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Le bourreau a-t-il droit à la parole?: Batailles de la mémoire dans les récits contemporains en Amérique centrale

    1. [1] Universidad de Costa Rica

      Universidad de Costa Rica

      Hospital, Costa Rica

  • Localización: Cahiers d'études romanes, ISSN 0180-684X, Nº. 41, 2020, págs. 269-288
  • Idioma: francés
  • Enlaces
  • Resumen
    • Dans les débats sur la mémoire historique dans le cadre des processus de transition de régimes autoritaires-dictatoriaux à des formes de gouvernance plus démocratiques, l’historiographie professionnelle et la littérature – ainsi que les arts en général – ont contribué, depuis une position juste et légitime d’un point de vue éthique, à créer des espaces pour la mémoire des victimes d’actes de violence, de répression, de viol, de disparition forcée et d’extermination. Cependant, il y a plus d’une mémoire historique et chacune d’entre elles a ses spécificités, ethniques, territoriales, générationnelles, de genre, etc. La plupart des textes historiographiques et littéraires qui se sont occupés du thème de la mémoire historique constituent un exercice pour la réparation morale et économique des victimes. Bien que cela soit indispensable pour comprendre le passé traumatique récent, il est nécessaire d’analyser et d’expliquer la complexité des événements à ces acteurs et/ou victimes et ainsi contribuer à ce qu’une communauté humaine puisse assumer son passé de manière critique sans tomber dans des essentialismes. Aussi, on se demande si et de quelle manière la mémoire des non victimes, de ceux qui n’ont pas souffert directement, des indifférents et même des bourreaux peut et doit contribuer à une meilleure compréhension du passé à partir du présent. Cet article tentera d’apporter des pistes à cette problématique à travers une lecture critique de deux romans centraméricains publiés en 2011.


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