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Abbaye Notre-Dame de Brialmont

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Abbaye Notre-Dame de Brialmont
Vue générale de l'abbaye de Brialmont
Vue générale de l'abbaye de Brialmont

Ordre Cistercien en 1940, puis trappiste en 1975
Abbaye mère Abbaye d'Orval
Fondation 1934 comme prieuré de femmes, puis 1961 comme abbaye de femmes, après déménagement
Diocèse Liège
Fondateur Julienne Angenot
Site web http://www.brialmont.be
Localisation
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Région Drapeau de la Région wallonne Région wallonne
Province Drapeau de la province de Liège Province de Liège
Commune Gesves puis Esneux en 1961
Section Sorée puis Tilff en 1961
Coordonnées 50° 33′ 26″ nord, 5° 34′ 59″ est
Géolocalisation sur la carte : Belgique
(Voir situation sur carte : Belgique)
Abbaye Notre-Dame de Brialmont
Géolocalisation sur la carte : province de Liège
(Voir situation sur carte : province de Liège)
Abbaye Notre-Dame de Brialmont

L'abbaye Notre-Dame de Brialmont est un monastère fondé en 1934 en tant que prieuré de femmes à Sorée, en Belgique, dans la province de Namur. En 1940, le prieuré accède à l'affiliation cistercienne, puis, à la suite d'un déménagement à Tilff, dans la province de Liège, en 1961, il est élevé au rang d'abbaye, qui devient trappistines en 1975.

Situation géographique

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L’abbaye Notre-Dame de Brialmont est un monastère de moniales trappistines situé, à sa fondation, dans la section Sorée de la commune de Gesves, dans la province de Namur, en Belgique. L’abbaye se trouve aujourd’hui dans la section Tilff de la commune d'Esneux, à une quinzaine de kilomètres au sud de la ville de Liège, dans la Province de Liège.

En réponse aux appels à la pénitence et à la prière de réparation faits par le pape Pie XI en 1928 (Miserentissimus Redemptor), et Caritate Christi compulsi (sur la dévotion au Sacré-Cœur) en 1932, un groupe de jeunes filles du diocèse de Namur se rassemble pour former une « association pieuse » sous la direction du refondateur et premier abbé de la nouvelle abbaye Notre-Dame d'Orval, Albert-Marie van der Cruyssen. En 1931, les statuts de l’association sont approuvés par Mgr Heylen, évêque de Namur.

Cinq jeunes filles forment communauté à partir du et s'installent dans une maison qui leur est offerte à Sorée, un village de la commune de Gesves, dans la province de Namur (Belgique). C'est le premier prieuré des moniales. Le , elles obtiennent une première approbation et choisissent de s'appeler Congrégation des Bernardines-Réparatrices.

En , le premier texte de leurs « Constitutions » est approuvé, suivi, le mois suivant, d'une part de l'approbation canonique diocésaine (le « décret d'érection »), et d'autre part de la cérémonie de vœux temporaires des quatre premières religieuses. Un second prieuré est ouvert à Saint-Gérard.

À partir de 1939, elles suivent le calendrier, le missel et l'office des moines cisterciens. Leurs Constitutions sont définitivement approuvées en 1940, ayant été modifiées de telle sorte qu'elles soient acceptables par le chapitre général cistercien : elles suivent les us et coutumes de l'ordre de Cîteaux.

En 1941, Julienne Angenot est élue abbesse (elle sera réélue en 1947 et 1953). Le , un premier groupe de sept bernardines font leur profession religieuse définitive. En 1959, Alix Streicher est élue abbesse.

En août 1961, le prieuré de Sorée est transféré dans un ancien château situé à 15 kilomètres au sud de la ville de Liège, sur un éperon rocheux surplombant le village de Tilff et l'Ourthe, offert aux religieuses par la famille d'Otreppe de Bouvette en 1956[1]. Fondé au XIIIe siècle par Eustache de Hamal, ce château est passé au XIVe siècle à la famille de Brialmont. Modifié en profondeur au fil des siècles il devient successivement la propriété de plusieurs familles mais conserve le nom de château de Brialmont jusqu'à sa transformation en abbaye[2]. Après des réaménagements nécessités par les besoins de la vie monastique, le château devient l'abbaye Notre-Dame de Brialmont.

En 1975, à sa demande, l'abbaye de Brialmont (et la Congrégation des Bernardines Réparatrices) est affiliée à l'Ordre trappiste. Cette décision est prise au chapitre général des abbesses cisterciennes, le . Le , une trentaine de religieuses font leurs vœux solennels comme cisterciennes-trappistines. La même année, en décembre, le petit groupe restant du prieuré de Saint-Gérard rejoint l’abbaye de Brialmont.

Une nouvelle église abbatiale est consacrée le .

En 1985, à l'occasion de sa visite en Belgique, le pape Jean-Paul II y fait une visite privée[1],[3].

Au XXIe siècle

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Comme les autres moines et moniales cisterciens, les moniales de Brialmont suivent la règle de saint Benoît et donnent donc une place importante à l'office divin, à la lectio divina, au travail manuel et à l'accueil.

  • La communauté comprend en 2023 dix moniales[4] ;
  • Elle se rassemble cinq fois à l'église pour chanter l'office divin[5]. Certaines parties de l'office sont récitées en privé ;
  • Une quinzaine de chambres permet d'accueillir les personnes qui souhaitent se joindre à leur prière ou, d'une manière générale, faire une retraite spirituelle[5] ;
  • Travaillant de leurs mains, les moniales entretiennent un verger, qui permet la récolte de fruits en saison et la confection de nombreuses confitures vendues au magasin de l’abbaye ; elles ont développé une champignonnière[3]. L'abbaye possède également une libraire spécialisée en livres religieux.

Références

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  1. a et b Farcy 2008.
  2. « Le château de Brialmont », sur Au fil de mes marches., (consulté le ).
  3. a et b « L’Abbaye Notre-Dame de Brialmont », sur cathobel.be, (consulté le ).
  4. « Abbaye Notre Dame de Briamont - La communauté aujourd'hui... », sur www.brialmont.be, (consulté le ).
  5. a et b « Abbaye Notre Dame de Briamont - Séjour », sur www.brialmont.be, (consulté le ).

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Bibliographie

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  • Ph. Farcy, « Brialmont, un fief dévot sur l'Ourthe », La Libre Belgique,‎ (lire en ligne).

Articles connexes

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Liens externes

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