont exprimé leur déception face à l'impact jugé insuffisant dans le secteur public. Une déception que les précisions apportées le 21 décembre dernier par Olivier Dussopt, secrétaire d'Etat en charge de la fonction publique, lors d'une réunion en présence également des représentants des employeurs publics, n'ont pas atténuée.
 
Les agents pas concernés par certaines mesures
Ainsi, seules trois des quatre mesures prévues par la loi portant mesures d'urgence économiques et sociales, promulguée le 24 décembre, concernent les agents titulaires et contractuels, en fonction ou retraités :
-Depuis le 1er janvier 2019, 1,5 million d'agents publics, dont 570 000 territoriaux, sont concernés par l'exonération sociale et fiscale des heures supplémentaires. Un "plafonnement à 5000 € des rémunérations susceptibles d’être exonérées d’impôt sur le revenu chaque année" est prévu.
- A partir de février 2019, la prime d’activité sera revalorisée et son champ d’application élargie. Plus de 600 000 agents devraient en bénéficier contre 410 000 aujourd'hui (dont 205 000 territoriaux), soit une augmentation de 50% du nombre de bénéficiaires, a indiqué le secrétaire d'Etat. Rappelons que cette prestation sociale est versée, sous conditions de ressources, par les CAF et la MSA. "Intervenant en complément de la revalorisation légale du SMIC, la mesure aura pour effet d’augmenter de 100 € le revenu d’une personne rémunérée au SMIC", a précisé Olivier Dussopt.
- Depuis le 1er janvier 2019, les agents publics retraités peuvent, en outre, bénéficier de la mesure d’annulation de la hausse de la CSG, dont le taux est ainsi ramené de 8,3% à 6,6%, dès lors que leur revenu fiscal de référence est inférieur à 22 580 € (34 636 € pour un couple).
 
Une prime exceptionnelle défiscalisée
Mesure phare de la nouvelle loi, une prime exceptionnelle totalement défiscalisée (impôts, charges sociales, CSG-CRDS), pouvant atteindre jusqu’à 1000 euros, sera versée librement par les entreprises aux salariés qui gagnent moins de trois fois le SMIC. Les agents publics en sont exclus. Le coût du déploiement de cette prime dans le secteur public (environ 5,1 milliards d'euros) étant jugé trop élevé pour les finances publiques, le secrétaire d'Etat a préféré mettre en avant les mesures issues du rendez-vous salarial 2018, notamment la reprise en 2019 du dispositif PPCR (Parcours professionnels, carrières et rémunérations), représentant un investissement de plus de 745 M€ dans les trois fonctions publiques pour la seule année 2019.
Nul doute que les syndicats de fonctionnaires vont faire pression sur le gouvernement en matière de revalorisation du pouvoir d'achat, notamment dans la perspective du projet de loi fonction publique attendu avant la fin du premier semestre.
 
Source : tokster.com