Nojals-et-Clotte
Nojals-et-Clotte | |
L'allée couverte du Blanc. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Dordogne |
Arrondissement | Bergerac |
Intercommunalité | Communauté de communes des Bastides Dordogne-Périgord |
Statut | Commune déléguée |
Maire délégué Mandat |
Marielle Gendreau 2020-2026 |
Code postal | 24440 |
Code commune | 24310 |
Démographie | |
Population | 191 hab. (2021) |
Densité | 14 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 43′ 33″ nord, 0° 45′ 33″ est |
Altitude | Min. 110 m Max. 235 m |
Superficie | 13,80 km2 |
Élections | |
Départementales | Lalinde |
Historique | |
Fusion | |
Commune(s) d'intégration | Beaumontois en Périgord |
Localisation | |
modifier |
Nojals-et-Clotte est une ancienne commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Dordogne en région Nouvelle-Aquitaine, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Beaumontois en Périgord.
Géographie
Communes limitrophes
En 2015, année précédant la création de la commune nouvelle de Beaumontois en Périgord, Nojals-et-Clotte était limitrophe de cinq autres communes.
Urbanisme
Villages, hameaux et lieux-dits
Outre les bourgs de Clotte et de Nojals proprement dits, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[1] :
- les Andrieux
- Biarette
- Bois du Bourg
- la Borie Neuve
- la Borie Neuve[Note 1]
- le Bos
- Bouchou
- Bourre
- Brandalou
- Champ Long
- Clotte
- la Dauphine
- Fonrouquette
- Fonrouquette[Note 2]
- Gleyze d'Als
- Grand Saler
- la Gravette
- la Loge
- Marchay
- Montastier
- Petit Brassac
- le Petit Sorbier
- Peyrelevade
- la Plaine
- Puybéton
- Riotte
- le Sorbier
- les Teulagnes
- Teyssonnier
- Viadel
- la Vignasse
- Vuidepot.
Toponymie
Nojal désigne en occitan un noyer. Clotte est une évolution du mot crypta en clopta puis Clotte désignant un alignement de dolmens formant un couloir[réf. nécessaire].
En occitan, la commune porte le nom de Nojals e Clòtas[2].
Histoire
Dans les premières années de la Révolution française, la commune de Gleyze d'Al (devenu Gleyze d'Als) fusionne avec celle de Nojals[3]. En 1825, les communes de Clotte et de Nojals fusionnent sous le nom de Nojals-et-Clotte[3].
Au , Nojals-et-Clotte fusionne avec Beaumont-du-Périgord, Labouquerie et Sainte-Sabine-Born pour former la commune nouvelle de Beaumontois en Périgord dont la création a été entérinée par l'arrêté du , entraînant la transformation des quatre anciennes communes en communes déléguées[4].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Dès 1790, les communes de Clotte et de Nojals sont rattachées au canton de Beaumont qui dépend du district de Belvès jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton est rattaché à l'arrondissement de Bergerac[3]. Les deux communes fusionnent en 1825 sous le nom de Nojals-et-Clotte[3].
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du 21 février 2014, ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[5]. La commune est alors rattachée au canton de Lalinde.
Intercommunalité
Fin 1995, Nojals-et-Clotte intègre dès sa création la communauté de communes du Pays beaumontois. Celle-ci est dissoute au 31 décembre 2012 et remplacée au 1er janvier 2013 par la communauté de communes des Bastides Dordogne-Périgord.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2011, onze conseillers municipaux ont été élus en 2014[6],[7]. Ceux-ci sont membres d'office du conseil municipal de la commune nouvelle de Beaumontois en Périgord, jusqu'au renouvellement des conseils municipaux français de 2020[4].
Liste des maires puis des maires délégués
Démographie
Démographie de Clotte
Jusqu'en 1825, Clotte et Nojals étaient deux communes indépendantes. À cette date, la commune de Nojals devient « Nojals-et-Clotte » lorsqu'elle fusionne avec celle de Clotte.
Démographie de Nojals, puis de Nojals-et-Clotte
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Nojals depuis 1793, puis à Nojals-et-Clotte depuis 1825. En 2015, dernière année en tant que commune indépendante, Nojals-et-Clotte comptait 221 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (2007, 2012 pour Nojals-et-Clotte[10]). Depuis 2006, les autres dates correspondent à des estimations légales.
Au , la commune déléguée de Nojals-et-Clotte compte 191 habitants[11].
Économie
Les données économiques de Nojals-et-Clotte sont incluses dans celles de la commune nouvelle de Beaumontois en Périgord.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'allée couverte du Blanc, dolmen au hameau de Blanc, près de la commune de Beaumont-du-Périgord, classé monument historique en 1971[13].
- La croix des Femmes[14].
- Église paroissiale Sainte-Quitterie à Nojals[15] où a été inhumée Marie-Céline de la Présentation en 2006. Vitraux réalisés par Gustave Pierre Dagrant en 1894.
- Église paroissiale Sainte-Anne de Clottes[16].
- Vestiges de l'église paroissiale Saint-Louis du hameau de Gleyze-d'Als[17].
-
Église Sainte-Quitterie de Nojals : clocher. -
Église Sainte-Quitterie de Nojals : nef. -
Sainte Quitterie. -
Église Sainte-Anne de Clotte.
Personnalités liées à la commune
- Sœur Marie-Céline de la Présentation, née Jeanne Germaine Castang à Nojals-et-Clotte (1878-1897), clarisse béatifiée en 2007.
- Dominique Mortemousque (1950-2022), homme politique, natif de la commune dont il est maire de 1995 à 2008.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Page officielle de la commune déléguée
- Nojals-et-Clotte sur le site de l'Institut géographique national (archive)
Notes et références
Notes
- Deux lieux-dits du même nom (la Borie Neuve), l'un au nord-est du bourg de Nojals, l'autre au sud -est.
- Deux lieux-dits du même nom (Fonrouquette), l'un à l'extrême nord du territoire communal, l'autre à l'extrême sud-ouest.
Références
- « Nojals-et-Clotte » sur Géoportail (consulté le 25 avril 2016).
- Le nom occitan des communes du Périgord - Nojals e Clòtas sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le .
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Arrêté n° PREF/DDL/2015/0231portant création de la commune nouvelle de Beaumontois en Périgord », Recueil des actes administratifs de la Dordogne, , p. 18-20 (lire en ligne [PDF]).
- Légifrance, « Décret no 2014-218 du 21 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Dordogne », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
- Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 30 novembre 2016.
- Résultats des élections municipales et communautaires 2014 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 30 novembre 2016.
- « Voici vos 557 maires », édition spéciale de Sud Ouest du 3 avril 2008, p. 3.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Clotte », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- « Calendrier de recensement », sur Insee (consulté le ).
- [PDF] Populations légales 2021 à compter du - Fichier Dordogne, p. 24-3 sur le site de l'Insee, consulté le .
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 20112012201320142015 .
- « Allée couverte du Blanc », notice no PA00082713, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 26 avril 2011
- Jean Darriné, « La croix des Femmes (Nojals-et-Clottes) », dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 2010, tome 137, 1re livraison, p. 123-126 (lire en ligne)
- « Église paroissiale Sainte-Quitterie », notice no IA24000234, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Église paroissiale Sainte-Anne », notice no IA24000237, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Église paroissiale Saint-Louis », notice no IA24000248, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture