TU ME MANQUES

Trois petits mots fragiles, qui côte à côte supportent une montagne de vide.

Trois petits mots désuets, tellement employés qu’ils en paraissent parfois dérisoires, voire niais.

Une petite phrase dont on ne connaît jamais vraiment le sens.

Des lettres qui portent en elles la solitude et les cordes qui pendent des plafonds de la violence.

Tu me manques… c’est la phrase qu’on utilise lorsqu’on perd pied.

C’est un appel au secours, un SOS lancé à la surface de la mer qui coule.

Tu me manques, c’est ouvrir en soi les faiblesses et reconnaître qu’elles sont en train de nous dévorer la chair.

Tu me manques… c’est de tous les poèmes, le plus long que l’on puisse faire.

Tant de torture, tant d’étranglement...

Tant de blessures, de déchirures…

Une demande de sauvetage, une supplication presque sauvage.

Tant de douleurs, pour tant de silence.

La vibration de cette phrase n’a rien de banal. Les mots sont tous des clés qui associés, jouent des notes un peu spéciales.

Tu me manques, c’est savoir ce que l’on perd… c’est s’apercevoir de ce qui était important quand on l’oubliait hier.

Mais cette phrase minuscule résonne jusqu’à l’espace qu’elle embrasse.

On pourrait presque voir battre son cœur, on pourrait peut-être entendre murmurer son âme…

Elle est une prière sans aucune frontière, un refrain qui n’a pas de langue.

C’est une main qui en prend une autre et que l’on tend vers demain… un écho de sens qui parle un jour ou un autre... à chaque être humain.

Viens dans mes bras, pleurer sur mon épaule!
Je boirai l'eau brûlante de tes yeux.
Ton chagrin est le mien. Ô mon idole,
Nos cœurs unis couvent les mêmes feux.

Les maux rageurs qui ont bâti leurs aires
Sur les sommets de notre écueil flétri
S'en vont nous déchirant à becs et serres
Pour nous terrer dans un malheur pourri.

Viens dans mes bras, briser toutes ces chaînes
Qui ont meurtri ton cœur tant déprimé.
Je porterai le fardeau de tes peines…

Ma sœur, le jour n'est jamais périmé.
Vivons alors pour celui de demain!
Faisons le chemin, la main dans la main!

Tu es différente et pourtant la même
Ton cœur est pareil à celui des anges
Tu donnes sans compter
Et ton accent chante un chant de joie.

Si ta culture diverge quelque peu
Le même sang coule dans nos veines
Tu connais comme moi le don d'aimer
Et ta beauté est celle de ton âme.

Tu m'as accueillie comme une sœur
Ouvert la porte de ton cœur
A mes caprices d'enfant gâtée
Et tu m'as montré la vertu d’amitié.

Je t'aime, toi la belle étrangère
Celle que le ciel m'a fait connaître
Et si j'ai déjà une sœur d'âme
Toi, tu es ma sœur de cœur

Le Chat a la Rose

A l'ombre des solitudes

C'est de manière impromptue

Au gré de nos rencontres virtuelles

Que peu a peu se dessinent nos coeurs nues

Et qu'apparaissent nos solitudes bien réelles.

Étonnement, j'entends ton coeur s'émouvoir

Incidemment, nos heures ne se confondent

Toi, tu regardes impuissante, l'autre dire au revoir

Et moi, je pleure mon amour qui s'effondre.

Chacun de nous voudrait revivre le désir

Avec prudence; de peur de se bruler les ailes

Alors nous échangeons des mots de plaisirs

Nous essayons l'approche interner.

Nous ne savons qu'une chose

C'est qu'a l'ombre de nos solitudes

Cela nous fait quelque chose

Et ensemble nous prenons de l'altitude.

Bertino le Pascalois

Le Chat a la Rose

Ambivalence des sentiments

C'est une amie apparemment,

Soirées, déjeuners, cinémas

Rencontres, parler de son cas,

Celui du copain prévenant

Je ne sais où situer pourtant,

Confessions intimes vraiment

Ce rôle me va comme un gant,

Dormir avec elle partager la nuit

Sur l'oreiller écouter ses ennuies,

La part de l'ami, de l'amant

Je n'y pense pas trop souvent,

Je laisse la vie me mener

Au gré du hasard engendré,

Advienne que pourra je le sais

Je vois son regard, je lui plais,

Hier, aujourd'hui et demain

Cet amour est dans nos mains.

Bertino le Pascalois

Le Chat a la Rose

Ma nébuleuse 
inaccessible
Tu t’évapores 
seul ton corps 
en rêve la nuit
je le saisis presque
le flou de ta bouche
tes seins alanguit
ton ventre qui me fuit.

Ma nébuleuse
tu tiens dans ta main
tous mes désirs
tu souffles à loisir
et dans un nuage 
de volupté
tu me quittes et 
je cherche en vain 
ce désir ardent
que je voudrai attraper.

Le Chat a la Rose

Écris-moi tes Rêves

Et pour toi je tracerai
Un petit chemin blanc et bleu sous la lune
Un sentier de sable doux entre les dunes
Vers une oasis créée de mes mains

Écris-moi tes Nuits

Et j'y peindrai des étoiles
Brillantes et belles dans tes yeux
Comme une flamme, un doux aveu
Elles danseront jusqu'à l'aurore

Écris-moi ton Coeur

Que j'en découvre tous les trésors
Ceux que tu caches, mais que je lis
Dans tes silences
En lettres d'or

Écris-moi tes Bras

Que j'y réchauffe mes nuits frileuses
Et que jamais les heures heureuses
Ne s'achèvent, ni ne s'enfuient
Trop loin de moi

Écris-moi ton Âme

Tellement secrète et si profonde
Que je voudrais m'y perdre
Comme sur une île au bout du monde
Ton âme tendre m'attire à toi

Écris-moi ta Vie

Tel un poème inachevé
Des mots d'amour j'y chanterai
Toutes les nuits, toutes les fois
Que tu m'appelles... Je serai là

Petit poème trouvé sur le net et que j'affectionne beaucoup

pour sa simplicité et sa profondeur

C'est à la source de tes yeux,
Que je me désaltère du bleu,
De ton regard si amoureux,
Qui me brûle peu à peu.

Je plonge, plonge et je me noie,
Ivre d'espace, remplie de joie.
Ton regard est un havre de paix,
Un vrai refuge inespéré.

Alors tout en moi, se trouble,
Dans cet océan de bonheur,
Même si je meurs, même si je coule,
Je revivrai là, dans ton coeur.

Poème de Marie-Rose.

La beauté de tes yeux reflète ton image
Dans laquelle brille le miroir de ton âme
La douceur de ce regard qui m’enflamme
fait apparaître ton aura, qui illumine ton visage.

Ton regard a parfois une lueur de tristesse
Dans lequel je devine tes pensées
Il reflète un sentiment de bonheur, et de tendresse
Rempli de larmes d’amour, et de sincérité.

Telles les douces vagues de l’océan
Qui ondulent sous le souffle de la brise
Les reflets de tes yeux scintillent, et s’irisent
Sous l’écrin de ton regard ensorcelant.

Comme les vagues qui caressent le rivage
Tes yeux s’illuminent, et embellissent ton visage
Le rayonnement de ses multiples couleurs
fait apparaître toute ta beauté intérieure.

Ton regard dégage un sentiment de bonheur
Dans lequel chaque jour je m’émerveille
Subjugué par la beauté de ces merveilles
Rempli d’admiration, en contemplation je demeure.

Souffrir dans son cœur, dans sa vie

Être fatigué de vivre à moitié

Voir s’élever des barricades

Sur son horizon de vie,

Trouver sur ses pas

Tant de routes barrées

Regarder la densité des brumes

Devant son soleil du midi

Ressentir dans sa peau

La douleur de ses blessures

La vie est marée montante

Avec ses traîtres récifs acérés

Il y à tant d’obstacle a contourner

Et tant de défis qui peuvent détruire 

Où sont les balises

Qui guident et conduisent?

Ou se trouvent les routes

Celles de la vérité et du bonheur 

Dans le cœur de l’homme

Se trouve la sagesse

La vérité s’y bouscule

Dans un entremêlement nébuleux

Cette conscience alanguie

Qui cède sa place

A l’instinct et à la raison

Ne peux que nous duper

Devant leurs fragilités trompeuses 

Ouvre les yeux de ton cœur

Tu y trouves un grand trésor

Il soulage toutes les brûlures

Il sait donner le pardon

Il apporte un bonheur profond 

Ce trésor porte un nom:

C’est l’amour 

Le Chat à la Rose