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« Drot » : différence entre les versions

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quand le spécialiste (?) des cours d'eau va-t-il comprendre que les cantons français ne sont plus des divisions administratives depuis 2015 ?
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Version du 26 février 2017 à 16:50

le Dropt
Illustration
Moulin de Loubens sur le Dropt.
Carte.
OpenStreetMap Le tracé du Dropt.
Caractéristiques
Longueur 132,4 km [1]
Bassin 1 350 km2 [1]
Bassin collecteur Bassin de la Garonne
Débit moyen 6,030 m3/s (Loubens (2008))
Régime pluvial océanique
Cours
Source Massif central
· Localisation Capdrot
· Altitude 160 m
· Coordonnées 44° 41′ 11″ N, 0° 57′ 25″ E
Confluence la Garonne
· Localisation La Réole
· Altitude m
· Coordonnées 44° 34′ 40″ N, 0° 08′ 15″ E
Géographie
Principaux affluents
· Rive gauche Douyne de Tourette, Douyne, Dourdenne, Andouille
· Rive droite Brayssou, Bournègue, Banège, Escourou, ruisseau de Malromé, Dourdèze, ruisseau de Dousset, Ségur, Vignague
Pays traversés Drapeau de la France France
Départements Dordogne
Lot-et-Garonne
Gironde
Régions traversées Nouvelle-Aquitaine

Sources : SANDRE:« O9--0250 », Géoportail, Banque Hydro

Le Dropt (en occitan : Dròt) est une rivière du sud-ouest de la France et un affluent droit de la Garonne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie

De 132,4 km de longueur[1], le Dropt naît près de Capdrot (Dordogne) à une altitude de 160 m. Son bassin s'étend sur 1 300 km2 environ dans le massif compris entre les grandes vallées du Lot et de la Dordogne (Guyenne).

Il se jette dans la Garonne aujourd'hui à Caudrot (Gironde), à une altitude de 6 m, en aval de La Réole. Il y a peu encore, le Dropt confluait un méandre plus tôt, à Casseuil[note 1].

Départements et principales villes traversées

le Dropt à Monségur.
Confluent du Dropt et de la Garonne à Caudrot.

Hydrographie

Pour les besoins de l'agriculture, un aménagement exemplaire du bassin a été réalisé avec création sur des affluents de lacs réservoirs d'une capacité totale de 15,1 millions de m3. Ces réserves permettent de soutenir les étiages d'été et d'atténuer les crues d'automne et de printemps.

Le bassin hydrographique du Dropt constitue un site important pour deux espèces animales (source : Natura 2000) :

  • le vison d'Europe, mammifère (mustélidé) dont la situation actuelle est extrêmement préoccupante (seuls 7 départements du Sud-Ouest semblent encore occupés par l'espèce)
  • le toxostome, poisson (cyprinidé) au statut coté « vulnérable » en France

Principaux affluents

(D) rive droite ; (G) rive gauche.

Prévention des risques

En 2013, la préfecture de la Dordogne a prescrit un plan de prévention du risque inondation (PPRI) pour cinq communes du département (Eymet, Plaisance, Razac-d'Eymet, Saint-Aubin-de-Cadelech et Serres-et-Montguyard) riveraines du Dropt[2].

Patrimoine

  • patrimoine historique : les bastides du Dropt  :

Le Dropt matérialise du XIIIe siècle au XVe siècle la frontière - que l'historien Ch.Higounet a qualifiée de « frontière de tension » - entre fiefs des puissants comtes de Toulouse et des ducs d'Aquitaine - rois d'Angleterre. Les deux camps adoptent une stratégie de jalonnements frontaliers par la création de villes nouvelles sur le Dropt, des « bastides » : bastides françaises de Castillonnès (1259), Villeréal (1267), Eymet (1270), bastides anglaises de Monségur (1265), Monpazier (1284).

  • patrimoine fluvial : les moulins du Dropt  :

Le Dropt compte 66 barrages pour 75 moulins, dont certains fortifiés (moulin de Bagas). Les moulins encore en activité sont rares (trois ou quatre): dépouillés de leurs machines, la plupart ont été transformés après restauration en résidences principales ou secondaires.

En aval d'Eymet, les barrages comportent des écluses, vestiges de l'époque où le Dropt était navigable (le conventionnel Joseph Lakanal en fut maître d'œuvre pendant la période révolutionnaire). En effet le Dropt fait partie des affluents de la Garonne qui ont été contraints d'abandonner leurs activités commerciales navigables à cause de l'expansion des chemins de fer, tout comme la Save ou le Tarn.

Nom, étymologie ou hydronymie

panneau Drot à Bagas.

Le nom historique de la rivière est le Drot[3], en latin Drotius, Drogatus…, d'une racine préceltique *dur- 'rivière'. C'est au XVIIIe siècle, qu'a été introduite la graphie Dropt[note 2] avec un p non étymologique (comme dans Rupt).

Le Dictionnaire géographique et administratif de la France (édition de 1892) met en garde : « Aucune des anciennes formes latines : Drotius, Drucum ou françaises : Droth (1004), Drot (1053), Droz (1095), n’autorise le p dont on affuble souvent le nom de cette rivière en l’écrivant Dropt ».

Aujourd'hui les deux graphies Drot et Dropt cohabitent[4] mais c'est la seconde qui jouit du prestige de figurer sur les cartes.

On remarque que la rivière prend sa source à Capdrot (cap-Drot 'source du Drot').

Liens externes

Voir aussi

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Notes et références

Notes

  1. Au XIXe siècle, une lettre d'un particulier signale : « par suite d’importants dépôts de limons en Garonne au niveau de l’embouchure du Dropt, entre l’île de Gironde et Casseuil, le Drot prolonge son cours jusqu’à Caudrot au milieu des terres d’alluvions » (Archives Municipales de Bordeaux).
  2. carte de Cassini notamment

Références