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"Est-ce que je choisis ma piste favorite en fonction de son titre, de son sampling ou de son breakcore ?" : cette question se pose souvent avec Stunt Rock. What To Leave Out (Unreleased, Unfinished and Abandoned Songs 1997-2011) ne facilitera pas la tâche — soit parce que, quand il n'a rien à prouver, il fouille dans tout et n'importe quoi (country, hip-hop, heavy metal, etc.) ; soit parce que ses conversations sont grossières à souhait mais parfois intelligentes ; soit parce que... les titres. Nocturnal Egg (Jordan)
Bien que malheureusement incompris, Regret™ Instruction Manual Issue Two: Letting Go Versus Holding On est le meilleur album de Stunt Rock — en tout cas... selon Stunt Rock lui-même ! Mais on pourra lui passer cet accès de vantardise : dans les faits, ce deuxième mode d'emploi très bon. Le collage sonore lo-fi abrutissant met plus en lumière le folk, voire le country : certains penseront que ces genres n'ont rien à faire dans le breakcore mais ça le rend au contraire plus incisif et émouvant. Nocturnal Egg (Jordan)
Avant d'écouter Regret™ Instruction Manual Issue One: Questions And Answers For The Insecure Youth, je ne savais pas grand-chose de Stunt Rock, mis à part ceci : il a tenu tête face à Venetian Snares — rares sont ceux qui peuvent s'en vanter. Ce mode d'emploi confirmera son statut d'électron libre. Son breakcore aussi cacophonique qu'une parade est moins véloce que celui de ses concurrents et se rapproche du collage sonore. Les dialogues sont presque intacts, signes de la folie qui nous guette. Nocturnal Egg (Jordan)