1170 en santé et médecine
Apparence
Chronologies
1167 1168 1169 1170 1171 1172 1173 Décennies : 1140 1150 1160 1170 1180 1190 1200 Siècles : Xe XIe XIIe XIIIe XIVe Millénaires : -Ier Ier IIe IIIe |
Années de la santé et de la médecine : 1167 - 1168 - 1169 - 1170 - 1171 - 1172 - 1173 | |
Décennies de la santé et de la médecine : 1140 - 1150 - 1160 - 1170 - 1180 - 1190 - 1200 |
Cet article présente les faits marquants de l'année 1170 en santé et médecine.
Fondations
[modifier | modifier le code]- Décembre : à Venise, en Italie, construction et dotation par Cleto et Bonavere Grausoni de l'hôpital S. Maria dei Crociferi[1].
- Henri de France, archevêque de Reims, fonde une maladrerie à Fismes, en Champagne[2].
- Installation d'une léproserie à Cusset, en Auvergne[3].
- Fondation d'une léproserie à Hénin, en Artois[4].
- Entre 1170 et : la léproserie Saint-Nicolas, dont les revenus serviront à fonder l'hospice général d'Évreux, en Normandie, est mentionnée dans l'acte d'une donation faite entre les mains de Gilles du Perche, évêque d'Évreux[5].
Publications
[modifier | modifier le code]- Gérard de Crémone traduit l'Al-Jadri wa al-hasbeh (Traité sur la variole et la rougeole) de Rhazès[6].
- Années 1170 : Guido d'Arezzo le Jeune rédige la Practica chirurgiae (« Pratique de la chirurgie »), compilation des cours de son maître Roger de Salerne (c.1140-c.), qui deviendra le très important traité connu sous le titre de Chirurgia magistri Rogerii (« Chirurgie de maître Roger[7],[8]»).
Personnalités
[modifier | modifier le code]- Fl. Aimeri, barbier (« rasiator »), cité dans une charte du chapitre cathédral Saint-Nazaire de Béziers[9].
- Fl. Goïllus ou Guillelmus ; il enseignerait la médecine à Montpellier[9].
- -1170 : fl. Guillaume, médecin et chancelier de Henri Ier, comte palatin de Troyes[9].
Références
[modifier | modifier le code]- (it) Ludovico Antonio Muratori, Giosuè Carducci (éd.) et al., Rerum Italicarum scriptores : Raccolta degli storici italiani dal cinquecento al millecinquecento, vol. 12, Bologne, Nicola Zanichelli, (1re éd. 1728) (lire en ligne), p. 611 et 660.
- Roger Haution, « Les Maladreries de la vallée de la Vesle », dans Mémoires de la Fédération des Sociétés d'histoire et d'archéologie de l'Aisne, t. 16 : Histoire de la lèpre et des maladreries de l'Aisne, (lire en ligne), « La Maladrerie de Fismes », p. 106.
- Johan Picot, « La Purge : Une expertise juridico-médicale de la lèpre en Auvergne au Moyen Âge », Revue historique, vol. 662, no 2, , p. 292-321 [§ 6, n. 7 en ligne] (lire en ligne).
- Louis-Joseph Harbaville, Mémorial historique et archéologique du département du Pas-de-Calais, t. 1, Arras, chez Topino, libr., , 386 p. (lire en ligne), « Hénin-Liétard », p. 309.
- Jean Renault, « Nouvelles recherches sur les léproseries et maladreries en Normandie », Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie, 3e série, vol. 8 (18e de la collection), , « Saint-Nicolas d'Évreux », p. 124 (lire en ligne).
- François Boustani, La Circulation du sang : Entre Orient et Occident, l'histoire d'une découverte, Paris, Éditions Philippe Rey, , 272 p. (ISBN 978-2-84876-409-2, lire en ligne), p. 47.
- (en) « Frugardi, Roger (Rogerius, Roger of Parma) », dans Oxford Reference Encyclopedia, Oxford University Press, (lire en ligne)
- (it) Ilaria Zamuner, « Ruggero di Parma », dans Dizionario biografico degli Italiani, vol. 89, Istituto Treccani, (lire en ligne).
- Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 1, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/1), (1re éd. 1936) (ISBN 978-2-600-04664-0, lire en ligne), « Aimeri », p. 10, « Goïllus », p. 209, « Guillaume », p. 220.