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VISITE CIMETIÈRE PAPA A NICE EN 2008.

 COPYRIGHT. NE PAS COPIER LE CONTENU SANS AUTORISATION DE L'AUTEUR.
 
Pèlerinage cimetière de l'Est à Nice en 2008.
Tombe de mon père Henri Benzaken (1918-1998) Ma mère Alice et moi. 
 
 
Nous avons déménagé de l'impasse Henri Popp lorsque j'avais 12 ans en 1961 et pour moi, ce logement à l'immeuble Modoloni face au jardinTriangle de Vue me convenait.  
Il était plus spacieux.
 
Au-dessus habitait mon meilleur copain Mark Attias.
On pourra se voir plus souvent.
 
Son père André Attias avait une boutique d'assurance rue du 18 juin 1940 à Rabat.
 
Il y avait beaucoup de points communs entre André et Henri mon père.
Ils avaient tous les deux une boutique qui les séparait de plusieurs mètres.
 
Car mon père avait une boutique d’optique-photo.
Ils se rencontraient très souvent au café de la Renaissance à Rabat pour une partie de cartes.
Vers les années 1968, la famille Attias s’installent à Nice.
 
Ma famille et moi, nous quittons le Maroc pour Paris vers juillet 1967.
Nous y resterons un an seulement car le climat de Paris ne leur plaisait pas. 
Mais en 1969, mes parents s’installent à Avignon, puis à Aix en Provence.
Ils achètent un Hôtel et y resteront 5 ans.
En 1974, ils partent définitivement pour Nice.
Il y avait beaucoup de membres de notre famille installés là.
Voici les retrouvailles.
Bien plus tard, le malheur vient que André et mon père Henri disparaissent après une vie bien remplie.
 
Aujourd’hui, ils reposent en paix au cimetière de l’Est à Nice.
Sur les hauteurs à 500 mètres d’altitude, ils ne sont pas très loin l’un de l’autre, à peine quelques mètres.
 
        
 
               André A.                                                          Henri B.                                                              
De la haut, lors de mes nombreuses visites au cimetière, j’aperçois la mer, l’horizon.
 Très au loin, à droite on aperçoit le Maroc où est né André Attias ,
A gauche on aperçoit l’Algérie où est né mon père Henri Ben zaken et sa famille à Oran .
Maintenant, ces deux hommes peuvent reposer en paix.
 Ils auront cette belle vue exceptionnelle dirigée vers leurs pays pour l’éternité.
 
Tombe André Attias.
 
 
Visite cimetière de l'Est à Nice en 2014. Henri Benzaken.
 
 
 
 
Pauvre maman elle rejoint son époux Henri, décédé à l'âge de 80 ans, ici dans la même tombe depuis le lundi 16 novembre 1998 au cimetière de l'Est à Nice.
 
image
Et puis malheureusement un décès depuis, de mon frère Charles parti à 77 ans le samedi 19 février 2022 et enterré le mardi 22 février à Nice.
---
C'était un dimanche, je me trouvais à nouveau devant la tombe de mon père Henri. C'était la date anniversaire de sa disparation et la coutume veut que l'on retourne chaque année au lieu du repos éternel de la personne aimée.

Tandis que nous nous recueillions, ma mère, ma sœur et moi-même, une pluie glaciale s’est mise à tomber. De très grosses gouttes ont commencé à nous « bombarder ». Mais nous sommes restés à notre place. Les mots dans nos livres de prière sont devenus humides jusqu'à en être flous, mais nous n'avons pas bougé. C'était comme si le Ciel pleurait une fois de plus avec nous et partageait nos sentiments face à cette douloureuse perte.

Comme se peut-il que la douleur reste toujours aussi vive malgré le passage du temps ?

Et pourtant, en dépit de la peine, le lien privilégié qui m’unissait à lui demeure inchangé. Toute sa vie durant, papa Henri m’avait toujours voué un amour inconditionnel. Peu importe comment s'était déroulée sa journée, il avait toujours du temps et de la patience pour moi.

image

Je ne me souviens pas avoir jamais entendu sa voix emportée par une colère forte ou un accès de rage. Il parlait toujours de façon posée. Quand j'étais un petit garçon, je le sentais toujours attentif à mes paroles. Il m'appelait tendrement  « mon petit chéri »  – et apaisait tous mes chagrins d'enfant.

Comme je grandissais, son beau sourire radieux m'a porté tout au long de mes années d'adolescence, et au-delà. Quand il n'y avait plus rien à dire, son regard brillant et chaleureux prenait le relais : « Tout ira bien – tu es aimé, le reste importe peu. »

Aucun fardeau n'était trop lourd pour Papa Henri, aucune heure trop tardive, quand il s'agissait pour lui d'être présent pour l'un de nous, pour ses enfants. Les années ont passé, et ce furent ses petits-enfants qui découvrirent le monde magique de l'amour absolu d'un grand-père.

Notre vie ensemble était rythmée de moments délicieux auxquels je pense toujours et que je chéris toujours autant. Comme je voudrais rire avec lui de nouveau, partager des rêves avec lui de nouveau, lui parler encore une fois et voir mes enfants profiter de sa sagesse.

Je regrette que mes enfants et petits-enfants, avant de s'endormir, ne puissent pas entendre son apaisante voix à l'heure du coucher. Je regrette qu'ils ne connaissent pas les moments simples qu'il nous avait appris à savourer : aller au cinéma, distribuer du pain dur aux canards, colorier des arcs-en-ciel colorés avec des feutres parfumés et rire aux éclats devant les miracles de la vie familiale.

Je regrette de ne plus pouvoir lui tenir la main et l'accompagner à la synagogue, ni lui préparer un délicieux repas, ou encore l'aider à mettre son manteau. J'aimerais avoir la chance d'honorer mon père ne serait-ce qu'un seul instant.

Quand j'entends les mots des enfants devenus grands, pleins de colère et de ressentiment à cause des erreurs terribles de leurs parents, Papa me manque encore davantage.

Si l'on a été béni de l'amour d'un parent et qu'ensuite celui-ci disparaît de cette Terre, est-il encore possible de maintenir le rapport privilégié qui nous liait à lui ?

Bien sûr nous sommes tous obligés de respecter et d'honorer nos parents, c'est l'un des Dix Commandements.

Mais comment honorer mon papa s'il n'est plus de ce monde ?

 

Comment honorer un proche disparu ?

Allumer une bougie commémorative en l'honneur de l'âme de vos parents : On peut allumer cette bougie quatre fois par an, en plus du jour du yahrzeit lui-même : lors du jour solennel de Yom Kippour et des fêtes de Pessah, Chavouoth et Souccoth lors desquelles est récité le Yizkor, la prière du souvenir.

Nous allumons cette flamme au coucher du soleil et elle doit brûler pendant 24 heures. La flamme de la bougie symbolise l'âme humaine qui ne s'éteint jamais.

Au moment d'allumer cette bougie, pensez à l'être aimé disparu et dites : « Que le mérite de cette allumage revienne à l'âme de mon parent/ami, afin qu'il trouve trouver la paix et atteigne les sommets les plus élevés dans les Cieux. »

ALICE RIBOH/BENZAKEN - DECES A 101 ANS A NICE.

LE LUNDI 15 NOVEMBRE 2021.

Après avoir fêté son 101 ème anniversaire il y a deux mois le 5 septembre 2021.

image 

Alice décède dans la maison de retraite à LA COLLINE à NICE où elle résidait

(2 ans) depuis  le jeudi 28 novembre 2019 à l'âge de 99 ans. 

Alice va rejoindre Henri dans le même caveau pour l'éternité.

 

Récit Roland Benzaken.

RABAT….j’y suis né, j’y ai passé toute mon enfance et ma jeunesse….1949-1966.

 


Commentaires (1)

Sumae le 13/06/2017
Vraiment, cet article est vraiment très pertinent, comme toujours.
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