Voir la source de Tarn (département)

{{Voir homonymes|Tarn}}
{{Infobox Département de France
 | nom              = Tarn
 | logo             = Logo Département Tarn 2019.svg
 | région           = [[Fichier:Flag of Région Occitanie (symbol only).svg|border|20px]] [[Occitanie (région administrative)|Occitanie]]
 | insee            = [[81 (nombre)|81]]
 | Date de création = {{date|4|mars|1790}}
 | Préfecture       = [[Albi]]
 | Sous-préfectures = [[Castres]]
 | population       = {{Population de France/dernière_pop}}<!-- Insertion automatique, ne pas modifier -->
 | année_pop        = {{Population de France/dernière_année}}<!-- Insertion automatique, ne pas modifier -->
 | superficie       = 5758
 | arr              = [[Arrondissements du Tarn|2]]
 | circonscription  = [[Liste des députés du Tarn|3]]
 | canton           = [[Liste des cantons du Tarn|23]]
 | intercommun      = [[Liste des intercommunalités du Tarn|14]]
 | comm             = [[Liste des communes du Tarn|314]]
 | président        = Christophe Ramond ([[Parti socialiste (France)|PS]])
 | préfet           = Laurent Buchaillat
 | imageloc         = Tarn-Position.svg
 | latitude         = 43/49/N
 | longitude        = 02/12/E
 | gentilé          = Tarnais
 | site web         = [https://www.tarn.fr/ tarn.fr]
}}

Le '''Tarn''' ({{MSAPI|/taʁn/}}<ref group="Note">Prononciation en [[français de France]] [[français standard|standardisé]] retranscrite phonémiquement selon la norme [[Alphabet phonétique international|API]].</ref>) est un [[Département français|département]] [[France|français]] de la [[Région française|région]] [[Occitanie (région administrative)|Occitanie]], traversé par la rivière [[Tarn (rivière)|Tarn]] qui lui a donné son nom. L'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]] et [[La Poste (entreprise française)|La Poste]] lui attribuent le code 81. Les habitants [[Gentilé|sont nommés]] les Tarnais et Tarnaises. La [[préfecture]] est [[Albi]], et l'unique [[sous-préfecture]] est [[Castres]]. Le département fait partie de l'[[académie de Toulouse]] sur le plan scolaire et dépend de la [[cour d'appel de Toulouse]] sur le plan judiciaire.

Le département actuel résulte d'une longue histoire qui a précédé sa création en 1790. Commencée il y a {{nombre|500000|ans}} avec les plus anciennes traces humaines, elle se poursuit avec la tribu gauloise des [[Rutènes]]. Leur territoire est tour à tour intégré dans l'[[Empire romain]], le [[royaume wisigoth]] de [[Toulouse]] et le [[Royaumes francs|Royaume franc]]. Devenu vassal du [[comté de Toulouse]], le territoire du Tarn, nommé [[Albigeois (vicomté)|Albigeois]] en référence à Albi sa capitale, est ravagé par les combats de la [[croisade des albigeois]]. Il est intégré au domaine royal en 1270 et appartiendra désormais à la province du [[Languedoc]]. Il souffre de nombreux combats et massacres pendant les [[Guerres de Religion (France)|guerres de Religion]]. À la [[Révolution française|Révolution]], il prend le nom du Tarn, la principale rivière qui le traverse. Son histoire industrielle a été marquée par des luttes syndicales importantes.

Sa géographie repose sur une forte opposition est-ouest : le relief et la géologie en sont la cause. Une autre dualité se retrouve dans la démographie et l'économie, mais dans le sens nord-sud. Département le plus industriel de l'ex-[[Midi-Pyrénées]] après la [[Haute-Garonne]] grâce à l'énergie issue du charbon de [[Carmaux]], à la richesse de son sous-sol et à l'[[énergie hydroélectrique]] de la [[Montagne Noire (France)|montagne Noire]], il conserve une part agricole riche qui participe à la renommée de la [[cuisine tarnaise]]. Le tourisme contribue pour une part importante au développement économique du département, grâce à un patrimoine culturel important et à une variété de paysages naturels attractive. Toutefois, l'enclavement est encore un sujet de réflexion, particulièrement dans le sud du département.

Parmi les nombreux Tarnais qui ont laissé une marque dans l'histoire de leur spécialité, on trouve notamment : les politiques [[Jean Jaurès]], [[Émile Combes]], [[Jacques Limouzy]] et [[Henry Simon (homme politique)|Henry Simon]], les explorateurs [[Jean-François de La Pérouse|Jean-François de Lapérouse]] et [[Jean-Louis Étienne]], le pharmacien [[Pierre Fabre]], les médecins [[Philippe Pinel]] et [[Pierre Amalric]], les militaires [[Jean-de-Dieu Soult|maréchal Soult]] et [[Raymond Adolphe Séré de Rivières|Séré de Rivières]], l'artiste [[Pierre Maguelon]], les sportifs [[Yannick Jauzion]], [[Claude Puel]], [[Georges Polny]], et [[Laurent Jalabert]], pour n'en citer que quelques-uns…

== Étymologie ==
Le nom est attesté anciennement sous la forme ''Tarnis''.

Selon [[Ernest Nègre]], le mot « Tarn », rivière et département, vient de vocables pré-celtes ''tar'' fait référence à la rivière, suivi du suffixe ''-no''<ref>{{Ouvrage|langue=fr|nom1=Ernest Nègre|titre=Les noms de lieux du Tarn|lieu=Paris|éditeur=Éditions d'Artrey|année=1972|numéro d'édition=3|pages totales=124|isbn=978-2-8177-0048-9}}</ref>.

Xavier Delamarre le relie au thème gaulois ''taro-'' signifiant « qui traverse »<ref>''DLG'', {{p.|290}}.</ref>.

== Histoire ==
{{Article détaillé|Histoire du Tarn}}

Le département a été créé à la [[Révolution française]], le {{date|4|mars|1790}} en application de la loi du {{date|22|décembre|1789}}, à partir d'une partie de la [[Provinces de France|province]] du [[Languedoc]]. Ses limites reposent approximativement sur celles des anciens diocèses d'Albi, Castres et [[Lavaur (Tarn)|Lavaur]]. Il reprend une partie de l'ancienne vicomté d'[[Albigeois (Vicomté)|Albigeois]] mais aussi des portions orientales du comté de Toulouse.
[[Fichier:Carte du département du Tarn 1790-1793.tiff|centré|vignette|Carte du département du Tarn (1790)]]
Toutefois, l'histoire du territoire circonscrit aux limites du Tarn est beaucoup plus ancienne.

=== Préhistoire ===
[[Fichier:Murat Statue-Menhir de Louat.jpg|vignette|Statue-menhir à [[Murat-sur-Vèbre]].|alt=photo d'une grosse pierre plantée dans le sol. Sa surface gravée révèle une silhouette humaine stylisée : la tête réduite au contour du menton, les bras sont terminés de mains allongées et une ceinture à mi-hauteur entoure la pierre.]]
Les vestiges humains les plus anciens datent de {{nombre|500000|ans}} près du confluent entre Tarn et [[Agout (rivière)|Agout]]<ref name="tarn">{{Lien web|url=http://www.tarn.fr/index.php?id=277 |titre=Histoire du département du Tarn |éditeur= site « tarn.fr »|consulté le=2 mars 2015|brisé le = 2024-02-13}}.</ref>. Bien des siècles plus tard, des vestiges des [[Homme de Néandertal|néandertaliens]] montrent leur intérêt pour le silex de la vallée de la [[Vère (affluent de l'Aveyron)|Vère]]<ref name="tarn"/>. L'arrivée d'[[Homo sapiens]] se produit il y a environ {{nombre|35000|ans}}<ref>{{Ouvrage|langue=fr|nom1=collectif sous la direction de Michel Demelin et Alain Zambeaux|titre=Le Tarn, encyclopédie illustrée|lieu=Toulouse|éditeur=[[Éditions Privat|Privat]]|année=2004|mois=avril|pages totales=303|passage=19|isbn=2-7089-5832-1}}</ref>.

Au [[paléolithique]] apparaissent les premières traces d'art rupestre à [[Penne (Tarn)|Penne]]. Au [[néolithique]], de nombreuses [[statue-menhir]]s sont érigées autour de [[Lacaune (Tarn)|Lacaune]] en continuité avec celles élevées dans le [[Rouergue]]. Le défrichage et l'établissement de premiers villages permanents leur sont contemporains<ref name="tarn"/>.

Des fouilles archéologiques dans le quartier du Castelviel à [[Albi]], ont mis au jour un ancien [[oppidum]]<ref>{{article|nom1=E. G.|titre=Sur l'oppidum du Castelviel|périodique=[[La Dépêche du Midi]] |jour=21|mois=mars|année=1999|url texte=https://www.ladepeche.fr/article/1999/03/21/271503-sur-l-oppidum-du-castelviel.html
|consulté le=2 mars 2015}}</ref>. D'autres ont été repérés à [[Montans]], [[Oppidum de Berniquaut|Berniquaut]]<ref>{{Lien web|url=http://www.ville-soreze.fr/l-oppidum-de-berniquaut_68.php |titre=L'oppidum de Bernicaud |éditeur=Site « ville-soreze.fr » de la ville de Sorèze |consulté le=2 mars 2015}}.</ref> ou ceux de Saint-Clément et du Renard dans la [[Forêt domaniale de la Grésigne|forêt de Grésigne]]<ref>{{Lien web|url=http://www.randogps.net/randonnee-pedestre-gps-tarn-81.php?num=54&meta=FORET%20DE%20GRESIGNE%20%282%29 |titre=Forêt de Grésigne |éditeur=Site « randogps.net » |consulté le=22 janvier 2016}}.</ref>.

Au {{s-|IV|e}}, l'arrivée des [[Rutènes]], peuple celte, sur une aire qui représente approximativement les actuels départements de l'[[Aveyron (département)|Aveyron]] et du Tarn, s'accompagne d'un développement de l'agriculture, et de l'exploitation de mines de fer et cuivre. Leur capitale, {{langue|la|Segodunum}} est l'actuelle [[Rodez]], dans l'Aveyron.
Un artisanat florissant met en valeur le territoire. La métallurgie, outillage en fer, bijoux en or et bronze, exploite les gisements locaux et la poterie prospère notamment à Montans. Les [[Volques Tectosages]] occupent la partie occidentale du Tarn actuel, la frontière avec les Rutènes restant mal connue et peut être un peu fluctuante au fil des siècles<ref group="e">{{harvsp|id=L'albigeois, terre d'histoire et de tourisme|texte=''L'albigeois, terre d'histoire et de tourisme''|p=25}}</ref>.

=== Antiquité ===
Au moment de la [[guerre des Gaules]], les Rutènes s'allient aux [[Arvernes]] pour combattre [[Jules César]]. Après la [[bataille d'Alésia]], le territoire est annexé à la [[Gaule aquitaine]] et ses occupants n'interviennent pas dans les derniers soubresauts qui conduisent au siège d'[[Uxellodunum]].

[[Fichier:Montans Samian ware bowl 3661.jpg|vignette|Céramique sigillée trouvée à Montans.|alt=photo couleur d'une poterie rouge restaurée. Les parties reconstituées sont plus sombres et lisses, les morceaux originels comportant frise et personnages.]]
Durant cette période, la région reste essentiellement rurale avec le développement de [[villa gallo-romaine|villas]], majoritairement situées dans la plaine des rivières [[Tarn (rivière)|Tarn]] et [[Agout]]. Des vestiges de villa ont été retrouvés à Cestayrols<ref>{{Ouvrage|langue=fr|nom1=Collectif|titre=Tarn|sous-titre=Aux couleurs de l'occitanie|lieu=Paris|éditeur=Bonneton|année=1998|mois=mai|pages totales=319|passage=13|isbn=2-86253-231-2}}</ref> ou près de Rabastens<ref>{{Lien web|url=http://www.musees-midi-pyrenees.fr/musees/musee-du-pays-rabastinois/expositions/archives/las-peiras-une-villa-gallo-romaine-a-rabastens-20140915/ |titre=Exposition : Las Peiras, une villa gallo-romaine à Rabastens  |éditeur=Site des musées de Midi-Pyrénées |consulté le=22 janvier 2016|brisé le = 2024-02-13}}.</ref>. Albi est une petite bourgade sortie des limites de l'oppidum celte et Castres est une petite bourgade d'artisans. Seul Montans, siège d'une importante production de [[céramique sigillée]], offre une densité digne d'être considérée comme une ville. Cependant, aucune agglomération tarnaise ne comporte les éléments habituels d'une ville romaine : [[Thermes romains|thermes]] et [[Amphithéâtre romain|amphithéâtre]]<ref group="e">{{harvsp|id=L'albigeois, terre d'histoire et de tourisme|texte=''L'albigeois, terre d'histoire et de tourisme''|p=31-33}}</ref>. Le développement de la [[poterie sigillée]] date du {{s-|I|er}} de notre ère. Le travail des métaux s'intensifie sur les sites déjà connus des Celtes. Les échanges se développent, sur la rivière Tarn entre Montans et [[Tolosa (Toulouse)|Tolosa]] ou [[Burdigala]], sur les voies romaines vers Tolosa, Divona Cadurcorum, ([[Cahors]]) [[Segodunum]] ou Baeterrae. ([[Béziers]]) Le [[vignoble de Gaillac]] prend son essor à cette époque<ref group="e">{{harvsp|id=L'albigeois, terre d'histoire et de tourisme|texte=''L'albigeois, terre d'histoire et de tourisme''|p=38-42}}</ref>.

La toponymie en « ac » est un suffixe celte qui signifie la propriété. Ainsi, [[Cahuzac-sur-Vère|Cahuzac]] est la propriété d'un Caïus<ref>{{Ouvrage|prénom1=Yves|nom1=Deleu|titre=Cahuzac sur Vère au fil du temps|lieu=Pamiers|éditeur=Les auteurs occitans|année=2008|mois=avril|numéro d'édition=3|pages totales=171|passage=13-14|isbn=978-2-915832-13-6}}</ref>, [[Marssac-sur-Tarn|Marssac]] celle d'un Martius<ref group="e">{{harvsp|id=L'albigeois, terre d'histoire et de tourisme|texte=''L'albigeois, terre d'histoire et de tourisme''|p=37}}</ref>...

=== Moyen Âge ===
{{Article détaillé|Croisade des Albigeois}}
[[Fichier:Albi - Collégiale Saint-Salvy - Cloitre.jpg|vignette|Cloitre Saint-Salvy à Albi.|alt=photo couleur d'arcs romans portés par des colonnettes jumelées. À travers les ouvertures, on distingue le jardin du cloître de type médiéval et d'autres arcades.]]
Au {{s-|V|e}}, le Tarn est inclus dans le [[royaume Wisigoth|Royaume wisigoth]] lors de l'arrivée du peuple des [[Wisigoths]]. Des traces de leur mode de vie ont été retrouvées : sépultures ou bijoux<ref group="e">{{harvsp|id=L'albigeois, terre d'histoire et de tourisme|texte=''L'albigeois, terre d'histoire et de tourisme''|p=45-}}</ref>. Leur présence est attestée par la toponymie à finale en « ens » : [[Rabastens]], [[Brens (Tarn)|Brens]], [[Giroussens]]<ref group="e">{{harvsp|id=L'albigeois, terre d'histoire et de tourisme|texte=''L'albigeois, terre d'histoire et de tourisme''|p=44-49}}</ref>... La région est annexée par les [[Francs]] après la [[bataille de Vouillé]] ; la christianisation les accompagne. Des incursions des [[Vikings]] et des [[Sarrazins]] sèment la terreur. À la relative stabilité à l'époque de [[Charlemagne]] succède le début de la féodalité. Seuls les monastères sont des havres de paix et leur rôle dans la renaissance de villes est capital : Castres, Sorèze, Gaillac<ref group="e">{{harvsp|id=L'albigeois, terre d'histoire et de tourisme|texte=''L'albigeois, terre d'histoire et de tourisme''|p=52-53}}</ref>... L'[[art roman]] vient mettre en valeur les édifices religieux : [[église Notre-Dame-de-l'Annonciation de Roumanou]], [[église Saint-Michel de Lescure-d'Albigeois]], [[prieuré de Burlats]]<ref group="e">{{harvsp|id=L'albigeois, terre d'histoire et de tourisme|texte=''L'albigeois, terre d'histoire et de tourisme''|p=59-64}}</ref>...

[[Fichier:Cours intérieure de l'Évêché de Castres.jpg|vignette|Palais de Évêché et Cathédrale Saint-Benoît à Castres.]]

Une civilisation occitane s'établit sous la coupe des [[Liste des comtes et vicomtes d'Albi|vicomtes d'Albi]] de la [[maison Trencavel]]. L'aristocratie se fait [[Mécénat|mécène]] des [[troubadours]], promeut l'[[amour courtois]] et adhère progressivement au [[catharisme]], suivie par une partie du peuple<ref>{{Ouvrage|prénom1=Hélène|nom1=Débax|titre=La Féodalité languedocienne, {{sp-|XI|-|XII|s}} : Serments, hommages et fiefs dans le Languedoc des Trencavel|lieu=Toulouse|éditeur=|lien éditeur=Presses universitaires du Mirail|collection=Tempus|année=2003|pages totales=408|isbn=978-2-85816-651-0|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=KIpRUsBM5EcC&printsec=frontcover}}</ref>. Cet engouement pour la nouvelle croyance provient, d'une part de l'incompétence et du faste du haut-clergé languedocien et d'autre part, de l'opposition entre la noblesse locale et le pouvoir considérable des prélats. Le terme d'« albigeois », donné aux hérétiques par la papauté pourrait provenir du [[concile de Lombers]], un débat théologique tenu en 1165 ; ayant eu lieu en [[Albigeois (vicomté)|Albigeois]], le nom serait resté»<ref group="Note">Pour l'anecdote, les Albigeois citadins d'Albi, n'ont que peu adhéré à la nouvelle religion, bien tenus en main par leurs évêques successifs</ref>.

La [[croisade des albigeois]] décrétée par le pape [[Innocent III]] oppose des armées du nord de la France aidées de contingents étrangers, aux seigneurs occitans. Le comte de Toulouse [[Raymond VI de Toulouse|Raymond VI]] (VIII<ref group="Note">Selon la généalogie traditionnelle des comtes de Toulouse faite par les Bénédictins dans l’''[[Histoire générale de Languedoc]]'', il serait ''Raymond VI'', mais des études critiques ont établi que deux comtes du prénom de Raymond avaient été omis. Il serait donc ''Raymond VIII'' : voir {{Ref-Settipani-MidiCarolingien|passage=28-35}}.</ref>) possède l'Albigeois dans son comté, mais son vassal, le vicomte [[Raymond-Roger Trencavel]] en est le seigneur. Rapidement emprisonné à [[Carcassonne]], Trencavel meurt, ses terres étant annexées par [[Simon IV de Montfort]] nommé chef de la croisade. Le [[Siège de Lavaur (1211)|siège de Lavaur]] de 1211<ref>

{{Ouvrage|nom1=[[Michel Roquebert]]|titre=L'épopée Cathare|tome=1, L'invasion : 1198-1212|lieu=Toulouse|éditeur=|lien éditeur=Privat|année=1970|pages totales=596|isbn=2-7089-2344-7}}
</ref> et la [[bataille de Montgey]]<ref>{{Lien web|url=http://www.lauragais-patrimoine.fr/HISTOIRE/COMBAT_MONTGEY/MONTGEY1000.html|titre=Le combat de Montgey|auteur=Pierre et Sophie BOUYSSOU |année=1977 |éditeur=Site « lauragais-patrimoine.fr » de l'église catholique du Tarn|consulté le=9 mai 2019}}.</ref> sont les principaux combats menés dans le Tarn. La mise au bûcher de deux hérétiques à Castres, en 1209, marque le début des exécutions et la prise de Lavaur entraine la mort de {{nombre|400|cathares}}, le plus grand bûcher de la croisade. Plusieurs villages entre les rivières Tarn et Aveyron sont rasés par les croisés lors de leurs raids : [[Saint-Marcel-Campes|Saint-Marcel]], le Carla dans l'actuelle commune de [[Castelnau-de-Lévis]]<ref>{{Lien web|url=http://www.mairie-castelnaudelevis.com/Histoiredelaville.html |titre=L'histoire de Castelnau de Lévis |éditeur=Site « mairie-castelnaudelevis.com » |consulté le=31 mars 2015|brisé le = 2024-02-13}}.</ref>, La Gardelle sur la commune de [[Villeneuve-sur-Vère]]<ref>{{Lien web|url=http://catholique-tarn.cef.fr/Villeneuve-sur-Vere-chapelle-Notre |titre=Villeneuve-sur-Vère : chapelle Notre-Dame de la Gardelle |éditeur=Site « catholique-tarn.cef.fr » de l'église catholique du Tarn|consulté le=31 mars 2015}}.</ref>...

[[Fichier:Briatexte Place a couverts 3.JPG|vignette|gauche|Arcades de la bastide de [[Briatexte]].|alt=photo couleur de maisons à colombage avec avancée sur couvert au rez-de-chaussée. La place est ombragée par des platanes.]]
Après {{nombre|10|ans}} de lutte, les [[Languedociens]] semblent avoir gagné la guerre, mais le pays est exsangue et le roi de France succède à [[Amaury VI de Montfort]], fils de Simon IV. La guerre reprend et [[Raymond VII de Toulouse|Raymond VII]] (IX<ref group="Note">Selon la généalogie traditionnelle des comtes de Toulouse faite par les Bénédictins dans l’''[[Histoire générale de Languedoc]]'', il serait ''Raymond VII'', mais des études critiques ont établi que deux comtes du prénom de Raymond avaient été omis. Il serait donc ''Raymond IX'' : voir {{Ref-Settipani-MidiCarolingien|passage=28-35}}.</ref>) ne peut lutter. Il se soumet au roi [[Louis IX de France|Louis IX]] et signe le [[traité de Meaux-Paris]]. L'Albigeois dépend alors directement du domaine royal, administré par des familles de croisés comme celle de la [[maison de Lévis]]. Ils donneront leur nom à [[Castelnau-de-Lévis]] et [[Labastide-de-Lévis]]. La lutte contre le catharisme est confiée à l'[[Inquisition médiévale|inquisition]]. Le pays se relève de ses ruines grâce au travail de gestion et de création de [[Bastide (ville)|bastides]] initié par [[Doat Alaman]] puis son fils [[Sicard Alaman|Sicard]], lieutenants généraux des biens des comtes de Toulouse<ref>{{article|nom1=[[Charles Higounet]]|titre=Les Alaman seigneurs bastidors et péagers du {{s-|XIII}}|périodique=Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale|volume=68|numéro=34|année=1956|url texte=http://www.persee.fr/doc/anami_0003-4398_1956_num_68_34_6109|consulté le=22 janvier 2016}}</ref>. Ces villes nouvelles permettent de loger des personnes chassées de villages rasés, puis d'absorber la hausse de la démographie ; leur fiscalité réduite attire de nouveaux arrivants. [[Cordes-sur-Ciel]], [[Castelnau-de-Montmiral]], [[Castelnau-de-Lévis]], [[Labastide-de-Lévis]], [[Lisle-sur-Tarn]], [[Pampelonne (Tarn)|Pampelonne]], [[Réalmont]], [[Briatexte]], [[Valence-d'Albigeois]]... datent du {{s-|XIII|e}}. Cet urbanisme rationnel fondé sur des impôts allégés, permet un essor de l'artisanat et du commerce. À Albi, les évêques entament la construction de la formidable [[Cathédrale Sainte-Cécile d'Albi|cathédrale Sainte-Cécile]] et d'un imposant palais épiscopal, le [[palais de la Berbie]], symboles de la puissance retrouvée de l'[[Église catholique romaine]] et de la prospérité économique restaurée. À cette époque, la redécouverte de la terre cuite comme matériau de construction permet l'invention de la [[brique foraine]], moins chère et plus facile à utiliser que la pierre et moins sensible au feu que le colombage<ref>{{Ouvrage|langue=fr|nom1=collectif, sous la direction de Jean-Louis Biget|titre=Histoire d'Albi|lieu=Toulouse|éditeur=[[Éditions Privat|Privat]]|année=2000|mois=octobre|pages totales=360|passage=124|isbn=2-7089-8327-X}}</ref>.

À partir du {{s-|XV|e}}, la culture du [[Pastel des teinturiers|pastel]] enrichit le pays de Cocagne dans le triangle Albi-Toulouse-Carcassonne. Une bourgeoisie du pastel fait construire de somptueux hôtels et tout le pays profite de cette manne financière. Son déclin est dû à la culture de l'[[Indigo (teinture)|indigo]] moins cher en région tropicale. Le [[château de Magrin]] conserve un séchoir à pastel et un musée consacré à la plante tinctoriale bleue y est implanté<ref>{{Lien web|url=http://www.pastel-chateau-musee.com/ |titre=Château musée de Magrin |éditeur=Site « pastel-chateau-musee.com » |consulté le=11 mars 2015|brisé le = 2024-02-13}}.</ref>.

=== Période moderne ===
[[Fichier:Ste Cecile.jpeg|vignette|Cathédrale d'Albi : peintures et jubé, des ajouts de la Renaissance.|alt=photo couleur d'un intérieur de cathédrale. Les murs peints de couleurs vives tranchent avec la blancheur et les dentelles de pierre du jubé qui coupe le volume transversalement.]]
À partir de la [[Renaissance]], on peut réellement parler de renaissance albigeoise, tant l'urbanisme de la ville a été profondément marqué. Les évêques d'Albi [[Louis Ier d'Amboise|Louis {{Ier}}]] et [[Louis II d'Amboise]], riches et familiers de la cour du roi, transforment la cathédrale d'Albi : un baldaquin en pierre est ajouté sur l'entrée et un jubé permet de séparer les croyants du chapitre de chanoines. Le palais de la Berbie perd une partie de ses défenses au profit du confort : la [[place d'armes]] devient jardin et le donjon est amputé d'une tour. L'aile orientale voit s'ouvrir des fenêtres sur la ville et des toitures en ardoise donnent un air ligérien à la ville de briques et tuiles roses<ref>{{Lien web|url=http://www.pss-archi.eu/immeubles/FR-81004-9684.html |titre=Palais épiscopal de la Berbie |éditeur=Site PSS d'architecture, urbanisme et aménagement du territoire |consulté le=23 janvier 2016}}.</ref>. À cette époque, la bourgeoisie du pastel se fait construire de beaux [[Hôtel particulier|hôtels particuliers]] à Albi, Gaillac, Castres<ref name="odta">{{Lien web|url=http://www.albi-tourisme.fr/fr/pagesEditos.asp?id=5B97083F&IDPAGE=64|titre=Le pastel|éditeur=Site de l'[[office de tourisme]] d'Albi|consulté le=23 janvier 2016|brisé le = 2024-02-13}}.</ref>...

Peu après, la [[Réforme protestante]] marque profondément le département. Albi reste ancrée au catholicisme alors que Castres est sensible au protestantisme. Des combats et massacres ont lieu avant que la paix ne revienne avec la signature de l'[[Édit de Nantes]]. Le sud du Tarn en sort transformé, les protestants ayant systématiquement détruit les édifices religieux antérieurs : églises, cloîtres, monastères, crucifix... Cet épisode coïncide avec l'arrêt de la culture du pastel détrôné par l'[[Indigotier|indigo]] venu des zones tropicales<ref name="odta"/>.

[[Fichier:Cathédrale St Benoit.JPG|vignette|Cathédrale Saint-Benoît de Castres inachevée à cause notamment des guerres de religion.]]

Des épidémies de peste et de famines ponctuent les époques jusqu'au règne de [[Louis XV]] : [[Jean-Louis Biget]] a comptabilisé près de {{nombre|50|épisodes}} tragiques en {{nombre|300|ans}}, une moyenne d'une calamité tous les sept ans. Il faudra attendre le {{s|XVIII|e}} pour retrouver une population équivalente à celle du {{s-|XIV|e}}<ref>{{Ouvrage|nom1=[[Jean-Louis Biget]]|titre=Histoire d'Albi|éditeur=[[Toulouse|Privat]]|année=1983|pages totales=356|isbn=2-7089-8216-8}}</ref>.

=== Période contemporaine ===
Pendant la [[révolution française]], le département d'Albigeois créé en 1790 est rapidement renommé Tarn en référence à la rivière principale qui le traverse. En vertu de la loi du {{nobr|28 pluviôse an V}}, les départements de l'[[Hérault (département)|Hérault]] et du Tarn ont échangé le [[canton d'Anglès]] qui faisait partie du diocèse de Saint-Pons, et le [[canton de Saint-Gervais-sur-Mare]] qui faisait partie du diocèse de Castres. [[Castres]] en est la préfecture jusqu'en 1795.

[[Fichier:Evêché et berges sur l'Agout.JPG|vignette|Évêché, Cathédrale Saint Benoît et berges sur l'Agout de Castres, préfecture du Tarn jusqu'en 1795.]]

À cette date, la tiédeur révolutionnaire convainc les décideurs de confier la préfecture à [[Albi]]. En dépit de plusieurs demandes de Castres pour récupérer la prééminence administrative, la décision restera<ref>{{Lien web|url=http://edt-archivescommunales.tarn.fr/index.php?id=2991 |titre=La tourmente révolutionnaire |éditeur=Site des archives communales du tarn |consulté le=23 janvier 2016|brisé le = 2024-02-13}}.</ref>.

[[Fichier:Travail de la laine a Mazamet.jpg|vignette|Délainage à Mazamet, capitale mondiale de l'industrie lainière.|gauche|alt=photo noir et blanc d'ouvriers penchés sur des escabeaux sur lesquels sont étendues des peaux de mouton. Ils raclent la laine pour rendre le cuir glabre.]]
Le département fournit quatre bataillons de [[Volontaires nationaux pendant la Révolution|volontaires nationaux]] pour défendre les frontières. Les guerres révolutionnaires et napoléoniennes permettent de rapides montées en grade. Quelques tarnais se distinguent : [[Jean-de-Dieu Soult]] devient [[maréchal d'Empire]], [[Jean Joseph Ange d'Hautpoul]], militaire royal, épouse la révolution et meurt à la [[bataille d'Eylau]] avec le grade de général, tandis que les trois [[frères Delga]] de Gaillac, soldats de la révolution devenus officiers meurent, deux à la [[bataille de Wagram]], le troisième durant la [[retraite de Russie]].

Sur le plan économique, l'exploitation du charbon de [[Carmaux]], d'abord artisanale, s'intensifie à partir de la concession accordée par Louis XV à [[Gabriel de Solages]]. Il crée la [[compagnie minière de Carmaux]] et une verrerie ; il alimente en charbon la [[Société des Hauts-Fourneaux, forges et aciéries du Saut-du-Tarn]] à [[Saint-Juéry (Tarn)|Saint-Juéry]]. Face au coût du transport vers Bordeaux, il privilégie un usage local et l'exportation de produits manufacturés plus rémunérateurs. L'arrivée du chemin de fer fera décoller l'exploitation minière. Dans le sud du département, les protestants plus instruits créent une bourgeoisie industrieuse qui met en valeur les atouts locaux. La laine de l'élevage local montagnard devient une matière première textile importante. Le travail des peaux et du cuir se développe grâce à l'énergie des moulins installés le long des rivières. [[Mazamet]] se spécialise dans le délainage des peaux et on y parle d'une [[Révolution industrielle de Mazamet|révolution industrielle]], Castres dans le textile et [[Graulhet]] dans le travail du cuir.

[[Fichier:Jean Jaurès, 1904, by Nadar.jpg|vignette|Jean Jaurès, natif de Castres.|alt=Photo noir et blanc du buste d'un homme barbu portant manteau, veston et cravate.]]
Sur le plan politique, l'opposition classique entre la classe ouvrière et la bourgeoisie est représentée par la carrière politique de [[Jean Jaurès]], né à Castres et député socialiste des mineurs Carmaux. Dans le sud, cette opposition prend un caractère plus original : la bourgeoisie protestante est acquise aux idées de la Révolution qui lui a donné la [[liberté de culte]] et les ouvriers catholiques sont fortement influencés par le clergé dont une partie fut [[Clergé réfractaire|réfractaire]]. À la fin du {{s-|XIX|e}} les patrons votent majoritairement républicain à gauche et les ouvriers conservateurs à droite<ref>{{article|nom1=Rémy Cazals|titre=Avec les ouvriers de Mazamet dans la grève et l'action quotidienne, 1909-1914|périodique=Annales : économies, sociétés, civilisations|volume=35|numéro=6|année=1980|pages=1324-1325|url texte=http://www.persee.fr/doc/ahess_0395-2649_1980_num_35_6_282702_t1_1324_0000_002|consulté le=23 janvier 2016}}</ref>.

La [[Première Guerre mondiale]] est un événement tragique. Le nombre de soldats morts au front marque l'époque. Castres subit une explosion dans la manufacture d'explosifs de Mélou en 1917. Elle fera {{nombre|4|morts}} et {{nombre|21|blessés}}, et le quartier est sinistré<ref>{{article|prénom1=Yves|nom1=Bénazech|titre=Bientôt soixante-dix ans : l’explosion du dépôt de munitions de Castres.|périodique=Revue du Tarn|numéro=127|année=automne 1987|pages=443-452|issn=0763-868X}}</ref>.

[[Fichier:Lacaune memorial resistance 1.jpg|vignette|gauche|Mémorial de la Résistance à Lacaune.|alt=photo couleur d'une pierre de granite brute dressée. Un plaque de granite polie porte un texte.]]
Durant la [[Seconde Guerre mondiale]], le Tarn est soumis au [[régime de Vichy]].

L’[[Liste des évêques et archevêques d'Albi|archevêque d’Albi]], [[Jean-Joseph Moussaron]], proteste ouvertement dès 1942 contre les persécutions à l’encontre des [[Juifs]]. Il organise parallèlement l’accueil clandestin de réfugiés juifs dans certaines institutions catholiques de la région et nomme secrètement des aumôniers dans les maquis<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Collectif sous la direction de Jacques Fijalkow|titre=Vichy, les Juifs et les Justes|sous-titre=l’exemple du Tarn|éditeur=|année=|isbn=}}</ref>. Les petits séminaires de [[Castres]]<ref>Actuel collège Barral</ref> et de [[Pratlong]] deviennent le refuge de professeurs et d’élèves juifs ainsi que de [[Résistance intérieure française|Résistants]] et servent d'infirmerie au [[maquis de Vabre]] à partir de l'hiver 1943<ref>{{Lien web|titre=La Semaine de Castres|url=http://www.lasemainedecastres.fr/dossier-historique-barral-et-pratlong-colleges-des-justes/|brisé le = 2024-02-13}}.</ref>. Arrêté par la [[Gestapo]] le 12 juin 1944 puis incarcéré à [[Toulouse]], [[Jean-Joseph Moussaron]] est accueilli triomphalement par les albigeois à sa libération.

En 1942, la zone sud est envahie par les occupants allemands. Cet événement et la réquisition des jeunes pour le [[Service du travail obligatoire (France)|service du travail obligatoire]] alimente la résistance tarnaise en recrues. Les [[Maquis de Vabre]]<ref>{{Lien web|url=http://maquisdevabre.free.fr/ |titre=Maquis de vabre |éditeur=Site officiel de la mémoire du maquis de Vabre |consulté le=23 janvier 2016}}.</ref>, de la [[Corps-franc de la Montagne Noire|montagne Noire]]<ref>{{Lien web|url=http://www.lauragais-patrimoine.fr/HISTOIRE/LE_MAQUIS_DE_LA_MONTAGNE_NOIRE/MAQUIS01.html |titre=Le maquis de la montagne Noire |auteur=Jean Odol |éditeur=Site « lauragais-patrimoine.fr » de la société d'histoire de Revel Saint-Ferréol|consulté le=23 janvier 2016}}.</ref> ou [[Maquis de la Grésigne|de la Grésigne]] ont fortement compliqué la tâche des occupants. En 1944, il fait partie des départements libérés par les [[forces françaises de l'intérieur]] : la libération de Carmaux, grâce à des maquis venus en renfort, est le siège de durs combats. Une fois la bataille gagnée, les opérations seront plus facile et la garnison de Castres se rend sans combattre. Après huit jours de batailles rangées et d'actes de [[guérilla]], {{nombre|92|maquisards}} et {{nombre|14|civils}} sont tués contre 165 dans les forces d'occupation<ref>{{article |langue= fr |prénom1= Norbert |nom1= Delpon |titre= Comment le Tarn s'est libéré|périodique=[[La Dépêche du Midi]]|jour= 9 |mois= août |année= 2006 |issn= 0181-7981 |url texte= https://www.ladepeche.fr/article/2006/08/09/51200-comment-le-tarn-s-est-libere.html |consulté le= 5 avril 2015}}</ref>.

Au {{date-|1 janvier 2016}} la région [[Midi-Pyrénées]], à laquelle appartenait le département, fusionne avec la région [[Languedoc-Roussillon]] pour devenir la nouvelle région administrative [[Occitanie (région administrative)|Occitanie]].

== Emblèmes ==
Il s'agit d'emblèmes proposés par [[Robert Louis]] qui n’ont jamais fait l’objet d'une adoption officielle.
=== Blason (non officiel) ===
{{Blasonnement
|image = Blason département fr Tarn.svg
|descript = Proposé par [[Robert Louis]], non officiel. « D’[[Or (héraldique)|or]] au chef-pal de [[gueules]] chargé d'une croix clêchée, vidée et pommetée de douze pièces d’or »
|texte =
}}
Ce blason du Tarn reprend les couleurs du [[Languedoc]] auquel il appartenait avant la [[Révolution française|Révolution]], gueules à [[croix occitane]] d'or. La couleur rouge prend la forme d'un « T » majuscule.

{{Blasonnement
|image = COA_of_Tarn_département_(Levasseur_Atlas).svg
|descript = Blason dans l'Atlas de Levasseur, non officiel. 
|texte =
}}
Ce blason du Tarn reprend un ancien blason d'Albi. Il figure dans l'Atlas de Levasseur (1854)<ref>Victor Levasseur. ''Atlas National Illustré des 86 Départements et des Possessions de la France Divisé par Arrondissements, Cantons et Communes, avec le tracé de toutes les routes, chemins de fer et canaux'', Paris: A. Combette, 1854</ref>.

=== Drapeau (non officiel) ===
[[Image:Drapeau fr département Tarn.svg|150px]]
Cette proposition de drapeau du Tarn reprend les mêmes couleurs que celles du blason, proposé par [[Robert Louis]], sans aucun caractère officiel.

== Géographie ==
{{Article détaillé|Géographie du Tarn}}
[[Image:Tarn_topographic_map-fr.svg|thumb|400px|Carte du département du Tarn.]]

Le '''Tarn''' fait partie de la [[Régions françaises|région]] [[Occitanie (région administrative)|Occitanie]]. Il est limitrophe des départements de l'[[Aveyron (département)|Aveyron]], de l'[[Hérault (département)|Hérault]], de l'[[Aude (département)|Aude]], de la [[Haute-Garonne]] et de [[Tarn-et-Garonne]]. La principale rivière est le [[Tarn (rivière)|Tarn]].

Les extrêmes du département sont :

- [[Arfons]] (Sud)

- [[Jouqueviel]] (Nord)

- [[Montdurausse]] (Ouest)

- [[Murat-sur-Vèbre]] (Est)

<gallery mode="packed" caption="Paysages du Tarn :">
TO Roc de Montalet.JPG|Table d'orientation et panorama du [[roc de Montalet]] au sud-est.
Penne (Tarn) Gresigne.jpg|[[Penne (Tarn)|Penne]], vu de la route forestière de la [[Forêt domaniale de Grésigne|forêt de Grésigne]], au nord-ouest.
ViaurDSC00882.JPG|Vallée du Viaur à [[Jouqueviel]], au nord.
Paulin 1.JPG|Gorge de l'Oulas et [[château de Paulin]] à l'est.
</gallery>

=== Relief ===
Le relief prend la forme d'un amphithéâtre ouvert vers l'ouest. Le [[puech de Rascas]], avec {{unité|1270|m}}, est le point culminant sur la commune de [[Lacaune (Tarn)|Lacaune]] et la partie la plus basse est sur la commune de [[Saint-sulpice (tarn)|Saint-Sulpice]], à {{unité|95|m}}.

La partie sud-est du département est la plus élevée. Au sud, la [[Montagne Noire (France)|montagne Noire]] présente une ligne continue abrupte qui sépare le Tarn de l'Aude. Elle atteint {{unité|1211|m}} au [[pic de Nore]]. À l'est, le relief descend régulièrement des [[monts de Lacaune]], plateau montagnard vers le [[Ségala]], zone vallonnée et la rivière [[Viaur]] qui le coupe du Ségala aveyronnais. Au nord-ouest, la [[Forêt domaniale de Grésigne|forêt de Grésigne]] occupe un point haut à {{unité|523|mètres}} à l'arbre de la Plane, proche d'un plateau calcaire qui constitue la pointe sud-est des [[causses du Quercy]].

Au centre, à l'ouest et au sud-ouest, le relief est moins marqué : les pentes se succèdent entre des cuestas et falaises abruptes ou des collines au relief plus doux, dans une roche tendre modelée par l'érosion. Ce paysage est creusé de larges plaines alluviales de part et d'autre des rivières [[Tarn (rivière)|Tarn]], [[Agout]] et [[Dadou]]. La largeur de la vallée du Tarn atteint {{unité|10|kilomètres}} près de Gaillac<ref name="géologie">{{Ouvrage|nom1=Collectif|titre=Atlas du Tarn|éditeur=[[Conseil général (France)|Conseil général]] du Tarn|année=2001|pages totales=42|passage=8|isbn=2-907532-77-4|lire en ligne=http://www.tarn.fr/Fr/Documents/Territoires%20et%20Patrimoine/Relief_geologie.pdf|consulté le=24 janvier 2016}}</ref>.

=== Géologie ===
[[Fichier:Fluorine Peyrebrun.jpg|vignette|left|Fluorine de la mine de Peyrebrune à Réalmont.|alt=photo couleur de cristaux à l'apparence ce parallélépipèdes à face carrés de teintes vert-jaune et violet.]]
{{Article détaillé|Géologie du Tarn}}
Le département est coupé en deux unités géologiques appartenant au [[Massif central]] et au [[bassin aquitain]].

Le massif Central est représenté par la [[Montagne Noire (France)|montagne Noire]], séparée par un [[fossé d'effondrement]] où coule le [[Thoré]] des [[monts de Lacaune]]. Ce dernier se poursuit au nord par le [[ségala]] d'altitude décroissante mais à l'histoire commune. Ces zones viennent de sédiments du [[paléozoïque]] plissés à la naissance du massif Central lors de l'[[orogenèse hercynienne]]. Après érosion lors du [[mésozoïque]], l'[[orogenèse alpine]] rajeunit le vieux massif, lui restituant un relief plus élevé. Ces épisodes de plissements et cassures ont donné des [[schistes]], [[Grès (géologie)|grès]] et [[gneiss]]. Ponctuellement, quelques [[Pluton (géologie)|plutons]] granitiques affleurent. Le plus grand a donné le massif du [[Sidobre]] entre Castres et Lacaune.

La partie ouest appartient au bassin aquitain. Ce sont des [[roches sédimentaires]] détritiques issues du démantèlement du relief de l'est par l'érosion : [[molasse]]s et [[argile]]s à graviers. Ces roches plus ou moins anciennes ont été peu touchées par les [[orogenèse]]s de l'époque [[Orogenèse hercynienne|hercynienne]] puis [[Orogenèse alpine|alpine]]. Au nord-ouest, le massif de la Grésigne est une zone passionnante pour les géologues par l'ancienneté des sous-sols sédimentaires et les accidents géologiques qu'ils ont subi : plissements, érosion, soulèvement, cassures<ref name="géologie"/>...

Les vallées creusées par les rivières sont encaissées dans la partie orientale dure, et plus larges avec des terrasses dans les coteaux molassiques. Ces dernières sont constituées de couches horizontales d'argiles, limons, sables et graviers<ref>{{Ouvrage|nom1=H. Bru, C. Bou, R. Cubaynes et G. Martignac|titre=Connaissance du Tarn|éditeur=Imprimerie coopérative du sud-ouest|année=1972|mois=décembre|pages totales=179|isbn=}}</ref>. La plus haute terrasse comporte des sols lessivés de type boulbènes. Sa mauvaise fertilité explique la présences de forêts à [[Giroussens]] ou à Sivens, commune de [[Lisle-sur-Tarn]]<ref name="géologie"/>.

La partie orientale est parcourue de veines de quartz parfois très épaisses dans lesquelles se trouvaient des minerais de fer, plomb, zinc ou fluorine. Ces gisements ont été exploités depuis les Rutènes de l'Antiquité avant d'être abandonnés par épuisement ou coût de production excessif. L'exploitation a été réduite à la [[fluorine]] dans la seconde moitié du {{s-|XX|e}} ; le Tarn représentait 90 % de la production française mais l'extraction a cessé en 2005<ref>{{article|nom1=Jérôme Schrepf |titre=Les mines de fluorine vivent leurs dernières heures.|périodique=[[La Dépêche du Midi]]|jour=7|mois=juillet|année=2005|url texte=https://www.ladepeche.fr/article/2005/07/07/312225-les-mines-de-fluorine-vivent-leurs-dernieres-heures.html|consulté le=5 avril 2015}}</ref>. Le [[bassin houiller de Carmaux]] est issu d'un dépôt organique du [[carbonifère]]. L'activité minière y a cessé en 1997 sans avoir épuisé les réserves<ref name="géologie" />.

Des carrières ont longtemps été exploitées localement pour la construction : pierre de taille, [[Ardoise (élément de couverture)|ardoise]] et argile pour brique et tuiles. Elles ont fermé à l'exception de celles qui extraient le granite du Sidobre<ref>{{Lien web|url=http://www.granit-du-sidobre.com/ |titre=Granit du Sidobre |année=2013 |éditeur=Site des granitiers du Sidobre |consulté le=24 janvier 2016}}.</ref>. Les matériaux de construction récents utilisent le sable et le gravier extraits de carrières par concassage ou de gisements dans les terrasses alluviales.

=== Hydrographie ===
[[Fichier:France 81 - brassac - ar pont kozh.jpg|vignette|[[Pont vieux (Brassac)|Pont vieux]] de Brassac sur l'[[Agout]].|alt=Photo couleur d'un pont à deux arches se reflétant dans une rivière. Il est situé dans un village verdoyant.]]
La quasi-totalité du département fait partie du bassin de la [[Garonne]], à l'exception de quelques ruisseaux descendant vers la [[Mer Méditerranée|Méditerranée]]<ref group="c">{{harvsp|id=Atlas : Espace, culture, société|texte=''Atlas : Espace, culture, société''|p=10}}</ref>. La [[ligne de partage des eaux]] suit la crête de la montagne Noire et des monts de Lacaune. Le relief de l'est du département est un véritable château d'eau avec plus de {{unité|1500|mm}} et ponctuellement jusqu'à {{unité|2100|mm}}. La saison arrosée va de décembre à avril et le débit des rivières suit la même durée, la masse neigeuse stockée étant très faible et de courte durée. Les mois secs vont de juin à août et correspondent à une baisse du débit des rivières. L'[[étiage]] est sévère sur les petits cours d'eau mais plus lissé dans les rivières en aval<ref>{{article|nom1=François Gadelle|titre=Les régimes hydrologiques naturels ou influencés, dans l'extrême sud du massif Central|périodique=Revue de géologie alpine|numéro=74|année=1986 |pages=99-109|url texte=http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rga_0035-1121_1986_num_74_1_2631
|consulté le=15 avril 2015}}
</ref>.

La principale rivière est le [[Tarn (rivière)|Tarn]]. Il draine une grande partie du département avec son affluent majeur, l'[[Agout]]. Ce dernier, né dans les [[monts de Lacaune]], reçoit les eaux du [[Thoré]] et du [[Sor (rivière)|Sor]] rive gauche, et celles du [[Dadou]], rive droite.

Ces cours d'eau ont vu les redoutables crues comme celle des [[inondations de mars 1930 dans le Tarn]]<ref>{{article|nom1=Maurice Pardé|titre=Les inondations désastreuses de mars 1930|périodique=Annales de géographie|numéro=39|année=1930|pages=244-248 |url texte=http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/geo_0003-4010_1930_num_39_219_10084|consulté le=15 avril 2015}}
</ref> écrêtées par des barrages. Outre leur rôle régulateur du débit, ils constituent des réserves d'eau pour l'adduction d'eau potable, d'eau pour l'irrigation, la production d'électricité et sont souvent aménagés pour l'accueil de bases nautiques : [[barrage de la Raviège]] et sur l'Agout, [[barrage du Laouzas]] sur la [[Vèbre (rivière)|Vèbre]], [[barrage des Cammazes]] sur le Sor, Barrages de Rassisse (ou Razisse) et la Bancalié sur le Dadou, barrage des Saints-Peyres sur l'Arn, [[lac de la Roucarié|barrage de la Roucarié]] et [[lac de Fonbonne]] sur le [[Céret (rivière)|Céret]]. Le plus ancien est le [[Lac de Saint-Ferréol|barrage de Saint-Ferréol]] qui partage ses rives avec la [[Haute-Garonne]], et l'aude, construit par [[Pierre-Paul Riquet]] pour assurer l'approvisionnement en eau du [[canal du Midi]]. Depuis 1997, le barrage est inscrit au titre des [[Monument historique (France)|monuments historiques]]<ref>{{Base Mérimée|PA31000008}}</ref> et fait partie des [[Grands Sites Occitanie]]. Le projet du [[barrage de Sivens]] sur le Tescou a été très médiatisé par les affrontements juridiques et physiques entre partisans et adversaires.

Au nord du département deux rivières se jettent dans l'[[Aveyron (affluent du Tarn)|Aveyron]], ce sont la [[Vère (affluent de l'Aveyron)|Vère]] et le [[Cérou (affluent de l'Aveyron)|Cérou]].

Concernant la qualité halieutique des rivières et ruisseaux, environ un tiers du département est classé en [[cours d'eau de première catégorie]], essentiellement la partie sud-est. Le reste est en [[Cours d'eau de deuxième catégorie|deuxième catégorie]]<ref>{{Lien web|url=http://www.tarn.gouv.fr/IMG/pdf/img_ce_cat_piscicole_a3_20121218_v2.pdf |titre=Cours d'eau et lacs par catégories piscicoles - Réseau hydrographique du département du Tarn
|année=2012 |éditeur=Direction départementale des territoires du Tarn|consulté le=24 janvier 2016|brisé le = 2024-02-13}}.</ref>.

=== Climat ===
[[Fichier:Montirat (Tarn) Hiver.JPG|vignette|gauche|Paysage enneigé à Montirat le 20 janvier 2013.|alt=Photo couleur de pâturages clos de barbelés et arbres sous la neige. Le ciel est gris uniforme.]]
{{Article détaillé|Climat du Tarn}}
Le Tarn est soumis à trois types de climats distincts dont la limite est floue et progressive.

Le climat océanique dégradé concerne le nord-ouest du département. Les hivers sont doux et pluvieux et les étés chauds avec une tendance orageuse. L'[[Vent d'autan|Autan]] amène une influence [[Climat méditerranéen|méditerranéenne]] par un [[effet de foehn]]. Il est violent dans la région de Castres, plus modéré au nord où ses effets sont favorables à la maturité du raisin du [[Gaillac (AOC)|vignoble gaillacois]]. Il souffle en moyenne {{nombre|60|jours}} par an.

Le climat continental dégradé (ou montagnard) affecte la partie sud-est du département. Il est influencé par la proximité du Massif Central. C'est là qu'il neige le plus sur le Tarn, et qu'il fait le plus froid l'hiver. Des [[Épisode méditerranéen|épisodes méditerranéens]] peuvent affecter le sud-est entre [[Mazamet]] et [[Labastide-Rouairoux]]. Un gradient de température négatif continu va de Lavaur à Lacaune<ref group="c">{{harvsp|id=Atlas : Espace, culture, société|texte=''Atlas : Espace, culture, société''|p=11}}</ref>.

Le climat méditerranéen dégradé concerne le nord-ouest du département avec un important ensoleillement ([[Albi]], {{unité|2450|heures}}) et des températures relativement douces toute l'année.

=== Démographie ===
{{Article détaillé|Démographie du Tarn}}
Les habitants du Tarn sont les ''Tarnais'' et les ''Tarnaises''.{{Population de France/section}}

Entre 1990 et 1999, les communes de l'est du département se sont dépeuplées, comme les bassins de Carmaux et Castres-Mazamet, alors que l'ouest était en croissance, en particulier le croissant Lavaur-Gaillac-Albi<ref group="c">{{harvsp|id=Atlas : Espace, culture, société|texte=''Atlas : Espace, culture, société''|p=12}}</ref>. Cette évolution se poursuit dans les mêmes tendances avec la dynamique des bassins d'emploi. La densité est très hétérogène, allant de {{unité|5|hab./km2}} dans des petites communes du sud-est, dans la montagne, à plus de {{unité|200|hab./km2}} dans {{nombre|16|communes}} des aires urbaines d'Albi et Castres-Mazamet. Le solde migratoire compense le bilan négatif entre naissances et décès<ref group="e">{{harvsp|id=L'albigeois, terre d'histoire et de tourisme|texte=''L'albigeois, terre d'histoire et de tourisme''|p=13}}</ref>.

=== Communes les plus peuplées ===
{{Composition Division de France
 | charte     = autre
 | titre      = Liste des quinze communes les plus peuplées du département
 | commune 1  = Albi
 | commune 2  = Castres
 | commune 3  = Gaillac
 | commune 4  = Graulhet
 | commune 5  = Lavaur (Tarn)
 | commune 6  = Mazamet
 | commune 7  = Carmaux
 | commune 8  = Saint-Sulpice-la-Pointe
 | commune 9  = Saint-Juéry (Tarn)
 | commune 10 = Labruguière
 | commune 11 = Rabastens
 | commune 12 = Aussillon
 | commune 13 = Lisle-sur-Tarn
 | commune 14 = Lescure-d'Albigeois
 | commune 15 = Saïx
}}

== Environnement ==
=== Sites natura 2000 ===
{{Article détaillé|Liste des sites Natura 2000 du Tarn}}
Le Tarn possède dix sites classés [[natura 2000]]. Ces zones sont concernées par une gestion extensive de l'agriculture avec des pratiques préservant l'environnement, l'information des usagers des sites sur leur fragilité et la conciliation des activités économiques et l'accès aux promeneurs.

=== Faune ===
[[Fichier:Ardea purpurea, Tarn, France, 2012.jpg|vignette|alt=Un énorme bec jaune au bout d'un cou ondulatoire coince un minuscule petit poisson.|Un [[héron pourpré]] capturant un alevin de [[sandre]] dans le département du Tarn. Juillet 2012.]]
La faune sauvage est variée en fonction des espaces naturels ou modifiés par l'homme. Les animaux les plus connus sont ceux qui servent de gibier : sangliers, cerfs, chevreuils, lièvres...

À Albi, des [[Silure glane|silure]]s sont devenus célèbres depuis que des scientifiques sont venus étudier leur méthode de chasse au pigeon que les poissons gobent au bord de l'eau<ref>{{article|prénom1=Pierre |nom1=Barthélémy|titre=Dans le Tarn, d’étonnants poissons se mettent à chasser… le pigeon.|périodique=[[Le Monde]]|jour=6 |mois=décembre|année=2012|url texte=http://passeurdesciences.blog.lemonde.fr/2012/12/06/dans-le-tarn-detonnants-poissons-se-mettent-a-chasser-le-pigeon/|consulté le=28 avril 2015}}</ref>. Dans la même ville, des [[Faucon pèlerin|faucons pèlerins]] ont élu domicile sur les toits de la cathédrale. La mairie d'Albi a fait installer des caméras et un blogue leur est consacré pour suivre les nichées<ref>{{Lien web|url=http://fauconpelerin.mairie-albi.fr/ |titre=Le blog des faucons pèlerins d'Albi |éditeur=Site « fauconpelerin.mairie-albi.fr » |consulté le=28 avril 2015}}.</ref>.

=== Flore ===
Les espaces boisés naturels majeurs sont ceux de la [[forêt domaniale de Grésigne]], la forêt de Sivens, la forêt de la Montagne noire et celle des Monts de Lacaune. Ailleurs, quelques bois signalent des espaces incultes ou les rives des cours d'eau.

Des [[tourbières]], présentes dans le sud-est du département, représentent une biodiversité fragile. Ces [[biotope]]s sont situés majoritairement dans les monts de Lacaune, mais aussi dans le Sidobre, la montagne Noire et les monts d'Alban. Ils sont caractérisés par une humidité permanente liée à un climat frais et arrosé, uns situation en point bas abondamment pourvu en eau de ruissellement et un sous-sol acide. Ce milieu est menacé par le drainage, la plantation de résineux et l'abandon du pâturage naturel<ref>{{Lien web|url=http://zones-humides.tarn.fr/index.php?id=2046 |titre= Les tourbières et milieux associés |éditeur=Site du « Pôle tarnais des zones humides » |consulté le=12 septembre 2019|brisé le = 2024-02-13}}.</ref>.

== Économie ==
{{Article détaillé|Économie du Tarn}}
=== Secteur primaire ===
{{Article détaillé|Agriculture du Tarn}}
La place de l'agriculture dans le Tarn est importante. La partie montagneuse est affectée à l'élevage : les sols riches et l'eau abondante permettent une bonne pousse de l'herbe qui supporte mieux le climat plus froid que les grandes cultures. Le [[Ségala]], ancien fournisseur de bovins de travail, est une terre de tradition d'élevage bovin, laitier et boucher. Les [[monts de Lacaune]] ont donné leur nom à la brebis [[Lacaune (race)|lacaune]] dont le lait sert à élaborer le fromage de [[Roquefort (fromage)|roquefort]].

La partie occidentale du département est cultivée pour produire des céréales ([[blé]], [[triticale]], [[maïs]]), des oléagineux ([[colza]], [[tournesol]]) et des protéagineux ([[luzerne]], [[soja]]). À Gaillac, le vignoble bimillénaire occupait {{unité|3923|ha}} en 2008<ref>{{Ouvrage|langue=fr|nom1=Collectif|titre=Le guide hachette des vins 2010|lieu=Paris|éditeur=[[Hachette (maison d'édition)|Hachette]]|année=2009|pages totales=1402|passage=855|isbn=978-2-01-237514-7}}</ref>.

==== Structure des exploitations ====

==== Production ====
La forêt représente {{unité|172000|ha}}, soit 28,4 % de la surface totale<ref name="inventaire">{{Lien web|url=http://inventaire-forestier.ign.fr/IMG/pdf/PubDep/81-tarn/ifn_81_3_tarn_1992.pdf|titre=Inventaire forestier du Tarn |consulté le=21 mars 2015}}.</ref>.

En 2013, le département était placé en deuxième place régionale pour l'élevage, derrière l'[[Aveyron (département)|Aveyron]] au niveau de la population bovine ({{unité|152000|bovins}} dont {{unité|20500|vaches laitières}} et {{unité|56400|vaches allaitantes}} et de la population ovine. ({{unité|317500|ovins}} dont {{unité|204000|brebis}}<ref>{{Lien web|url=http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=7&ref_id=agrtc10102 |titre=Cheptel en 2013 |éditeur=Site « insee.fr » de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques]]|consulté le=13 mars 2015}}.</ref>). Les vaches produisent {{unité|1250000|hl}} de lait, les brebis {{formatnum:265000}} et les chèvres {{formatnum:71000}}<ref>{{Lien web|url=http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=7&ref_id=agrtc10103|titre=Productions de lait en 2013|éditeur=Site « insee.fr » de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques]]|consulté le=13 mars 2015}}.</ref>.

La production céréalière, toujours en 2013, occupait {{unité|100000|ha}} pour une production de {{unité|5.3|millions}} de quintaux de blé dur, blé tendre, orge et maïs. Les oléagineux produisaient {{unité|795000|quintaux}} sur {{unité|38000|ha}} (colza, tournesol), {{unité|800|ha}} étaient consacrés aux protéagineux et {{unité|16700|ha}} aux prairies naturelles et cultivées<ref>{{Lien web|url=http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=7&ref_id=agrtc10104|titre=Productions végétales principales en 2013|éditeur=Site « insee.fr » de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques]]|consulté le=13 mars 2015}}.</ref>.

En 2012, 5 % des exploitations étaient certifiées en [[agriculture biologique]], représentant 3,6 % de la [[surface agricole utile]]<ref>{{Lien web|url=http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=7&ref_id=agrtc10106|titre=Production agriculture biologique en 2012|éditeur=Site « insee.fr » de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques]]|consulté le=13 mars 2015}}.</ref>.

=== Secteur secondaire ===
{{Article détaillé|Chambre de commerce et d'industrie du Tarn}}
L'[[industrie du Tarn]] est née du développement industriel {{s-|XVIII|e}} au deuxième tiers du {{s-|XX|e}} : charbon de Carmaux, sidérurgie à Saint-Juéry, [[délainage]] à Mazamet, textile à Castres ou [[mégisserie]] à Graulhet.

[[Fichier:Vieilles_maisons_sur_l'Agout_2021.jpg|vignette|Vieilles maisons sur l'Agoût de Castres dit la « Petite Venise du Languedoc » en 2021]]

Ces secteurs ont subi réorganisation des filières, délocalisations et fermetures. Le Tarn a dû créer de nouvelles activités et recomposer une industrie prospère.

La [[verrerie ouvrière d'Albi]] est l'héritière d'une longue tradition verrière du Tarn<ref>{{article|prénom1=Fanny|nom1=Doumayrou|titre=À la verrerie, l’esprit de Jaurès souffle encore sous Saint-Gobain |périodique=[[L'Humanité]]|jour=12|mois=juin|année=2014|url texte=https://www.humanite.fr/la-verrerie-lesprit-de-jaures-souffle-encore-sous-saint-gobain-544339|consulté le=15 avril 2015}}</ref> alors que les [[laboratoires Pierre Fabre]] de Castres sont un groupe pharmaceutique et cosmétique datant seulement d'une cinquantaine d'années<ref>{{Lien web|url=http://www.pierre-fabre.com/fr/histoire |titre=Histoire|éditeur=Site officiel des laboratoires Pierre Fabre |consulté le=15 avril 2015}}.</ref>.

=== Secteur tertiaire ===
Les services et le commerce ont permis le développement des deux pôles Albi-Carmaux et Castres-Mazamet.

==== Immobilier ====
Le prix de l'immobilier a beaucoup augmenté dans le Tarn entre 1999 et 2007, passant d'un indice 100 à un indice 250. En 2009, cet indice était de 220, 240 en 2011 et environ 225 en 2015.
{| class="wikitable"
|+ Situation de l'immobilier en 2020<ref name="insee">INSEE</ref>.
|-
!Communes
!Prix Appartement (m²)
!Prix maison (m²)
!Revenu annuel moyen 
!Résidence principale (%)
!Résidence secondaire (%)
!Logement inoccupé (%)
|-
|[[Albi]]<ref>{{Lien web|url=http://www.meilleursagents.com/prix-immobilier/albi-81000/ |titre=Prix immobilier Albi |éditeur=Site « meilleursagents.com » |consulté le=2 décembre 2020}}.</ref>
|{{unité|1795|€}}
|{{unité|1831|€}}
|{{unité|23170|€}}
|88
|2
|10
|-
|[[Castres]]<ref>{{Lien web|url=http://www.meilleursagents.com/prix-immobilier/castres-81100/|titre=Prix immobilier Castres|éditeur=Site « meilleursagents.com » |consulté le=2 décembre 2020}}.</ref>
|{{unité|1291|€}}
|{{unité|1357|€}}
|{{unité|23140|€}}
|88
|2
|10
|-
|[[Gaillac]]<ref>{{Lien web|url=http://www.meilleursagents.com/prix-immobilier/gaillac-81600/|titre=Prix immobilier Gaillac|éditeur=Site « meilleursagents.com » |consulté le=2 décembre 2020}}.</ref>
|{{unité|1336|€}}
|{{unité|1608|€}}
|{{unité|22480|€}}
|88
|2
|10
|-
|[[Graulhet]]<ref>{{Lien web|url=http://www.meilleursagents.com/prix-immobilier/graulhet-81300/|titre=Prix immobilier Graulhet|éditeur=Site « meilleursagents.com » |consulté le=2 décembre 2020}}.</ref>
|{{unité|822|€}}
|{{unité|1150|€}}
|{{unité|21430|€}}
|86
|2
|12
|-
|[[Carmaux]]<ref>{{Lien web|url=http://www.meilleursagents.com/prix-immobilier/carmaux-81400/|titre=Prix immobilier Carmaux|éditeur=Site « meilleursagents.com » |consulté le=2 décembre 2020}}.</ref>
|{{unité|864|€}}
|{{unité|1110|€}}
|{{unité|20450|€}}
|86
|1
|13
|-
|[[Mazamet]]<ref>{{Lien web|url=http://www.meilleursagents.com/prix-immobilier/mazamet-81200/|titre=Prix immobilier Mazamet|éditeur=Site « meilleursagents.com » |consulté le=2 décembre 2020}}.</ref>
|{{unité|850|€}}
|{{unité|1018|€}}
|{{unité|20560|€}}
|79
|6
|15
|-
|[[Lavaur (Tarn)|Lavaur]]<ref>{{Lien web|url=http://www.meilleursagents.com/prix-immobilier/lavaur-81500/|titre=Prix immobilier Lavaur|éditeur=Site « meilleursagents.com » |consulté le=2 décembre 2020}}.</ref>
|{{unité|1451|€}}
|{{unité|1822|€}}
|{{unité|24210|€}}
|92
|2
|6
|-
|[[Lacaune (Tarn)|Lacaune]]<ref>{{Lien web|url=http://www.meilleursagents.com/prix-immobilier/lacaune-81230/|titre=Prix immobilier Lacaune|éditeur=Site « meilleursagents.com » |consulté le=2 décembre 2020}}.</ref>
|NC
|{{unité|1109|€}}
|{{unité|24510|€}}
|72
|17
|11
|-
|[[Réalmont]]<ref>{{Lien web|url=http://www.meilleursagents.com/prix-immobilier/réalmont-81120/|titre=Prix immobilier Réalmont|éditeur=Site « meilleursagents.com » |consulté le=2 décembre 2020}}.</ref>
|{{unité|1088|€}}
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|3
|9
|-
|[[Puylaurens]]<ref>{{Lien web|url=http://www.meilleursagents.com/prix-immobilier/puylaurens-81700/|titre=Prix immobilier Puylaurens|éditeur=Site « meilleursagents.com » |consulté le=2 décembre 2020}}.</ref>
|NC
|{{unité|1357|€}}
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|-
|[[Cordes-sur-Ciel]]<ref>{{Lien web|url=http://www.meilleursagents.com/prix-immobilier/cordes-sur-ciel-81170/|titre=Prix immobilier Cordes-sur-Ciel|éditeur=Site « meilleursagents.com » |consulté le=2 décembre 2020}}.</ref>
|{{unité|816|€}}
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|-
|[[Rabastens]]<ref>{{Lien web|url=http://www.meilleursagents.com/prix-immobilier/rabastens-81800/|titre=Prix immobilier Rabastens |éditeur=Site « meilleursagents.com » |consulté le=2 décembre 2020}}.</ref>
|{{unité|1475|€}}
|{{unité|1919|€}}
|{{unité|26720|€}}
|87
|3
|10
|-
|[[Alban (Tarn)|Alban]]<ref>{{Lien web|url=http://www.meilleursagents.com/prix-immobilier/alban-81250/|titre=Prix immobilier Alban|éditeur=Site « meilleursagents.com » |consulté le=2 décembre 2020}}.</ref>
|NC
|{{unité|1196|€}}
|{{unité|22415|€}}
|84
|8
|8
|-
|[[Valence-d'Albigeois]]<ref>{{Lien web|url=http://www.meilleursagents.com/prix-immobilier/valence-d-albigeois-81340/|titre=Prix immobilier Valence-d'Albigeois|éditeur=Site « meilleursagents.com » |consulté le=2 décembre 2020}}.</ref>
|NC
|{{unité|1109|€}}
|{{unité|22415|€}}
|83
|4
|14
|}

==== Tourisme ====
{{Article détaillé|Tourisme dans le Tarn}}
Le tourisme est un axe de développement important. Même sans accès à la mer ni à la montagne, le tourisme culturel côtoie le tourisme vert et sportif, permettant une bonne répartition de l'accueil dans le département entre hôtellerie et camping. L'accueil à la ferme est également important, permettant de mettre en valeur la cuisine tarnaise et la vente de ses produits<ref>{{Lien web|url=http://www.bienvenue-a-la-ferme-tarn.com/ |titre=Goutez notre nature dans le Tarn |éditeur=Site « bienvenue-a-la-ferme-tarn.com » |consulté le=27 avril 2015}}.</ref>.

La cité épiscopale d'Albi appartient au [[Patrimoine mondial de l'Unesco]] depuis 2010, et Cordes-sur-Ciel a été élu [[Le village préféré des Français|village préféré des Français]] en 2014<ref>{{Lien web|url=http://www.midipyrenees.fr/-Actualite-Cordes-sur-Ciel-elu-village-prefere-des-Francais |titre=Cordes-sur-Ciel élu « village préféré des Français » |année=2 juillet 2014 |éditeur=Site « midipyrenees.fr » du [[Conseil régional Midi-Pyrénées]]|consulté le=17 mars 2015}}.</ref>. Par ailleurs, quatre villages adhèrent à l'association des [[Les Plus Beaux Villages de France|plus beaux villages de France]] : [[Castelnau-de-Montmiral]], [[Lautrec (Tarn)|Lautrec]], [[Monestiés]] et [[Puycelsi]]<ref>{{Lien web|url=http://www.les-plus-beaux-villages-de-france.org/fr |titre=Les plus beaux villages de France|éditeur=Site « les-plus-beaux-villages-de-france.org » |consulté le=17 mars 2015}}.</ref>.

Les zones vertes naturelles permettent le développement du tourisme vert et sportif. Le département offre {{unité|4800|km}} de chemins de randonnées dont {{unité|650|km}} de [[Chemin de grande randonnée|grande randonnée]] et grandes randonnées de pays<ref>{{Lien web|url=http://www.randonnee-tarn.com/sentiers/ |titre=Le Tarn, terre de randonnée|éditeur=Site « randonnee-tarn.com » |consulté le=27 avril 2015|brisé le = 2024-02-13}}.</ref>.

Le sud-est du département appartient au [[parc naturel régional du Haut-Languedoc]]. L'aire délimitée englobe des zones vertes ou arides sauvages. Les villages offrent produits régionaux et activités aux visiteurs : culturelles, découverte du milieu naturel ou sportives<ref>{{Lien web|url=http://www.parc-haut-languedoc.fr/ |titre=Parc naturel régional du haut-Languedoc |éditeur=Site « parc-haut-languedoc.fr » |consulté le=27 avril 2015}}.</ref>.

== Démographie ==
{{Article détaillé|Démographie du Tarn}}

=== Histoire de la population du Tarn ===
{{Population de France/tableau||nom=Tarn (département)}}<!-- Modèle affichant le tableau des données démographiques -->

{{Population de France/graphique||nom=Tarn (département)}}<!-- Modèle affichant l'histogramme d'évolution démographique -->
{{Population de France/introduction||nom=Tarn (département)}}<!-- Modèle affichant un texte d'introduction-->

La démographie du Tarn est caractérisée par une faible [[densité de population|densité]] et une population stable depuis les [[années 1980]] qui connaît un regain de croissance dans les années 2000, mais est vieillissante.

Le département a été créé par décret du {{date-|4|mars|1790}}. Il comporte alors cinq districts (Albi, Castres, Lavaur, Gaillac, Lacaune)<ref name="splaf">[http://splaf.free.fr/ Fiche historique du département sur le site du SPLAF.], consulté le= 12 septembre 2010.</ref>. Le premier recensement sera réalisé en [[1801]] et ce dénombrement, reconduit tous les cinq ans à partir de [[1821]], permettra de connaître plus précisément l'évolution des territoires.

Avec 335 844 habitants en 1831, le département représente 1,3 % de la population française, qui est alors de 32 569 000 habitants. De 1831 à 1866, il va gagner 19 669 habitants, soit une augmentation de 0,17 % moyen par an, égal au taux d'accroissement national de 0,48 % sur cette même période.

Le département perd 28 628 habitants entre la Guerre franco-prussienne de 1870 et la Première Guerre mondiale, soit une baisse de 8,12 % alors qu'il est de 10 % au niveau national. La population gagne 0,77 % pour la période de l'entre-deux guerres courant de 1921 à 1936 parallèlement à une croissance au niveau national de 6,9 %.

À l'instar des autres départements français, le Tarn va ensuite connaître un essor démographique, toutefois modéré, après la Seconde Guerre mondiale.

En six ans, de 2014 à 2020, sa [[population]] s'est accrue de près de {{Unité|6600|unités}}, c'est-à-dire de plus ou moins {{Unité|1100|personnes}} par an. Mais cette variation est différenciée selon les [[Liste des communes du Tarn|314 communes que comporte le département]].

=== Densité de population ===
La [[densité de population]] est en augmentation depuis 1968, en cohérence avec l'augmentation de la population.
En 2021, la densité était de {{Unité|68.4|hab.||/km|2}}, soit deux fois inférieure à celle de la France entière qui est de {{Unité|{{Population de France/densité||nom=France}}|hab.||/km|2}} pour la même année<ref group="POP">POP T1 - Population en historique depuis 1968</ref>.

{{Histogramme|100
|1968|57.7
|1975|58.7
|1982|58.9
|1990|59.5
|1999|59.6
|2009|65.0
|2014|66.8
|2020|67.9
}}

=== Répartition par sexes et tranches d'âges ===

La population du département est plus âgée qu'au niveau national.
En 2020, le taux de personnes d'un âge inférieur à {{nobr|30 ans}} s'élève à 30,4 %<ref group="POP" name="POPT0">POP T0 - Population par grandes tranches d'âges</ref>, soit en dessous de la moyenne nationale (35,3 %<ref group="I" name="Insee-FE"/>). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à {{nobr|60 ans}} est de 32,4 % la même année<ref group="POP" name="POPT0"/>, alors qu'il est de 26,4 % au niveau national<ref group="I" name="Insee-FE"/>.

En 2020, le département comptait {{Unité|188693|hommes}} pour {{Unité|202373|femmes}}<ref group="POP" name="POPT2">POP T2 - Population par sexe et âge en 2020</ref>, soit un taux de 51,75 % de femmes, légèrement supérieur au taux national (51,63 %).

Les pyramides des âges du département et de la France s'établissent comme suit.
{{Pyramide des âges département de France|département=Tarn (département)|ref=<ref group="POP" name="POPT2"/>|group=I}}

== Culture ==
{{Article détaillé|Culture dans le Tarn}}
=== Langue régionale ===
[[Fichier:Retraite paulette-irene 017.jpg|vignette|gauche|La Talvera.|alt=photo couleur d'un groupe musical en plein air devant une église. Les instruments sont une [[cabrette]], une [[clarinette]], un [[graïle]] et des percussions.]]
{{Article détaillé|Occitan}}
Le Tarn est situé au cœur de l'[[Occitanie (région historique)|Occitanie]]. Le [[languedocien]] est une variante dialectale de l'[[occitan]]. Même si le nombre de locuteurs a beaucoup baissé, un effort de maintien avait été entrepris dans les années 1930 : le parler paysan a laissé la place à un renouveau culturel après la [[Seconde Guerre mondiale]]. L'occitan s'est enrichi d'un [[institut d'études occitanes]] qui a codifié la grammaire et unifié le vocabulaire issu d'un parler aux accents multiples. Depuis le début du {{s-|XXI|e}}, des panneaux bilingues aux entrées d'agglomération sont apparus, et des cours sont dispensés<ref group="a">{{harvsp|id=Atlas du Tarn|texte=''Atlas du Tarn''|p=4}}</ref>. Le [[régionalisme occitan]] est stimulé par radio {{Langue|oc|texte=albigés}}, albigeois en français, radio locale associative<ref>{{Lien web|url=http://radioalbiges.jimdo.com/ |titre=Radio Albigés |éditeur=Site « radioalbiges.jimdo.com » |consulté le=16 mars 2015}}.</ref>. À Cordes-sur-Ciel, l'association Cordae et le groupe [[la Talvera]], œuvrent en commun. Les concerts en occitan des débuts, en 1981, se sont enrichis d'un travail de recherche et de diffusion sur les anciens poètes et chansonniers de langue occitane, la création poétique et musicale, la connaissance de la musique ancienne et des instruments qui lui sont associés et la formation pour faire vivre cette culture au-delà des générations<ref>{{Lien web|url=http://www.talvera.org/ |titre=Cordae la talvera |éditeur=Site « talvera.org » |consulté le=16 mars 2015}}.</ref>.

La culture occitane dans le Tarn doit aussi à d'autres personnages marquants (liste non exhaustive) : [[Daniel Loddo]], membre de la Talvera, [[Louisa Paulin]], poétesse réalmontaise, [[Georges Blanc (écrivain)|Georges Blanc]], écrivain-philosophe-traducteur français-occitan, [[Auger Galhard]], poète rabastinois du {{s-|XVI|e}}, [[Mathieu Blouin]], rapporteur des guerres de Religion en Languedoc, {{Langue|oc|texte=Historio vertadieiro de las causos pus memourablos fachos a la vilo de Gailhac en Albigés duran lous troubles de Franso}} (histoire véritable des causes les plus mémorables arrivées en la ville de Gaillac en Albigeois durant les troubles de France)...

D'après [[Abel Hugo]], vers 1835, le dialecte en usage dans le département du Tarn était le langage de tous les habitants des campagnes ; ils entendaient difficilement la langue française et ne la parlait presque jamais. À la même époque, le peuple des villes entendait bien le français, mais le parlait mal. Il s'exprimait communément en dialecte<ref>{{Ouvrage|auteur1=[[Abel Hugo]]|titre=France pittoresque ou description pittoresque, topographique et statistique des départements et colonies de la France|lieu=Paris|éditeur=Delloye|année=1835}}</ref>.

La [[loi Deixonne]] de 1951 sur l'enseignement des langues et dialectes locaux à l'école est nommée du nom du député du Tarn [[Maurice Deixonne]] qui l'a portée.

Le [[nationalisme occitan]] est un mouvement politique qui vise à obtenir l'autonomie de l'[[Occitanie (région historique)|Occitanie]], voire son indépendance. Ce mouvement est marginal dans la population tarnaise : en 2014, lors des élections européennes, la liste « Occitanie, pour une Europe des peuples. ({{langue|oc|Occitània, per una Europa des pòbles}}) » a recueilli 0,02 % des suffrages<ref>{{Lien web|url=http://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Europeennes/elecresult__ER2014/(path)/ER2014/04/073/081/index.html |titre=Résultats des élections européennes 2014 |éditeur=Site « interieur.gouv.fr » du [[Ministère de l'Intérieur (France)|ministère de l'Intérieur]]|consulté le=30 avril 2015}}.</ref>.

=== Gastronomie ===
{{Article détaillé|Cuisine tarnaise}}
[[Fichier:Manouille Ail Rose de Lautrec Label Rouge IGP.jpg|vignette|Ail rose de Lautrec, produit phare du Tarn.|alt=Photo couleur d'une tresse d'ail à gousses blanches nuancées de rose-violet.]]
Le Tarn est à cheval entre les cuisines [[Cuisine languedocienne|languedocienne]] et [[Cuisine gasconne|gasconne]].

La partie orientale du département, terre montagneuse d'élevage, est lié à la charcuterie. Le [[jambon de Lacaune]] en est le fleuron, utilisé en cuisine dans de nombreuses recettes. À ses côtés, le galabard, [[boudin à la viande]], le [[fetge]] ou foie salé, les [[saucisson et saucisse de Lacaune]] et le ''[[melsát]]'', sorte de saucisse, sont des spécialités locales. La cuisine albigeoise utilise souvent le jambon ou les lardons pour graisser marmite et poêle à frire. La viande de marques [[Le Veau d'Aveyron & du Ségala]]<ref>{{Lien web|url=http://www.irva.asso.fr/ |titre=Veau d'Aveyron et du Ségala |éditeur=Site « irva.asso.fr » |consulté le=16 mars 2015}}.</ref> et Agneau fermier des pays d'Oc<ref>{{Lien web|url=http://www.agneaufermierdespaysdoc.com/ |titre=Agneau fermier des pays d'oc |éditeur=Site « agneaufermierdespaysdoc.com » |consulté le=16 mars 2015}}.</ref> sont des produits labellisés. La partie occidentale est le domaine des céréales et de l'élevage volailler qui lui est associé. Poulets et canards sont fréquents et la graisse de canard a une place importante en cuisine. Le Tarn appartient aux délimitations [[Indication géographique protégée|IGP]] du [[canard à foie gras du sud-ouest]]<ref>{{Lien web|url=http://www.inao.gouv.fr/produit/12949|titre=Canard à foie gras du sud-ouest|éditeur=Site de l'[[Institut national de l'origine et de la qualité]] |consulté le=21 janvier 2016}}.</ref> et des volailles du [[Volaille du Lauragais|Lauragais]]<ref>{{Lien web|url=http://www.inao.gouv.fr/produit/3444|titre=Volailles du Lauragais |éditeur=Site de l'[[Institut national de l'origine et de la qualité]] |consulté le=21 janvier 2016}}.</ref> et du [[Volailles du Languedoc|Languedoc]]<ref>{{Lien web|url=http://www.inao.gouv.fr/produit/3442|titre=Volailles du Languedoc |éditeur=Site de l'[[Institut national de l'origine et de la qualité]] |consulté le=21 janvier 2016}}.</ref>. Les légumes frais sont très utilisés dans la cuisine estivale. L'hiver, les plats mêlant viande et légumes sont courants, dont le [[cassoulet]] local ou le févoulet, son cousin à base de fèves.

Les vins locaux bénéficient des [[Appellation d'origine contrôlée|AOC]] [[Gaillac (AOC)|Gaillac]] et [[Gaillac-premières-côtes]], mais aussi des IGP [[Côtes-du-tarn]] et [[Comté Tolosan (VDP)|comté tolosan]] ; le vignoble produit des vins des trois couleurs (blanc, rosé et rouge) des vins secs ou doux et [[Vins liquoreux|liquoreux]] et des [[vins effervescents]]. L'autre produit phare connu bien au-delà des limites du département est l'[[ail rose de Lautrec]]<ref>{{article|nom1=GC|titre=La cuisine tarnaise ça existe |périodique=[[La Dépêche du Midi]] 
|jour=7|mois=octobre|année=2012|url texte=https://www.ladepeche.fr/article/2012/10/07/1458822-la-cuisine-tarnaise-ca-existe.html
|consulté le=16 mars 2015}}</ref>.

Les fromages sont principalement des fromages de chèvre de type [[cabécou]] et le [[Roquefort (fromage)|roquefort]]. Ce dernier, s'il est exclusivement affiné dans les caves de [[Roquefort-sur-Soulzon]], n'en est pas moins un fromage partiellement tarnais au vu du nombre de producteurs de lait de brebis et de la race [[Lacaune (race)|lacaune]] exclusivement utilisée pour son élaboration<ref>{{Lien web|url=http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000768632&dateTexte= |titre=Décret du 22 janvier 2001 relatif à l'appellation d'origine contrôlée « Roquefort » |année=2001 |éditeur=Site « legifrance.gouv.fr », le service public de la diffusion du droit|consulté le=28 avril 2015}}.</ref>.

La pâtisserie départementale comprend des desserts qui dérivent de pâte à pain parfumée ou feuilletée au beurre, tels le [[poumpet]] ou la [[croustade]] aux pommes ou au raisins secs. Des petits gâteaux comme le [[petit janot]]<ref>{{Lien web|url=http://www.albi-tourisme.fr/fr/les-janots.html |titre=Les janots |éditeur=Site « albi-tourisme.fr » de l'[[Office de tourisme]] d'Albi|consulté le=16 mars 2015|brisé le = 2024-02-13}}.</ref>, la [[Navette albigeoise|navette]] et la [[gimblette]] d'Albi, les [[croquant de Cordes|croquants de Cordes]] ou les [[curbelet]]s<ref>{{Lien web|url=http://www.tarn-web.com/french/frrecipe_39.htm |titre=Les Curbelets |éditeur=Site « tarn-web.com », le meilleur du sud-ouest : tourisme et gastronomie |consulté le=28 avril 2015}}.</ref> accompagnent café ou vin blanc en fin de repas.

[[Yves Thuriès]] est un des cuisiniers tarnais le plus connu. Deux fois élu [[meilleur ouvrier de France]] dans les catégories pâtisserie-confiserie et glaces-sorbets-crèmes glacées en 1976, il a créé une chocolaterie<ref>{{Lien web|url=http://yvesthuries.com/collections.php |titre=Les chocolats Yves Thuriès |éditeur=Site officiel de la chocolaterie |consulté le=28 avril 2015|brisé le = 2024-02-13}}.</ref> et le musée des arts du sucre et du chocolat de Cordes-sur-Ciel<ref>{{Lien web|url=http://artdusucre.fr/ |titre=Musée des arts du sucre et du chocolat |éditeur=Site officiel du musée |consulté le=28 avril 2015}}.</ref>.

=== Architecture ===
{{Article détaillé|Liste des monuments historiques du Tarn}}
La riche histoire du Tarn lui permet de conserver un patrimoine bâti important. Deux sites sont inscrits au [[patrimoine mondial de l'UNESCO]] : la [[cité épiscopale d'Albi]] et l'[[église Notre-Dame-du-Bourg de Rabastens]] au titre des [[Chemins de Compostelle en France]].

L'architecture ancienne se répartit en trois grands ensembles : la [[brique foraine]], la pierre calcaire blanche et la pierre grise schisteuse ou granitique. La première domine dans la vallée du Tarn et secondairement dans celle de l'Agout. Elle donne des villes rouges à toiture en [[tuile canal]] de même origine et couleur. Dans les campagnes, la brique en terre crue, moins chère, est encore visible sur des constructions agricoles annexes. La pierre blanche domine les coteaux molassiques de l'ouest du département. Elle se taille bien pour encadrer les ouvertures et sert à orner les encadrements sur les maisons et églises en brique. La couverture est de tuile canal. Ponctuellement, la présence de grès rougeâtre permet de bâtir aussi, Cordes-sur-Ciel et Réalmont en sont des exemples. La partie orientale du Tarn est en pierre grise. Proche de la région de l'argile, les toitures sont en tuiles, mais dans les Monts de Lacaune, l'ardoise donne une unité grise. Le granite permet des encadrements d'ouverture de grande taille et solides.

De nombreuses habitations de ville anciennes sont à [[Maison à colombages|colombage]] dans toutes les zones. Elles témoignent d'une époque où le bois était le matériau le plus abordable.
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Jardin_de_l'Évêché_de_Castres.jpg|Evêché de Castres construit au XVIIe siècle par Jules Hardouin-Mansart et André Le Nôtre.
(Castres) Façade du musée Goya vu de la cour intérieure.jpg|Cour du palais épiscopal de [[Castres]] abritant le Musée d'Histoire d'art hispanique Goya.|alt=Photo couleur d'un bâtiment de style classique en pierre de taille blanche.
(Albi) North views of the Ste Cécile Cathedral and the Old Bridge.jpg|[[Pont Vieux (Albi)|Pont vieux d'Albi]] mêlant pierre et brique.
Mairie de Salles.JPG|Habitat traditionnel villageois en grès rouge à [[Salles (Tarn)|Salles]]|alt=photo couleur de maisons à encadrement des ouvertures en pierre de taille rose-violacé.
Lacaze chateau 2.jpg|Château de [[Lacaze (Tarn)|Lacaze]] mêlant schiste, granite et toiture en ardoise.|alt=photo couleur d'une bâtisse fortifiée construite en pierres gris clair et gris sombre. La couverture est d'ardoise gris anthracite. 
Montdragon 1.JPG|alt=photo couleur de maisons sur une place à couverts. Le rez de chaussée comporte des portiques. Les étages sont à colombage garnis de brique foraine.|Maisons à colombage à [[Montdragon]].
Brassac maison 3.JPG|Ossature bois à [[Brassac (Tarn)|Brassac]].|alt=Photo couleur d'une maison à rez-de-chaussée en pierre avec deux étages à encorbellement en bois.
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Plus récemment, la [[révolution industrielle]] a enrichi le patrimoine tarnais. Plusieurs de ces constructions sont distinguées par les [[monuments historiques]] : le viadur [[viaduc du Viaur|ferroviaire du Viaur]] dû à l'ingénieur [[Paul Bodin]], la [[Centrale électrique de la mine de charbon de Carmaux]] ou la [[Centrale hydroélectrique n° 1 du Saut du Tarn]] à [[Saint-Juéry (Tarn)|Saint-Juéry]]. Des travaux d'aménagements ont modifié le centre-ville d'Albi au {{s-|XIX}} à la suite des plans de [[Jean-François Mariès]], comme l'ouverture de la place Jean-Jaurès à Castres pour créer un espace urbain non bâti.

Quelques éléments d'[[architecture contemporaine]] ont été construits. À Albi, le quartier des cordeliers est la zone avant-gardiste de la ville. Il comporte la médiathèque Pierre-Amalric due à l'architecte Pierre Brunerie et inaugurée en 2001<ref>{{Lien web|url=http://mediatheques.grand-albigeois.fr/989-la-mediatheque-pierre-amalric.htm |titre=Médiathèque d'Albi-centre Pierre-Amalric |éditeur=Site du réseau des médiathèques du grand Albigeois |consulté le=9 novembre 2015 }}.</ref>. De l'autre côté de la rue, un complexe regroupe un théâtre et un cinéma. Le bâtiment dessiné par [[Dominique Perrault]] est mis en service en février 2014<ref>{{Lien web|url=http://www.perraultarchitecture.com/fr/projets/2545-grand_theatre_dalbi.html |titre=Grand théâtre d'Albi |éditeur=Site de l'architecte Dominique Perrault |consulté le=9 novembre 2015 }}.</ref>.
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Viaduc du Viaur vue from west 04 08.jpg|Viaduc du Viaur.|alt=Photo couleur à contre-jour d'un viaduc sur lequel passe une locomotive et quatre voitures.
Centrale de la mine Carmaux.jpg|Centrale électrique de Carmaux.|alt=photo couleur d'un bâtiment à structure métallique et murs ouverts de grandes verrières.
(Castres) La place Jean Jaurès vu la Fontaine des Angelots.jpg|Place Jean-Jaurès de Castres.
Mediatheque-albi.jpg|Médiathèque Pierre-Amalric d'Albi.|alt=Photo couleur d'un bâtiment à armature métallique et parois de verre. L'intérieur est abrité par des stores de toile intérieurs.
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[[Jules Hardouin-Mansart]], architecte, et [[André Le Nôtre]], jardinier du roi, ont dessiné le [[Palais épiscopal de Castres|palais épiscopal]]<ref>{{Base Mérimée|PA00095519}}</ref> et les [[Jardin de l'Évêché de Castres|jardins de l'Évêché]]<ref>{{Base Mérimée|PA00095670}}</ref> de Castres. [[Jean-François Mariès]] est connu pour avoir écrit une lettre demandant l'abandon de la démolition de la cathédrale d'Albi décidé sous la Révolution<ref>{{Lien web|url=http://www.cite-episcopale-albi.fr/comprendre/histoire/albi-durant-les-xvii-et-xviiie.html |titre=Albi durant les {{s2-|XVII|XVIII}} |éditeur=Site de la [[cité épiscopale d'Albi]] |consulté le=28 avril 2015}}.</ref>, puis pour avoir initié des travaux d'aménagement du vieil Albi<ref>{{Lien web|url=http://www.cite-episcopale-albi.fr/comprendre/histoire/albi-dans-la-premiere-moitie-du.html|titre=Albi dans la première moitié du {{s-|XIX|e}}|éditeur=Site de la [[cité épiscopale d'Albi]] |consulté le=28 avril 2015}}.</ref>. [[Pierre Amalric]], Albigeois d'adoption, a été mécène de la préservation du centre ancien d'Albi et initiateur de l'association pour la sauvegarde du vieil Alby<ref>{{article|nom1=Jean Roques|titre=Le docteur Amalric était un homme hors du commun|périodique=[[La Dépêche du Midi]] 
|jour=12|mois=juin|année=1999|url texte=https://www.ladepeche.fr/article/1999/06/12/229986-le-docteur-amalric-etait-un-homme-hors-du-commun.html
|consulté le=28 avril 2015}}</ref>. [[Charles Portal (archiviste)|Charles Portal]] a fait un gros travail d'historien et de préservation du patrimoine bâti de Cordes-sur-Ciel. Il est à l'initiative de la création de l'association des amis du vieux Cordes et du musée qui porte son nom<ref>{{Lien web|url=http://savieuxcordes.canalblog.com/archives/2010/01/09/20081484.html |titre=Charles Portal, fondateur de la Société des Amis du Vieux Cordes en 1904 |année=2010 |éditeur=Site de l'association des amis du vieux Cordes|consulté le=28 avril 2015}}.</ref>.

=== Littérature ===
[[Fichier:Maurice de Guérin.jpg|vignette|Maurice de Guérin.|alt=Gravure noir et blanc du buste d'un jeune homme qui ferme les yeux. Le haut de ses vêtements trahit la mode de la première partie du {{s-|XIX|e}}.]]
Outre les écrivains de langue occitane, le Tarn a vu naître des plumes de langue française. Au {{s-|XVII|e}}, l'[[académie de Castres]], puis début {{s-|XVIII|e}} au salon littéraire de l'écrivain [[Antoinette de Saliès|Antoinette de Salvan de Saliès]], les auteurs contemporains sont lus, commentés et stimulent les plus hardis à proposer leurs textes<ref group="e">{{harvsp|id=L'albigeois, terre d'histoire et de tourisme|texte=''L'albigeois, terre d'histoire et de tourisme''|p=106}}</ref>. [[Joseph Vaissète]] né à Gaillac, participe à la rédaction de la monumentale [[histoire générale de Languedoc]].

[[Maurice de Guérin]], poète et écrivain, a laissé quelques œuvres méconnues pourtant louées par [[Charles-Augustin Sainte-Beuve]] ou [[George Sand]]. Sa sœur, [[Eugénie de Guérin|Eugénie]], a laissé un journal et sa correspondance avec son frère. Des érudits tarnais incluent [[Honoré de Balzac|Balzac]], dont le père, [[Bernard-François Balzac|Bernard-François Balssa]], était natif de [[Montirat (Tarn)|Montirat]] dans la vallée du Viaur<ref group="e">{{harvsp|id=L'albigeois, terre d'histoire et de tourisme|texte=''L'albigeois, terre d'histoire et de tourisme''|p=179-180}}</ref>. [[Marcel Marchandeau]] est un poète gaillacois. [[Henri Pascal de Rochegude]], homme de lettres, a légué son château à la ville d'Albi avec sa bibliothèque. [[Michel Folco]] est un écrivain contemporain.

Les bibliothèques sont nombreuses. Initialement reliées par la bibliothèque départementale permettant de mutualiser les collections, elles ont été reprises par les intercommunalités sous le vocable de médiathèque, ajoutant presse et outils vidéo à l'édition papier classique.

Jean Noël Dominique Escande (1933-2016), écrivain, historien, a collaboré a plusieurs ouvrages collectifs (La Chartreuse de Saix, Jean Valette, la cuisine tarnaise...), a publié des articles dans les revues locales (Sud-Tarn tribune, Les cahiers tarnais, la revue du Tarn...) et a fait paraitre, d'après des correspondances inédites, plusieurs ouvrages sur l'histoire dans le Tarn ( "Escoussens sous la royauté", "Escoussens sous la révolution", "Le Languedoc en Carmagnole", "Les papiers d'Anarcharsis Combes", " Le Vent du Boulet", "Le Journal de Mathieu", " l'Enfance de Clément") disponibles aux [https://www.chateaudescoussens.fr/nos-ouvrages-en-boutique/ Éditions Château d'Escoussens].

=== Peinture et sculpture ===
[[Raymond Lafage]], dessinateur et graveur, est né à [[Lisle-sur-Tarn]] où un musée lui est consacré.
[[Henri de Toulouse-Lautrec]] a son [[Musée Toulouse-Lautrec|musée]] au palais de la Berbie d'Albi. [[Marcel Briguiboul]] est l'initiateur du [[musée Goya]] de Castres. [[Jules Cavaillès]] appartient au mouvement des [[peintres de la réalité poétique]].

De nombreuses sculptures ornent places, rond-point et square, mettant à l'honneur la gloire locale. [[Casimir Ferrer]] est un artiste contemporain dont de nombreuses œuvres ornent les villes du Tarn. Le [[musée des beaux-arts de Gaillac]] présente une collection de peintures d'artistes locaux : [[Firmin Salabert]], élève d'[[Jean-Auguste-Dominique Ingres|Ingres]], [[Raymond Tournon (père)]] et ses fils [[Georges Tournon|Georges]] et [[Raymond Tournon (fils)|Raymond]]<ref>{{Lien web|url=http://www.musees-midi-pyrenees.fr/musees/musee-des-beaux-arts-de-gaillac/ |titre=Musée des beaux-arts de Gaillac |éditeur=Site « musees-midi-pyrenees.fr » |consulté le=28 avril 2015}}.</ref>.

[[Casimir Ferrer]], peintre et sculpteur né à [[Trébas]], a installé son atelier à [[Saint-Juéry (Tarn)|Saint-Juéry]]. Une de ses œuvres, Le menhir, est visible sur la commune de Saint-André<ref>{{Lien web |auteur=Aline Poyer |titre=Le menhir |url=https://www.saint-andre.ccmav.fr/actualites-saint-andre/ |format=jpeg |site=Mairie Saint-André 81250 |date=21 décembre 2023}}</ref>.

Jean Noël Dominique Escande (1933-2016), dessinateur, peintre.

=== Musique ===
==== Musiciens ====
Daniel Loddo et la Talvera militent en musique pour la conservation du patrimoine occitan. Claire, du duo féminin d'accordéon burlesque [[Les Délinquante]], est albigeoise.

[[François Sudre]], professeur de musique du {{s-|XIX|e}} a créé la méthode [[solresol]]. [[Pierre Boussaguet]] est un contrebassiste de jazz<ref>{{Lien web|url=http://www.boussaguet.biz/ |titre=Pierre Boussaguet, le site officiel |éditeur=Site « boussaguet.biz » |consulté le=28 avril 2015}}.</ref>.

==== Festivals ====
[[Festival Pause Guitare]] à Albi, [[Été de Vaour]], [[Musique des Lumières (France)|Musique des Lumières]] à [[Sorèze]], [[Summer Festival (Tarn)|Summer Festival]] à [[Blaye-les-Mines]]...

=== Cinéma et théâtre ===
{{Article détaillé|Liste de films tournés dans le Tarn}}
[[Éric Carrière (humoriste)]], membre du duo [[Les Chevaliers du Fiel]], est né à [[Gaillac]].

[[Fleur Geffrier]], actrice de cinéma et de télévision, est originaire de [[Rabastens]].

=== Sciences ===
[[Fichier:Château de Castelfranc - Belvédère - 01.jpg|vignette|Tour d'observation du [[château de Castelfranc]].|alt=photo couleur d'un bâtiment allongé ressemblant à une grange. Il est appuyé à une tour carrée ceinturée d'une galerie en bois.]]
[[Guillaume de Nautonier de Castelfranc]] est un astronome et géographe protestant. Il a construit un observatoire astronomique dans son [[château de Castelfranc]].

De nombreux médecins tarnais ont marqué leur époque. Un des plus anciens connus est [[Barthélémy Cabrol]]<ref>{{Lien web|url=http://www.ville-gaillac.fr/images/R_vie-culturelle/archivescommunales/personnalites_marquantes/barthelemy_cabrol_gaillac |titre=Barthélémy Cabrol |éditeur=Page culturelle, personnalité marquante du site « ville-gaillac.fr » |consulté le=28 avril 2015}}.</ref>, chirurgien de [[Henri IV (roi de France)|Henri IV]], puis [[Pierre Borel]] au {{s-|XVII|e}}. Au {{s-|XIX|e}}, [[Philippe Pinel]] a jeté les bases de la psychiatrie et l'hôpital de Lavaur porte son nom. À la même époque, [[Antoine Portal]], médecin de [[Louis XVIII]], impulsa la création de l'[[Académie nationale de médecine|académie de médecine]]. Au cours du {{s-|XX|e}}, [[Pierre Amalric]] a été un [[ophtalmologue]] de réputation mondiale, faisant progresser sa science grâce entre autres à des congrès organisés à Albi. Il a aussi œuvré à la préservation de la vieille ville d'Albi. Toujours dans les métiers de la santé, [[Pierre Fabre]], pharmacien castrais a créé les [[Laboratoires Pierre Fabre]], entreprise de pharmacie et cosmétique.

L'[[expédition de Lapérouse]] partie en 1786, avait une mission scientifique d'exploration. Elle emmenait des botanistes et zoologistes chargés de noter les êtres vivants rencontrés et devait reconnaître les limites des côtes de l'[[Océan Pacifique]] et des archipels qui l'occupent. [[Jean-François de Lapérouse]] était leur chef, choisi pour ses qualités humaines et son expérience de la navigation. [[Paul de Viviès]] est un [[météorologue]] qui mena en 1949, une expédition dans les [[terres australes et antarctiques françaises]], notamment sur l'île Amsterdam où une base scientifique porte son nom. [[Jean-Louis Étienne]], médecin et aventurier, est un explorateur des régions désertiques et un scientifique préoccupé d'environnement. Il a mené des expéditions entre 1986 et 2010.

À partir des débuts de l'aviation, mécaniciens et pilotes explorent les airs. Deux Tarnais firent partie des débuts de l'[[Compagnie générale aéropostale|aéropostale]] : [[Gaston Vedel]], aviateur<ref>{{Lien web|url=http://www.ordredelaliberation.fr/fr_compagnon/1001.html |titre=Gaston Vedel |éditeur=Site « ordredelaliberation.fr » |consulté le=12 avril 2012|brisé le = 2024-02-13}}.</ref> ou [[Louis Cavaillès]], mécanicien<ref>{{Ouvrage|nom1=Jean-Pierre Gaubert|titre=Cavaillès, compagnon de Mermoz|éditeur=[[Éditions Loubatières|Loubatières]]|année=2005|mois=juin|isbn=978-2-86266-406-4}}</ref>.

=== Cultes ===
==== Catholique ====
L'[[Église catholique]] dans le Tarn comporte trois cathédrales à [[Cathédrale Sainte-Cécile d'Albi|Albi]], [[Cathédrale Saint-Benoît de Castres|Castres]] et [[Cathédrale Saint-Alain de Lavaur|Lavaur]], issues de l'ancienne organisation à trois diocèses. Seule celle d'Albi est le siège de l'archidiocèse du Tarn. De nombreuses églises représentent les paroisses. Chaque commune a au moins la sienne.

[[Joseph Vaissète]], moine né à Gaillac, est connu pour sa participation à la rédaction du monumental ouvrage [[Histoire générale de Languedoc]]. [[Émilie de Vialar]] a fondé les [[sœurs de Saint-Joseph-de-l'Apparition]], [[Victor-Félix Bernadou]] fut cardinal et [[Antoine Gaubil]] missionnaire.

[[Jean-Joseph Moussaron]], [[Liste des évêques et archevêques d'Albi|archevêque d'Albi]] de 1940 à 1956, a initié la [[béatification]] de [[Jeanne-Émilie de Villeneuve]] et a été reconnu [[Juste parmi les nations|Juste parmi les Nations]] pour son action sous l'[[Occupation de la France par l'Allemagne (Seconde Guerre mondiale)|Occupation]]<ref>{{Lien web|titre=Yad-Vashem France|url=https://yadvashem-france.org/les-justes-parmi-les-nations/les-justes-de-france/dossier-10533/|brisé le = 2024-02-13}}.</ref>.

==== Protestants ====
Historiquement, le sud du département est un bastion du protestantisme. Cette implantation de longue date se présente sous la forme de la présence de temple dans de nombreuses communes, même petites. Les églises [[Église évangélique|évangéliques]]<ref>{{Lien web|url=http://www.eglises.org/france/81/ |titre=Liste des églises évangéliques dans le département du Tarn. |éditeur=Site « eglises.org » |consulté le=24 mars 2015}}.</ref>, [[Église réformée|réformée]].

Quelques protestants tarnais sont passés à la postérité. [[Guillaume de Nautonier de Castelfranc]] est un pasteur et astronome. [[John Ligonier|Jean de Ligonier]], protestant castrais, a fui les persécutions à {{nombre|20|ans}}. Accueilli en [[Angleterre]], il est devenu officier de son armée. Les affaires [[affaire Calas|Calas]] et [[Pierre-Paul Sirven|Sirven]], portées par Voltaire, ont défrayé la chronique des années 1760-1765, obligeant la justice à plus de retenue contre les protestants.

Quelques [[Pasteur chrétien|pasteurs]] du {{s-|XIX|e}} ont marqué l'histoire ou la philosophie de leurs écrits en plus de leur [[Ministère (protestantisme)|ministère]] : [[Daniel Moziman]]<ref>{{Ouvrage|nom1=Jean-Didier Combes|titre=Bulletin de la Société de l'Histoire du Protestantisme Français|sous-titre=Les Protestants du consistoire de Viane-Lacaune (Tarn)|volume=CXXVII|éditeur=|année=1981|isbn=}}</ref>, [[Camille Rabaud]] ou [[Héliodore Jospin]].

==== Musulman ====
Cette religion récente dans le Tarn est essentiellement liée à l'immigration de travailleurs issus de l'Afrique du Nord au {{s-|XX|e}}. Des [[mosquée]]s et lieux de prière sont implantés dans les villes d'Albi, Aussillon, Castres, Gaillac, Graulhet, Labruguière, Lavaur, Mazamet et Saint-Juéry<ref>{{Lien web|url=http://www.trouvetamosquee.fr/mosquees-tarn-81/ |titre=Mosquées Tarn |éditeur=Site « trouvetamosquee.fr » |consulté le=24 mars 2015}}.</ref>.

=== Israélite ===
Il n'a a pas de [[synagogue]] dans le Tarn, les plus proches étant à Toulouse et Montauban<ref>{{Lien web|url=http://www.alloj.fr/synagogue/region-midi-pyrenees.html |titre=Synagogue Midi-Pyrénées |éditeur=Site « alloj.fr » |consulté le=24 mars 2015}}.</ref>.

==== Autres ====
[[Fichier:Chateau stoupa.JPG|vignette|Institut.|alt=photo couleur d'un château de style {{s-|XVIII|e}} à toit en ardoise. Au premier plan, un [[Stūpa|stoupa]] orne le parc.]]
L'[[Institut Vajra Yogini]], à [[Marzens]] est un centre bouddhique<ref>{{Lien web|url=http://www.institutvajrayogini.fr/ |titre=Institut Vajra Yogini |éditeur=Site officiel de l'institut |consulté le=21 janvier 2016}}.</ref>. Dans la commune voisine de [[Labastide-Saint-Georges]], le [[monastère Nalanda]] accueille des moines. Les deux sites sont des représentants de la tradition [[Gelugpa]], la plus récente des quatre écoles du [[bouddhisme tibétain]]<ref>{{Lien web|url=http://www.nalanda-monastery.eu/index.php/fr/ |titre=Nalanda monastery |éditeur=Site officiel du monastère |consulté le=21 janvier 2016}}.</ref>.

== Sport ==
‌
=== Rugby à XV ===
Le [[Castres olympique]] est quintuple champion de France de {{1re|division}} (1949, 1950, 1993<ref>{{Lien web
|url=https://actu.fr/sports/rugby/pro/ces-sombres-affaires-ont-entache-reputation-rugby-francais_26233813.html
|titre=Ces sombres affaires qui ont entaché la réputation du rugby français
|auteur= Clément Garioud
|date=1 août 2019
|site=actu.fr
|consulté le=5 août 2019
}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web
|url=https://le-mag-sport.com/2020/04/09/sportstory-rugby-ep1-m-ringeval-entretien-avec-la-migraine/
|titre=#SportStory – Rugby / (EP1) M.Ringeval : Entretien avec «la migraine ».
|auteur=Loïc Colombié
|date=9 avril 2020
|site=le-mag-sport.com
|consulté le=9 mai 2020
}}.</ref>, 2013 et 2018), triple vice-champion de France (1995, 2014 et 2022).
Le CO termine également premier de la [[Championnat_de_France_de_rugby_à_XV#Vainqueur_de_la_saison_régulière|saison régulière]] en [[Championnat de France de rugby à XV 2000-2001|2001]] et en [[Championnat de France de rugby à XV 2021-2022|2022]].
Le CO est champion de France du groupe B en 1989, vainqueur de la [[Coupe de France de rugby à XV|coupe de France]] en 1948, du [[Challenge Sud-Radio de rugby à XV|Challenge Sud-Radio]] et du [[Bouclier européen de rugby à XV|Bouclier européen]] en 2003.

L'[[union sportive carmausine|US Carmaux]] est champion de France de {{1re|division}} en 1951 de {{2e|division}} en 1972 et de {{3e|division}} en 1995.

Le [[sporting club mazamétain|SC Mazamet]] est [[Championnat de France de rugby à XV|vice-champion de France]] en 1958<ref name="lnr04">{{Lien web|url=http://www.lnr.fr/rugby-top-14/actualit%C3%A9s/stadium-municipal-toulouse-18-mai-1958|titre=Stadium Municipal, Toulouse, 18 mai 1958|site=lnr.fr|brisé le = 2024-02-13}}.</ref> et remporte le [[challenge Yves du Manoir]] cette même année.
C'est le seul club du département à avoir remporté ce trophée.

Le [[Sporting club graulhetois|SC Graulhet]] club phare du département devant le [[Sporting club albigeois|SC Albi]] et le [[Castres olympique]] de 1976 à 1988<ref>{{Lien web
  |url=http://www.tarbes-infos.com/spip.php?article24998
  |titre=Graulhet-Tarbes, dimanche à 15h00 au Stade Noël Pélissou
  |site=tarbes-infos.com
}}.</ref> est champion de France de groupe B (1991). Le SCG termine notamment premier de la saison régulière du [[Championnat de France de rugby à XV|championnat de France de première division]] en [[Championnat de France de rugby à XV 1964-1965|1965]] et [[Championnat de France de rugby à XV 1967-1968|1968]].

Le [[Sporting club albigeois|SC Albi]] devient notamment champion des Pyrénées en battant le champion de France en [[Championnat de France de rugby à XV 1925-1926|titre]] le [[Stade toulousain]] en 1926<ref>{{Lien web
  |url=https://surlatouche.fr/albi-a-travers-ses-stades/
  |titre=Albi à travers ses stades
}}.</ref>, club axé sur la formation qui a récemment vu éclore [[Adrien Seguret]] [[Championnat du monde junior de rugby à XV 2018|champion du monde junior en 2018]].

Enfin l'[[union athlétique gaillacoise]] ou l'[[Association sportive vauréenne|ASV Lavaur]] ont aussi une équipe connue.

La liste non exhaustive de joueurs nés dans le Tarn et ayant porté le maillot de l'[[équipe de France de rugby à XV]] montre que le département est une terre de formation de grands joueurs : [[Daniel Revallier]], [[Alexandre Albouy]], [[Jean-Marc Aué]], [[Yannick Jauzion]], [[Clément Poitrenaud]], [[Yannick Caballero]], [[Geoffrey Palis]]. Chez les femimines, [[Safi N'Diaye]] .

Le club de Gaillac a donné le nom de [[Bernard Laporte]] au stade Laborie en 2003, et celui de Castres a donné le nom de [[Pierre Fabre]] au stade Pierre-Antoine en 2017.

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Fichier:Stade_Pierre_Fabre_Castres.jpg|Stade Pierre-Fabre à [[Castres]] où évolue le CO en Top 14 et Coupe d'Europe
Fichier:16.10.1966. Stade-Carmaux. (1966) - 53Fi4664 (cropped).jpg|Victoire de l'US Carmaux à domicile sur le [[Stade toulousain]] 15-0 en Championnat de France [[Championnat de France de rugby à XV 1966-1967|1967]].
Fichier:Chevalière TG.jpg|Stade de la Chevalière du SCM à [[Mazamet]].
Fichier:Stadium-albi.jpg|Vue panoramique du Stadium municipal d'[[Albi]].
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=== Rugby à XIII ===
Le club [[Albi Rugby League XIII]] a remplacé le '''Racing Club albigeois XIII''' en 2008. Ce dernier a longtemps constitué l'un des clubs les populaires comme en témoigne les cinq titres de [[Championnat de France de rugby à XIII Élite 1|Championnat de France]] remportés en 1938, 1956, 1958, 1962 et 1977, ainsi qu'une [[Coupe de France de rugby à XIII|Coupe de France]] en 1974.

Le [[Racing Club Lescure-Arthès XIII]] a été champion en {{nobr|élite 2}} en 1991.

[[Réalmont XIII]], Marssac rugby XIII, Racing club Valdériès XIII, XIII Saint-Pierrais sont d'autres clubs départementaux.

=== Football ===
L'[[Association Sportive de La Poste et France Télécom Albi|ASPTT féminines]] dispute le [[Championnat de France de football féminin|Championnat de France]] de première division pour la première fois. Ce club a connu une brève heure de gloire lorsque [[Stephanie Roche]], joueuse d'Albi, a vu un de ses buts arriver en deuxième place du [[Prix Puskás de la FIFA]] 2014 du plus beau but mondial.

Le Lavaur Football Club devient en Juin 2023 le club référence du département avec ses seniors 1 en Régional 1 (seule équipe du Tarn). Son école de football a été récompensée par le label Excellence (médaille d’argent) et sa section féminine par la médaille de bronze.
Le district du Tarn possède {{nombre|19|écoles}} de football labellisées [[Fédération française de football|FFF]]<ref>{{Lien web|url=http://foottarn.fff.fr/cg/6507/www/presentation/ecole/318698.shtml |titre=District du Tarn de football |éditeur=Site « foottarn.fff.fr » de la [[fédération française de football]]|consulté le=10 avril 2015}}.</ref>.

[[Claude Puel]] natif de Castres, jouait en juniors au [[Castres Football Club]] quand il est remarqué par l'[[AS Monaco]] dont il intègre son centre de formation en 1977<ref>{{Lien web|url=http://www.footballdatabase.eu/football.joueurs.claude.puel.2213.fr.html |titre=Claude Puel |éditeur=Site « footballdatabase.eu », un site de statistiques du football |consulté le=28 avril 2015}}.</ref>.

[[Nabil Taïder]] natif de Lavaur, commence le football à l'âge de six ans au [[Union sportive Castres Football|Castres FC]]<ref>{{Lien web|url=http://www.tfc.info/wiki/nabil-ta%C3%AFder|titre=Nabil Taïder, milieu de terrain 2001-2006|date=18 novembre 2009|site=tfc.info|consulté le=26 novembre 2013}}.</ref>. Repéré dans les équipes de jeunes du Castres FC par [[Erick Mombaerts]], il intègre le centre fédéral de préformation de Castelmaurou<ref>{{Lien web|url=http://ligue-midi-pyrenees-foot.fff.fr/common/ligue/bib_res/ressources/0/5000/5031.pdf|titre=Centre fédéral de préformation de Castelmaurou - Promotion 83|site=ligue-midi-pyrenees-foot.fff.fr|consulté le=26 novembre 2013}}.</ref> à l'âge de treize ans.

[[Guillaume Borne]] natif de Castres, commence le [[football]] à l'AS Lagarrigue, dans la banlieue de [[Castres]], avant de rejoindre le [[Castres Football Club]] dans la catégorie benjamins. Lorsqu'il passe dans la catégorie 13 ans, il intègre le Centre de préformation de [[Castelmaurou]]<ref>{{Lien web|url=http://ligue-midi-pyrenees-foot.fff.fr/common/ligue/bib_res/ressources/110000/5500/115514.pdf|titre=Centre fédéral de préformation de Castelmaurou - Promotion 88|site=ligue-midi-pyrenees-foot.fff.fr|consulté le=26 novembre 2013}}.</ref>.
À 15 ans, il intègre le [[Centre de formation du Stade rennais]].

[[Saphir Taïder]] natif de Castres a joué au [[Castres Football Club|Castres FC]] et à l'[[Union sportive d'Albi|US Albi]] avant d'intégrer le centre de formation du [[Grenoble Foot 38]]<ref>{{lien web |url=http://www.lagazettedufennec.com/equipe-nationale/selection-a/1510-saphir-taider-avec-lalgerie-cest-ok-|titre=Saphir Taïder avec l'Algérie, c'est OK !|date =10 août 2013|site = lagazettedufennec.com|consulté le = 10 août 2013|brisé le = 2024-02-13}}.</ref>.

=== Autres sports collectifs ===
[[Albi Volley-Ball - USSPA]], [[Castres Volley-Ball]]

=== Athlétisme ===
[[Fichier:Stadium-albi.jpg|vignette|Stadium municipal d'Albi avec son terrain de rugby où évolue le SCA et sa piste d'athlétisme.|alt=photo couleur d'un terrain gazonné ceint d'une piste ocre avec deux tribunes aux sièges jaunes.]]
La piste d'athlétisme d'Albi accueille régulièrement des compétitions de haut niveau, organisées par l'[[ECLA Albi]], le club local. Le [[Championnats de France d'athlétisme 2011|Championnat de France 2011]] a notamment vu [[Christophe Lemaitre]] battre le [[Record de France du 100 mètres]] en {{unité|9.92|s}}<ref>{{Lien web|url=https://www.lequipe.fr/Athletisme/AthletismeFicheAthlete11778.html |titre=Christophe Lemaitre |éditeur=Site « lequipe.fr » |consulté le=15 avril 2015}}.</ref> le 29 juillet 2011. En 2012, le [[DécaNation]] a permis au public albigeois de voir quelques médaillés se mesurer une semaine après les [[Jeux olympiques de Londres de 2012]], notamment [[Renaud Lavillenie]] ou [[Justin Gatlin]]<ref>{{Lien web|url=http://www.athle.fr/asp.net/main.news/news.aspx?newsid=10395 |titre=DécaNation 2012 : Lavillenie et les Bleus fêtés à Albi |auteur=Florian Gaudin-Winer  |année=2012 |éditeur=Site « athle.fr » de la [[fédération française d'athlétisme]]|consulté le=15 avril 2015}}.</ref>. Albi accueille une troisième fois les [[Championnats de France d'athlétisme 2018|championnats de France]] élite en 2018 et le 7 juillet 2018, [[Ninon Guillon-Romarin]] ajoute un centimètre à son propre [[record de France du saut à la perche]] en décrochant son deuxième titre élite en plein air avec la marque de {{Unité|4.73|m}}<ref>{{Lien web|url=https://www.lequipe.fr/Athletisme/Actualites/Record-de-france-de-la-perche-pour-guillon-romarin/920457|titre=Record de France de la perche pour Guillon-Romarin|date=7 juillet 2018|site=lequipe.fr}}.</ref>.

Le [[Marathon d'Albi]] ou la [[Ronde givrée du Sidobre]] sont des compétitions de plein air sur route.

[[Virginie Michanol]] (sprint) et [[Célia Perron]] ([[heptathlon]]) sont natives d'Albi et licenciées à l'[[ECLA Albi]].

=== Cyclisme ===
[[Fichier:Laurent JALABERT.jpg|vignette|Le cycliste mazamétain Laurent Jalabert, commentateur sportif sur France Télévision.|alt=photo couleur d'un sportif à maillot rose marqué ONCE. les mêmes remarques s'appliquent au bandeau tour de tête.]]
Le relief varié du Tarn offre des routes variées pour la pratique du cyclisme, mais le département ne possède pas de [[vélodrome]].

Le cyclisme de route a donné quelques grands champions comme le Castrais [[Jacques Esclassan]], les frères de Mazamet [[Laurent Jalabert]] ou [[Nicolas Jalabert]]. Plus récemment on retrouve l'Albigeois [[Lilian Calmejane]] vainqueur d'étape sur le Tour de France. Le développement d'autre formes de cyclisme comme le cross ou la descente permet de varier les compétitions.

=== Autres sports individuels ===
Le [[judo]] et le [[tennis]] sont des sports bien représentés et l'équitation est bien répartie dans tout le département, entre centre équestres ou tourisme équestre.

=== Sports de plein air ===
 
=== Sports mécaniques ===
Le [[Circuit automobile d'Albi (Les Planques)|circuit des Planques]], entre Albi et [[Saint-Juéry (Tarn)|Saint-Juéry]], a accueilli {{nombre|17|grands prix}} de 1933 à 1955. L'actuel [[Circuit d'Albi]] du Séquestre l'a remplacé en 1959, le premier étant trop dangereux.

Les [[rallye Val d'Agout]], [[rallye du Sidobre]] et [[rallye des Côtes du Tarn]] font partie de la coupe de France des rallyes.

{| class="wikitable"
|+ Sports dans le Tarn
|-
!Sport
!Nombre de clubs
!Nombre de licenciés
|-
|[[Athlétisme]]<ref>{{Lien web|url=http://cd81.athle.com/asp.net/espaces.html/html.aspx?id=4109 |titre=Comité du Tarn d'athlétisme|éditeur=Site « cd81.athle.com » }}.</ref>
|20
|{{formatnum:2136}}
|-
|[[Cyclisme]]<ref>{{Lien web|url=http://club.quomodo.com/tarn-ffc/les_clubs/les_clubs_du_departement.html |titre=Comité départemental cyclisme Tarn |année=2010 |éditeur=Site « club.quomodo.com » de la [[fédération française de cyclisme]]|consulté le=17 avril 2015}}.</ref>
|13
|
|-
|[[Judo]]<ref>{{Lien web|url=http://comitetarnjudo.e-monsite.com/pages/les-clubs/ |titre=Les clubs tarnais : liste des clubs du Comité du Tarn de Judo |année=2015 |éditeur=Site « comitetarnjudo.e-monsite.com » |consulté le=17 avril 2015|brisé le = 2024-02-13}}.</ref>
|40 
|{{formatnum:2766}} 
|-
|[[Karaté]]<ref>{{Lien web|url=http://www.cdkda81.fr/clubs-category/ville/ |titre=Comité départemental de karaté du Tarn et sports associés |éditeur=Site « cdkda81.fr » |consulté le=17 avril 2015}}.</ref>
|25
|
|-
|[[Rugby à XV]]
|37
|
|-
|[[Tennis]]<ref>{{Lien web|url=http://comite.fft.fr/tarn/23L00810_a/cms/index_public.php?us_action=show_note_site&login_off=1&ui_id_site=1 |titre=Comité départemental de tennis du Tarn |éditeur=Site « comite.fft.fr » de la [[fédération française de tennis]]|consulté le=17 avril 2015}}.</ref> 
|51
|{{formatnum:5762}} 
|-
|[[Tennis de table]]<ref>{{Lien web|url=http://www.cd81tennisdetable.fr/les_clubs/coordonnees.html |titre=Comité départemental de tennis de table |éditeur=Site « cd81tennisdetable.fr »|consulté le=17 avril 2015|brisé le = 2024-02-13}}.</ref>
|11
|
|}

== Transports ==
{{article détaillé|Transports dans le Tarn}}
=== Routier ===
==== Réseau ====
Le réseau routier était de près de {{unité|11900|km}} en 2012 réparti en {{unité|40|km}} d'autoroute, 105 de routes nationales, {{unité|4130|km}} de routes départementales et {{unité|7600|km}} de voies communales<ref>{{Lien web|url=http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=7&ref_id=sertc13601|titre=Réseau routier au 1er janvier 2013 |éditeur=Site « insee.fr » de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques]]|consulté le=13 mars 2015}}.</ref>.
 
L'artère principale du département est l'axe [[Toulouse]]-[[Lyon]] via la A68 (et la RN88 entièrement en 2x2 voies dans le département) desservant Saint-Sulpice, Gaillac, Albi et [[Carmaux]]. Depuis les années 1990, le pôle Castres-Mazamet constate le développement économique du nord du département grâce à cette autoroute et se sent écarté. Un projet d'axe A68-Puylaurens-Castres se met en place. Après {{nombre|20|ans}} d'évolution du projet, de recherche de financement, de choix du parcours et de consultations<ref>{{Lien web|url=http://www.autoroute-castres-toulouse.midi-pyrenees.gouv.fr/le-projet/lhistorique-du-projet |titre=L'historique du projet |éditeur=Site « autoroute-castres-toulouse.midi-pyrenees.gouv.fr » |consulté le=13 avril 2015}}.</ref>, en 2015, le dossier est bouclé. Seule l'enquête publique reste à venir avant le début des travaux<ref>{{article|titre=Autoroute Castres-Toulouse : tout est calé.|périodique=[[La Dépêche du Midi]]|jour=10|mois=février|année=2015|issn=0181-7981|url texte=https://www.ladepeche.fr/article/2015/02/10/2046447-autoroute-castres-toulouse-tout-est-cale.html
|consulté le=13 avril 2015}}</ref>, même si les détracteurs soutenus par des candidats aux élections départementales continuent à mobiliser contre le projet<ref>{{Lien web|url=http://collectifrn126.sitego.fr/ |titre=Castres-Toulouse, non à l'autoroute. Collectif RN 126|consulté le=27 avril 2015 }}.</ref>. Le 12 septembre 2022, le [[Conseil national de la protection de la nature]] rend un avis défavorable sur le projet d'[[Autoroute A69 (France)|autoroute A69]], l'objectif de démarrer les travaux en 2023 est cependant maintenu<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Nouveau tracé, péage sans barrière : les dernières annonces au sujet de l'autoroute A69 entre Castres et Toulouse |url=https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/tarn/albi/nouveau-trace-peage-sans-barriere-les-dernieres-annonces-au-sujet-de-l-autoroute-a69-entre-castres-et-toulouse-2624240.html |site=France 3 Occitanie |consulté le=2023-02-08}}.</ref>.

==== Transports en commun ====

Le conseil général a favorisé la réalisation d'un transport d'autobus public départemental, nommé [[TarnBus|Tarnbus]]<ref>{{Lien web|url=http://www.tarn.fr/fr/routes-transports/tarnbus-service-public-adapte/pages/reseau-transport-collectif-attractif.aspx |titre=Un réseau de transport collectif attractif  |éditeur=Site « tarn.fr » du [[conseil départemental du Tarn]]|consulté le=13 avril 2015|brisé le = 2024-02-13}}.</ref>. Pour réduire le nombre de véhicules sur les grands axes, des aires de covoiturage ont été mises en place, en particulier aux bretelles d'accès de l'A68<ref>{{Lien web|url=http://www.tarn.fr/fr/routes-transports/pages/aires-covoiturage.aspx |titre=Aires de covoiturage |éditeur=Site « tarn.fr » du [[conseil départemental du Tarn]]|consulté le=13 avril 2015|brisé le = 2024-02-13}}.</ref>.

=== Ferroviaire ===
<gallery>
Fichier:Gare de Gaillac 02.JPG|Gare SNCF de Gaillac où stationne un train X 73500|alt=Photo couleur d'une gare ocre à toiture d'ardoise et zinc vue de la passerelle qui surplombe les voie. À quai un autorail bleu et gris va partir. Les feux rouges indiquent que le sens de circulation est Albi-Toulouse.
Fichier:Entrée Gare SNCF Castres.JPG|Pôle multimodal de Castres regroupant gare SNCF et gare routière.
Fichier:Quai de la Gare SNCF Castres.JPG|Quai de la gare SNCF reliant la cité castraise à Toulouse et Mazamet.
</gallery>

==== Historique ====
Lors de la construction du réseau ferré, le Tarn était séparé entre la [[compagnie d'Orléans]] et la [[Compagnie des chemins de fer du Midi et du Canal latéral à la Garonne|compagnie du Midi]]. Cet état de fait explique la présence de deux gares dans une ville de la taille d'Albi.

De la [[ligne de Castelnaudary à Rodez]], il ne reste que la portion Albi-Rodez. La plateforme de la portion Albi-Laboutarié-Castres a été transformée en voie verte pour les bicyclettes et amateurs de [[Jogging (sport)|jogging]]. la portion Castres-Castelnaudary a été déferrée. La [[ligne de Castres à Bédarieux]] a été réduite à la section Castres-Mazamet. La [[ligne de Brive-la-Gaillarde à Toulouse-Matabiau via Capdenac]] traverse le Tarn entre Saint-Sulpice et Milhars. Sur cette ligne, à la gare de Tessonnières, se greffe l'embranchement pour Albi.

==== Lignes en 2014 ====
La longueur du réseau tarnais était de {{unité|206|kilomètres}} en 2013<ref>{{Lien web|url=http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=7&ref_id=sertc13602 |titre=Infrastructure ferroviaire régionale au 1er janvier 2013 |éditeur=Site « insee.fr » de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques]]|consulté le=13 mars 2015}}.</ref>. {{nombre|18|gares}} sont desservies par ces lignes.

Les trains circulant dans le Tarn sont essentiellement des [[TER Occitanie]]<ref>http://www.ter-sncf.com/Regions/midi_pyrenees/Fr/Default.aspx</ref>. Ils roulent sur une ligne en Y. La branche commune va de Toulouse à Saint Sulpice ; des travaux y ont été menés entre 2011 et 2013 pour doubler partiellement la voie<ref>{{Lien web|url=http://www.planrail.fr/projets/renouvellement/ligne-saint-sulpice-tessonnieres/|titre=Le renouvellement de la ligne Saint-Sulpice - Tessonnières|éditeur=Site « planrail.fr » du chantier de rénovation des voies ferrées initié par le [[Conseil régional Midi-Pyrénées]]|consulté le=13 avril 2015}}.</ref>. De là, la branche sud rejoint Lavaur, Vielmur, Castres, Mazamet. La branche nord passe par Rabastens, Lisle-sur-Tarn, Gaillac, Tessonnières, Marssac, Albi et Carmaux ; la ligne se prolonge vers l'Aveyron et Rodez. À Tessonnières se rattache une ligne qui va vers Capdenac. Une liaison grande ligne qui dessert le Tarn nord via le réseau intercités (Ligne Albi-Carmaux-Rodez-Capdenac-Figeac-Paris) est localement appelé le « train de Jaurès » : c'est un descendant du train que prenait le député de Carmaux pour aller siéger à Paris.

==== Matériel roulant ====
Les anciens autorails [[X 2800]] ont disparu au cours des années 2000. Les couplages [[X 2100]]-[[XR 6000]] et [[Rame réversible régionale|rames réversibles régionales]] tractées l'ont été dans la première moitié des années 2010. Le matériel plus récent n'a pas toujours été à la hauteur des attentes et les  automotrices [[X 72500]] ont été revendues à d'autres régions, après moins de vingt ans de service. Les autorails [[X 73500]] et automotrices [[autorail grande capacité|autorails grande capacité]] (AGC) et [[Régiolis]] constituent le parc opérant sur le Tarn en 2019.
<gallery mode="packed">
30.08.89 Mazamet BB 66432 X 2876.jpg|Rame tractée et X 2800 à Mazamet en 1989.|alt=Photo couleur d'une locomotive diesel mono cabine bleu et blanche attelée à une rame bleu et inox à quai à gauche. À droite, un autorail bleu et blanc est de face.
X 2104 Brive.jpg|X 2100.|alt=Autorail gris, bleu et blanc à quai sous la marquise d'une gare.
SNCF X73500 Toulouse FRA 001.jpg|X 73500 Midi-Pyrénées.|alt=Autorail gris et bleu mono caisse sous caténaire.
SNCF X72500 Toulouse FRA 001.jpg|X 72500.|alt=Photo couleur d'une automotrice diesel bi caisse bleu et grise à cabine pointue.
X76573-574 au dépot de Longueau.JPG|AGC X 76500.|alt=Automotrice tri caisse bleu et gris dans un dépôt.
RegiolisLiO.jpg|alt=Rame aux couleurs LiO quittant la gare d'Albi-Ville. Le logo Alstom en métal est visible sur la calandre.|Régiolis Occitanie.
</gallery>

==== Tourisme ====
[[Fichier:Moulin-Mage gare Laucate.JPG|vignette|Arrêt de Moulin-Mages.|alt=Photo couleur d'une halte rurale en brique sur ossature métallique.]]
Le Chemin de fer touristique du Tarn, disponible seulement le dimanche, est une attraction touristique sur une petite portion de voie de l'ancien réseau de la [[Compagnie des chemins de fer à voie étroite et tramways à vapeur du Tarn]]. Il circule entre [[Saint-Lieux-lès-Lavaur]] et le [[Jardin des Martels]], sur la commune de [[Giroussens]].

La ligne Albi-Laboutarié-Castres, déferrée, a été remplacée par une voie verte destinée aux randonneurs non motorisés<ref>{{Lien web|url=http://www.randonnee-tarn.com/sentiers/id%C3%A9es-de-balades/albi-castres/ |titre=Voie verte Albi-Castres |éditeur=Site « randonnee-tarn.com »|consulté le=27 avril 2015|brisé le = 2024-02-13}}.</ref>. L'ancienne ligne à voie métrique Castres-Lacaune a été déferrée en 1962, et la plateforme partiellement récupérée pour élargir des routes qui la longeaient. Il subsiste aujourd'hui des ponts et arrêts.

Trois réseaux de trains miniatures sont ouverts à la visite. Ils sont gérés sous le régime associatif : le rail miniature castrais<ref>{{Lien web|url=http://www.trainminiature.free.fr/ |titre=Rail miniature Castrais |éditeur=Site « trainminiature.free.fr » de l'association|consulté le=27 avril 2015}}.</ref>, le [[train miniature gaillacois]]<ref>{{Lien web|url=http://www.train-miniature-gaillacois.fr/crbst_10.html |titre=Train miniature gaillacois |éditeur=Site « train-miniature-gaillacois.fr » |consulté le=27 avril 2015|brisé le = 2024-02-13}}.</ref> et le petit train de la Portanelle à Gaillac<ref>{{Lien web|url=http://trainportanelle.unblog.fr/ |titre=Le petit train de la Portanelle |éditeur=Site « trainportanelle.unblog.fr » |consulté le=27 avril 2015}}.</ref>.

=== Aérien ===
Le seul aéroport commercial tarnais est celui de Castres-Mazamet. Il propose trois vols dans chaque sens vers et en provenance de [[Aéroport de Paris-Orly|Paris-Orly]] du lundi au vendredi et un vol dans chaque sens le dimanche à la date du 4 mars 2015<ref>{{Lien web|url=http://www.castres-mazamet.aeroport.fr/horaires.php |titre=Horaires |éditeur=Site « castres-mazamet.aeroport.fr »|consulté le=4 mars 2015 }}.</ref>.

L'ancien aéroport d'Albi a été fermé au trafic commercial régulier en 1995. En 2003, un audit financé par la chambre de commerce et d'industrie, le conseil général et mairie d'Albi a démontré la nécessité de rallonger la piste de {{unité|400|mètres}}. Ce coût prohibitif a fait envisager la fermeture<ref>{{article|titre=-Aéroport d'Albi-Le Séquestre : une fermeture pure et simple n'est pas exclue...|périodique=[[La Dépêche du Midi]]
|jour=3|mois=avril|année=2003|url texte=https://www.ladepeche.fr/article/2003/04/03/190770-aeroport-albi-sequestre-fermeture-pure-simple-est-exclue.html
|consulté le=4 mars 2015}}</ref>. Un comité de défense a été monté, mettant en avant la pérennité d'un site centenaire. En 2010, des élus locaux ont rétorqué que le coût de fonctionnement est élevé pour une structure morte avec l'arrêt des vols réguliers. Les idées de valorisation du site sont nombreuses et les {{unité|40|hectares}} du site sont convoités<ref>{{article|titre=Albi. Faut-il conserver l'aéroport?|périodique=[[La Dépêche du Midi]] |jour=12|mois=juin|année=2010|url texte=https://www.ladepeche.fr/article/2010/06/12/853694-albi-faut-il-conserver-l-aeroport.html
|consulté le=4 mars 2015}}</ref>.

=== Fluvial ===
[[Fichier:Albi (2012.08) 10.jpg|vignette|Une gabarre touristique à Albi s'apprête à passer sous le [[Pont Vieux (Albi)|Pont vieux]] vers l'aval.|alt=Photo couleur d'une gabarre remplie de touristes. La rivière est verte et la ville en arrière plan en bruques rouges.]]
Depuis l'époque gallo-romaine, le Tarn a relié l'Albigeois à Bordeaux. Soumises aux caprices des eaux du Tarn, les [[gabarre]]s descendaient vin et céréales de [[Gaillac]] vers la Garonne, avec des ports à [[Lisle-sur-Tarn]] et [[Rabastens]]. Des chaussées et écluses ont été construites a ces emplacements pour ralentir les crues, mais des querelles existaient en période d'étiage entre meuniers et bateleurs sur l'usage de l'eau stockée. Au cours du {{s-|XIX|e}}, des projets de canal ou d'aménagement du lit de la rivière ont permis d'envisager de rallonger la navigation jusqu'à Albi, voire au [[saut du Tarn]]. Ces projets couteux tardent à être se mettre en place et l'arrivée du chemin de fer à Albi en 1854 ruine les espoirs des bateliers. En 1926, le Tarn est déclassé des voies navigables françaises et les éléments présents sur le quai Saint-Jacques de Gaillac sont emportés par la crue des 2 et 3 mars 1930.

Ce passé révolu laisse des lieux de promenade au bord de l'eau avec les quais de Gaillac, Lisle-sur-Tarn et Rabastens, des restes de [[chemins de halage]] et des écluses<ref>{{Lien web|url=http://syndicat-riviere-tarn.fr/la-riviere-tarn-et-ses-affluents/usages-de-l-eau-au-fil-du-temps/la-navigation-sur-le-tarn/ |titre=La navigation sur le Tarn |éditeur=Site « syndicat-riviere-tarn.fr » du syndicat Mixte de Rivière Tarn.|consulté le=4 mars 2015}}.</ref>.
 
Entre Albi et Aiguelèze (base nautique sur le Tarn sur la commune de [[Rivières (Tarn)|Rivières]]) circule une gabarre l'été. Elle permet de découvrir les berges du Tarn depuis la rivière avec sites naturels, pont de Marssac et berges du Tarn à Albi, incluses dans le classement au patrimoine mondial de la [[Cité épiscopale d'Albi|cité épiscopale]]<ref>{{Lien web|url=http://www.albi-croisieres.com/ |titre=En gabarre sur le Tarn |éditeur=Site « albi-croisieres.com » |consulté le=4 mars 2015 }}.</ref>. À Castres, le [[coche d'eau]] « Le Miredames » fait découvrir le centre-ville de Castres et la zone verte du parc de Gourjade<ref>{{Lien web|url=http://www.tourisme-tarn.com/en/node/1115 |titre=Coche d'eau le Miredames |éditeur=Site « tourisme-tarn.com »|consulté le=4 mars 2015 |brisé le = 2024-02-13}}.</ref>.

[[Fichier:Bateau de Castres.JPG|vignette|Le Coche d'eau à Castres, construit en 1990 sur le modèle des diligences fluviales du {{s-|XIX|e}}, fabriqué avec du bois.]]

== Politique ==
=== Élus locaux ===
==== Conseillers départementaux ====
Le [[conseil général du Tarn|conseil départemental du Tarn]], reposait sur 46 [[Conseiller général (France)|conseillers]] issus chacun de leur canton. Depuis les [[Élections départementales françaises de 2015|élections départementales de 2015]], le nombre de cantons a été ramené à 23, chacun élisant un binôme homme-femme pour le [[Conseil départemental (France)|conseil départemental]]<ref>{{Lien web|url=http://www.tarn.gouv.fr/elections-departementales-mars-2015-a3058.html |titre=Élections départementales de mars 2015|année=2015 |éditeur=Site « tarn.gouv.fr » des services de la préfecture du Tarn|consulté le=12 avril 2015|brisé le = 2024-02-13}}.</ref>. Le président de l'assemblée départementale est Christophe Ramond depuis 2017. Il remplace [[Thierry Carcenac]], élu sénateur.

==== Députés ====
{{Article détaillé|Liste des députés du Tarn}}

Les députés du Tarn ont longtemps été au nombre de 4. Le redécoupage opéré pour les élections législatives de 2012 a créé trois circonscriptions<ref>{{Lien web|url=http://www.tarn.gouv.fr/nouveau-decoupage-des-circonscriptions-a905.html |titre=Nouveau découpage des circonscriptions législatives |année=2012 |éditeur=Site « tarn.gouv.fr » des services de la préfecture du Tarn|consulté le=12 avril 2015|brisé le = 2024-02-13}}.</ref>.

Les députés de la [[XVe législature de la Cinquième République française|XVe législature]] sont élus pour la période 2017-2022.
{| align="center" rules="all" cellspacing="0" cellpadding="4" style="border: 1px solid #999; border-right: 2px solid #999; border-bottom: 2px solid #999"
|+ style="font-weight: bold; font-size: 1.1em; margin-bottom: 0.5em"| 
! bgcolor="#666699" |<span style="color:#FFFFFF;">Circonscription</span> !! bgcolor="#666699" |<span style="color:#FFFFFF;">Député</span> !! colspan=2 bgcolor="#666699" |<span style="color:#FFFFFF;">Parti</span> !! bgcolor="#666699" |<span style="color:#FFFFFF;">Suppléant</span> !! bgcolor="#666699" |<span style="color:#FFFFFF;">Autre mandat</span>
|-
| [[Première circonscription du Tarn|Première circonscription]] || [[Philippe Folliot]]|| {{Infobox Parti politique français/couleurs|DVD}} | || [[Alliance centriste]] || [[Muriel Roques-Étienne]] ||[[Conseil départemental du Tarn|Conseiller départemental]] du [[canton des Hautes Terres d'Oc]]
|-
| [[Deuxième circonscription du Tarn|Deuxième circonscription]] || [[Marie-Christine Verdier-Jouclas]] || {{Infobox Parti politique français/couleurs|REM}} | || [[La République en Marche|REM]] || Jean-Marc Fouillade || 
|-
| [[Troisième circonscription du Tarn|Troisième circonscription]] || [[Jean Terlier]] || {{Infobox Parti politique français/couleurs|REM}} | || [[La République en Marche|REM]] || Valérie De Gerando ||Conseiller municipal de [[Lavaur (Tarn)|Lavaur]]
|}

==== Sénateurs ====
{{article détaillé|Liste des sénateurs du Tarn}}

Les [[Liste des sénateurs du Tarn|sénateurs]] sénateurs du Tarn sont [[Thierry Carcenac]]<ref name="carcenac">{{Lien web|titre=M. Thierry Carcenac|url=http://www.senat.fr/senateur/carcenac_thierry14085u.html|éditeur=Site « senat.fr » du [[Sénat (France)|Sénat]]|année=2015|consulté le=12 avril 2015}}.</ref> et [[Philippe Bonnecarrère]]<ref>{{Lien web|url=http://www.senat.fr/senateur/bonnecarrere_philippe14089y.html |titre=M. Philippe Bonnecarrère |année=2015 |éditeur=Site « senat.fr » du [[Sénat (France)|Sénat]]|consulté le=12 avril 2015}}.</ref> pour la période 2014-2021.

=== Tendances politiques ===
{| class="wikitable"
|+ Second tour des élections présidentielles dans le Tarn.
|-
!Année
!Candidat 
!Parti
!Pourcentage
!Candidat 
!Parti
!Pourcentage
|- 
|[[Élection présidentielle française de 2002|2002]]<ref>{{Lien web|url=http://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Presidentielles/elecresult__presidentielle_2002/(path)/presidentielle_2002/index.html |titre=Résultats de l'élection présidentielle 2002 |éditeur=Site « interieur.gouv.fr » du [[Ministère de l'Intérieur (France)|ministère de l'intérieur]]|consulté le=30 avril 2015}}.</ref>
|[[Jacques Chirac]]
|[[Union pour un mouvement populaire]]
|82,21
|[[Jean-Marie Le Pen]]
|[[Front national (parti français)|Front national]]
|17,79
|-
|[[Élection présidentielle française de 2007|2007]]<ref>{{Lien web|url=http://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Presidentielles/elecresult__presidentielle_2007/(path)/presidentielle_2007/index.html |titre=Résultats de l'élection présidentielle 2007 |éditeur=Site « interieur.gouv.fr » du [[Ministère de l'Intérieur (France)|ministère de l'intérieur]]|consulté le=30 avril 2015}}.</ref>
|[[Ségolène Royal]]
|[[Parti socialiste (France)|Parti socialiste]]
|50,71
|[[Nicolas Sarkozy]]
|Union pour un mouvement populaire
|49,29
|-
|[[Élection présidentielle française de 2012|2012]]<ref>{{Lien web|url=http://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Presidentielles/elecresult__presidentielle_2012/(path)/presidentielle_2012/index.html |titre=Résultats de l'élection présidentielle 2012 |éditeur=Site « interieur.gouv.fr » du [[Ministère de l'Intérieur (France)|ministère de l'intérieur]]|consulté le=30 avril 2015|brisé le = 2024-02-13}}.</ref>
|[[François Hollande]]
|Parti socialiste
|55,55
|Nicolas Sarkozy
|Union pour un mouvement populaire
|44,45
|-
|[[Élection présidentielle française de 2017|2017]]<ref>{{Lien web|url=https://www.lexpress.fr/actualite/politique/elections/presidentielle-2017/resultats-elections/departement-tarn-81.html |titre=Résultats de l'élection présidentielle 2017 |éditeur=Site « L'Express »|consulté le=20 juillet 2020}}.</ref>
|[[Emmanuel Macron]]
|[[La République en marche|En Marche !]]
|63,61
|[[Marine Le Pen]]
|Front national
|36,39
|}

=== Découpages administratifs ===
==== Arrondissements ====
[[Fichier:Département Tarn Arrondissement 2019.png|thumb|300px|Les arrondissements du Tarn en 2019.]]
<center>{{Composition Division de France
 | charte = département
 | département = Tarn (département)
 | liste de = arrondissements
}}</center>

==== Intercommunalités ====
[[Fichier:81-Tarn-intercos-2019.png|vignette|Carte des intercommunalités du Tarn]]
Depuis le {{date-|1|janvier|2017}}, le département du Tarn compte {{Unité|14|[[Établissement public de coopération intercommunale|établissements publics de coopération intercommunale]]}} à fiscalité propre dont le siège est dans le département ({{Unité|3|communautés}} d'agglomération et {{Unité|11|communautés}} de communes), dont 2 qui sont interdépartementaux. Par ailleurs 15 communes sont groupées dans 2 intercommunalités dont le siège est situé hors département.

==== Autres ====
Le nombre de [[Liste des cantons du Tarn|cantons du Tarn]] était de 46 jusqu'en 2014. À cette date, il a été réduit de moitié, chaque canton ayant un binôme homme-femme élu comme [[conseiller départemental]]. Depuis 2017, le conseil départemental est présidé par Christophe Ramond<ref>{{article|nom1=Olivier Auradou|titre=Christophe Ramond, président du conseil départemental du Tarn : «Je veux être au-dessus des clivages et des partis»|périodique=[[La Dépêche du Midi]]
|jour=18|mois=novembre|année=2018|url texte=https://www.ladepeche.fr/article/2018/11/08/2902600-christophe-ramond-president-conseil-departemental-tarn-veux-etre-dessus-clivages.html
|consulté le=12 septembre 2019}}</ref>.

Le département comporte 314 communes en 2019<ref>{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/cog/departement/DEP81-tarn |titre=Département du Tarn |année=2019 |éditeur=Site de [[Institut national de la statistique et des études économiques]] |consulté le=12 septembre 2019 }}.</ref>. Ce nombre est en diminution depuis la création de [[communes nouvelles]] comme [[Bellegarde-Marsal]], [[Fontrieu]] ou [[Terre-de-Bancalié]].

=== Quelques personnages politiques emblématiques ===
Ces personnages ont été choisis arbitrairement pour avoir eu un rôle hors du département autre que [[Liste des députés du Tarn|député]] ou [[Liste des sénateurs du Tarn|sénateur]].

[[Marc David Lasource]] fut représentant du Tarn durant la [[Révolution française|Révolution]] à l'[[Assemblée nationale législative (Révolution française)|assemblée législative]] avant de mourir [[Guillotine|guillotiné]] en 1794<ref>{{Ouvrage|nom1=[[Camille Rabaud]]|titre=Lasource, Député à la [[Assemblée nationale législative (Révolution française)|Législative]] et à la [[Convention nationale|Convention]] (1763-1793)|sous-titre=(Ouvrage couronné par l'Académie française)|lieu=Paris|éditeur=Fischbacher|année=1889|pages totales=352|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=rSovAAAAYAAJ&printsec=frontcover&dq=camille+rabaud|consulté le=11 avril 2015}}
</ref>. [[Jean Jaurès]], né à Castres le 3 septembre 1859, Député de Carmaux, et reconnu comme étant un grand orateur, il fut un homme d'Etat qui a fortement marqué la politique française entre la fin du {{s-|XIX|e}} et 1914. Il est notamment le fondateur du Parti socialiste et du journal "l'humanité", et ardent combattant pour la paix<ref>{{Ouvrage|langue=fr|nom1=[[Vincent Peillon]]|titre=Jean Jaurès et la religion du socialisme|lieu=Paris|éditeur=[[Éditions Grasset & Fasquelle|Grasset]]|année=2000|pages totales=279|isbn=2-246-60391-9}}</ref> il meurt assassiné le 31 juillet 1914 . À la même époque, [[Émile Combes]], né à Roquecourbe en 1835, fut [[Président du Conseil (France)|Président du conseil]] et à plusieurs reprises Ministre de la [[Troisième République française|{{IIIe}} République]], a laissé dans la mémoire collective la [[loi de séparation des Églises et de l'État]]<ref>{{Ouvrage|langue=fr|nom1=Gabriel Merle|titre=Émile Combes|lieu=Paris|éditeur=[[Fayard (maison d'édition)|Fayard]]|année=1995|mois=février|jour=15|pages totales=664|isbn=2-213-59386-8}}</ref>.

[[Augustin Malroux]], Député-Maire de [[Blaye-les-Mines]], a fait partie des 80 parlementaires qui votèrent contre les [[Vote des pleins pouvoirs constituants à Philippe Pétain|pleins pouvoirs à Pétain]] ; il entra dans la [[Résistance intérieure française|Résistance]] dès 1940 et mourut en déportation en 1945 à [[Bergen-Belsen]]<ref>{{Lien web|url=http://www.tarn-loisirs.com/spip.php?article497 |titre=Portrait du mois, Augustin Malroux, instituteur et résistant.|année=2004 |éditeur=Site « tarn-loisirs.com » des loisirs et de la culture dans le Tarn|consulté le=12 avril 2015}}.</ref>. [[Georges Spénale]], né à Carcassonne mais tarnais d'adoption, a été directeur de cabinet de la France d'outremer sous la [[quatrième République (France)|quatrième République]] et [[Liste des présidents du Parlement européen|président du Parlement européen]]<ref>{{Lien web|url=http://catalogue.bnf.fr/servlet/RechercheEquation;jsessionid=CFD3EE66B66DBAA2DBF349982F9A7A1E?TexteCollection=HGARSTUVWXYZ1DIECBMJNQLOKP&TexteTypeDoc=DESNFPIBTMCJOV&Equation=IDP%3Dcb120582406&host=catalogue |titre=Spénale, Georges (1913-1983) |année=2013 |éditeur=Site « bnf.fr » de la [[Bibliothèque nationale de France]]|consulté le=12 avril 2015}}.</ref>. [[Jacques Limouzy]], né à Castres le 29 août 1926, fut Ministre (par équivalence) et secretaire d'Etat à plusieurs reprises entre 1969 et 1981<ref>{{Lien web|url=http://www.vivreaupays.pro/Professionnels/tabid/63/ProdID/2746/Langauge/fr-FR/CatID/7/LIMOUZY_JACQUES_9_FOIS_DEPUTE_DU_TARN_.aspx |titre=Jacques Limouzy, neuf fois député du Tarn |éditeur=Site « vivreaupays.pro »|consulté le=12 avril 2015}}.</ref> (sous les présidences de Georges Pompidou et Valéry Giscard d'Estaing), et fut aussi Député-Maire de Castres. [[Paul Quilès]], Français né en Algérie et Tarnais d'adoption, il a occupé plusieurs Ministères sous la présidence de [[François Mitterrand]] : [[Ministre de l'Intérieur (France)|ministre de l'Intérieur]], [[liste des ministres français des Transports|ministre des transports]], [[Ministre de la Défense français|ministre de la Défense]], [[Liste des ministres français des Postes et Télécommunications|ministre des postes et télécommunications]] ou [[Liste des ministres français du Logement|ministre du Logement]]. Il fut maire de Cordes-sur-Ciel de 1995 à 2020.

== Administration ==
=== Générale ===
Préfecture [[Albi]], sous-préfecture [[Castres]].

[[Fichier:Sous-Préfecture Tarn.JPG|vignette|redresse|Sous-préfecture du Tarn à Castres.]]

=== Forces de police et de sécurité ===
==== Gendarmerie ====
[[Fichier:Albi Gendarmerie Nationale.JPG|vignette|Caserne du groupement de gendarmerie du Tarn à Albi.|alt=bâtiment en brique et pierre d'[[architecture néo-classique]] à toiture en ardoise surmontée d'une haute antenne en treillis. La partie centrale est occupée par un grand portail sur deux étages surmonté d'un fronton ouvragé où est portée l'inscription « gendarmerie Nationale ».]]
Le Tarn rural est pris en compte par la [[gendarmerie départementale]]. Le Siège du groupement départemental est situé à Albi. Trois compagnies sont basées à Albi, Gaillac et Castres. Elles comportent chacune un [[peloton de surveillance et d'intervention de la Gendarmerie]] dit PSIG chargé de l'appui aux brigades et une brigade de rechercher chargée plus particulièrement des enquêtes. Le département comporte 23 brigades et un escadron de sécutité routière divisé en deux pelotons motorisés. Trois équipes cynophiles sont incluses dans chaque PSIG. Au total, {{nombre|628|personnes}} gèrent un territoire qui représente 74 % de la population tarnaise<ref>{{pdf}}{{Lien web|url=http://www.tarn.gouv.fr/IMG/pdf/presentation_du_GGD81.pdf |titre=Groupement de gendarmerie départementale du Tarn |éditeur=Site des services de l'état dans le Tarn |consulté le=22 janvier 2016|brisé le = 2024-02-13}}.</ref>.

==== Police ====
Quatre [[Commissariat de police|commissariats de police]] gèrent les zones urbaines d'Albi, Castres, Carmaux et Mazamet<ref>{{Lien web|url=http://www.tarn.gouv.fr/les-commissariats-du-tarn-a421.html |titre=Les commissariats du Tarn |éditeur=Site des services de l'état dans le Tarn |consulté le=22 janvier 2016|brisé le = 2024-02-13}}.</ref>.

==== Service départemental d'incendie et de secours ====
Le SDIS est commandé par l'état-major d'Albi. Le territoire est divisé en trois groupements qui prennent en compte les centres d'incendie et de secours, localement appelées casernes des pompiers. Le groupement nord, basé à Albi, chapeaute les centres d'Alban, Albi, Carmaux, Cordes-sur-Ciel, Lacaune, Murat-sur-Vèbre, Réalmont, Saint-Juéry et Valence-d'Albi. Le groupement sud basé à Castres, concerne les centres de Anglès, Brassac, Castres, Dourgne, Labastide-Rouairoux, Labruguière, Lacrouzette, Mazamet, Montredon-Labessonnié, Puylaurens et Sorèze. Le groupement ouest est basé à Gaillac. Il concerne les centres de Cahuzac-sur-Vère, Castelanu-de-Montmiral, Gaillac, Graulhet, Lavauc, Lisle-sur-Tarn, Rabastens, Saint-Paul-Cap-de-Joux, Saint-Sulpice, Salvagnac et Vaour<ref>{{Lien web|url=http://www.sdis81.fr/centres-de-secours |titre=Centres de secours |éditeur=Site du service d'incendie et de secours du Tarn|consulté le=22 janvier 2016}}.</ref>.

Le nombre d'interventions annuelles se situe autour de {{formatnum:20000}} entre 2013 et 2015, réparties en 2015 pour 75,1 % d'aide à la personne, 8,6 % d'accidents de la circulation, 8,4 % d'incendies et 7,9 % autres<ref>{{pdf}}{{Lien web|url=http://www.sdis81.fr/sites/default/files/publications/sdis81_-_bilan_operationnel_2015.pdf |titre=Bilan opérationnel du SDIS du Tarn  }}.</ref>.

=== Justice ===
[[Fichier:Albi Palais Justice.JPG|vignette|gauche|Palais de justice d'Albi.|alt=Photo couleur d'un bâtiment d'architecture classique à un seul étage et entrée surélevée desservie par un perron. Une corniche au sommet des murs masque la toiture.]]

Le Tarn est doté de deux [[Tribunal de grande instance (France)|tribunaux de grande instance]] et deux [[Tribunal d'instance|tribunaux d'instance]], à Albi<ref>{{Lien web|url=http://www.ca-toulouse.justice.fr/courdassises/albi.php3 |titre=L'arrondissement judiciaire d'Albi |éditeur=Site « ca-toulouse.justice.fr », site de la cour d'assise de la Haute-Garonne et les juridictions du ressort|consulté le=22 mars 2015}}.</ref> et Castres<ref>{{Lien web|url=http://www.ca-toulouse.justice.fr/courdassises/castres.php3|titre=L'arrondissement judiciaire de Castres |éditeur=Site « ca-toulouse.justice.fr », site de la cour d'assise de la Haute-Garonne et les juridictions du ressort|consulté le=22 mars 2015}}.</ref>. Ces deux villes possèdent aussi un [[Conseil de prud'hommes (France)|conseil de prudhommes]] et un [[Tribunal de commerce (France)|tribunal de commerce]]. La justice départementale dépend de la [[cour d'appel de Toulouse]].

[[Fichier:Palais de Justice la nuit.JPG|vignette|redresse|gauche| Tribunal de grande instance de Castres.]]

=== Éducation ===
Le département fait partie de l'[[académie de Toulouse]]. Il comptait, en 2014, 322 écoles primaires, 281 publiques et {{nombre|19|écoles}} privées<ref>{{Lien web|url=http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=7&ref_id=edutc07103 |titre=Midi-Pyrénées,  établissements scolaires du premier degré en 2013-2014|éditeur=Site « insee.fr » de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques]]|consulté le=25 avril 2015}}.</ref> pour {{unité|35318|élèves}}<ref>{{Lien web|url=http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=7&ref_id=edutc07101 |titre=Midi-Pyrénées, effectifs scolarisés du premier degré en 2013-2014 |éditeur=Site « insee.fr » de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques]]|consulté le=25 avril 2015}}.</ref>, {{nombre|31|collèges}} publics et {{nombre|11|privés}}, {{nombre|17|lycées}} généraux et professionnels publics et {{nombre|13|privés}}<ref>{{Lien web|url=http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=7&ref_id=edutc07104 |titre=Midi-Pyrénées,  établissements scolaires du second degré en 2013-2014 |éditeur=Site « insee.fr » de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques]]|consulté le=25 avril 2015}}.</ref> pour {{unité|29701|élèves}}<ref>{{Lien web|url=http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=7&ref_id=edutc07102 |titre=Midi-Pyrénées, effectifs scolarisés du second degré en 2013-2014|éditeur=Site « insee.fr » de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques]]|consulté le=25 avril 2015}}.</ref>.

Les sites d'enseignement supérieur d'Albi et Castres appartiennent au [[centre universitaire Jean-François-Champollion]]. Ce pôle d'enseignement supérieur a été créé en 2002 sur les sites d'Albi, Castres, Figeac et Rodez. Le site d'Albi occupe l'ancienne caserne Lapérouse et accueille {{nombre|2700|étudiants}}, proposant {{nombre|4|filières}} générales : sciences-technologie-santé, droit-économie-gestion, arts-lettres-langues et sciences humaines-sociales<ref>{{Lien web|url=http://www.univ-jfc.fr/campus/albi |titre=Campus d'Albi |éditeur=Site « univ-jfc.fr » du [[Centre universitaire Jean-François-Champollion]]|consulté le=25 avril 2015}}.</ref>. Celui de Castres comporte une école d'ingénieurs informatiques et système d'information pour la santé<ref>{{Lien web|url=http://www.univ-jfc.fr/campus/albi |titre=Campus de Castres|éditeur=Site « univ-jfc.fr » du [[Centre universitaire Jean-François-Champollion]]|consulté le=25 avril 2015}}.</ref>.

=== Santé ===
Le département du Tarn disposait, en 2006, d'une capacité d'accueil de {{unité|1260|lits}} répartis pour {{formatnum:1238}} dans les cliniques privées et pour{{formatnum:1022}} dans les hôpitaux publics<ref name="insee_sante">{{pdf}}{{Lien web|url=http://www.insee.fr/fr/insee_regions/midi-pyrenees/themes/dossiers_etudes/temp/sante08.pdf|titre=Statistiques de santé|éditeur=Site « insee.fr » de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques]]|consulté le=1 février 2016}}.</ref>. Les services sont répartis sur onze établissements, hôpitaux et cliniques : quatre à Albi, trois à Castres, un à Carmaux, Gaillac, Graulhet et Lavaur<ref>{{Lien web|url=http://www.sanitaire-social.com/annuaire/hopitaux-cliniques-midi-pyrenees-tarn/81/10/dc/1|titre=Établissements hôpitaux-cliniques du Tarn|éditeur=Site « sanitaire-social.com » des établissements sanitaires et médicaux-sociaux|consulté le=1 février 2016}}.</ref>. Pour certains examens fins et pathologies lourdes, ce sont les services de santé de Toulouse qui prennent le relai.

Toujours en 2006, {{formatnum:1181}} médecins étaient en activité, soit 19,1 pour mille habitants, dans la moyenne nationale où le ratio est de 20. Pour les infirmiers, le nombre est de {{formatnum:2547}}, soit un ratio départemental de 21,3 pour mille contre 10,7 en France et avec 220 dentistes et 333 kinésithérapeutes. Les pharmacies étaient au nombre de 147, tenues par 403 pharmaciens à côté de 20 laboratoires<ref name="insee_sante"/>.

{{nombre|85|maisons}} de retraites<ref>{{Lien web|url=http://www.sanitaire-social.com/etablissement/etablissements-d-hebergement/departement/tarn/81/26/2|titre=Établissements d'hébergement du Tarn|éditeur=Site « sanitaire-social.com » des établissements sanitaires et médicaux-sociaux|consulté le=1 février 2016|brisé le = 2024-02-13}}.</ref> disposent de {{formatnum:5470}} lits et du personnel permettant 674 patients hospitalisés à domicile<ref name="insee_sante"/>.

Les places en centre pour handicapés sont de 998 lits pour adultes et 731 pour enfants<ref name="insee_sante"/>.

L'[[aide sociale à l'enfance]] dispose de {{nombre|467|places}}<ref name="insee_sante"/>.

=== Militaire ===
==== Régiments ====
Le [[8e régiment de parachutistes d'infanterie de marine|{{8e}} régiment de parachutistes d'infanterie de marine]] est stationné à Castres depuis 1962. Ses faits d'armes sont nombreux, en particulier lors d'opérations extérieures. Il a perdu huit de ses hommes lors de l'[[embuscade d'Uzbin]] en [[Afghanistan]], le {{date-|18 août 2008}}.

Albi a accueilli quatre régiments successifs, dont le dernier est le [[7e régiment parachutiste de commandement et de soutien|{{7e}} régiment parachutiste de commandement et de soutien]] dissous en 1992. Son casernement est devenu un bâtiment universitaire appartenant à l'[[université Champollion]].

==== Militaires tarnais ====
[[Fichier:Nicolas Jean de Dieu Soult.jpg|vignette|Maréchal d'Empire Soult, natif du village de Saint-Amans.|alt=Peinture d'un officier d'Empire. Debout, il porte une culotte blanche, un manteau bleu sombre et une ceinture large dorée tenant le fourreau de l'épée.Il teint d'une main une longue vue et de l'autre un bicorne richement doré.]]
[[Imbert de Salles]] faisait partie de la garnison qui a défendu le [[château de Montségur]] durant le [[Siège de Montségur|siège de 1243-1244]].

[[John Ligonier|John Jean-Louis de Ligonier]] est un Castrais protestant réfugié en Angleterre où il devint [[Field marshal (Royaume-Uni)|Field marshal]].

[[Jean-François de Galaup de Lapérouse]] et [[Henri Pascal de Rochegude]] ont été [[Officier de la Marine royale française|officiers de marine]] sous [[Louis XV]] et [[Louis XVI]].

[[Jean-de-Dieu Soult]] est le soldat tarnais de la Révolution le plus connu, devenu [[maréchal d'Empire]]. [[Jean Joseph Ange d'Hautpoul]], général d'Empire est mort à [[Bataille d'Eylau|Eylau]], comme les trois [[frères Delga]], morts à [[Bataille de Wagram, 6 juillet 1809|Wagram]] pour deux d'entre eux et le troisième durant la [[retraite de Russie]]. Certains de leurs contemporains ont survécu : [[Jules-Antoine Paulin]], finit directeur des fortifications de Paris et [[Emmanuel de Las Cases]] a accompagné [[Napoléon Ier|Napoléon {{Ier}}]] à Sainte-Hélène et recueilli les mémoires de l'empereur dans son ouvrage [[Le Mémorial de Sainte-Hélène]].

Les soldats du {{s-|XIX|e}} les plus connus sont [[Raymond Adolphe Séré de Rivières]], concepteur du réseau de fortification dit [[système Séré de Rivières]] ou [[Louis-Casimir Teyssier]] défenseur de [[Bitche pendant le siège de 1870-1871|Bitche]] en 1870-1871. Dans la marine, la famille [[Jaurès]] originaire de Castres a donné trois [[Officier supérieur dans l'Armée française|officiers supérieurs]], [[Charles Jaurès|Charles]], amiral et son frère [[Benjamin Jaurès|Benjamin]], contre amiral et leur cousin, [[Louis Jaurès]], vice-amiral, frêre du politicien [[Jean Jaurès|Jean]].

Le général [[Raoul Salan|Salan]] a porté l'uniforme entre 1917 et 1959. Il est un des participants au [[Putsch d'Alger (1961)|putsch d'Alger]]. [[Paul Aussaresses]], parachutiste de la libération de la France aux guerres de décolonisation, a défrayé la chronique en 2000, en assumant son recours à la [[torture]] durant la [[guerre d'Algérie]]<ref>{{article|prénom1=Florence|nom1=Beaugé|titre=Paul Aussaresses : « Je me suis résolu à la torture... J'ai moi-même procédé à des exécutions sommaires... » |périodique=[[Le Monde]] 
|jour=23|mois=novembre|année=2000|url texte=https://www.lemonde.fr/afrique/article/2000/11/23/je-me-suis-resolu-a-la-torture-j-ai-moi-meme-procede-a-des-executions-sommaires_1671136_3212.html|consulté le=10 avril 2015}}</ref>.

== Notes et références ==
=== Notes ===
{{Références|group="Note" }}

=== Références INSEE ===
<references group="I" />

=== Références population ===
<references group="POP" />

=== Références ===
{{Références nombreuses|taille=35}}

== Voir aussi ==
{{Autres projets|commons=Category:Tarn|Tarn|wiktionary=Tarn}}
=== Bibliographie ===
* {{Ouvrage |langue=fr |auteur1=Christian Amalvi |lien auteur=Christian Amalvi|auteur2=Jean Le Pottier |auteur3=Rémy Pech |titre=Histoire du Tarn |lieu=Toulouse |éditeur=[[Éditions Privat]] |année=2018 |pages totales=1018 |isbn=978-2-7089-8380-9 |bnf=45565083 |sudoc=23003053X}}.
* {{Ouvrage|nom1=Collectif|titre=Atlas du Tarn|sous-titre=Espace, culture et société|éditeur=[[Conseil général du Tarn]]|année=2001|mois=décembre|pages totales=41|isbn=2-907532-77-4|id=Atlas du Tarn}} 
{{références|colonnes=4|groupe=a}}
* {{Ouvrage|nom1=H. Bru, C. Bou, R. Cubaynes et G. Martignac|titre=Connaissance du Tarn|éditeur=[[Le Tarn libre|Imprimerie coopérative du sud-ouest]]|année=1972|mois=décembre|pages totales=179|isbn=|id=Connaissance du Tarn}} 
{{références|colonnes=4|groupe=b}}
* {{Ouvrage|nom1=Collectf|titre=Atlas|sous-titre=Espace, culture, société|éditeur=[[Conseil général du Tarn]]|année=2001|pages totales=41|isbn=2-907532-77-4|id=Atlas : Espace, culture, société}}
{{références|colonnes=4|groupe=c}}
* {{Ouvrage|nom1=H. Bru, C. Bou, R. Cubaynes et G. Martignac|titre=L'albigeois, terre d'histoire et de tourisme|éditeur=Imprimerie coopérative du sud-ouest|année=1974|mois=décembre|pages totales=220|isbn=|id=L'albigeois, terre d'histoire et de tourisme}} 
{{références|colonnes=4|groupe=e}}
* ''Les conseillers généraux du Tarn'', Archives départementales, 2017 [https://fr.calameo.com/read/00439198913fa8488807e (''lire en ligne'')]
* {{article|auteur=André Minet|titre=La [[grippe espagnole]] en Pays Tarnais |sous-titre= quand le virus prenait le train …|lieu=Castres|périodique=[[Société culturelle du Pays castrais]]|tome=cahier n° 48|année=2021|isbn=978-2-904401-85-5}}

=== Articles connexes ===
* [[Liste des intercommunalités du Tarn]]
* [[Liste des préfets du Tarn]]
* [[Communes du Tarn]]
*[[Liste des églises du Tarn]]
* [[Anciennes communes du Tarn]]
* [[Liste de films tournés dans le Tarn]]
* [[Volontaires nationaux pendant la Révolution#Tarn|Volontaires nationaux du Tarn pendant la Révolution]]

=== Liens externes ===
* [http://www.Tarn.pref.gouv.fr/ Préfecture du Tarn]
* [http://www.tarn.fr/ Conseil départemental du Tarn]
* {{bases géographie}}

{{Palette|Tarn|Départements et métropole à statut de collectivité territoriale français}}
{{Portail|Tarn|Région Occitanie}}

[[Catégorie:Tarn|*]]