Duelliste

by Duelliste

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Styg Bond
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Styg Bond Duelliste plays Black Metal with understated symphonic passages. That really hits the sweet spot for me. Not over the top with keys and a scaled back production approach, makes for a really impressive album. Well worth your time.
bmurator
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bmurator French Raw Black Metal with a little Dungeon Synth. A one person, Carcasse Enchaînée, project. Oooh yes! The full length I was so waiting for is here... :) I think this is Carcasse's very best work yet! As MarsDragoner already said, the melancholic piano & the resulting atmospheres are simply stunning! This is a truly unique blend of raw ABM! Love the icy cold cover too! Thanks Carcasse! I am totally unable to pick a favourite & need many more repeats... :) Highly recommended!!!
MarsDragoner
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MarsDragoner Wonderful layering and interplay of melancholic piano, wistful acoustic parts, relentless guitars and grating vocals. On paper it's a lot, but it sounds very organic with a balanced mix so you can let your mind wander and switch from one instrument to the next at will. The interludes loosen the pace in between the triumphant tracks to showcase the intricate atmosphere of a foreboding winter mystique, a respite perhaps, but full of expectation and fretting. Favorite track: Tenture de mort.
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1.
Les limons de l'été scellent les traces figées Des troupes qui parsèment la mort dans le pays Ravagé par les flammes qui brûlent les récoltes Noirci les cœurs trop faibles pour rebâtir Le trot des chevaux effraye les villageois Cachés désormais dans les forêts d'abandon Où la peste fait rage et dresse les tombeaux Boueux des gueux asservis par l'acier sanglant La poudre des mousquets repend un nuage Dans lequel la méchanceté devient indifférence À la souffrance nébuleuse qui voit dans le néant Des idoles monstrueuses aux crocs obscurcis Par la violence de la guerre, un enfer apparaît Dans l'aurore du matin rosé, les silhouettes De cadavres rappellent le funeste butin sacrifié A travers les chaumes et les fermes misérables La maraude vole le grain sous la paille noircie Qui sert d'autel aux crimes qui bénissent Les supplices dans la pénombre de la grange Chorale d'anges déchus sacrifiés au lointain
2.
Les détonations des canonnades au loin Aiguise l'âme guerrière trépidante Au son du galop excité des destriers Qui dessinent sur la plaine une épée Elle se brandit fièrement dans la chair Des adversaires qui meurent en criant Dans la chevauchée glorieuse et vengeresse Qui célèbre notre honneur et le lys fané Quand retentissent les cris de ralliement Les corps se heurtent dans un tumulte sourd S'envolent vers nos étendards illuminés Par la gloire du combat, souverain et vainqueur Qui multiplie les ombres où les visages meurent Souillés par la boue et la poussière noire Les rapières s'enfoncent dans les survivants Des champs tissant les motifs lugubres Des vestiges de nos batailles héroïques Qui ont scellées notre victoire dans l'éternité Il ne reste qu'un mirage radieux qui meurt Dans le silence des étoiles lointaines
3.
Un piédestal de marbre ruiné dans les cendres Laisse apparaître dans les vestiges enfouis Les délicats contours d'une orchidée blanche Incrustée des espoirs et lumières d'hier Sa tige transparente irradie une lueur étrange Qui dévoile les terres meurtries qui saignaient Inondant les cœurs d'un espoir ténu, sacrifié Dans le dédale souterrain des âmes perdues . Les épées ont rouillé dans la moiteur exsangue Qui a scellé le tombeau des jours anciens Où la terre recycle, dans le vent, à demain Les tourments destinés aux cieux ombragés Les jours se sont inversés, comme une éclipse Qui fait des cendres des flocons de mort Qui parsèment les tombeaux anonymes Dont les lys se tissent aux armes plantées D'un sol qui devient la voûte du passé muet Où les fantômes voguent aux étoiles noires Aux soleils morts qui renient leurs défaites Oublient le temps qui a figé la fleur salvatrice
4.
5.
Dans les hauteurs crépusculaires On discerne l'immensité haletante Où les formes voilent les songes Des jours morts dans l'obscurité Le matin rosé épouse le volcan Qui fertilise les sols, terres noires Enrichit les cités, or et marbre Couvre la vie d'un linceul minéral Les oliviers forment une fenêtre Vers la mer translucide et chaude Ferments de l'éternelle renaissance Qui renaît dans le chaos étincelant Le soleil sourit à la lune en miroir Qui reflète les images déformées Des vestiges de la cité brûlée Crépitant autrefois dans les flammes Les colonnes décadentes se mirent Dans le néant qui tisse un songe Des rues vivantes et mortes Aux odeurs de myrte et de pin
6.
La figure décharnée des héros d'hier enfouie Scrute le lointain d'un faux air goguenard Leur silhouette est frêle et cassée à volonté Squelettes déguenillés assoupis en ricanant Leur âme s'affole dans les ciels chamarrés Qui tracent dans les confins des silhouettes D'arquebuses qui se tiennent sur des épaules Fatiguées des longues marches et sarabandes Au roulement de tambour, les crânes se tournent Les mâchoires se décrochent et laissent échapper Les âmes volatiles des guerriers toujours figés Qui hantent les sols inconnus et oubliés Ils crient dans leur charnier et rampent Dans les nobles maisons qui s'abandonnent Au plaisirs terrestres où l'on oublie Les sacrifiés qui en cadence se rappellent à eux Leurs visages apparaissent aux combattants Vétérans des batailles d'antan au coin du feu Aux vieilles égyptiennes qui voient la nuit des temps Et aux braves au cœur ébloui de compassion
7.
La lame vengeresse brille dans la nuit joyeuse Qui assouvit les désirs enfouis dans l'obscurité L'honneur oublié se réfugie dans le néant carmin Qui épouse l'immensité de sa sentence fugitive L'orgueil vulgaire de ces viles courtisans Repend des rumeurs et la calomnie facile Ils jouissent du vin aigre et sentencieux Qui muent leurs vérités dans les rires fatigués La fausseté de leurs actes trahit la parole Qui se déguise de ses atours vulgaires Et repend le fiel du mensonge dans la cité Naïve et encensée de grossiers jugements Marchant au loin, les paroles sont connues Dans un éclat de rire elle meurt facilement Enfilée par l'épée qui défend l'honneur La justice qui brise la comédie tragique Qui se joue avec de mauvais masques fardés Qui dissimulent un cochon derrière le hobereau Déforme les pieux serments en hypocrisie Qui se révèle dans les détails disséminés La rapière apparaît comme une silhouette Devant la pâle lune rousse qui éclaire Un chemin qui se hisse dans la splendeur Où gisent les félons qui sourient pour l'éternité
8.
9.
Dans la cité dépravée par le stupre et la crasse Une ombre s'invite dans les venelles chaotiques Maisons en bois noircies par les cheminées Des échoppes et des maisons de tolérance L'issue de ce labyrinthe est toujours incertaine Même pour les cœurs purs et sereins Qui régissent la vertu par les reflets d'airain Dans le coton sale des dessous d'une mondaine La silhouette sombre entoure la rapière Qui se fond invisible parmi les manants Qui cuvent leur vin et scrutent du caniveau Les nouveaux visages dans le faubourg arrivant Une pauvre créature au visage tortueux et rougit Cherche dans les recoins une table accueillante Où il peut professer des paroles connues Du dédale il parle en vain sans voir le ciel Qui grâce aux étoiles trouve un chemin Aux détours des abreuvoirs, des catins Dans le cœur des villageoises déchues Fait naître dans l'opacité un espoir Une gorge mutilée git sous les défroques Éparpillées dans la rue, près des cochons D'un éclair, la justice s'est réveillée au loin Derrière les nuages qui se dissipent
10.
Dans les méandres parfois les routes défilent par-delà les dimensions connues voûtes boisées, lacustres paysages soleils radieux illuminent les vermines qui peuplent mon territoire Les orchidées ont cessé de fleurir Ce pays de cocagne porte dorénavant un poison qui trahit les promesses éphémères sortilèges ou paroles volatiles Dans des songes pervertis au creux des reins La chaleur aiguise mes sens dans l'élan de mes rêveries Les regrets tissent encore cette tenture de mort qui coiffe mes jours Ils ne seront pas mon linceul Par les terres traversées j'ai fait un serment La boue s'imprègne de mes pas dans les allées d'une forêt moite et silencieuse forment les traces éphémères comme des sceaux brisés sur la gangue de la passion Le vent distille de tristes nouvelles ce sont les mensonges d'ignorants qui s'agitent comme des marionnettes fades et tristes visages sans âme Dans ces fantasmagories il y a des spectres, des images Qui sont comme des scories Magnifiques venins sans âge
11.
Sentence 01:53

about

MC : Narbentage Produktionen : narbentage.de
Cd : War Against Yourself : waragainstyourself.bandcamp.com
Vinyl : Rabauw : rabauw.com

credits

released February 25, 2025

Carcasse Enchaînée : music & lyrics.

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