coquotte
Étymologie
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Nom commun
modifierSingulier | Pluriel |
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coquotte | coquottes |
\kɔ.kɔt\ |
coquotte \kɔ.kɔt\ féminin
- (Lorraine) (Archaïsme) Récipient de fonte ou de terre cuite pour cuisiner.
- […] et le grave magistrat, secondé par la beauté la plus fière, la femme la plus adulée, ne dédaignait pas de retourner, dans la coquotte, le rouge-gorge qu’il avait plumé lui-même, ou la pomme de terre bardée de lard. — (Charles Emmanuel Dumont, Histoire de la ville et des seigneurs de Commercy, t. 3, Bar-le-Duc, 1843, page 350)
De temps en temps, la veuve se levait et allait à la cuisine surveiller son entremets. Enfin elle reparut, triomphante, tenant la coquotte de fonte, d’où s’élevait le tôt-fait avec des boursouflures brunes et dorées et une appétissante odeur de fleur d’oranger. Après vinrent les châtaignes grillées au four et encore toutes craquetantes dans leur écorce fendillée et rissolée. La vieille dame tira du fond de l’armoire une bouteille de fignolette, cette liqueur du pays fabriquée avec de l’eau-de-vie et du vin doux ; puis, tandis que Claudette desservait elle prit machinalement son tricot et s’assit près du poële, tout en jasant, mais sous l’influence d’une chaleur douce, jointe à l’action de la fignolette, elle ne tarda pas à s’assoupir.
— (André Theuriet, « La Saint-Nicolas », in L’Illustration, volume 80, no 2078, 23 décembre 1882 (Numéro de Noël), page 488)
Variantes
modifierTraductions
modifierRéférences
modifier- Jean-François Michel, Dictionnaire des expressions vicieuses usitées dans un grand nombre de départemens et dans la ci-devant Province de Lorraine, Nancy, 1807
- Henri Adolphe Labourasse, Glossaire abrégé du patois de la Meuse, notamment de celui des Vouthons, chez l’auteur, 1887, Genève : Slatkine Reprint, 1970