André Brue
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André Brue (ou Brué, ou Bruë), né le à La Ciotat et mort à Marseille le [1], est un négociant et explorateur français qui dirigea plusieurs compagnies coloniales en Afrique de l'Ouest.
Biographie
[modifier | modifier le code]Origines
[modifier | modifier le code]André Brue est né le au sein d'une famille de la haute bourgeoisie marchande de La Ciotat. Il est le fils d'Étienne Brue, marchand marinier, et d'Angelette Genesi[2]. On lui connait également au moins un frère et une sœur. Il est possible qu'il soit cependant né lors d'un voyage de ses parents[3].
Sa famille semble posséder de fort lien commerciaux avec l'empire ottoman, et c'est vraisemblablement là qu'il commença sa carrière[3].
Gouverneur du Sénégal
[modifier | modifier le code]Le André Brue est nommé directeur général du commerce français au Sénégal[4], où il succède à Jean Bourguignon. Le 20 août il arrive à Saint-Louis[5]. Il commence ses explorations dans le Bambouk (fin en 1723).
En 1701 il est capturé par Lat Soukabé, le 14e damel du Cayor, et libéré contre une rançon après 12 jours.
Le père Labat – qui n'est jamais allé en Afrique lui-même – s'est largement inspiré des mémoires d'André Brue rédigées vers 1725 pour élaborer sa Nouvelle relation de l'Afrique occidentale. Il a largement plagié le livre de Michel Jajolet de la Courbe, écrit en 1685 [6], lui attribuant ses récits. (1728)[7].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Historical Dictionary of The Gambia
- Genèse, Geneste, Genesti ou Ténèse
- Paul Masson, Une double énigme : André Brue, Revue d'histoire des colonies, tome 20, n°85, Janvier-février 1932, pp. 9-34.
- Pierre-Jacques Charliat, Le temps des grands voiliers, tome III de Histoire Universelle des Explorations publiée sous la direction de L.-H. Parias, Paris, Nouvelle Librairie de France, 1957, p. 100
- Louis André, Louis XIV et l'Europe, Michel, (présentation en ligne)
- Premier voyage du sieur de La Courbe fait à la Côte d'Afrique en 1685, édité par P. Cultru, Paris : Édouard Champion & Émile Larose, 1913 [1]
- P. Cultru, « Les faux d'un historien du Sénégal », La Quinzaine coloniale, jan-déc. 1910, p. 399-402 gallica.bnf.fr
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Étienne-Félix Berlioux, André Brue, ou l’origine de la colonie française du Sénégal, avec une carte de la Sénégambie, Paris, 1874, 349 p. (rééd. BiblioBazaar, 2009, 356 p. (ISBN 978-1103035069))
- André Delcourt, La France et les établissements français au Sénégal entre 1713 et 1763. La Compagnie des Indes et le Sénégal. La guerre de la gomme, Dakar, IFAN, 1952
- Ferdinand Hoefer (dir.), Nouvelle biographie générale : depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, avec les renseignements bibliographiques et l'indication des sources à consulter, tome VIII, Firmin-Didot Frères, 1855, p. 570-571
- Paul Masson, « Une double énigme : André Brue », in Revue d'histoire des colonies, tome 20, no 85, janvier-, p. 9-34.
- Marcel Souzy, Les coloniaux français illustres, Lyon, Paris, B. Arnaud, 1941, vol. I
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :