« Ma pomme, c’est moi
J'suis plus heureux qu'un roi
[...] pour être heureux comme,
Ma pomme,
Ma pomme,
Il suffit d'être en somme
Aussi peinard que moi.»
En 1936, Maurice Chevalier chantait cette rengaine.
Rappelez-vous, c’était du temps où “tout allait très bien, Madame la Marquise”. À croire que les auteurs compositeurs de cette époque avaient besoin de conjurer le sort ou de consoler le peuple.
Oui, j’aime la chanson française.
Oui, j’aime aussi les fruits de l’automne.
Oui, j’aime encore mieux confectionner des gâteaux aux pommes.
Alors, en clin d’œil à tous les blogueurs et toutes les blogueuses gourmets et gourmands, je vous parlerai de la reine de l’automne, avant la châtaigne, j’ai nommé LA POMME !
Celles de mes deux pommiers tombent malheureusement avant maturité : ou elles sont véreuses, ou les fourmis les colonisent déjà sur l’arbre. Il semble que les soins bio que nous apportons à notre jardin n’ont pas été satisfaisants cette année.
Aussi la quantité de pommes que je vais pouvoir conserver n’est pas proportionnelle au nombre d’expressions populaires que j’ai pu récolter ici et là.
Car, la POMME, reine de la table et des récréations scolaires, a aussi nourri l’imaginaire populaire et suscité des comparaisons cocasses. Voyez plutôt :
aux pommes = délicieux
bonne pomme = se dit d’une personne facile à duper
haut comme trois pommes = de petite taille
jeter des pommes cuites à quelqu’un = l’injurier
c’est pour ma pomme = c’est pour moi
ma, ta, sa pomme = moi, toi, lui
se sucer la pomme = s’embrasser
bonne pomme = se dit d’une personne facile à duper
haut comme trois pommes = de petite taille
jeter des pommes cuites à quelqu’un = l’injurier
c’est pour ma pomme = c’est pour moi
ma, ta, sa pomme = moi, toi, lui
se sucer la pomme = s’embrasser
(A SUIVRE)