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Date de création : 30.11.2013
Dernière mise à jour :
08.12.2024
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Après trois heures de pourparlers, mardi 29 mars, l’Ukraine a accepté le principe d’une neutralité en échange d’un « accord international » garantissant sa sécurité sous l’égide de plusieurs pays, a indiqué le négociateur en chef ukrainien, David Arakhamia. En vertu de ce statut de neutralité, l’Ukraine s’engagerait à n’accueillir sur son territoire « aucune base militaire étrangère »et ne rejoindrait « aucune alliance militaro-politique »,à commencer par l’Otan. Aucune autre précision n’a été fournie, à ce stade, sur la durée de ce statut.
→ ENTRETIEN. Monde/Guerre-Ukraine-Seule-Chine-capacites-moderer-Poutine-2022-03-29-1201207548" target="_self">Guerre en Ukraine : « Seule la Chine a les capacités de modérer Poutine »
« Nous voulons un mécanisme international de garanties de sécurité où les pays garants agiront de façon analogue à l’article 5 de l’Otan et même de façon plus ferme », explique-t-on côté ukrainien. Ce dernier prévoit qu’une attaque contre l’un de ses membres est une attaque contre tous. Kiev a cité plusieurs pays garants : les États-Unis, la Chine, la France et le Royaume-Uni – quatre membres du Conseil de sécurité de l’ONU –, mais aussi la Turquie, l’Allemagne, la Pologne et Israël.
→ ÉDITO. La possibilité d’une trêve
Des exercices militaires pourraient néanmoins être organisés en Ukraine avec l’accord de ces garants. Kiev demande également que l’accord international n’interdise en rien l’entrée de l’Ukraine dans l’Union européenne, et que les garants s’engagent à contribuer à ce processus.
► Quel statut pour le Donbass et la Crimée ?Pour que ces garanties puissent prendre effet dans les plus brefs délais, la Crimée et les territoires du Donbass, sous contrôle des séparatistes prorusses, seraient « temporairement exclus » de l’accord, a précisé David Arakhamia. Le négociateur ukrainien a estimé que, après ces pourparlers, les conditions étaient « suffisantes » pour une rencontre au sommet entre Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky. Une proposition refusée jusque-là par Moscou.
« Il s’agit des progrès les plus significatifs depuis le début des négociations », s’est félicité le ministre turc des affaires étrangères Mevlüt Çavusoglu. « Ce sera aux ministres des affaires étrangères des deux pays de se réunir pour résoudre les questions les plus difficiles », a-t-il ajouté.
► Pourquoi la Russie semble-t-elle changer de position ?Monde/crise-ukrainienne" target="_self">Les difficultés de l’armée russe face à la résistance inattendue des forces ukrainiennes, conjuguées à l’ampleur des sanctions économiques et financières prises par les Occidentaux, expliquent en grande partie la nouvelle posture du Kremlin. À la fin de la semaine dernière, Moscou avait déjà annoncé vouloir recentrer son action militaire sur les territoires séparatistes russophones du Donbass, à la frontière entre les deux pays. Mardi 29 mars, la Russie a donné un nouveau gage de sa bonne volonté en promettant de réduire « radicalement »son activité militaire dans la région de Kiev et de Tchernihiv.
→ ANALYSE. Monde/En-Ukraine-linvasion-russe-sombre-guerre-dusure-2022-03-28-1201207409" target="_self">En Ukraine, l’invasion russe sombre dans la guerre d’usure
Au-delà de cette justification d’ordre diplomatique, cette annonce vient sanctionner la réalité observée sur le terrain depuis plusieurs jours. Harcelées par les soldats et volontaires ukrainiens, les forces russes ont dû desserrer leur étreinte autour de la capitale, Kiev. Mardi, les autorités ukrainiennes ont même annoncé avoir repris le contrôle d’Irpin, une localité située à 20 km au nord-ouest de la capitale, durement touchée par les combats.
► Ce progrès a-t-il des effets sur le front, en Ukraine ?La prudence reste de mise. Alors que Washington affirme ne pas voir de signes de « réel sérieux » de la part de Russie dans les discussions, aucun cessez-le-feu n’a encore été formellement annoncé et les forces russes poursuivent leurs frappes sur le territoire ukrainien. Au moins sept personnes ont ainsi été tuées et 22 autres blessées, mardi, à la suite du bombardement qui a visé un bâtiment de l’administration régionale de Mykolaïv, dans le sud de l’Ukraine.
→ REPORTAGE. Monde/Guerre-Ukraine-front-sud-vit-comme-baril-poudre-2022-03-25-1201206921" target="_self">Guerre en Ukraine : sur le front sud, « on vit comme sur un baril de poudre »
Au même moment, le président Volodymyr Zelensky accusait Moscou de commettre « un crime contre l’humanité » à Marioupol, un port stratégique de la mer d’Azov (Sud-Est) assiégé depuis des jours par les forces russes. Kiev évoque le chiffre de « 5 000 morts » sous les bombes russes, mais aucun bilan fiable n’est disponible. Le président français Emmanuel Macron s’est entretenu avec Vladimir Poutine au téléphone, mardi, « pour sécuriser »une opération humanitaire, si possible « dans les tout prochains jours », à Marioupol, a précisé l’Élysée. Selon les autorités ukrainiennes, environ 160 000 personnes y seraient toujours coincées.
Signe de la prudence extrême des Occidentaux, ces derniers maintiennent une forte pression sur le Kremlin. Pendant que les négociations se déroulaient à Istanbul, plusieurs capitales européennes ont annoncé l’expulsion de diplomates russes accusés d’espionnage : 21 de Belgique, 17 des Pays-Bas et 4 d’Irlande.
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Plus d’un mois de guerre24 février.La Russie attaque l’Ukraine, l’Union européenne (UE) réplique par de lourdes sanctions économiques.
27 février.Vladimir Poutine brandit la menace nucléaire. L’UE finance l’envoi d’armes à l’Ukraine.
28 février. L’Ukraine fait une demande d’adhésion à l’UE.
2 mars.L’ONU adopte une résolution contre la guerre en Ukraine et exige le retrait des forces russes.
11 mars. L’UE écarte une intégration rapide de l’Ukraine.
13 mars. L’armée russe bombarde une base militaire ukrainienne près de la frontière polonaise.
16 mars. La Russie est exclue du Conseil de l’Europe et est accusée de « crimes de guerre ».
20 mars.La barre des 10 millions d’Ukrainiens qui ont dû fuir la guerre est atteinte.
29 mars. L’Ukraine déclare qu’elle acceptera d’être neutre si elle obtient un « accord international » pour garantir sa sécurité.