L’automne passe encore en coup de vent
Dans ce pays de poudrerie
Entre ces quatre murs de glace
À préparer le feu, la place
C'est la plaine monotone et longue
Par ma fenêtre, sans adeptes
Elle ruisselle d’incohérences
D’eau vaseuse, de pisse
Un refrain qui n’est que rafale
Dans la blanche cérémonie
L’hiver me revoie de ses innombrable cristaux
Que mon pays, ce n’est pas un pays
Et sa neige déguise mes chemins
En pages blanches
Vents frettes
Au lieu de vider un 5 gallons de gaz pour me réchauffer
Je vide un 5 gallons de ale un peu médiocre
Ma maison, ce n'est pas ma maison, c'est froidure
La plaine s’invite dans mes jardins
Mon pays solitaire est mon horizon
Qui s’essouffle sur mon toit
Vents frettes
Au lieu de vider un 5 gallons de gaz pour me réchauffer
Je vide un 5 gallons de ale un peu médiocre
J'attends, armé de ma pelle
Les engins régurgiteurs de remblais
Et la grosse Volvo sale
Qui râpe mes sommeils
L’hiver me revoie de ses innombrable cristaux
Que mon pays, ce n’est pas un pays
Et sa neige déguise mes chemins
En pages blanches
Vents frettes
Au lieu de vider un 5 gallons de gaz pour me réchauffer
Je vide un 5 gallons de ale un peu médiocre
Décidé, de ma cave
Je cale tous les étangs de mon horizon
Je les cuve et les régurgite
Sur cette page
Vents frettes
Au lieu de vider un 5 gallons de gaz pour me réchauffer
Je vide un 5 gallons de ale un peu médiocre