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immense respect à cet homme
Par Anonyme, le 17.11.2024
trouvé un spécimen sur ma terrasse le21/09/2024 tresques 30330
Par Anonyme, le 23.09.2024
super ! très instructif merci !
Par Anonyme, le 15.09.2024
"on nous prend pour des cons ?"
vu le nombre de gens qui confondent les deux… c'est visiblement justifié.
Par Toto, le 15.06.2024
pascomplet....
Par Anonyme, le 13.06.2024
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Date de création : 29.12.2007
Dernière mise à jour :
24.07.2025
1950 articles
Ce qu'il faut retenir du dernier conseil municipal sur les orientations budgétaires au Castellet Le dernier conseil municipal s’est intéressé aux orientations budgétaires, qui mettent en exergue des dépenses maîtrisées et la réalisation de projets structurants.
Débat d’orientation budgétaire (Dob) oblige, une pluie de chiffres s’est abattue sur le conseil municipal du Castellet, lundi soir. Et, plusieurs fois au cours de la séance, au sujet ou non du principal point de l’ordre du jour, Frank Caramello en a rajouté une couche, intervenant à bon escient pour jouer les redresseurs de torts… comptables. Signalant ici une erreur d’écriture dans un mouvement de crédit posant selon lui un "problème de légalité"; relevant, là, une soustraction omise "faussant tout le calcul" ; ou pointant encore un oubli de transmission de documents, pourtant réglementaire.
La majorité a pris acte des remarques visiblement justifiées de l’élu d’opposition qui, par ailleurs, n’a pas caché sa consternation, à plusieurs reprises.
Pour le reste, comme chaque année à la même période, c’est à l’adjoint aux finances qu’est revenu le soin d’aborder la situation de la commune, passée et surtout à venir, avant le vote prochain du budget.
Projets tenus
Dans un "contexte incertain", Jean-Paul Sainte-Marie a rappelé les priorités de la municipalité pour 2025, telles que "garantir un service public efficient en poursuivant les efforts d’optimisation des dépenses", tout en "assurant le recrutement d’agents pour des postes devenus nécessaires au regard de l’évolution démographique". Puis "dégager un autofinancement supérieur à 1,9 million et obtenir les subventions nécessaires aux grands investissements prioritaires, sans recourir à l’emprunt".
Avec des ratios demeurant sous la moyenne nationale pour les communes de même strate, une pénalité SRU (pour déficit de logements sociaux) compensée par les subventions d’équilibre que la commune accorde aux bailleurs ou encore le premier versement de 2 millions attendu de la vente de la Bergerie, on retiendra que Le Castellet aborde 2025 plutôt sereinement.
En témoignent les principales dépenses d’investissement qui seront inscrites au budget, pour un total de plus de 11 millions d’euros: réalisation et livraison du dojo; début des travaux du pôle petite enfance ; réalisation des vestiaires du tennis club et lancement du projet d’extension ; aménagement du Club ados ; importants travaux de voirie ; extension de la vidéoprotection (notamment aux groupes scolaires); mapping de la façade du château ; renouvellement de matériel lié au fonctionnement de la commune…
Sur le fond, l’opposition n’a rien eu à redire. Frank Caramello notait seulement que "l’autofinancement n’aura jamais été aussi conséquent" et que "l’obtention de subventions, pour un montant d’1 million, n’était pas encore actée".
Parking optimisé
Le budget des parkings (séparé du principal) prévoit, lui, d’intégrer des travaux de restructuration et de désimperméabilisation du parking du Cros du loup, pour 1,8 million. "Ce projet permettra d’optimiser les capacités et la qualité de l’accueil touristique, notamment par la création d’emplacements pour les bus, évitant leur occupation du domaine public", a précisé l’adjoint aux finances.
Il a annoncé également la création d’un parking au Brûlat et des acquisitions foncières pour créer davantage de stationnement.
"Humiliations" et "maltraitance" sur des enfants: une école catholique hors contrat du Var dans la tourmente après des dérives éducatives En plein scandale Bétharram, plusieurs parents de l’école Sainte Famille, établissement catholique hors contrat à La Valette, ont dénoncé des dérives éducatives sur leurs enfants. La justice a été saisie par l’évêché.
"Papa, maman, je suis content de quitter cette école de l’horreur. " En inscrivant son fils Antoine (1) à Sainte Famille, école privée catholique à La Valette, Lorraine (1) ne s’attendait pas à entendre de tels mots trois ans plus tard. À l’époque, elle avait été séduite par "le cadre et la rigueur" dispensés dans cet établissement hors contrat vantant "une éducation de qualité". Elle a déchanté lors de l’année scolaire écoulée, comme d’autres parents dont les enfants auraient été victimes "d’ humiliations" et de "maltraitance" d’une partie du corps enseignant. "On se sentait démunis, isolés, jusqu’à s’apercevoir qu’on était plusieurs dans le même cas", confie celle qui a lancé l’alerte.
Une situation préoccupante qui a poussé l’évêché à effectuer un signalement auprès du procureur de la République, suivi de l’ouverture d’une enquête judiciaire, d’après nos informations. Et cela, en toute discrétion... jusqu’à ce que l’affaire éclate sur la place publique, lors du dernier conseil municipal de la commune.
Pour Antoine, les problèmes ont commencé dès la rentrée à cause de son uniforme. "Sa maîtresse lui disait qu’il ne rentrerait pas dans sa classe des CE1/CE2 parce qu’il n’était pas conforme, a rapporté Lorraine, dans une main courante (dont nous avons pris connaissance), datée d’avril. Quotidiennement, elle lui disait ‘’Je ne te veux plus si tu n’as pas le bon short dans la classe’’. Mais nous n’avons jamais été informés de cela par l’institutrice." Cette dernière, dont le mari était alors son employeur en tant que président de l’Organisme de gestion de l’école privée (Ogep), se serait également "acharnée sur les copies d’Antoine", le notant de "manière aléatoire" ce qui lui a fait dire que "la maîtresse ne l’aimait pas". "Il a exprimé son mal-être en se rongeant les ongles. Il a commencé à faire des cauchemars, à avoir des maux de ventre ", poursuit la mère de famille.
"C’était humiliant, idiot et totalement inapproprié"
À cela, s’ajoute de la "maltraitance physique", selon les parents d’Antoine alors qu’un jour de décembre, leur enfant a été envoyé sur le balcon du deuxième étage "en plein vent, sans manteau", pour le punir d’avoir bavardé. Son institutrice aurait ajouté: "Comme ça, tu auras bien froid", répétera le jeune élève. "Quand on lui a demandé des comptes, elle nous a répondu que c’était comme ça, qu’elle en avait déjà mis d’autres dehors et qu’il ne risquait rien", se rappelle Lorraine, qui a décidé de scolariser son garçon dans une autre école en septembre.
Drôle de (mauvaise) surprise ce dimanche soir pour l’hippodrome de la Plage. Alors que la réunion hippique programmée en semi-nocturne avec animation musicale touchait à sa fin, ce sont plus d’une centaine de caravanes de gens du voyage qui ont profité du portail encore grand ouvert du parking sous la pinède pour investir les lieux sous les yeux médusés de quelques spectateurs encore présents.
"C’est la première fois qu’ils s’installent ici", constatait ce lundi matin Alain Jacques, président de la Société hippique du Var qui gère l’hippodrome, un brin dépité. Les polices municipale et nationale étaient également sur place pour procéder aux constatations d’usage, comme le branchement électrique sauvage sur un compteur de l’hippodrome, et un branchement d’eau chez un voisin.
"Je les ai rencontrés ce matin (lundi), ils ont conscience qu’il ne faut pas fumer, que c’est un site protégé et ils m’ont dit qu’ils le laisseront propre, poursuivait Alain Jacques. Sous la pinède il peut se passer n’importe quoi. On est dans une zone hautement inflammable."
La Ville porte plainteDu côté de la Ville, à qui appartient le terrain, une plainte a été déposée ce lundi matin, tandis que la police nationale a procédé au relevé de l’ensemble des plaques d’immatriculation des véhicules présent. "Cet après-midi, en lien avec les services de la préfecture, la police municipale va faire la démarche auprès de la Préfecture de façon qu’on accélère le process. Une fois que l’arrêté sera signé par le préfet, normalement ce soir, ils ont 24h pour quitter les lieux", indique la mairie. Auxquelles il faudra rajouter quelques jours en cas d’appel.
Après la canicule, les rafales de vent. La plupart des massifs forestiers du département sont exposés ce lundi à un risque d’incendie jugé "très sévère", selon la carte de vigilance publiée chaque jour sur le site de la préfecture du Var.
Par conséquent, les massifs de l’Estérel, du centre-Var, des Maures, de la Corniche des Maures, des îles d’Hyères et des Mont Toulonnais sont fermés au public. " Accès, circulation et présence" sont interdits en dehors des zones urbanisées.
Des plans de fermeture particuliers sont prévus pour les îles de Porquerolles et de Port-Cros.
La réglementation prévoit néanmoins une dérogation pour cinq "zones d’accueil du public en forêt autorisées" (Zapef): la calanque de Port-d’Alon à Saint-Cyr, la cascade de Sillans, la base nature de La Môle, la mine de Cap Garonne du Pradet et le Coudou Parc aventure à Six-Fours. Il est à noter que le site d’accueil du Mont-Faron à Toulon a perdu le statut de Zapef en août 2024.
Les risques restent "sévères" dans les autres massifs
Enfin, l’aire du Suvé-du-Vent et celle des Lauvets, situées sur l’autoroute A57 entre Puget-Ville et Le Cannet-des-Maures, sont également fermées.
Dans les autres massifs varois – plateau de Canjuers, Haut-Var et Sainte-Baume –, le niveau de risque est très élevé.
Deux semaines après la profanation de l’Arc de Triomphe à Paris, c’est le péage de Bandol qui faisait les frais de débordements dans le contexte du mouvement des Gilets jaunes.
Les installations exploitées par la société Escota (filiale de Vinci) ont été ravagées par un incendie dans la nuit du 17 au 18 décembre 2018.
Il aura fallu des années de procédure pour que cette affaire "retombe tel un vieux soufflé", résume MeCaroline Malaga, avocate d’un mis en cause.
Alors que le feu dévorait la structure du péage, la police esquivait des jets de projectiles et interpellait dix-sept personnes aux abords des lieux. Quatorze avaient été mises en examen.
"C’était une façon de parler pour dire qu’il y aurait beaucoup de monde...", nuance-t-il aujourd’hui. Un autre (lui aussi absent) est venu avec un "masque Anonymous"...
Si la plupart des mis en cause admettent leur participation à une opération de filtrage, tous se présentent en "sympathisants pacifistes" et contestent avoir "employé des palettes enflammées" – la seule question examinée par le tribunal lié par les termes très précis de la poursuite judiciaire.
La société Escota demande la condamnation des prévenus à l’indemnisation de son préjudice matériel. Un mois de travaux avait été nécessaire pour rouvrir la circulation dans le sens Marseille-Toulon.
Et de réclamer 509.668,20 euros au titre des sommes engagées pour remplacer le toit du péage qui menaçait de s’effondrer (405.102 euros) et pour remettre en état la chaussée (104.566,20 euros).
Une relaxe générale pour insuffisance de preuves (et une amende pour l’un des prévenus également poursuivi pour "rébellion") est cependant requise par le parquet.
Il faut dire que les traces d’éthanol relevées sur les mains moites des suspects peuvent très bien provenir d’une consommation d’alcool, selon un expert. C’est même cohérent avec les résultats des éthylotests effectués cette nuit-là.
"J’ai le sentiment qu’on a souhaité ratisser large en interpellant quiconque se trouvait aux abords de cet incendie", plaide Caroline Malaga.
Et de rappeler le climat de tension qui entourait le mouvement des Gilets jaunes. "Cette part de colère dont je n’ai même pas à juger si elle est légitime, ça n’est pas un élément de culpabilité."
Pour 4 personnes
Préparation : 25 min
Cuisson : 5 min / 1h de marinade
LES INGRÉDIENTS-
700 g de calmars prêts à l’emploi,
- 2 poireaux,
- 1 bouquet de persil plat,
- 1/2 poivron jaune,
- 2 gousses d’ail,
- 2 c.à s. d’huile d’olive,
- 2 c.à s. de vin blanc, (ou de bouillon),
- 3 c.à s. de vinaigre de xérès,
- 2 c.à s. de jus d’orange,
- 1 citron,
- sel,
- poivre blanc.
RÉALISATION
Coupez les calmars en anneaux de faible épaisseur.
Coupez les poireaux en fines rondelles, hachez le poivron jaune, le persil et émincez l’ail.
Faites revenir l’ail et les calmars 1 à 2 min dans 1 c. à s. d’huile d’olive.
Ajoutez les poireaux, mélangez et retirez immédiatement du feu. Salez et poivrez.
Mélangez le vin blanc, le vinaigre et le jus d’orange ; versez le tout sur les calamars.
Ajoutez le persil et le reste d’huile, puis laissez mariner au moins 1 h.
Coupez le citron en rondelles et disposez-le sur des assiettes, avec la salade. Vous pouvez servir.
Immobilisation de 800.000 véhicules équipés d'airbags Takata défectueux: la liste des voitures rappelées et ce que vous devez faire si vous êtes concernés
Une mesure de précaution... Le gouvernement a décidé de prendre des mesures de précaution drastiques en ordonnant l'immobilisation de 800.000 véhicules supplémentaires équipés d'airbags Takata considérés à risque, portant à 1,7 million le nombre de voitures immobilisées.
Dans un communiqué, le ministère indique avoir pris de nouvelles mesures supplémentaires et ordonné aux constructeurs de lancer le rappel de tous les véhicules équipés d’un airbag Takata de même technologie que ceux qui ont causé des accidents, quel que soit leur âge.
Cette décision vise à adresser un message clair et ferme aux constructeurs, tout en incitant les propriétaires des véhicules concernés à faire vérifier leur véhicule dès que possible.
Alors quels véhicules concernés?
Parmi les mesures prises, le ministère des transports indique avoir étendu la procédure "stop drive" aux airbags à risque dans les zones chaudes et humides, ainsi qu’aux véhicules les plus anciens en métropole. Sont donc concernés l'ensemble des véhicules situés dans les DROM et en Corse.
>> La liste de tous les véhicules concernés par les différents rappels
Que faire si vous êtes concernés?
Les automobilistes concernés sont invités à cesser d’utiliser leur véhicule et à contacter sans délai leur concessionnaire ou leur garagiste de la marque.
Les géomètres du Var, des Alpes-Maritimes et de Corse ont réalisé une opération de mesure de la distance entre l'île de Beauté et le continent. Une action symbolique, 100 ans après les premières visées effectuées en 1925, les moyens technologiques de haute performance en plus.
Ils gravissent le sentier autrefois emprunté par leurs prédécesseurs en 1925. Ces géomètres experts sont aujourd'hui montés à 779 mètres d’altitude pour y réaliser un travail de précision : mesurer les coordonnées d’un des points de référence utilisés pour la cartographie, grâce aux technologies modernes. “Là, je monte la tête GPS sur la canne pour pouvoir prendre les mesures”, explique Nicolas Faure, géomètre expert, en ajustant l’instrument qui captera les données satellites.
C’est à cet endroit précis que, il y a un siècle, l’armée a scellé dans la roche un point de référence en laiton : un point géodésique. Un vaste maillage de repères de ce type couvre tout le territoire français et permet de calculer les distances avec exactitude. “Nous sommes sur le massif édifié il y a un siècle par nos prédécesseurs, qui posaient la lunette ici, le théodolite”, nous confirme Laurent Roche, également géomètre expert. Il désigne les différentes directions que ces pionniers visaient à l’époque : "Ils visaient la Corse ici, les Alpes-Maritimes là-bas, et ont mesuré un triangle géodésique”.
Ce triangle était formé à l’aide de faisceaux lumineux longue portée, permettant d’en déterminer les angles avec précision. À l’origine de ces relevés, Paul Helbronner, polytechnicien, alpiniste et géodésiste français, a mené pas moins de vingt-deux campagnes d’observation. Ses travaux ont abouti à une modélisation complète des Alpes françaises. Aujourd’hui, grâce à la performance du GPS, les résultats atteignent une précision millimétrique. "J’ai 23 satellites sur 43, là on a une précision qui est indiquée par l’appareil de cinq millimètres en horizontal et de huit millimètres en vertical” détaille Nicolas Faure.
Pendant ce temps, deux autres équipes effectuent en parallèle leur propre relevé de coordonnées, l’une dans les Alpes-Maritimes, l’autre en Corse. "Les observations simultanées nous permettent de travailler au bureau avec des observations qui seront cohérentes, et des chiffres qui seront plus facilement comparables aujourd’hui”, précise-t-il.
La comparaison avec les mesures de l’époque est en cours. Un premier constat se dessine déjà : le mouvement des plaques tectoniques rapproche la Corse du continent de un à deux millimètres par an.
Avec la vague de chaleur qui frappe la France, revient la question du port du bermuda au travail. Serveur, chauffeur de bus, vendeur : le choix est souvent soumis à l'accord du patron par souci de sécurité, d'hygiène ou d'image. Reportage à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône).
L'un accueille les clients en costume-cravate, l'autre va bientôt les servir en short : la question du port du bermuda au travail divise les serveurs d'une même place, autour de la fontaine de la Rotonde à Aix-en-Provence. La vague de chaleur qui touche la Provence doit encore durer une dizaine de jours. Les températures grimpent notamment dans les terres.
Philippe prend son café sous un parasol et il ne voit aucun problème à être servi par un serveur au bas raccourci de quelques centimètres : "Ils ont des pantalons noirs, alors en plein été, là, ça doit taper. Par température excessive, il vaut mieux avoir un short. S'il est élégant, bien taillé, il n'y a pas de souci." Evelyne s'est installée avec son amie Annie en terrasse de l'Estello et elle, un serveur en short la "dérange". "Je veux dire, un café, c'est un café, justifie la retraitée. On se met un pantalon, on est correct pour la clientèle."
"C'est hard en terme de températures"Baskets aux pieds, le responsable de salle Joris lui rétorque qu'il va bientôt passer du pantalon noir au short "si on ne veut pas mourir". "Serveur l'été sur le cours Mirabeau, c'est hard en terme de températures." Mais pas question de déroger à la règle au Mirabeau : le maître d'hôtel impose la tenue "jambes entièrement couvertes" à ses serveurs. "Il faut garder une certaine éthique au travail et un certain standing, eu égard à nos clients."
La panne de climatisation redoutéeÀ la gare routière, Ange, conducteur de cars depuis trente ans, redoute la panne de climatisation. "On ne nous a pas donné le droit au short", raconte-t-il. Ce serait bien pour l'été de nous fournir le bermuda, on crève ! (sic)" Il réalise des trajets pour la Région où le pantalon reste de rigueur, contrairement à ses collègues qui se déplacent sur le territoire de la Métropole. "Nous sommes sous toutes les intempéries : quand il fait chaud, on est là, quand il fait froid", détaille Idrissa. Ce superviseur, vêtu d'une tenue orange avec bandes fluorescent bleu et noir de la tête aux genoux, dirige les conducteurs de cars vers les emplacements à quai. "Le short, c'est du pareil au même, c'est de l'habillement. C'est une tenue."
Les voyageurs qui attendent leur car sont eux vêtus de petites robes, agitent des éventails et ont déposé un maillot de bain dans leur sac. "Ça ne me gêne pas pourvu qu'ils soient à l'aise et pour conduire, ça m'est égal, réagit Catherine sur cette question des shorts autorisés ou non aux chauffeurs. "Ça ne choque pas" non plus Evelyne : "Au contraire, ils devraient", avant que Diane n'ajoute "vu la chaleur qu'il fait".
De retour sur le cours Mirabeau, les vendeurs des boutiques huppées portent majoritairement le pantalon. "Je trouve que ça fait plus pro, estime Nathan, chez Tommy Hilfiger. Personnellement, si je rentre dans une boutique et qu'on m'accueille en short, je ne verrai pas ça mal, mais je trouverai ça moins professionnel. C'est pour ça que j'enfile le pantalon." Chez Rolex, le costume est de mise. "Short, ça ferait un peu tâche devant le client, note Timothée. Et un costume en short, ça ne se fait pas trop surtout." Ce problème ne se pose pas pour Thomas, qui arpente les rayons de Ralph Lauren en bermuda : "Il fait un peu chaud. On est plus à l'aise !" Nelson tente lui de mettre tout le monde d'accord : "Il faut savoir jongler entre les deux, avoir un short qui va avec les conséquences, qui peut être un petit peu habillé, un peu loose."
La bonne astuce de la robe d'avocatMe Marie-Anne Colling sort d'une plaidoirie au palais de justice et même si tous les tribunaux ne sont pas climatisés, elle se reconnaît chanceuse. Elle désigne sa robe : "On a cet avantage d'avoir finalement un habit de travail qui nous donne toujours la même prestance et de pouvoir être un peu ventilé par-dessous. Ce n'est pas désagréable ! Et je pense que très honnêtement, en été, on peut avoir des shorts en dessous", assume l'avocate du barreau d'Aix-en-Provence, en jupe en lin.