La Convention de 2001 est bénéfique au patrimoine culturel subaquatique de différentes manières : elle prend en compte les intérêts des sites et ceux des parties concernées et montre que ce patrimoine, certes fragile, est néanmoins gérable si sa conservation, son accès et sa mise en valeur répondent à des règles de bonne conduite professionnelle. Elle n’entend pas brider les initiatives raisonnées : elle favorise, au contraire, un terrain d’ententes – par le partage d’informations notamment – en soulignant que la protection de ce patrimoine est l’affaire de tous, puisqu’il appartient à l’humanité tout entière. D’ores et déjà, le texte de cet instrument juridique a influencé certaines décisions gouvernementales qui ne feront que s’élargir à d’autres États lorsque la Convention sera ratifiée et entrera en vigueur.
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