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Blondie|Eat To The Beat

Eat To The Beat par Blondie

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Les Anglais savent. Ce sont eux – bien davantage que les Américains - qui ont réservé un accueil triomphal à Eat to the Beat. Car les Britanniques savent que Blondie n’est pas la merveille cachée de la musique populaire, mais simplement l’occasion de passer un bon moment. Ainsi, il ne viendrait à personne outre-Manche l’idée de reprocher à ce disque de tenter de sonner comme son prédécesseur (le triomphal Parallel Lines, entraîné par le hit planétaire « Heart of Glass »), puisque c’est exactement ce qu’on en attend. Ainsi, Blondie tente (et réussit) une fusion surréaliste entre la pop américaine des années soixante, la disco continentale bercée des pulsations infinies d’un Georgio Moroder (pudique, on n’évoque pas même Cerrone), et le parfum exotique de certaines berceuses tropicales, qui trouveront un aboutissement impérial dans certaines prestations ultérieures, inspirées du reggae. Il en est en fait de cet album comme d’une chaîne de montage automobile : parfois, c’est une limousine qui en sort, parfois simplement un véhicule plus banal, l’essentiel restant d’avancer. Eat to the Beat avance donc, grâce à un partage assez équitable des tâches (Harry se charge de pratiquement toutes les paroles, Stein, Destri, Harrison et Infante jouent aux petits maîtres de musique), et on relève même la visite impromptue de la choriste Lorna Luft, plus accoutumée au répertoire de Judy Garland. « Atomic » (belle attaque de guitare) fut donc numéro un à Londres (« Dreaming » a très bien fonctionné, aussi), et Eat to the Beat atteignit la dix-septième position des classements pop aux Etats-Unis. Vous reprendrez bien un peu de sucre ?  



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Eat To The Beat

Blondie

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1
Dreaming
00:03:08

Mike Chapman, Producer - Blondie, MainArtist - Deborah Harry, Vocalist, ComposerLyricist - Chris Stein, Guitar, ComposerLyricist - Jimmy Destri, Keyboard - Clem Burke, DrumKit - Nigel Harrison, BassGuitar

℗ 1979 Capitol Records, LLC

2
The Hardest Part
00:03:42

Mike Chapman, Producer - Blondie, MainArtist - Deborah Harry, Vocalist - Chris Stein, Guitar, ComposerLyricist - Jimmy Destri, Keyboard - Debbie Harry, ComposerLyricist - Clem Burke, DrumKit - Nigel Harrison, BassGuitar - Frank Infante, Guitar

℗ 1979 Capitol Records, LLC

3
Union City Blue (Single Version)
00:03:22

Michael Graves, MasteringEngineer - Mike Chapman, Producer - Blondie, MainArtist - Deborah Harry, Vocalist - Chris Stein, Guitar - Jimmy Destri, Keyboard - Debbie Harry, ComposerLyricist - STEVE ROSENTHAL, AdditionalMixingEngineer - Clem Burke, DrumKit - Nigel Harrison, ComposerLyricist, BassGuitar - Frank Infante, Guitar - Tom Camuso, AdditionalMixingEngineer

℗ 1979 Capitol Records, LLC

4
Shayla
00:03:58

Mike Chapman, Producer - Blondie, MainArtist - Deborah Harry, Vocalist - Chris Stein, Guitar, ComposerLyricist - Jimmy Destri, Keyboard - Clem Burke, DrumKit - Nigel Harrison, BassGuitar - Frank Infante, Guitar

℗ 1979 Capitol Records, LLC

5
Eat To The Beat
00:02:40

Michael Chapman, Producer - Mike Chapman, Producer - Blondie, MainArtist - Deborah Harry, Vocalist - Chris Stein, Guitar - Jimmy Destri, Keyboard - Debbie Harry, ComposerLyricist - Clem Burke, DrumKit - Nigel Harrison, ComposerLyricist, BassGuitar - Frank Infante, Guitar

℗ 1979 Capitol Records, LLC

6
Accidents Never Happen
00:04:13

Michael Chapman, Producer - Mike Chapman, Producer - Blondie, MainArtist - Deborah Harry, Vocalist - Chris Stein, Guitar - Jimmy Destri, ComposerLyricist, Keyboard - Clem Burke, DrumKit - Nigel Harrison, BassGuitar - Frank Infante, Guitar

℗ 1979 Capitol Records, LLC

7
Die Young Stay Pretty
00:03:34

Mike Chapman, Producer - Blondie, MainArtist - Deborah Harry, Vocalist - Chris Stein, Guitar, ComposerLyricist - Jimmy Destri, Keyboard - Debbie Harry, ComposerLyricist - Clem Burke, DrumKit - Nigel Harrison, BassGuitar - Frank Infante, Guitar

℗ 1979 Capitol Records, LLC

8
Slow Motion
00:03:28

Mike Chapman, Producer - Blondie, MainArtist - Deborah Harry, Vocalist - Chris Stein, Guitar - Jimmy Destri, ComposerLyricist, Keyboard - Clem Burke, DrumKit - Nigel Harrison, BassGuitar - Laura Davis, ComposerLyricist - Frank Infante, Guitar

℗ 1979 Capitol Records, LLC

9
Atomic
00:04:40

Mike Chapman, Producer - Blondie, MainArtist - Deborah Harry, ComposerLyricist - Jimmy Destri, ComposerLyricist

℗ 1979 Capitol Records, LLC

10
Sound-A-Sleep
00:04:18

Mike Chapman, Producer - Blondie, MainArtist - Deborah Harry, Vocalist - Chris Stein, Guitar, ComposerLyricist - Jimmy Destri, Keyboard - Debbie Harry, ComposerLyricist - Clem Burke, DrumKit - Nigel Harrison, BassGuitar - Frank Infante, Guitar

℗ 1979 Capitol Records, LLC

11
Victor
00:03:18

Mike Chapman, Producer - Blondie, MainArtist - Deborah Harry, Vocalist - Chris Stein, Guitar - Jimmy Destri, Keyboard - Debbie Harry, ComposerLyricist - Clem Burke, DrumKit - Nigel Harrison, BassGuitar - Frank Infante, Guitar, ComposerLyricist

℗ 1979 Capitol Records, LLC

12
Living In The Real World
00:02:43

Mike Chapman, Producer - Blondie, MainArtist - Deborah Harry, Vocalist - Chris Stein, Guitar - Jimmy Destri, ComposerLyricist, Keyboard - Clem Burke, DrumKit - Nigel Harrison, BassGuitar - Frank Infante, Guitar

℗ 1979 Capitol Records, LLC

Chronique : Eat To The Beat - Blondie

Les Anglais savent. Ce sont eux – bien davantage que les Américains - qui ont réservé un accueil triomphal à Eat to the Beat. Car les Britanniques savent que Blondie n’est pas la merveille cachée de la musique populaire, mais simplement l’occasion de passer un bon moment. Ainsi, il ne viendrait à personne outre-Manche l’idée de reprocher à ce disque de tenter de sonner comme son prédécesseur (le triomphal Parallel Lines, entraîné par le hit planétaire « Heart of Glass »), puisque c’est exactement ce qu’on en attend. Ainsi, Blondie tente (et réussit) une fusion surréaliste entre la pop américaine des années soixante, la disco continentale bercée des pulsations infinies d’un Georgio Moroder (pudique, on n’évoque pas même Cerrone), et le parfum exotique de certaines berceuses tropicales, qui trouveront un aboutissement impérial dans certaines prestations ultérieures, inspirées du reggae. Il en est en fait de cet album comme d’une chaîne de montage automobile : parfois, c’est une limousine qui en sort, parfois simplement un véhicule plus banal, l’essentiel restant d’avancer. Eat to the Beat avance donc, grâce à un partage assez équitable des tâches (Harry se charge de pratiquement toutes les paroles, Stein, Destri, Harrison et Infante jouent aux petits maîtres de musique), et on relève même la visite impromptue de la choriste Lorna Luft, plus accoutumée au répertoire de Judy Garland. « Atomic » (belle attaque de guitare) fut donc numéro un à Londres (« Dreaming » a très bien fonctionné, aussi), et Eat to the Beat atteignit la dix-septième position des classements pop aux Etats-Unis. Vous reprendrez bien un peu de sucre ?  



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© 1979 Blondie Music, Inc. ℗ 1979 Blondie Music, Inc.

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