"La vie est belle, Merci d'en profiter". Pourrait-il exister plus belle entrée en matière, aujourd'hui ?
Le beau temps semble globalement revenu. Au moindre petit rayon de soleil, on prépare les beaux jours ...
Je trouve enfin l'énergie de mettre en pots ...
... les petites tomates cerises séchées rapportées de chez Castroni.
Elles complèteront celles que j'ai confectionnées en septembre dernier grâce à la merveilleuse recette de VEB.
J'en profite aussi pour dévaliser le marché, somptueux en ce moment. Un grand jardin où tout pousserait en même temps, en quelque-sorte, sans que j'aie besoin de retourner la terre, arracher les mauvaises herbes ... ;o)))
C'est que ces jours-ci, je reçois, après Diane et Steve, nos nouveaux amis canadiens, Hillary et Barbara, deux Américaines francophiles. Je corresponds depuis quelque temps avec Hillary.
Je donne donc rendez-vous à ces dames, fraîchement arrivées en France, sous la grosse pendule Claudel du marché Forville ...
Là encore, une excellente entrée en matière. Hillary a longtemps vécu dans la région et je crois qu'elle a laissé un gros bout de son coeur par ici.
Et sur nos marchés de Provence, tout particulièrement !
Asperges vertes, jeunes pousse diverses, pois tout frais ... Tout la tente, forcément, et la ramène quelques années en arrière, lorsque se promener par ici était son quotidien.
Il faut dire qu'il y a de quoi être nostalgique.
J'ai donc fait la veille un marché "spécial Hillary" qui me servira à préparer un dîner facile à servir ce soir, au retour de notre promenade. Regardez ces courgettes adorables, pas plus grosses que mon pouce.
Et cet ail frais, un vrai régal.
Hilllary et Barbara ne connaissent pas les nèfles. J'en prends quelques-unes ... que nous oublierons finalement de leur faire goûter ! ;o)
On passe dans la section des poissons.
Elles en découvrent quelques-uns ...
... et nous nous extasions ...
... sur ceux qui pourraient faire une jolie bouillabaisse ! C'est qu'ils frétillent encore !
Quoique ces toutes petites dorades, elles seraient parfaites rapidement saisies au barbecue, farcies d'une chermoula à la façon des pays du Maghreb ... Il faudra y repenser. Très vite !
Hillary fait provision d'olives de Nice, de graines de lupin et d'anchois aux aromates, le péché-mignon de Philippe.
Elle s'attarde ensuite sur les pivoines.
De somptueuses pivoines.
On passe à la petite crèmerie de la de la rue des Halles. Le Fromage Gourmet. Tout un programme ...
On enchaîne avec Cénéri, dans la rue Meynadier. Un autre programme, tout aussi alléchant.
On en ressort avec un très onctueux ... et odorant ... Coeur de Neufchâtel ... et un petit chèvre à la tapenade que j'adore et que vous verrez dans un instant.
On fait un saut chez Jean-Luc Pelé, forcément ! Hillary prend quelques macarons au foie gras et pain d'épice, pour goûter ...
La fin de la matinée approche. Il est temps d'aller prendre l'apéritif au Café de l'Horloge.
Vous savez que c'est mon préféré, autour du marché ...
Hillary immortalise l'instant ... ;o)
Après être allés récupérer les bagages de ces dames à leur hôtel presque cannois (!), nous voilà partis pour Antibes où les attendent un charmant appartement dans la minuscule rue du Bas Castelet, tout contre les remparts ...
Un petit appartement de rêve ... J'imagine combien leurs petits-déjeuners au soleil seront agréables !
Elles récupèrent clés et instructions de base, puis décident de nous préparer un pique-nique improvisé. Délicieuse idée !
De la charcuterie italienne, de belles tomates bien mûres, des avocats onctueux comme du beurre ... de quoi se faire un joli sandwich ... Un pichet d'eau fraîche dans lequel flotte quelques rondelles de citron ... Healthy and delicious ... C'est que l'on va devoir garder des forces pour la fin de la journée. On a encore quelques trucs à faire découvrir à Barbara et Hillary, nous ...
Faire un petit tour à pied dans le vieil Antibes, d'abord, pour leur permettre de repérer les lieux ...
... et de s'acclimater à leur nouvel environnement. Je sens que ce ne sera pas bien difficile ! ;o)
Ça, c'est juste magique !
Les jolies maisons qui plongent dans la mer ...
... et un panorama à couper le souffle !
Philippe est un bon guide. Une vraie table d'orientation ! ;o)
Un petit vent d'Ouest fait flotter le drapeau du château ...
... et découvre les montagnes aux sommets fraîchement enneigés. Un comble pour la saison mais une vraie chance pour nos amies ! ;o) Nous reprenons la route le long du bord de mer, mais en voiture, maintenant. Nous montons jusqu'à Bar-sur-Loup ...
Vous connaissez Bar-sur-Loup. Je vous y emmène presque chaque année, le lundi de Pâques, pour la Fête de l'Oranger ... Si vous voulez revoir de plus près, venez par ici , ou bien par là, ou encore sur ce billet-là !
Notre but, pour cette visite-ci, est de faire découvrir à Barbara le petit village où Hillary a vécu pendant une dizaine d'années. L'occasion aussi de faire quelques photos-souvenirs ... Devant les Gorges du Loup, d'abord ...
... puis devant l'ancien Office du Tourisme, transformé fort opportunément en bistrot. Il était temps que j'avale un café ... J'étais sur le point de m'effondrer. il faut dire que la soirée d'hier chez Rachel s'est terminée vers deux heures du matin ... À six heures, j'étais dans ma cuisine et à dix heures, au marché. En comptant que j'ai besoin de mes dix heures de sommeil pour être à peu près réveillée durant la journée, je vous laisse prendre la mesure du problème ... ;o)))
Hillary semble en pleine forme, elle, pas du tout atteinte par les troubles habituellement liés au décalage horaire. Sans doute l'excitation d'être à nouveau chez elle ... ;o)
Elle n'hésite pas à aller saluer un jeune homme qui se révèle être le chef du restaurant voisin ... Nicolas Rondelli, de L'Hostellerie du Château ... Un restaurant à essayer très vite, avec une étoile au Michelin et un superbe menu de midi qui semble être une très belle affaire ...
C'est avec émotion qu'Hillary retrouve sa maison ... Avec quelques larmes ... Il faut dire qu'Hillary est une vraie émotive ... ;o)
On redescend vite chez Florian. Cela va lui redonner le sourire. De plus, elle tient absolument ... et nous aussi ... à faire découvrir la délicieuse boutique à Barbara.
Pour une visite guidée, cliquez ... Pendant que vous visiterez, nous dévaliserons la boutique ...
Nous montons ensuite visiter les jardins ...
Il a bien plu ces derniers temps, tout est vert et luxuriant.
Au passage, si quelqu'un sait ce qu'est cette plante ? ;o)
Ça sent divinement bon le jasmin ...
... et le romarin, dont des haies énormes bordent les restanques.
Le jardin est en effet installé en terrasses successives.
Tout en haut ...
... nous voilà au-dessus des toits couverts de tuiles.
En contrebas, on aperçoit la petite école du village.
Et puis surtout, on a devant les yeux l'hostellerie qu'Hillary et moi convoitons l'une et l'autre depuis longtemps, sans le savoir. Quelques chambres, une belle table, voilà qui serait merveilleux ... Mais bon, laissons les rêves de côté et concentrons-nous sur ce que nous avons déjà ...
De délicieux moments, de très belles rencontres ...
... qui enrichissent l'esprit tout autant que le coeur !
On grimpe ensuite, en empruntant les Gorges du Loup ...
... jusqu'au nid d'aigle qu'est le village de Gourdon !
En fin d'après-midi, hors saison, il n'y a plus beaucoup de monde ... Même la fabrique de pain d'épice ferme déjà ses portes.
Nos deux amies tentent quand même le coup ...
... et ressortent avec deux pains d'épices, l'un truffé d'écorces d'oranges et l'autre, d'éclats de figues séchées ... Celui à la figue est encore trop chaud pour être découpé ...
Celui à l'orange, par contre ! ;o))) Un vrai délice ! Heureusement que Philippe a toujours un couteau en poche ...
Après ce petit goûter, nous flânons encore un peu dans les ruelles du village ...
Le temps très dégagé permet d'avoir un panorama époustouflant ...
Notez quelques symboles du Sud, comme ce figuier qui pousse envers et contre tout dans ce gros mur de pierre ...
... ou ce "siestoir public" ! ;o)
Un coup d'oeil alentour ... Il est temps de redescendre sur Cannes. J'ai encore quelques moments à passer en cuisine avant que nous puissions dîner ! ;o)
Et comme nous arrivons au dîner, parlons un peu de cuisine. De cuisine du Sud, encore, puisque l'heure est à la découverte des produits locaux pour nos copines Hillary et Barbara. Enfin, Hillary connaît déjà très bien puisqu'elle vient de terminer aux États-Unis un livre sur la cuisine niçoise ... Barbara, elle, a tout à découvrir ...
Au menu du dîner, des toutes petites courgettes marinées au thym frais et à l'ail, des petites courgettes longues comme mon pouce ... Vous savez, celles que je vous ai montrées au début du billet, encore accrochées à la fleur ... Coupées en deux dans la longueur, sautées brièvement à l'huile d'olive en les gardant néanmoins bien croquantes, avec de la fleur de sel, pas mal de poivre et du thym frais. Deux gousses d'ail juste écrasées du plat de la main, aussi ... On reverse le contenu de la poêle dans un petit plat, on asperge d'une lampée d'excellente huile d'olive et on garde jusqu'au dîner à température ambiante ...
Pour que tout le monde puisse grignoter en attendant que les choses plus substantielles n'arrivent sur table, ma classique planche d'antipasti ... Je sers les courgettes marinées à côté ... Comme je vous le montrais l'autre jour, j'ai racheté un gros morceau de Pecorino Romano et quelques très fines tranches de salami au fenouil et de spianata picante chez l'Italien ... J'ai ressorti de mes bocaux les fameuses tomates séchées et mes dernières chanterelles au vinaigre ... S'y ajoutent les achats qu'Hillary a faits au marché Forville ce matin ... Des olives pimentées, d'abord ... La petite olive de Nice "cailletier" ... Là, Hillary a appris quelque-chose, quand-même ... ;o)) Puis des anchois marinés pleins d'oignon, de poivron et d'une huile très parfumée ... et pour finir, ces petits lupins pimentés tellement addictifs !
Les fleurs que j'ai détachées de mes courgettes sont transformées en beignets. Toujours la même pâte, pour mes beignets ...
Beignets de Fleurs de Courgettes ...
Ingrédients :
Pour 12 fleurs de courgettes de première fraîcheur ...
- 75 g de farine
- 1 jaune d’œuf
- 12,5 cl de lait
- 1 cuillerée à café de thym frais
- 1 cuillerée à soupe d’huile d’olive
- Huile de pépin de raisin pour la friture
Préparation :
Préparez votre pâte à beignet en mélangeant dans un saladier le jaune d’œuf, la farine, l’huile d’olive, le thym, une pincée de sel, quelques tours de moulin à poivre puis le lait. Mélangez juste le temps d’obtenir un mélange homogène. Préparez votre friture en mettant à chauffer votre huile dans une sauteuse à fond épais, ou bien plus simplement comme moi dans votre friteuse ...
Au moment de servir, trempez rapidement vos fleurs de courgette dans la pâte à beignet et mettez-les à frire. Lorsqu’elles sont dorées d’un côté, retournez-les et laissez dorer de l’autre côté. Quand elles ont une belle couleur (cela ne prend que 4 ou 5 minutes, pas plus), égouttez-les, placez-les sur une feuille de papier absorbant et saupoudrez-les de fleur de sel. Réservez les premières à l’entrée d'un four tiède en attendant que les autres soient cuites ... Dégustez très vite. Rien de pire qu'un beignet qui attend ! ;o)
J'ai refait une fournée de ma classique pizza bianca brûlée au chalumeau ! ;o)
Le dîner peut démarrer, avec pour commencer une coupe de ce cocktail que j'adore ...
Le Bellini ... La saison des pêches n'est pas encore là, tant pis pour la purée fraîche mais j'ai en stock un merveilleux nectar acheté dans les Alpes de Haute Provence l'an dernier ... Chez Nicolas, on vend un très correct Prosecco ... et l'ensemble fait un cocktail terriblement festif, je trouve ... Ma recette, je la prends dans ce livre que j'adore ... C'est tout simple, une part de purée de pêche blanche bien sucrée pour trois parts de prosecco très frais ... Rien de compliqué et la fête au fond du verre ...
Vient ensuite un plat de mafaldine, ces longues pâtes ondulées, juste rehaussées d'une poêlée de légumes de saison sautés ... Je fais sauter, donc, selon mon habitude, des asperges vertes à la poêle dans un peu d'huile d'olive. Je cuis quelques instants à la vapeur, dans deux casseroles séparées, des pois gourmands frais et des petits pois, frais eux aussi. Je les garde très croquants, surtout.
Je fais rôtir au four des tomates cerises et des gousses d'ail que je laisse en chemise. Je saupoudre le tout des petites feuilles de quelques branches de thym frais ...
Au moment de servir, je rassemble tous les légumes verts réservés dans une grande poêle et je fais réchauffer à feu vif. J'ajoute un peu de fleur de sel, quelques tours de moulin à poivre et une poignée de feuilles de marjolaine. Ça, c'est indispensable.
Et puis je mélange le tout et je sers sur les pâtes. Croyez-moi, c'est un festival de saveurs qui s'offre à vous, ce plat-là ...
Râpez un peu de pecorino sur vos pâtes et dégustez très chaud ... Le bonheur frappe à votre porte ... ;o)
Vient le moment de servir une belle roquette piquante assaisonnée d'huile d'olive et de jus de citron ...
... et les deux fromages choisis par ces dames chez Ceneri. Ah, ce petit chèvre à la tapenade, c'est un vrai délice !
Et puis c'est le moment du dessert. Il est prêt depuis ce matin et attend son heure dans le réfrigérateur. Pratique ! Mi-trifle, mi-tiramisu, vous le savez, je me damnerais pour ce dessert-là ! Et comme, de l'avis de tous mes goûteurs, cette dernière version est la meilleur qu'ils aient jamais goûtées, je vous donne deux ou trois explications ...
Triflemisu à la fleur d'oranger ... (voilà un joli "mot-valise" pour toi, Hillary !)
Pour 6 à 8 personnes ...
- 24 beaux biscuits à la cuillère
- 1 verre de sirop de pêche-abricot (Moulin de Valdonne, il est délicieux) assez concentré (= du sirop dans un verre d'eau, pas du sirop pur ou ce sera bien trop sucré)
- 500 g ... ou plus ... de fraises bien sucrées et parfumées coupées en deux
- 3 pêches ou nectarines, pelées et coupées en morceaux de 2 cm de côté environ
- 2 boîtes de mascarpone (soit 2 X 250 g)
- 33 cl de crème fleurette
- sucre selon goût
- Eau de fleur d'oranger selon goût
Préparation :
1. Prenez un grand plat creux (ici, j'utilise un très gros photophore) et placez au fond, en les serrant bien, les biscuits à la cuillère que vous aurez rapidement trempés dans le sirop. Attention, ils tombent vite en charpie.
2. Dans le bol de votre processeur, montez la crème fleurette en chantilly et réservez-là dans un saladier, au frais. Récupérez le bol de votre processeur et placez-y le mascarpone, que vous allez battre pour qu'il devienne bien lisse. C'est important, ça a vite tendance à garder de gros grumeaux, ce truc-là ! Reversez alors votre chantilly dans le bol du processeur, par-dessus le mascarpone, et battez un moment encore en ajoutant cette fois-ci le sucre (une centaine de grammes en général mais faites selon votre goût et aussi selon la douceur de vos fruits et l'intensité du sirop avec lequel vous aurez imbibé vos biscuits) et la fleur d'oranger. Là encore, allez-y mollo et ajoutez goutte après goutte pour éviter d'avoir un parfum trop fort ... Lorsque le mélange est homogène, juste sucré et parfumé comme il faut, arrêtez de battre et réservez. Placez rapidement vos fruits en une couche serrée sur les biscuits imbibés. Versez par-dessus la crème au mascarpone, décorez de quelques tranches de fruits que vous aurez conservées et filmez. Placez au réfrigérateur pour 6 heures au moins ... Et voilà !
Régalez-vous comme nous l'avons fait, au clair de lune, si possible. Ça rend tout encore meilleur, un joli clair de lune ...
Allez, on laisse nos deux copines le temps d'une petite semaine explorer notre jolie région. On a un peu de boulot et pas le temps d'aller se promener avec elles. Dommage ! Mais nous les retrouverons à Antibes le vendredi suivant.
En attendant, je viens de vous le dire, au boulot ! Oh, quand même, ce n'est pas parce que l'on bosse que l'on ne peut pas se faire plaisir ! ;o)
Une invitation en milieu de semaine. Daniel, le mari de ma copine Juliette, est à Cannes pour un soir.
Ça fait toujours plaisir, ces visites inopinées!
L'occasion de se faire des petits dîners impromptus ...
... et de passer une excellente soirée.
Un bon dîner, du bon vin, de bons convives ... Happiness Therapy ...
La semaine file à toute vitesse, avec tout ça. Vendredi arrive. Nous nous mettons en route pour Antibes. Nous sommes en effet invités à dîner dans le joli appartement antibois de Barbara et Hillary.
En attendant, je viens de vous le dire, au boulot ! Oh, quand même, ce n'est pas parce que l'on bosse que l'on ne peut pas se faire plaisir ! ;o)
Une invitation en milieu de semaine. Daniel, le mari de ma copine Juliette, est à Cannes pour un soir.
Ça fait toujours plaisir, ces visites inopinées!
L'occasion de se faire des petits dîners impromptus ...
... et de passer une excellente soirée.
Un bon dîner, du bon vin, de bons convives ... Happiness Therapy ...
La semaine file à toute vitesse, avec tout ça. Vendredi arrive. Nous nous mettons en route pour Antibes. Nous sommes en effet invités à dîner dans le joli appartement antibois de Barbara et Hillary.
La fin de la journée est très belle sur les remparts d'Antibes ...
Il fait très doux, il y a encore pas mal de bateaux sur la mer ...
Petit panneau-souvenir pour Barbara, qu'il a beaucoup fait rire ! ;o)
On tente l'expérience avec Beluga ? Même pas peur !
Au loin, Club Med passe, toutes voiles au vent ...
On rejoint très vite la rue du bas castellet ... Les figuiers de Barbarie sont en fleur ...
Elle est vraiment mignonne, cette ruelle ...
Un chat nous regarde arriver de loin.
C'est à peine s'il bouge lorsque nous l'atteignons ! ;o)
On ne va pas l'embêter. Tout est si tranquille, dans cette rue.
C'est tellement beau, le vieil Antibes !
Nous arrivons. Toc, toc ! On frappe à la porte ...
... et nous voilà à nouveau avec nos copines. Quelques petits cadeaux pour les remercier de leur accueil et leur rappeler leur passage dans notre région déclenchent une émotion terrible. On fera attention, la prochaine fois ! ;o)))
Pendant ce temps, un chat perché à quelques mètres de la fenêtre grande-ouverte regarde avec intérêt Philippe ouvrir une bouteille de Champagne ...
Il prendrait bien l'apéro avec nous, le coquin ! ;o) On trinque à l'amitié, aux belles rencontres, ce jour-là, autour d'une flûte de champagne à la rose. Vous savez, cette chouette recette de chez Florian où l'on place au fond du verre une cuillerée de confit de pétales de roses avant de verser dessus "quelques gouttes" de Champagne. Si le confit de pétales de rose n'est pas trop froid, la gelée fond doucement et les pétales de rose se mettent à flotter dans la flûte ... Magnifique ...
Pour l'apéritif, il y a plein de choses délicieuses, avec une mention spéciale pour ces petites boules de fromage de chèvre marinées à l'huile ... Juste écrasées sur des petits pains suédois, c'est une vraie tuerie ...
Continuons nos bavardages autour de la table du dîner ...
Même Beluga a son couvert. Pas sur la table, quand même ! ;o)
Pendant que Barbara s'affaire à tout mettre en place ...
... Hillary utilise les services de Paul pour quelques affaires techniques de la plus haute importance ! ;o)
Menu simple et parfait, ce soir. Des pommes de terre à la graisse de canard rôties au four ...
... accompagnent des poulets rôtis délicieux. Quelle bonne idée que de servir à côté des artichauts coupés en deux, que l'on arrose d'un mélange de beurre fondu et de jus de citron. j'adore cette idée ... et le goût qu'elle a ! ;o)
Forcément, on boit du rosé. Pas mal de rosé ...
Ça met de bonne humeur et ça délie les langues ! ;o)
On est vraiment gâté, ce soir !
Oups, en regardant cette photo, je me rends compte que j'allais oublier de vous parler d'une excellente salade d'endives, poires et fromage de chèvre ... Parfumée et rafraîchissante. Un mélange vraiment réussi !
Allez, on fait un sourire à l'objectif, les amis ? ;o)
Divine fin de dîner avec deux glaces juste sublimes. Voilà qu'Hillary et Barbara nous font découvrir leurs bonnes adresses, elles aussi ? Je ne connaissais pas ce glacier, tout près du port, sous les remparts ... La Gelateria del Porto ... C'est minuscule, ça passerait vite inaperçu et honnêtement, je crois que je referai souvent le trajet Cannes-Antibes pour aller acheter quelques-uns de ces lingots glacés-là !
Une glace au café très corsé, comme un vrai expresso, et une autre où la vanille est reine ... Les deux sont à tomber ... Pour les accompagner, des cerises fraîches et une compote de ces mêmes cerises aromatisée au confit de mandarines de chez Florian. Barbara made it.
We loved it !
Pendant que l'on se régale, Hillary est très occupée.
N'y a-t-il pas un petit air de famille entre ces deux-là ? ;o)
Quelques cerises plus tard, nous nous quittons ...
La nuit est belle. Aussi belle qu'a été notre soirée.
Le samedi matin, je prends le train pour Nice. Je passe une délicieuse matinée à déambuler dans les rues et à prendre "quelques" photos.
Il fait super-beau, très bon et les gens semblent particulièrement relax.
On se sent revivre, avec un temps comme celui-là. L'air est exactement à la bonne température. On le sent glisser comme un souffle d'ange sur la peau.
Le clapotis de la fontaine sonorise joliment la place Masséna.
J'aime beaucoup cette fontaine. On l'appelle "la Fontaine du Soleil". Elle est l'oeuvre du sculpteur Alfred Auguste Janniot (1889-1969), un des grands sculpteurs des Années Trente, ami du grand décorateur Jacques-Émile Ruhlmann dont j'adore les meubles Art Déco. Réalisée entre 1934 et 1937, elle ne sera inaugurée qu'en 1956.
Elle célèbre Apollon qui règne au-dessus de ses cinq planètes, la Terre, Mars, Mercure, Vénus et Saturne, au centre de son chariot solaire tiré par un cheval de bronze, sortant de la nuit pour apporter lumière physique et lumière spirituelle au monde des Vivants ... Une des très belles fontaines du classicisme baroque.
Démontée pendant de longues années, elle a retrouvé depuis Mars 2007 sa place, pour notre plus grand plaisir.
... et pour le plaisir de cette jolie dame, aussi ! ;o)))
Je ne suis pas la seule à traîner dans les rues ... Ne sont-ils pas élégants, ces deux-là ?
Le soleil commence à bien taper.
Le Dogs Bar à l'angle de la rue Saint-François de Paule et de la rue de l'Opéra est rempli d'eau croupie. Il faudra remédier à cela dans les plus brefs délais ! ;o)
La terrasse du restaurant est, elle, accueillante.
Je passe devant chez Auer, l'excellent chocolatier chez qui je vous ai déjà emmené. C'est par là, si vous voulez vous souvenir ...
La Couqueto est ouverte ... Pour voir ce qu'est le vrai artisanat provençal, c'est ici qu'il faut aller. Au fait, savez-vous ce qu'est la couqueto ? C'est la jolie coiffe des Provençales, des Marseillaises, en particulier ...
Je passe devant une mini-oliveraie. ;o)
J'hésite à boire un café au Bar de la Dégustation ...
... sur la Place du Palais de Justice, où se tient en outre le traditionnel Marché aux Livres Anciens et d'Occasion. Je n'ai pas trop le temps, en fait ...
Encore quelques pas et j'arrive au fameux Cours Saleya. Devant moi, la très belle chapelle de la Miséricorde.
On ne peut venir à Nice pour la première fois sans aller faire un tour sur le Cours Saleya. C'est ainsi que Barbara va le découvrir très bientôt.
Dès le XVIIème siècle, le Cours et ses terrasses sont le centre de la vie mondaine niçoise. Les notables fréquentent ses cafés et ses boutiques luxueuses. On se promène sur les terrasses et on s'extasie devant les couchers de soleil sur la Baie des Anges ...
En 1839, Benoit Visconti ouvre l’Établissement Littéraire Visconti, qui restera pendant plus d’un demi-siècle une référence pour tous les passionnés des Arts et des Lettres du monde. On y organise des soirées de charité. Dans la bonne société, on se doit d'être vu chez Visconti. À cette époque, le carnaval de Nice se tient sur le Cours. Sur la terrasse de Visconti sont alors installée des loges que l'on s'arrache ...
Le premier marché aux fleurs, fruits et légumes de la ville est ouvert officiellement ici le 22 juillet 1861.
En 1892, le corso du carnaval abandonne le Cours, qui perd alors de sa superbe. Les gens chics l'abandonnent. On le couvre d'une grande halle métallique, puis d'une dalle de béton et voilà le cours transformé en dehors des heures de marché en un immense parking. Triste destin !
Depuis quelques années, il a été heureusement rénové mais il devient aujourd'hui une attraction touristique plus qu'un marché avec une vraie âme ...
Malgré tout, il reste de quoi se promener avec plaisir.
L'architecture a gardé son cachet.
Ça sent bon le Sud, même si tout est là pour attirer le touriste plus que l'autochtone ...
Retrouvera-t-il un jour son âme, le marché Saleya ?
Je n'en ai pas la moindre idée ... La tomate à 14€95 le kilo, je trouve ça un peu angoissant, dans notre région. Même si elle est "à l'ancienne" ! ;o)
Même la socca de Thérésa a paraît-il perdu de son intérêt.
Heureusement, il reste quelques bons restaurant. Le tout est de mettre le prix. Ce qui peut être un problème, là encore, surtout si l'on considère que la cuisine niçoise est une cuisine simple et faisant la part belle aux produits de saison ...
Le seul pour lequel je ressente vraiment une petite tendresse, c'est le Safari, tout au bout du Cours. J'y ai goûté, il y a plus de 25 ans, mon premier bagna cauda. Un véritable émerveillement. C'est là que je suis tombée amoureuse de la cuisine niçoise. Ça, ça a quand même un certain prix ! ;o)
Et c'est amusant : C'est là aussi que m'a spontanément donné rendez-vous Hillary. Elle connaît l'endroit ...
Je les cueille donc au Safari et les emmène vite en promenade.
Hillary connaît un peu Nice mais il lui reste encore plein d'endroits à découvrir.
Je vais m'employer à combler quelques-unes de ses lacunes, donc.
Et puis Barbara doit avoir une très belle première impression.
C'est important, la première impression.
Je n'ai que quelques heures devant moi pour ce faire alors vite, en route !
Nous allons quitter le Vieux Nice et rejoindre le bord de mer. Je fais admirer au passage à mes copines quelques jolis jardinets cachés ...
... et puis aussi ma plage fétiche.
Pas pour la page en elle-même, je n'y suis jamais allée. Il faudra cela dit que j'aille y faire un tour, un jour. Parce que ça a l'air plutôt sympa. Non, ce qui me plaît vraiment, c'est la jolie structure Belle-Époque qui reprend vie à chaque belle saison.
Et puis la mouette qui la surplombe, surtout ... C'est comme ça, des fois, on a des coups de coeur et on ne sait pas vraiment pourquoi ! ;o)
Juste de l'autre côté de la rue, on emprunte le grand ascenseur qui monte au château. Une découverte pour Hillary, qui n'est jamais montée tout en haut de la colline par peur de la grimpette. Et pourtant, Dieu sait que le panorama est saisissant !
Le Cours Saleya, par exemple, a, vu d'en haut, une toute autre allure.
Et puis en haut, à l'endroit où se trouvait autrefois le château de Nice, il y a un grand parc très agréable ...
La vue sur le port de Nice est impressionnante, elle aussi.
C'est l'un des plus beau panorama que je connaisse ...
On marche un moment, en nous arrêtant un instant sous la cascade.
On profite du bleu profond de la mer ... et puis on redescend ... comme nous sommes montées !
Retour dans la vieille ville et arrêt chez Auer.
Barbara découvre cette extraordinaire boutique et achète quelques bricoles ...
,
... cependant que je me réapprovisionne en sirop de fruits confits. C'est sublime sur une glace et cette fois-ci, je choisis un sirop de fraises confites et un autre d'ananas ...
Pendant ce temps-là, Hillary fait quelques photos des bacs de fruits en plein confisage ...
On repart en s'arrêtant chez Alziari, le producteur d'huiles d'olive. De très bonnes huiles d'olive ...
On revient sur la place Masséna ...
... et on entre aux Galeries Lafayette. J'en connais une qui fatigue ! ;o)
Et pourtant, il y a des jolis trucs à voir, aux Galeries ! ;o)
Comme on a rendez-vous en début de soirée avec Philippe et ma copine Rachel, qui n'étaient pas libres dans la journée, on se rapatrie encore une fois vers le Vieux Nice. Un arrêt dans une jolie librairie ...
D'autres arrêts devant quelques curiosités architecturales, aussi.
... et des curiosités animales, aussi !
Étonnant, non ? ... comme disait le regretté Pierre Desproges.
Allez, encore un bel endroit que Hillary ne connaît pas. Le Palais Lascaris, dans la rue Droite.
Je ne vous en dis pas plus.
Tout a déjà été dit dans ce billet-là!
En tout cas, c'est toujours aussi magnifique ...
... et je crois que nos amies sont conquises ! C'est le principal.
Moi, je suis ravie aussi car j'apprends que cet été, Matisse sera à l'honneur dans tous les musées de la ville. Un joli mois de Juillet en perspective !
Ces dames ont besoin de reprendre quelques forces, maintenant.
Le dîner est encore loin. Il n'est que 16 heures, comme me le dit si bien Hillary. ;o) Je les fais passer devant mes endroits favoris. Chez Palmyre ...
Au Bar de la Bourse ...
Et puis au Carthage ...
... le Tunisien chez qui on boit la meilleure des citronnades et chez qui l'on mange les meilleures bricks au thon ! Voyez plutôt par ici, les gourmands !
Même ce petit chien noir ne s'y trompe pas. Alors, elle n'est pas bonne, la citronnade du Carthage ? ;o)
Et puisque l'on parle de chiens, quelques "merda de can" vous feraient-t-elles plaisir ?
Fait main, fait bien ! ;o)))
Pour le stockfish, je suggère aux copines de s'arrêter ici, chez Glandeves ...
Mais non, ce dont Hillary a envie, c'est d'une part de socca de chez René Socca.
De toute façon, Barbara se doit de passer un moment chez René Socca. Une véritable institution du Vieux Nice ! Elle doit goûter aux beignets de cébettes et aux accras ...
À la pissaladière, aussi ...
Enfin, si j'en crois ce que commandent nos deux amies, elles veulent goûter à tout ! Je me demande avec une certaine terreur comment elles auront à nouveau faim dans un peu plus de trois heures ...
Moi, c'est surtout la socca qui me fait envie. J'ai sauté le déjeuner. Voilà une petite collation qui sera la bienvenue ... Tchin, Tchin, les amies !
Un moineau habitué des lieux et prénommé Titi nous aide à terminer.
Après ce "goûter", j'ai intérêt à faire trotter ces dames. Allez, c'est parti pour quelques kilomètres à explorer toutes les petites rues de la vieille ville. En bas, d'abord.
Dans les coins touristiques pour commencer.
Je fais quelques découvertes intéressantes en chemin.
On passe sur la place Rossetti.
... très fréquentée comme toujours.
On s'arrête chez Fenocchio seulement pour regarder les parfums de glaces insolites ...
Et puis on grimpe chaque escalier que l'on voit.
On arrive en haut de la butte.
On sent enfin l'atmosphère du Vieux Nice ...
Nous voilà loin des hordes de touristes.
Le quartier est calme, calme ...
Je montre à Hillary et Barbara une maison que j'aime particulièrement. avec une superbe treille.
Et puis il y a aussi tous ces escaliers ultra-escarpés à chaque entrée de maison ...
Une ancienne fabrique ... ou n'était-ce qu'un marchand ? ... de savons.
On arrive à distinguer sur les murs quelques vestiges de vieilles réclames, peintes les unes par-dessus les autres ...
Il sera bientôt l'heure de dîner.
Nous avons rendez-vous à 19 heures sur la place Garibaldi. Nous y voilà, un peu en avance. Cela nous laisse le temps de regarder la prestation étonnante des ces Italiens lanceurs de drapeaux.
On pousse aussi jusqu'au MAMAC.
Devant le théâtre, une installation étonnante de l'artiste belge Arne Quinze. Un assemblage de planchettes peintes en orange fluorescent. Étonnant mais pas désagréable du tout.
D'ailleurs, j'irai voir l'exposition qui lui est consacré.
Ce n'est vraiment pas mal, surtout avec ce ciel en toile de fond ...
Sur le parvis du musée, Arne Quinze côtoie Calder ...
... et Nikki de Saint-Phalle. Pour ce jeune artiste, voilà une belle consécration !
Tout près, Barbara découvre un gros buisson de fleurs ravissantes. Elle me dit qu'on l'appelle "Bottle brush". Goupillon ? Ça lui va très bien, à cette jolie plante !
En retraversant le Paillon, on s'arrête devant les grands panneaux qui montrent ce qu'était le Paillon avant, et ce qu'il va devenir. Même si on est du genre nostalgique, je crois qu'on ne perdra pas au change. Je vous montrerai quand les travaux seront terminés !
18h50 au clocher ! Alors, ils arrivent, nos copains ?
On poireaute encore quelques minutes devant le café de Turin. J'y reviendrai très vite pour quelques huîtres et un verre de vin blanc. Trop envie !
Ah, les voilà ! Rachel et Philippe sont là. On se dit bonjour, pendant que Beluga fait de nouvelles connaissances.
J'ai réservé le restaurant pour 19h30 et il est tout proche. Allez, ça nous laisse le temps d'aller faire un tour sur le port.
On l'a vu tout à l'heure de très haut. Nous voilà au niveau de la mer et c'est très beau aussi.
Quelques remarques architecturales à ces dames en passant.
Les maisons niçoises ont tout pour plaire.
De l'élégance, de la couleur ... Et puis elles ont toutes un petit nom ! ;o)
Philippe a repéré un beau bateau de course. Il est ravi.
De fait, la bête est belle.
Tiens, Club Med, que nous avons vu hier au large d'Antibes, est amarré ici. Le début d'une croisière. On entend dans les hauts-parleurs les consignes données aux nouveaux arrivants.
Plus gros encore, un ferry qui partira à 20h00 pour la Corse. On saute dedans ? ;o)
On arrive mine de rien au bout du quai, devant cette grosse maison que j'adore depuis toujours ...
Voilà un endroit où je vivrais bien, je pense ... ;o)
Oh, vous avez vu dans quoi on roule, à Nice ? ;o)
Heureusement, de l'autre côté de la route, la nature reprend ses droits.
Et quelle nature ! C'est beau, la mer ... Je mesure chaque jour un peu plus la chance que j'ai de vivre juste à côté, vous savez ? Je ne pêche pas, pourtant ...
... ni ne me baigne souvent dedans, d'ailleurs ...
... mais à chaque fois que je la regarde, cela me redonne une énergie folle. C'est ainsi. Et c'est bien !
J'en connais d'autres que cela met de bonne humeur, le soleil et la mer ! ;o)
Retour sur la Promenade des Anglais, avec ses barrières bleu Klein, n'est-ce pas Hillary ? ...
Le soleil commence à baisser à l'horizon ...
La journée fut belle ...
On redescend le Quai des États-Unis ...
... au milieu des bougainvilliers et des jasmins en fleurs ...
Les derniers rayons du soleil lèchent les façades joliment ...
Retour sur le Cours, que l'on traverse rapidement ...
Arrivée à destination ... Le Bar des Oiseaux, à l'angle de la rue de l'Abbaye et de la rue Saint-Vincent ...
Vous ne connaissez peut-être pas le Bar des Oiseaux. Il ouvrit en 1959, créé par les parents de l'humoriste Noëlle Perna lorsqu'ils arrivèrent d'Algérie, comme tant de Pieds-Noirs à cette époque.
Leur fille, future "Mado La Niçoise", reprit l'établissement et y fit ses propres armes d'humoriste derrière son comptoir, d'abord, puis dans un petit théâtre qu'elle installa juste à côté en 1999. Pour mes copines américaines qui ne connaissent pas, allez faire un tour sur You Tube .... Par ici, par exemple ! Vous qui vouliez entendre l'accent niçois, vous serez servies ! ;o))
Moi, j'aime bien ce restaurant.
De la cuisine aux doux accents niçois ...
Et une assiette, intitulée "merenda" ... La merenda, c'est en quelque sorte le casse-croûte niçois ...
Ici, c'est une énorme assiette emplie de choses divines ... La trucchia, cette sorte d'omelette aux blettes, pignons et parmesan, la tapenade, la pissaladière, les panisses taillés en frites fines, la ratatouille posée sur un canapé feuilleté, les vrai mesclun et les petites olives ... Tout est un régal et un merveilleux étalage des richesses culinaires de la ville. Et puis c'est vraiment bon. Alors c'est là que je veux qu'Hillary et Barbara terminent leur séjour parmi nous ... On commence par un mojito qui met tout le monde de bonne humeur ... et débute une excellente soirée.
Ce soir, il y a une ambiance musicale tout à fait sympathique, de surcroît. Un spectacle fort justement intitulé "Brooklyn", qui va enchanter Barbara, tout particulièrement. Trois gars qui chantent la fleur de la chanson américaine classique. J'adore aussi. Ils sont sympathiques et plutôt bons. Délicieux moment à tous les égards, donc ... De notre arrivée ...
... jusqu'au dessert ! ;o)
Hillary a l'air contente. Tant mieux.
Fin d'une belle semaine ... On remmène les copines à leur hôtel, tout près de l'aéroport. Demain, Barbara retournera chez elle, à New York.
Hillary, elle, nous la retrouverons au bout du Quai Saint-Pierre, le lendemain matin. Elle part pour Saint-Tropez. Cannes, Saint-Tropez, Saint-Rémy en Provence, elle fait la tournée des Grands-Ducs ! ;o) Comme elle prend le bateau, nous prenons un dernier café-croissant ensemble ... Juste au bord de l'eau ...
Le bateau arrive, Hillary part, les yeux humides ! ;o)))
Cette fois-ci, tout le monde est parti.
Semaine calme en perspective ...
La vie de tous les jours reprend son cours ...
C'est bien aussi, la vie de tous les jours ...
Surtout ici ...
N'est-ce pas, l'ami ? ;o)
Le bateau d'Hillary s'éloigne.
À bientôt, les copines ! On compte sur vous très vite ! ;o)))
Et à vous aussi, lecteurs et lectrices, je vous dis à bientôt. Vive l'arrivée de l'été ! Vive les grillades et les grandes tablées de copains ! À très vite, donc !