Les albums les plus chers jamais réalisés (partie 2)
A Night at the Opera, Queen
Le quatrième album studio du célèbre groupe anglais fut revendiqué à sa sortie, en novembre 1975, comme le plus cher jamais produit. Si les chiffres précis sont inconnus, on imagine qu’il a coûté très cher. Ce grand budget s’explique par le fait que le groupe a enregistré cet album durant quatre mois dans six studios différents, en utilisant des techniques complexes et ambitieuses. En effet, certains morceaux ont été extrêmement longs à enregistrer. Par exemple, Bohemian Rhapsody a nécessité plusieurs semaines de travail : le groupe a d’abord enregistré les parties plutôt « balade », puis les parties presque « hard rock », ensuite les chœurs, et enfin le chant principal etc. De plus, pour Good Company, le guitariste du groupe, Brian May, a passé des jours à reproduire des sons d’instruments à vent avec sa guitare. Ainsi, les sessions d’enregistrements étaient difficiles et fatigantes, mais le résultat en vaut la peine : c’es l’un des albums les plus diversifiés et aboutis de l’histoire de la musique.
Rufus Wainwright, Rufus Wainwright
Le premier album de cet artiste canadien, sorti en 1998, a coûté 700 000 dollars. C’est un budget colossal pour un premier album. Il fut produit par Jon Brion, et co-composé par Van Dyke Pars (compositeur des Beach Boys). Le prix très élevé par cet album s’explique également par les longues sessions d’enregistrement, desquelles sont nées 56 chansons. Finalement, l’album n’en contiendra que 12.
One Way Ticket To Hell… And Back, The Darkness
Sorti en 2005, cet album résulte d’une grande ambition de la part du groupe de Justin Hawkins : rivaliser avec Queen. Après le succès de son premier album, Permission To Land, vendu à 3,5 millions d’exemplaires, The Darkness décide d’injecter des centaines de milliers de dollars pour leur second album. Au total, 37 titres sont enregistrés, et 10 seront conservés pour la version finale de l’album. Malheureusement c’est une déception, et cela entame le déclin du groupe.
Gaucho, Steely Dan
Gaucho, sorti en 1981, est le dernier album paru avant la séparation du groupe américain de jazz rock. Le budget exact pour la production de ce disque n’est pas connu, mais on peut imaginer qu’il est très élevé. En effet, comme pour leur précédent album, le duo a eu recours a 42 musiciens, et surement tout autant de techniciens, producteurs, mixeurs… L’un des titres de cet album fut d’ailleurs mixé 55 fois. Ce fut alors un projet ambitieux, mais qui en valait la peine : Gaucho connut un grand succès commercial et reçut alors de nombreuses distinctions : disque de platine, prix Grammy…
Bonus : Live. Love. ASAP, ASAP Rocky
La première mixtape du rappeur américain est sortie le 31 octobre 2011, alors qu’ASAP Rocky était âgé de seulement 23 ans. Il a lui-même annoncé que le budget pour produire cette mixtape s’élevait à 3 millions de dollars. Un record dans l’histoire du hip hop/rap.
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