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Date de création : 05.04.2011
Dernière mise à jour : 01.05.2015
109 articles


LES AUTORITES SOUHAITENT-ELLES A SAUVER NOS RETRAITES ?

Publié le 01/05/2015 à 07:38 par sdiraf Tags : chez travail cadre message

Quand on constate ce qui se passe, on peut en douter. Les autorités se foutent de l'avenir de nos retraites.

En décembre dernier, le SDIRAF a adressé 3 courriers aux 3 formations politiques composant l'APF. Il s'agissait d'une demande de rencontre pour les informer des problèmes de la retraite. Une seule formation a répondu au SDIRAF, le parti ATP. Une délégation du SDIRAf a donc rencontré 3 représentants d'ATP. Ils nous ont écouté, ont semblé comprendre le problème, nous ont assuré qu'ils allaient déposer une question écrite sur la retraite à l'Assemblée. Finalement, rien de neuf à l'horizon, pas de question écrite posée, rien de neuf. Quand au Tahoeraa et à l'UPLD, les élus n'ont pas souhaité rencontrer le SDIRAF. Rappelons tout de même que les élus ne cotisent pas à la CPS, mais ont une retraite par capitalisation chez AXA qui leur rapporte 10 millions minimum de capital par mandat. On en déduit donc que la retraite CPS ne les intéresse pas.

En janvier, sur le conseil d'élus rencontrés à l'Assemblée, le SDIRAF a aussi fait parvenir un courrier au Président de l'APF, lui demandant une rencontre. Ce dernier nous a assuré que "j'ai reçu votre courrier, on va se voir!!!". Près de 3 mois plus tard, aucune rencontre de prévue avec M. Tuihani. Manifestement, les problèmes de la retraite ne sont pas une priorité pour lui ou alors, il doit avoir énormément de travail. Tant de travail qu'il ne peut pas trouver un moment pour écouter les problèmes qui vont frapper plus de 30 000 polynésiens.

Cerise sur le gâteau, le SDIRAF a sollicité une rencontre au Président de la Polynésie française, dans le cadre des rencontres du 1er mai. Un courrier a été remis à la présidence, il a été visé par le secrétariat. Aucune réponse. Mépris du gouvernement pour les représentants des retraités.

La balle est entre nos mains. Nous pouvons, ensemble, montrer à nos dirigeants qu'ils font fausse route, que la retraite c'est l'affaire de tous.

Le 23 mai, si nous sommes nombreux à nous retrouver à la Mission, le message envoyé aux autorités sera clair.

Mais, en sommes nous capables ?

RETRAITES DU RGS: QU'EN DISAIT LE RAPPORT BOLLIET !!!

Publié le 30/04/2015 à 07:49 par sdiraf Tags : roman mer création article news

 Encore un autre article de Tahiti Punu News. Intéressant puisqu'il rappelle ce que disait le rapport Bolliet que bien sûr nous avons lu. A signaler tout de même que de nombreux rapports, avis, audits, ont été produits depuis 1980 sur la retraite CPS. Les responsables n'ont pas voulu suivre les recommandations et c'est pour cette raison qu'on en est là aujourd'hui.

 

Le rapport Bolliet avait déjà poussé un cri d’alarme sur un « système mis en place sur des bases relativement généreuses ». Il constatait que:

 

  • ses paramètres n’étaient pas adaptés à la situation démographique (vieillissement démographique…),
  • que les résultats se dégradent depuis 2007,
  • que les réserves devant être constituées sont très inférieures au niveau prévu par les textes (moins de la moitié de leur niveau théorique);
  • qu’une partie des réserves sont utilisées pour combler le déficit cumulé de l’assurance maladie;
  • qu’en l’état, le dispositif est condamné à court terme, et cette situation est connue depuis longtemps : les études actuarielles disponibles montrent qu’une cessation de paiement rapide est redoutée au moins depuis 2004; en l’absence de réforme, le système de la tranche A serait en cessation de paiement en 2013 ou 2014; c’est en 2020 que le système de la tranche B serait en cessation de paiement en l’absence de réforme, mais sa situation n’est pas meilleure pour autant.

 

Les réformes indispensables doivent être rapides et profondes: mener une réforme de la tranche A rapide, profonde et touchant l’ensemble des paramètres ; le régime de la tranche B devait connaître une réforme d’envergure allant au-delà du calibrage de ses paramètres, ce qui nécessitait une étude plus approfondie; les réserves des retraites devaient être mieux identifiées en isolant la « dette » de l’assurance maladie.

 

Les mesures en matière de retraites visaient à repousser l’horizon de viabilité de la tranche A à 2037.

 

a) Mesures sur les dépenses :

 

  • Passage de l’abattement pour chaque année manquante avant l’âge de 60 ans (« décote ») de 1% à 4% ;
  • Report de l’âge minimal de départ en retraite à 55 ans ;
  • Allongement de la durée de cotisation à 37 ans pour une retraite à taux plein ;
  • Absence de revalorisation des pensions jusqu’en 2014.

 

b) Mesures de rendement :

 

  • hausse de la cotisation d’assurance retraite de 0,39 point par an pour la tranche A et de 0,69 point par an pour la tranche B.

 

 

 

Dans la pratique, les mesures prises ont été très progressives et étalées dans le temps et paramétriques :

 

  • augmentation des taux de côtisations. Fin 2014, il était envisagé que pour 2015, le taux de cotisation pour la retraite A passe de 18,15 % à 19,02 % (+ 0,87 point) réparti aux 2/3 sur l’employeur et 1/3 sur le salarié. La cotisation salariée devait passer  de 6,05 % à 6,34 %. Le plafond  devait augmenter et passer à 255 000 Fcfp. Pour la retraite tranche B, le taux de cotisation devait augmenter de 0,45 point, passant de 15,54 % à 15,99 %. Enfin la cotisation pour le fonds social des retraites devait passer de 0,33 % à 0,51 %;
  • « durcissement » des conditions de départ à la retraite anticipée. L’âge de départ à la retraite anticipée devait passer directement à 57 ans minimum. Même chose pour les années cotisées : le minimum aujourd’hui de 20 années devait passer directement à 30 années. Le plafond d’annuités pour éviter d’être majoré devait passer de 35 à 38 années.
  • Une nouvelle cotisation pourrait aussi voir le jour en 2016 : une contribution d’équilibre sans droits supplémentaires. « Une mesure de sauvetage » pour faire perdurer le système.

 

Pas question, pour le moment de porter progressivement l’âge de la retraite « normale » de 60 à 65 ans…

 

 

 

La tranche B nécessite une réforme structurelle. Quelques hypothèses peuvent être envisagées, certaines ont fait l’objet de premières études :

 

  • la mise en place d’une sortie en capital pour les bénéficiaires de la tranche B, en substitution de la rente de retraite. En 2006, l’agence comptable de la CPS a estimé le remplacement des points gratuits par le versement d’un capital de 1,5 M Fcfp (12.500 €) au départ en retraite du bénéficiaire. Une telle opération représenterait une économie globale de 11,1 Mds Fcfp (92,5 M€), mais supposerait des ressources de trésorerie suffisantes ;
  • la diminution de la valeur du point. Un gel de la valeur du point au niveau de 1996 permettrait de dégager une économie de 4,7 Mds Fcfp (39,2 M€) ;
  • La création d’un prélèvement social spécifique sur les bénéficiaires de points gratuits;
  • Les états généraux de l’outre mer avançaient des pistes pour une réforme profonde des retraites complémentaires : «supprimer la tranche B qui ne concerne qu’une partie des cotisants et la remplacer progressivement pas un système par capitalisation ou l’adhésion à une complémentaire type AGIRC ARRCO », « inciter fiscalement le développement d’une retraite par capitalisation (recyclage intéressement des entreprises) ».

 

La mission Bolliet estimait que les études étaient insuffisantes pour déterminer quelles options stratégiques il convenait d’adopter. En outre, ces options devraient tenir compte des conséquences des nouveaux paramètres à définir pour la tranche A, qui modifieront l’âge de départ en retraite applicables à la tranche B. En conséquence, la mission recommandait d’augmenter les taux de cotisation de la tranche B, d’annoncer dès à présent la nécessité de revoir le système de retraite complémentaire dans le sens d’une diminution du taux de remplacement et de diligenter urgemment une étude complémentaire permettant de déterminer au plus vite les paramètres à modifier pour la tranche B.

 

 

 

RETRAITES : UN MANQUE D'ESPRIT PROSPECTIF COUPABLE !!

Publié le 30/04/2015 à 07:44 par sdiraf Tags : png blog vie roman texte femmes solidarité revenu

Le texte ci dessous est tiré du blog "Tahiti punu News", un blog animé par un responsable qui est bien documenté et parle de choses très importantes. Bien que je ne sois pas d'accord sur tout, je trouve important que vous puissiez aussi en prendre connaissance. 

 

La Polynésie française offre deux régimes de retraite obligatoire fondés sur le principe de la répartition : la retraite de tranche A dit « retraite de base » créé en 1968 et la retraite de tranche B mis en place en 1995.

 

Après 47 ans d’existence, ce système de retraite, très favorable, qui assurait encore il n’y a pas très longtemps un revenu de remplacement à hauteur de 70 % du dernier salaire d’activité, souffre depuis de nombreuses années de difficultés structurelles d’équilibre dans les financements et dans les prestations servies.

 

La pérennité et la viabilité de notre régime de retraites n’est plus du tout garantie, par manque d’anticipation sur nos mutations démographiques et par manque de réactivité face à notre crise économique structurelle qui s’est traduite par la destruction de plusieurs milliers d’emplois.

 

Les partenaires sociaux et les gouvernements successifs ont voulu entretenir trop longtemps la fiction d’un régime généreux, alors même que les évolutions tendancielles de notre contexte économique et démographique imposaient un ajustement profond…..Sans compter l’égoïsme de certains aînés qui se moquent de la solidarité intergénérationnelle des « vieux » vers les « jeunes » par le retardement des mesures d’ajustement paramétriques….

 

D’un point de vue démographique, deux principales évolutions doivent être prises en considération :l’allongement de la durée de vie induit une augmentation de la durée de versement des pensions ; le vieillissement de la population entraîne un accroissement du nombre de personnes âgées à prendre en charge, dont les retraites sont supportées par un nombre d’actifs qui se réduit ( 61.581 salariés déclarés en 2012, contre 70.291 salariés déclarés en décembre 2007).

 

 

En 2027, la Polynésie française comptera 55 000 personnes âgées de 60 ans et plus, soit une personne sur six. Le nombre de personnes âgées dans la population totale augmente avec l’arrivée à cet âge de générations de plus en plus nombreuses qui bénéficient d’une espérance de vie de plus en plus élevée.

 

 

Jusqu’à la fin des années 80, la proportion de personnes âgées dans la population a faiblement augmenté, restant en dessous de 5 %. Au début des années 90, le vieillissement s’amorce et va en s’accélérant. Au final, entre 1988 et 2027, le nombre de personnes âgées sera multiplié par 5,6 et celui de la population par 1,7.

 

 

En 2027, il y aura 2,2 actifs âgés de 20 à 59 ans pour 1 personne âgée de 60 ans et plus. Ce ratio était de 6 en 1988 et de 4,5 en 2007. Avec une telle tendance, les évolutions du système de retraite s’opéreront dans une perspective de plus en plus contrainte. Dans l’hypothèse où l’âge de départ à la retraite et les niveaux de prestations demeurent les mêmes, le poids grandissant des retraités pèsera de plus en plus sur la collectivité.

 

 

Autre paramètre, l’espérance de vie à la naissance a, par exemple, évolué comme suit:

 

  • En 1968 : 57,5 ans pour les hommes et 61,2 ans pour les femmes;
  • En 2008 : 73 ans pour les hommes et 78,2 pour les femmes;
  • En 2009 : 74,4 ans pour les hommes et 78,5 pour les femmes;
  • En 2015, il devrait être proche de 75 ans pour les hommes et de 79 ans pour les femmes.

 

Le gain d’espérance de vie de 1968 à nos jours a donc été de près de 18 années.

 

 

Autrement dit, un double déséquilibre démographique apparait : entre la durée d’allocation et celle de cotisation, et entre le nombre de retraités et d’actifs.

 

En 1989, il y avait 11,2 côtisants pour un retraité ; en 1999, 4,5 côtisants pour un retraité; en 2009, 3 côtisants pour un retraité. Depuis, ce ratio a continué à se dégrader.

 

Dans un contexte de crise économique, le taux de chômage mesuré par le recensement a presque doublé en cinq ans : de 11,7 % en 2007, il a atteint 21,8 % en 2012. Il doit être encore supérieur à ce taux aujourd’hui, puisqu’aucun emploi supplémentaire n’a été créé depuis, bien au contraire.

 

En 2027, la Polynésie française comptera 320 000 habitants, soit 60 000 personnes de plus qu’en 2007. Elle sera passée rapidement d’une population jeune où la moitié des habitants avait moins de 20 ans en 1988 à une population où les seniors prennent et prendront de plus en plus d’importance : 17 % des habitants auront plus de 60 ans en 2027. Ces changements démographiques constituent l’un des enjeux futurs de la vie économique locale. Le vieillissement rapide de la population se répercutera rapidement sur les coûts de la santé, mais aussi sur le financement des retraites.

 

D’un point de vue financier, depuis 2008, les financements sont devenus insuffisants pour faire face aux dépenses et aux besoins des assurés. Elément essentiel, les prestations vieillesse constituent le deuxième poste de dépense après la santé, soit 36 % des dépenses totales de la Protection Sociale Généralisée (PSG).

 

 

Bien plus encore, le déficit structurel abyssal de la branche Santé a impacté gravement les réserves de la retraite, alors que les ressources disponibles (impôts, cotisations) s’amenuisent mécaniquement, conséquence de notre crise structurelle.

 

 

 

 

MAIS QUE CHERCHENT-ILS ?

Publié le 28/04/2015 à 08:32 par sdiraf Tags : merci monde chez article création richesse element

On assiste en ce moment à des mouvements sociaux dont on peut se demander les finalités. Voici un article que j'ai écrit ce qeek end. Merci de le lire.

Emile

 

QUE CHERCHENT-ILS ?

 

Depuis quelques années et surtout ces derniers temps, on se demande si on vit dans le même monde que les autres.

Autour de nous, dans la zone Pacifique, on s’aperçoit qu’un peu partout, les choses semblent évoluer positivement : plus de richesse intérieure, plus de touristes, etc… Et chez nous, pas de relance économique en vue, pas de création d’emplois. Pire encore, l’attitude des syndicats de salariés qui parce qu’ils veulent sans doute la peau du président Fritch (on se demande d’ailleurs quels intérêts ils poursuivent et qui est le donneur d’ordre, même si on en a quand même une idée), n’hésitent pas à déclencher des grèves ici et là, menaçant les autorités d’un mai chaud, à chaque fois pour augmenter la situation des employés même si cela met en danger la survie même de l’entreprise. Quand cette entreprise mettra la clé sous la porte, les salariés n’auront plus que leurs yeux pour pleurer alors que les dirigeants syndicaux iront ailleurs détruire d’autres entreprises.

Il y a tant de problèmes qu’il faut essayer de régler chez nous.

Il y a tant de familles qui attendent un peu de dignité à travers un emploi pour l’un des membres de cette famille.

Il y a tant de difficultés pour les uns et les autres qui connaissent des difficultés de trésorerie et qui ont tant de mal à régler leurs factures et qui subissent les agios des banques quand ce n’est pas la saisie des biens familiaux.

Il y a tant de problèmes pour se soigner, la CPS a du mal à payer les remboursements dans les temps, mettant en danger la situation des infirmiers libéraux, des kinés, etc… D’ailleurs, le problème de la maladie n’intéresse pas du tout les responsables syndicaux qui ne participent même pas aux discussions proposées par le gouvernement. Heureusement, les patrons et les retraités sont là.

Il y a tant de problèmes pour la retraite. En 2007, il y avait encore plus de 64 milliards de F dans les réserves du RGS. Fin 2012, il n’en restait plus que 47,393 milliards, soit une perte de réserves de plus de 17 milliards. Et la situation s’est encore dégradée à tel point que début 2016, il n’y aura plus de liquidités, ce qui entrainera automatiquement des coupes dans les pensions versées par le RGS. On a du mal à penser que pendant toutes ces années pendant lesquelles il était évident que le RGS de la CPS allait dans le mur, entre les pertes d’emplois et de cotisations et les ponctions pour équilibrer les déficits de la maladie, les administrateurs, toutes tendances, aient pu laisser filer ces déficits qui menacent l’avenir de tant de familles. Quelle désinvolture de la part de ces responsables !!

Oui, que cherchent-ils ?

CONFERENCE DE PRESSE DU SDIRAF

Publié le 01/04/2015 à 22:56 par sdiraf Tags : éléments bonne lecture

Depuis les discussions autour de l'avenir de la PSG, depuis que le SDIRAF a été admis à y participer pour représenter les retraités, les chiffres officiels de la retraite et de la maladie nous ont été transmis. Ces chiffres sont édifiants.

Comment ne pas s'étonner que personne n'en parle, notamment les syndicats de salariés, qui sont sensés défendre les salariés qui ne sont donc pas mis au courant des difficultés de la retraite et de la maladie ?

On dirait que ces choses sont secrètes.

Ce lundi, le SDIRAF souhaitait rencontrer la presse polynésienne pour informer la population de ces chiffres.

Personne, aucun journaliste, n'est venu au rendez-vous à Paofai. Ou bien personne n'a reçu le mail du SDIRAF sur cette conférence de presse, ou l'avenir de la retraite et de la maladie n'intéressent pas nos journalistes. Allez savoir.

Vous trouverez ci dessus le document écrit pour cette conférence de presse. Lisez le. Faites vous une idée sur ces éléments dignes de foi puisqu'issus de documents officiels de la CPS.

Bonne lecture.

JE PLAINS LES SALARIES !!!

Publié le 28/02/2015 à 05:21 par sdiraf Tags : roman monde argent air article

Je reviens sur la réunion d'hier après midi, sous l'égide du gouvernement, pour préparer les réformes susceptibles de sauver la PSG.

D'entrée de jeu, les organisations syndicales de salariés, autres que A TIA I MUA, ont voulu imposer à cette assemblée et au ministre, d'abandonner la discussion sur la retraite et d'étudier la maladie, alors que le powerpoint sur la retraite était prêt et que celui sur la maladie, non. A croire que le gouvernement, c'est eux. Les discussions se sont bien passées après leur départ. J'espère que cela continuera.

Bien sûr, en sortant, ils nous avaient laissés leurs sous fifres, qui ont essayé de perturber la réunion tellement importante pour les retraités.

Ainsi, ces sbires ont parlé de retraites indécentes, alors que elles sont calculées selon des règles bien précises. C'est sûr qu'il y a de fabibles retraites, et d'autres plus fortes puisque le montant de la retraite est le même pour tout le monde (70% du salaires moyen) et que ce qui différencie, ce sont la durée de cotisations, l'âge, et ce salaire moyen justement. A croire qu'ils ont honte d'avoir leur pension de retraite. C'est un manque de respect pour les retraités. Et ils sont allés plus loin, ces gens de FO. Ils sont allés jusqu'à demander des diminutions de pension. Du coup, je me demande si ce sont vraiment des retraités qui veulent défendre les retraités. Je leur ai dit d'ailleurs de faire des dons, de se débarasser de cet argent qui pue et dont ils ont l'air d'avoir honte. Pas de chance pour eux, le SDIRAF est là et je peux dire qu'aujourd'hui, de plus en plus de polynésiens soutiennent les actions du SDIRAF et me demandent surtout de ne rien lâcher.

Je plains donc les salariés qui soutiennent ces syndicats irresponsables, qui ne veulent pas assumer leurs responsabilités. Ces salariés paient des cotisations à ces syndicats. Je ne pense pas qu'ils soient défendus. Heureusement que le SDIRAF est là.

Suite à la demande du SDIRAF, des précisions importantes ont été données : le niveau de pension de retraite ne devrait pas baisser cette anéne 2015, il devrait encore y avoir quelques réserves pour compléter le manque en cotisations. Par contre, pour l'année prochaine 2016, si les réformes n'étaient pas appliquées, il va manquer de l'argent pour maintenir les pensions actuelles mais aussi futures puisqu'il y aura des départs à la retraite nouveaux.

Nous devons donc être le plus nombreux pour demander au gouvernement et obtenir que les réformes aillent au bout, que ce soit de vrais réformes et non des réformettes, et surtout qu'elles soient appliquées dès le 1er janvier prochain. Tout retard d'application entraînera automatiquement, des problèmes, non seulement pour la retraite, mais aussi pour la maladie.

Bon week end.

A lundi pour un autre article.

PREMIERE REUNION PSG 2

Publié le 27/02/2015 à 04:53 par sdiraf Tags : travail fond vie article

Attendue depuis plusieurs années, cette première rencontre initiée par le gouvernement, s'est tenue cet après midi dans les locaux du CESC. Au menu, une mise à niveau sur la retraite du RGS de la CPS, tranche A.

Cette réunion intéressait au plus haut point le SDIRAF. On sait les difficultés à venir de notre régime de retraite.

Elle nous aura aussi permis de confirmer tout le travail effectué par le SDIRAF toutes ces années passées.

Un autre groupe était sensé représener les retraités, le groupe de FO. Leur unique demande est de rendre les retraités encore plus pauvre, alors que les pensions de retraite sont issues de cotisations versées des années, ce qui est autant de moins pour le salaire. heureusement, ils ont été remis à leur place.

L'attitude des syndicats autres que A TIA I MUA était aussi d'entrée, contre le ministre. En effet, alors que le menu était la retraite, ces syndicats ont voulu imposer au ministre que l'on parle d'abord de la maladie. Bien entendu, le SDIRAF a soutenu bien évidemment l'ugence d'étudier d'abord la retraite, sachant que la maladie sera étudiée rapidement. N'ayant pas eu l'accord du ministre, les syndicalistes sont sortis de la salle et du coup, on a pu travailler sereinement.

Le dossier de travail était intéressant et on peut dire que tous les participants ont les mêmes chiffres désormais.

En voici quelques uns :

- En 2014, il devrait y avoir 31 900 pensionnés de la CPS pour une dépense de 42 Mds, dont 29 400 du RGS pour une dépense de 37,6 Mds. En 1995, il y avait 13 087 pensionnés pour 9,2 Mds de dépenses dont 6,1 Mds pour le RGS.

- En 2003, il y avait 13 Mds de recettes pour 12 Mds de dépenses pour le RGS. Entre 2008 et 2009, il y a eu 20 Mds de dépenses et de recettes pour le RGS. En 2014, il devrait y avoir 25,055 Mds de recettes pour 29,745 Mds de dépenses.

- A noter que fin 2013, le montant des liquidités était de42,137 Mds de réserves dont  18,75 Mds de liquidités, le reste étant immobilisé.

- Pour réformer le régime de retraite, ce qui est une obligation si on veut qu'il perdure, on peut agir sur les paramètres :

âge légal de départ à la retraite : 60 ans aujourd'hui

âge de départ anticipé à la retraite: en 2017 à 55 ans

minimum d'annuités : 20 ans aujourd'hui, 30 ans demandés par la loi

abattement pour retraite anticipée : 8% aujourd'hui

nombre d'annuités pour taux plein : 35 ans aujourd'hui, 38 ans demain

salaire moyen de référence : moyenne des 10 meilleures années parmi les 15 dernières

Les problème qui se pose aujourd'hui, c'est que les ajustements des paramètres retraites nécessitent le vote d'une loi de pays qui fait à chaque fois l'objet de recours devant le Conseil d'Etat, ces recours entraînant des délais très importants pour la mise en place des réformes ce qui coûte des milliards au régime.

Le SDIRAF a demandé au directeur de la CPS si les pensions de 2015 pouvaient être garanties. Sa réponse : normalement, elles le seront, mais pour 2016, si le réformes devaient être retardées, les pensions seront en difficultés. Le SDIRAF va donc se battre pour que les réformes soient rapidement mises en places. C'est la condition pour garantir les pensions actuelles. Une mise en place de réformes de fond peut permettre de porter la durée de vie du régime retraite RGS à 2048. Cette réforme est très contraignante pour les salariés, mais au moins, ces salariés auront eux aussi leur pension de retraite.

La prochaine rencontre est prévue pour le 11 mars 2015 à 8H.
A demain pour un autre article.

EN ROUTE POUR LA PSG2

Publié le 26/02/2015 à 20:03 par sdiraf Tags : monde roman travail texte

Notre PSG, mise en place en 1995, a été mise à mal au fil des années passées, suite à la frilosité des responsables qui n’ont pas su ou pas voulu prendre les mesures nécessaires à la survie des régimes maladie et retraite des salariés et des retraités. Car, ne nous y trompons pas, depuis des dizaines d’années, la CPS a payé des millions pour obtenir des spécialistes, des solutions pour sauver ce qui peut l’être. Ces solutions, tout le monde les connaît.

 

Pour la retraite, il n’y a pas 36 paramètres sur lesquels agir :

 

-      les cotisations

 

-      les abattements pour départ anticipé

 

-      l’âge de départ à la retraite

 

-      le nombre d’années de cotisations

 

-      l’âge de départ en retraite anticipé

 

Le régime de la retraite CPS a été mis en place le 1er avril 1968. A cette époque, l’espérance devait être de 62 ans peut-être, le salariat n’existait pas vraiment dans notre pays. Le législateur a donc imaginé un régime de retraite très favorable pour le salarié pour lui permettre d’aller le plus vite à la retraite et dans de bonnes conditions.

 

Ces bonnes conditions existent toujours et pendant de longues années, plus de la moitié des personnes retraités prenaient leur retraite CPS avant leurs 55 ans d’âge. Souvent d’ailleurs, une fois retraitées, elles prenaient un autre travail qui servait de complément à leur retraite moyenne ou petite.

 

En 1987, c’est l’informatisation de la CPS et l’entrée en vigueur du texte fondateur de la retraite, la délibération 87-11 APF du 29 janvier 1987. Ce texte a été plusieurs fois modifié, pas en profondeur. Donc les responsables ont laissé la retraite CPS et ses avantages, quasiment en l’état, faisant de notre retraite de base l’une des meilleures du monde.

 

Et puis, est vite apparu le danger. A partir des années 90, encore plus à partir de 2000, le nombre de salariés par rapport à celui des retraités a vite diminué. Aujourd’hui, nous en sommes à moins de 2 salariés pour 1 retraite. Pourtant, le système par répartition en vigueur pour la tranche A nécessite absolument que le nombre d’emplois augmente 4 à 5 fois plus vite que l’augmentation du nombre de retraités.

 

En 2015, on constate de plus en plus de départs à la retraite et de moins en moins de salariés. Le système ne peut plus tenir.

 

Le 13 novembre dernier, la VP de la PF avait bien précisé devant les élus de l’APF que les mesures qui doivent être prises pour sauver la PSG allaient être pénibles et douloureuses. Les responsables n’ont pas préparé les polynésiens à cela.

 

Ce jeudi 26 février 2015, tout à l’heure, avec mon VP, nous représenterons les retraités aux discussions pour sauver la PSG2.

 

J’ai en tête 2 objectifs :

 

1-  Comment faire pour maintenir les pensions des retraités actuels ?

 

2-  Comment garantir pour les salariés actuels qu’ils bénéficient d’une pension de retraite le moment venu ?

 

J’espère que tous les participants à cette PSG2 seront dans les mêmes dispositions. Je n’y vais pas pour parler du passé. J’y vais dans un esprit constructif, pour parler de l’avenir.

 

Bises à tous. A demain.

 

CA VA BOUGER !!!

Publié le 20/02/2015 à 20:14 par sdiraf Tags : blog bonjour

Bonjour.

Après avoir rencontré le Secrétaire général du Haut commissaire, puis le futur Ministre de la santé, responsable de la PSG, après avoir aussi rencontré à lAssemblée de Polynésie française les responsables de A TIA PORINETIA, alors que nous attendons toujours de rencontrer les responsables du TAVINI HUIRAATIRA ainsi que ceux du TAHOERAA HUIRAATIRA, alors que nous attendons aussi de rencontrer le Président de l'Assemblée, nous apprenons cette semaine que le SDIRAF est invité à participer aux ateliers de réflexion sur les retraites. Enfin, les autorités reconnaissent l'existence du SDIRAF. Il faut dire que seul le SDIRAF défend depuis plusieurs années, les retraites de la CPS et seul le SDIRAF dit la vérité concernant la pérennité de ces retraites. Les syndicats, les patrons sont au CA du RGS de la CPS, pas le SDIRAF. Pourtant, ces administrateurs n'hésitent pas à mentir aux gens qu'ils sont censés représenter. Je suis persuadé que si le SDIRAF n'existant pas, on ne saurait rien de la situation catastrophique de la CPS.

Donc, jeudi prochain, le 26 février, les discussions concernant la PSG2 vont commencer. Je représenterai le SDIRAF avec Roger Parodi, le vice président du SDIRAF.

Sur notre blog, je publierai les documents que nous aurons à notre disposition. Ainsi, vous pourrez donner vos avis, faire des remarques sur les chiffres donnés, les analyser.

En mai, le SDIRAF tiendra une AG pour faire le point sur les discussions et sur les avancées que nous pourrons constater. Le bureau du SDIRAF du 13 avril décidera de la date de cette AG.

En ce qui concerne notre pétition pour sauver la CPS, nous en sommes à peu près à 3000 signatures revenues, mais il reste beaucoup de feuilles non encore retournées. C'est le moment de les faire parvenir au bureau.

Ce lundi, le SDIRAF tiendra une conférence de presse importante à Paofai.

Bon courage à chacun de nous.

ET LE TERRITOIRE, S'OCCUPE-T-IL DE NOTRE RETRAITE !!!

Publié le 26/12/2014 à 19:53 par sdiraf Tags : bonjour divers

Bonjour et j'espère que chacun et chacune a bien passé de bonnes et joyeuses fêtes de NoëL Grosses bises à tous.

Comme je vous l'ai fait savoir plus bas, le SDIRAF a rencontré M. Gilles Cantal, Secrétaire Général du Haut commissariat.

L'occasion de lui présenter divers problèmes concernant la retraite et la maladie, des thèmes qui sont de la compétence du territoire.

C'est le 2 décembre 2014 que nous avons fait parvenir une demande de rencontre auprès de l'Etat, mais aussi auprès du territoire. Etonnant quand même que l'Etat aie répondu avant le territoire, à croire que l'Etat est plus à notre écoute que nos propres élus.

Nous attendons toujours une rencontre avec le Président Edouard Fritch. Pas de réponse. Aucune réponse non plus pour notre demande de siège à la CPS. Normal que les retraités qui financent eux aussi la PSG, puissent savoir à quelle sauce ils seront mangés.

De plus en plus, je suis sûr que depuis des années, les autorités territoriales, quelles qu'elles soient, mentent à leur population. J'en déduis donc que ces mêmes autorités : syndicats, gouvernement, CPS, ne veulent pas voir le SDIRAF au CA du RGS de la CPS, car c'en serait fini de leurs mensonges. Nous serions alors au courant des affaires qui se jouent à la CPS, alors qu'aujourd'hui nous n'en savons rien et que ceux qui savent, ne nous disent rien.

C'est une honte.