1. |
Jouer pour jouer
03:11
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Des mots sur des kilomètres de tristesse folle
Même le beau qui t’sauverait les fesses
Tu le clous au sol
Plus rien, t’es sûr, y’a rien à dire
T’as tout perdu
L’ivresse, le feu et l’avenir
Il n’y en a plus
Est-ce qu’il te reste du temps?
Accroche-toi à mon bras
T’as pas besoin de mille ans pour ça
Viens jouer pour jouer, t’as tout à gagner
Bien sûr, tu manques à l’appel chaque fois qu’on t’sonne
Mais j’ai plutôt l’amitié rebelle
Mon nom est personne
Plus rien, t’es sûr, y’a rien à faire
T’as tout perdu
Le coeur, le nord et la lumière
Il n’y en a plus
Est-ce qu’il te reste du temps?
Accroche-toi à mon bras
T’as pas besoin de mille ans pour ça
T’as tout à gagner
T’as tout perdu, il n’y en a plus
À jouer pour jouer, t’as tout à gagner
Plus rien, t’es sûr, y’a plus à faire
Viens jouer pour jouer, ça deviendra plus clair
Est-ce qu’il te reste du temps?
Accroche-toi à mon bras
T’as pas besoin de mille ans
Est-ce qu’il te reste du temps?
Accroche-toi à mon bras
T’as pas besoin de mille ans pour ça
Viens jouer pour jouer, t’as tout à gagner
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2. |
À genoux
03:56
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J’suis dans la file, pourtant
J’vois pas grand-chose devant
Y’a que de la neige sur l’écran
Pour que mes pieds décollent
Je fais trembler le sol
Trop souvent j’perds la boussole
Combien de jours, de tours, d’années
Combien de larmes coulés
Avant mon demain doré?
J’suis dans la file, j’attends
Y’a peut-être rien devant
C’est marche ou crève à présent
Dans mes certitudes, la solitude
« Ça, on n’la jamais vu »
« Tu serais pas un peu perdue? »
Mes inquiétudes, ça j’ai l’habitude
Moi, c’est l’attente qui me tue
(À genoux)
Même aux étoiles, j’veux crier
(Sur le coup)
Je me croyais destinée
(Ahhh)
J’suis toujours coincée là
(Ahhh)
Dans mon cinéma
À genoux
J’en ai perdu des plumes
C’est pas la fin, non ça, c’est pas la fin, je présume
J’suis sur la corde raide
J’voudrais qu’la nuit s’achève
On fait comment pour une trêve?
J’voudrais qu’mes pieds décollent
Sans faire craquer la boussole
Dans mes certitudes, la lassitude
« Ça j’y ai tellement cru
À moi, les causes perdues »
Mes inquiétudes, ça j’ai l’habitude
Là, c’est l’attente, j’en peux plus
(À genoux)
Même aux étoiles, j’veux crier
(Sur le coup)
Je me croyais destinée
(Ahhh)
J’suis toujours coincée là
(Ahhh)
Dans mon cinéma
À genoux
J’en ai perdu des plumes
C’est pas la fin, non ça, c’est pas la fin je présume
(À genoux)
Combien de jours, je tours, d’années?
(Sur le coup)
Je me croyais destinée
(À genoux)
Combien de larmes coulées
Avant mon demain doré?
(Sur le coup)
(À genoux)
Même aux étoiles, j’veux crier
(Sur le coup)
Je me croyais destinée
(Ahhh)
J’suis toujours coincée là
(Ahhh)
Dans mon cinéma
À genoux
J’en ai perdu des plumes
C’est pas la fin, non ça, c’est pas la fin je présume
À genoux
J’en ai perdu des plumes
C’est pas la fin, non ça, c’est pas la fin je présume
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3. |
Ma droiture
03:32
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Ça s’allume à petit feu
Ça détonne par moments, un poison au rythme lent
Ça se glisse entre les mots
La grandeur, les promesses, le revers de la pièce
Je t’ai donné la beauté qui habite dans mon imaginaire
T’as volé dans mes pensées, t’as pris le trône et la lumière
Quand je me retrouve, je nous perds
Y’aura fallu la fracture
Je crie à la louve, j’fais des prières
Mon grand salut, ma droiture
J’t’aurai donné la beauté sans compter
Sans poser de barrière, sans frontière
Quand je me retrouve, tu me perds
Mon grand salut, ma droiture
Ça se gagne à petits pas
Des éloges en cadeaux, parfois même, un peu trop
Ça se casse dans mon dos
La fraude, les bassesses, le revers de la pièce
Je t’ai donné la beauté, tu n’as jamais vraiment su comment faire
T’as volé pour être aimé, t’as pris le sombre de la lumière
Quand je me retrouve, je nous perds
Y’aura fallu la fracture
Je crie à la louve, j’fais des prières
Mon grand salut, ma droiture
J’t’aurai donné la beauté sans compter
Sans poser de barrière, sans frontière
Quand je me retrouve, tu me perds
Mon grand salut, ma droiture
Quand je me retrouve, je nous perds
Y’aura fallu la fracture
Je crie à la louve, j’fais des prières
Mon grand salut, ma droiture
J’t’aurai donné la beauté sans compter
Sans poser de barrière, sans frontière
Quand je me retrouve, tu me perds
Mon grand salut, ma droiture
Je me retrouve, tu me perds
Mon grand salut, ma droiture
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4. |
L'héritière
03:30
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Femme et déjà faut pas en faire un drame
« T’es pas la seule en vrai qui rame
T’a trop parlé, démesuré »
J’en veux autant, les mêmes rangs
Le même printemps
Ça te dérange, qu’on se mélange
Que ça change
Moi je veux la paire, sur le même trône
Que les murs de verres tombent
Fière
J’relève la tête pour voir la lumière
Ça me revient le choix, l’héritière
J’nous vois danser
Sur le même plancher
Fière
Tu t’prends la tête, si tu m’crois en guerre
Sur le trône, l’héritier, l’héritière
Moi j’veux danser
Sur le même plancher
Femme, y’a longtemps qu’elle se joue, la même trame
Les mêmes désirs qui se réclament
On a trop joué, là il faut y’aller
Y’en a autant, de tous les rangs
Assez de printemps
Pour que ça change, qu’on se mélange
Qu’on se dérange
Je nous vois prospères, sur le même trône
Que les murs de verres tombent
Fière
J’relève la tête pour voir la lumière
Ça me revient le choix, l’héritière
J’nous vois danser
Sur le même plancher
Fière
Tu t’prends la tête, si tu m’crois en guerre
Sur le trône, l’héritier, l’héritière
Moi j’veux danser
Sur le même plancher
Sur le même plancher
J’en ai bien moins à prendre qu’à donner
Je nous vois danser
Réapprendre, se comprendre en entier
(Je nous vois) Fières
Lever la tête pour voir la lumière
Ça nous revient le choix, l’héritière
Ensemble, danser
Sur le même plancher
(Je nous vois) Fières
On s’prend la tête, quand on s’croit en guerre
Sur le trône, l’héritier, l’héritière
Moi j’veux danser
Sur le même plancher
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5. |
Plus qu'assez
03:23
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Une page blanche où je pouvais me poser
C’était bien vu et c’était même entendu
J’avais le monde à rêver
Les années se poussent, entre les coups, les secousses
Il s’est écrit quelque chose
C’est pas la misère, j’suis pas la seule sur la Terre
Qui n’a pas la vue en rose
Pourtant, d’habitude j’n’en fais pas tout un plat
Depuis quelque temps je n’me reconnais pas
Est-ce que c’est moi?
À qui la faute?
J’en veux plus qu’assez
J’voudrais tout à la fois
Les couloirs dorés
Et la sainte paix quand je suis chez moi
J’pourrais tout casser et m’en aller
C’est mon problème, j’voudrais tout à la fois
Une cage dorée
La maison, les enfants et moi, j’suis quoi?
J’fais courir les chiens, j’regarde les lignes de ma main
J’me demande où elles s’arrêtent
C’est pas la misère, mais qu’est-ce qu’on fou sur la Terre
Avant d’tout faire disparaitre?
Pourtant y’a des années que plus rien ne bouge
Le temps que les désirs perdus me trouvent
Est-ce que c’est moi, à qui la faute?
J’en veux plus qu’assez
J’voudrais tout à la fois
Les couloirs dorés
Et la sainte paix quand je suis chez moi
J’pourrais tout casser et m’en aller
C’est mon problème, j’voudrais tout à la fois
Une cage dorée
La maison, les enfants et moi, j’suis quoi?
J’en veux plus qu’assez
J’voudrais tout à la fois
Les couloirs dorés
Et la sainte paix quand je suis chez moi
J’pourrais tout casser et m’en aller
C’est mon problème, j’voudrais tout à la fois
Une cage dorée
La maison, les enfants et moi, j’suis quoi?
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6. |
Démesurée
03:13
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J’me suis regardé dans la glace déjà j’n’y étais plus,
Levé les yeux du trottoir que pour changer de rue
J’ai fait couler les années
J’vois pas la ligne d’arrivée
Démesurée
J’ai trop cherché
Et les jours courent à toute allure
Je n’ai rien vu
J’ai fait couler les années
(J’ai fait couler les années)
Jusqu’à la ligne d’arrivée
J’me suis perdue dans les retards, j’ai secoué la tête
Levé les épaules dans mon beau costard qui en jette
Elles ont glissé, les années
Pour du vent, j’ai tout donné
On m’a demandé si la route me faisait du bien
Si je gardais sur le coeur des mémoires, des humains
J’ai fait mentir les années
J’ai pas compris, j’ai douté
Démesurée
J’ai trop cherché
Et les jours courent à toute allure
Je n’ai rien vu
J’ai fait couler les années
(J’ai fait couler les années)
Jusqu’à la ligne d’arrivée
S’il faut m’enlever toutes les parures que j’ai eu du mal à gagner
J’préfère couler les années
Démesurée
J’ai trop cherché
Et les jours courent à toute allure
Je n’ai rien vu
J’ai fait couler les années
(J’ai fait couler les années)
Jusqu’à la ligne d’arrivée
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Amay Laoni Montreal, Québec
Amay Laoni crée une pop émancipatrice et sophistiquée aux mélodies entêtantes. La chenille devient papillon, le bourgeon devient plante carnivore. De sa voix forte et cristalline, elle nous raconte la métamorphose d’une femme avec une irrévérence naturelle. ... more
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