Couverture fascicule

Le visage du colosse des Naxiens : le témoignage des voyageurs qui firent escale à Délos au XVIIe siècle

[article]

Année 2009 122-2 pp. 609-616
doc-ctrl/global/pdfdoc-ctrl/global/pdf
doc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/resetdoc-ctrl/global/reset
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
Page 616

616 GUY MEYER [ REG, 122

32 Voyage, p 18.

33 Cornelius de Bruyn (francisé en Corneille Le Brun), Voyage au Levant (Delft, 1700), p. 19, rapporte qu’il rompit un morceau du Colosse comme souvenir.

34 «∞∞∞ On trouve peu de chose dans l’isle de Scio. M. de Nointel en a néanmoins enlevé une inscription très curieuse, qui avoit esté apportée de l’isle de Délos∞∞∞ » (Mémoire des antiquités qui restent encore de nostre temps, Schefer, Journal, II, p. 207∞∞∞ ; Omont, Missions archéologiques, II, p. 953). Cette inscription est au Louvre (Froehner, 68∞∞∞ ; ID, 1519), cf. E. Michon, «∞∞∞ Les marbres antiques de Délos conservés au Musée du Louvre∞∞∞ » , BCH,

35 (1911), pp. 326-330.

Ce périple en compagnie de Petty, Digby et Nointel relativise les remarques de Stochove, à propos de Délos∞∞∞:

Je ne doute point que plusieurs trouveront estrange, comment ces pièces demeurent là ainsi abandonnées, pouvant servir d’ornement aux cabinets les plus curieux de la Chrestienté, comme estant les plus belles et les plus rares antiqitez de l’Europe. Mais il faut considérer que cette isle est écartée, peu fréquentée, sans port, et de difficile accez, et que ces Colosses estant en haut de la montagne, malaisément pourroient-ils estre enlevez, à cause de leur prodigieuse grandeur quoy que c’en soit, chacun est libre d’en croire ce qu’il luy plaira32

Ce que le temps n’a pas détruit, les collectionneurs ou leurs agents l’ont emporté quand ils ont pu, sans toutefois, et loin de là, épuisé le gisement33. Curieusement, le marquis de Nointel n’aurait rien pris à Délos. La seule inscription de sa collection, une trentaine de pierres, identifiée avec certitude comme provenant de l’île d’Apollon a été acquise à Chios34.

Guy MEYER