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Cisternes-la-Forêt

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Cisternes-la-Forêt
Cisternes-la-Forêt
Église.
Blason de Cisternes-la-Forêt
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Puy-de-Dôme
Arrondissement Riom
Intercommunalité Communauté de communes Chavanon Combrailles et Volcans
Maire
Mandat
Martine Barrier
2020-2026
Code postal 63740
Code commune 63110
Démographie
Population
municipale
457 hab. (2021 en évolution de −3,18 % par rapport à 2015)
Densité 14 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 47′ 28″ nord, 2° 42′ 21″ est
Altitude Min. 592 m
Max. 945 m
Superficie 33,58 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Saint-Ours
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Cisternes-la-Forêt
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Cisternes-la-Forêt
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Cisternes-la-Forêt
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Cisternes-la-Forêt

Cisternes-la-Forêt est une commune française, située dans le département du Puy-de-Dôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie

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Cisternes-la-Forêt est située dans les Combrailles à 43 km à l'ouest de Clermont-Ferrand.

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 8,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 998 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 8,6 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Gelles », sur la commune de Gelles à 5 km à vol d'oiseau[3], est de 9,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 026,1 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Au , Cisternes-la-Forêt est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[8] et hors attraction des villes[9],[10].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (61,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (39,3 %), forêts (37,3 %), zones agricoles hétérogènes (22,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,3 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Cisternes et La Forêt sont deux anciennes paroisses, érigées en communes pendant la Révolution française puis réunies par ordonnance royale en juin 1825[12].

La prévôté de Saint-Laurent-d'Oulx et les Hospitaliers

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La Forêt fut d'abord une possession des chanoines italiens de Saint-Laurent-d’Oulx[12]. Elle passe ensuite à l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem avec le statut de commanderie[13] puis devient un membre de la commanderie de Tortebesse au sein du grand prieuré d'Auvergne[14].

Politique et administration

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Découpage territorial

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La commune de Cisternes-la-Forêt est membre de la communauté de communes Chavanon Combrailles et Volcans[8], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Pontaumur. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[15]. Jusqu'en 2016, elle faisait partie de la communauté de communes de Haute Combraille[16].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Riom, à la circonscription administrative de l'État du Puy-de-Dôme et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[8]. Avant , elle faisait partie du canton de Pontgibaud[17].

Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Saint-Ours pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[8], et de la deuxième circonscription du Puy-de-Dôme pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010 (sixième circonscription avant 2010)[17].

Élections municipales et communautaires

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Élections de 2020

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Le conseil municipal de Cisternes-la-Forêt, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[18] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[19]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 11. Sur les douze candidats en lice, onze sont élus dès le premier tour, le , avec un taux de participation de 68,68 %[20].

Chronologie des maires

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Liste des maires successifs de Cisternes (avant fusion)
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1798 1815 Jean Taillandier    
1815 1822 Marien Dubois    
1822 1825 Augustin de Leyval    
Liste des maires successifs de la Forêt (avant fusion)
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1811 1825 Jean Labourier    
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1825 1844 Augustin de Leyval    
1844 1846 Antoine Taillandier    
1846 1852 Louis Combarel de Leyval    
1852 1870 Joseph Boucheret    
1870 1871 Antoine Boulay    
1871 1878 Simon Boucheret    
1878 1881 Frédéric Delprat    
1881 1884 Antoine Prugnard    
1884 1892 Frédéric Delprat    
1888 1892 Jean Barnoncel    
1893 1896 Frédéric Delprat    
1896 1904 Joseph Boucheret    
1904 1908 Léon Deschamp    
1908 1910 Joseph Boucheret    
1910 1919 Simon Barraduc    
1919 1935 Antoine Barrier    
1935 1945 Emile Chevalier    
1945 1947 Jean Salles    
1947 1953 Mathieu Chauvy    
1953 1971 Jean Salles    
1971 1989 Guy Barlot    
1989 1995 Marcellin Labourier    
1995 1995 Alain Picarle    
1995 2001 François Machenaud    
mars 2001 En cours
(au )
Martine Barrier[21],[22]   Retraitée cadre IBM[23]

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[25].

En 2021, la commune comptait 457 habitants[Note 1], en évolution de −3,18 % par rapport à 2015 (Puy-de-Dôme : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
7817067797511 0011 1571 2221 1541 158
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 1141 1361 1031 1601 1421 1311 1701 2131 200
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 1431 1051 064824790776749677615
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
593589592528509455477480475
2017 2021 - - - - - - -
461457-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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L'église paroissiale Saint-Jean-Baptiste.
  • Église paroissiale Saint-Jean-Baptiste.
  • Croix du cimetière (XIIIe siècle).

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Cisternes-la-Forêt et Gelles », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Gelles », sur la commune de Gelles - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Gelles », sur la commune de Gelles - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  8. a b c et d Insee, « Métadonnées de la commune de Cisternes-la-Forêt ».
  9. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le ).
  12. a et b Gabriel Fournier, « L'ancienne paroisse de la Forêt : Notes historiques sur l’évolution du peuplement et des paysages en Combrailles », .
  13. Augustin Chassaing, Spicilegium Brivatense : recueil de documents historiques relatifs au Brivadois et à l'Auvergne, Impr. nationale (Paris), , p. 212-213 (199-214, no 84), lire en ligne sur Gallica
    Liste des principales commanderies templières et hospitalières en Auvergne en 1293 : Domus Hospitalis de la Forest
    .
  14. Ambroise Tardieu, Histoire de la ville du pays et de la baronnie d'Herment, en Auvergne, Ch. Estienne, (lire en ligne), p. 252.
  15. « CC Chavanon Combrailles et Volcans (No SIREN : 200071215) », sur la base nationale sur l'intercommunalité, (consulté le ).
  16. « CC de Haute Combraille (No SIREN : 246300925) », sur la base nationale sur l'intercommunalité, (consulté le ).
  17. a et b « Découpage électoral du Puy-de-Dôme », sur Politiquemania (consulté le ).
  18. Article L. 252 du Code électoral.
  19. « Municipales : le mode de scrutin dans les communes de moins de 1 000 habitants », sur vie-publique.fr, .
  20. « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur interieur.gouv.fr, Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  21. « Liste des Maires du Puy-de-Dôme » [PDF], Préfecture du Puy-de-Dôme, 9 avril 2014 (consulté le 13 juillet 2014).
  22. « Liste des Maires du Puy-de-Dôme » [PDF], sur mairesruraux63.fr, Association des maires ruraux du Puy-de-Dôme (consulté le ), p. 2.
  23. Supplément « Annuaire des maires Puy-de-Dôme », La Montagne, , p. 26 (édition du Puy-de-Dôme).
  24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.