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Envermeu

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Envermeu
Envermeu
L'église Notre-Dame (XVIe siècle), en 2011.
Blason de Envermeu
Blason
Envermeu
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Seine-Maritime
Arrondissement Dieppe
Intercommunalité Communauté de communes Falaises du Talou
(siège)
Maire
Mandat
Patrick Leroy
2020-2026
Code postal 76630
Code commune 76235
Démographie
Gentilé Envermeudois, Envermeudoise
Population
municipale
1 978 hab. (2021 en évolution de −5,72 % par rapport à 2015)
Densité 136 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 53′ 49″ nord, 1° 15′ 54″ est
Altitude Min. 24 m
Max. 154 m
Superficie 14,58 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Dieppe
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Dieppe-2
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Envermeu
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Envermeu
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Envermeu
Liens
Site web envermeu.fr

Envermeu est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.

Géographie

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Localisation

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L'Eaulne, près d'Envermeu.

Envermeu est située à 14,5 km à l'est de Dieppe, et traversée par l'Eaulne.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[2]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat maritime », correspondant au Pays de Caux, frais, humide et pluvieux, légèrement plus frais que dans le Cotentin[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 850 mm, avec 13 jours de précipitations en janvier et 8,4 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Dieppe à 14 km à vol d'oiseau[4], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 805,2 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Au , Envermeu est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dieppe, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[9]. Cette aire, qui regroupe 62 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (86,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (45,6 %), prairies (34,6 %), zones urbanisées (9,4 %), forêts (7 %), zones agricoles hétérogènes (3,3 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le nom de la localité est attesté sous les formes Edremau entre 735 et 745 (cacographie pour *Ebremau) ; Evremou vers 1034[13] ; Envremou entre 1107 et 1151, en 1261[14].

Comme pour Eu, souvent appelé Ou dans les textes, on remarque que la forme picarde a prévalu sur la forme *Envermou. Le nom est dérivé du celtique *Eburomavos, variation de *Eburomagos[15] latinisé en -magus, basé sur les termes bien connus eburo « if » ou « sanglier » et magos « plaine → marché ». Cf. les noms d'Évreux et de Rouen[16].

Des fouilles archéologiques ont permis de mettre au jour un trésor monétaire gaulois, constitué de pièces d'or ; on a également retrouvé des monnaies romaines, au lieu-dit le Bucq.[réf. nécessaire]

Époque mérovingienne

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Après la chute de l'Empire romain, le village devient chef-lieu du pagus de Talou.

On a retrouvé de nombreux vestiges datant du Haut Moyen Âge dans le champ de la Tombe (à 500 mètres au nord-est de l'église) : une nécropole mérovingienne de 800 sépultures a été mise au jour et l'on a dénombré 460 squelettes de guerriers avec leurs armes (scramasaxes, angons, spathas, francisques, framées) et de femmes ornées de leurs bijoux et parures[17],[18]. De plus, on dénombre plusieurs tombes de chevaux[17], selon la coutume germanique de les enterrer auprès de leur propriétaire, déjà décrite par Tacite dans La Germanie. Ces tombeaux attestent d'une présence de l'armée franque du nouveau pouvoir. En comparaison, aucun cimetière, ni camp attestant de la présence de l'armée romaine du Haut Empire n'a jamais été découvert dans la région.

Époque normande

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Dans une charte datée de 912, Rollon confirme la possession du fief d'Envermeu par les Normands.

En 1052, le prieuré de Saint-Laurent d'Envermeu est fondé sur l'emplacement d’une villa gallo-romaine par Hugues, seigneur d'Envermeu, et Turold, son frère. Tous les deux accompagnent Guillaume le Conquérant à la conquête de l'Angleterre et participent à la bataille d'Hastings.

Époque française

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À la suite de la famine et de la peste qui ravagent la région en 1244, Envermeu ne compte plus que cent quarante feux. Le XIIIe siècle est par ailleurs marqué par la construction de la chapelle Saint-Guillain au hameau de Bray et par la fondation, par Michel Taupin et Amélie Guillemette, sa femme, de l'hôpital de Saint-Nicolas.

En 1472, le bourg d’Envermeu est brûlé par les troupes de Charles le Téméraire, duc de Bourgogne.

Temps modernes

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L'église actuelle est bâtie dans le courant du XVIe siècle. Les guerres de Religion n'épargnent pas la commune, qui est pillée par les calvinistes de Dieppe le .

En 1589, Henri de Navarre (futur Henri IV) séjourne au château d'Envermeu, situé dans la prairie du Castel, sur la rive droite de l'Eaulne.

Dans le courant du XVIIIe siècle, un violent incendie ravage une bonne partie du bourg, comptant à cette époque 1 610 habitants.

Révolution française et Empire

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Lors de l'invasion de 1814, Envermeu est occupé pendant une période de 3 mois par l'artillerie anglaise.[réf. nécessaire]

Époque contemporaine

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La commune d'Envermeu, instituée par la Révolution française, absorbe en 1822 celles d'Hybouville et de Saint-Laurent-d'Envermeu en 1822, puis celle d'Auberville-sur-Eaulne en 1843[19].

La gare d'Envermeu, située sur la ligne Eu - Dieppe, vue au début du vingtième siècle.
La gare d'Envermeu, située sur la ligne Eu – Dieppe de la Compagnie de l'Ouest, entre 1905 et 1908.
À l’extrême droite du cliché, on distingue un train de la ligne vers Aumale.

Le développement des infrastructures connut un rapide essor au XIXe siècle. En 1827, le bureau de poste est créé, puis l'actuelle mairie, construite en 1865[réf. nécessaire].

Fin 1885, la ligne de Rouxmesnil à Eu, assurant la liaison vers la gare de Dieppe dessert le bourg, avec création de la gare d'Envermeu. En 1906, celle-ci assure la correspondance avec la voie ferrée des Chemins de fer départementaux de la Somme vers Aumale et Amiens[20],[21],[22].

L'électrification du bourg se réalise en 1892. La halle actuelle est édifiée en 1900. Le réseau d'adduction d’eau potable date de 1935.

Le Circuit de Dieppe, sur lequel s'est couru quatre grands prix de l'ACF, passait par Envermeu.

53 soldats originaires d’Envermeu sont tués durant la Première Guerre mondiale. Pour perpétuer leur souvenir, un monument de granit est inauguré le [réf. nécessaire].

La desserte ferroviaire vers Eu et Dieppe cesse, pour les voyageurs, en 1938, et vers Aumale en 1940

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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Rattachements administratifs

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La commune fait partie de l'arrondissement de Dieppe du département de la Seine-Maritime.

Elle constituait de 1833 à 2015 le chef-lieu du canton d'Envermeu. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale disparaît pour être rattachée au canton de Dieppe-2 nouvellement formé.

Rattachements électoraux

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Pour les élections départementales, la commune est depuis 2015 rattachée au canton de Dieppe-2

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la sixième circonscription de la Seine-Maritime.

Intercommunalité

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Envermeu est le siège de la communauté de communes Falaises du Talou (CCFT), auparavant dénommée communauté de communes des Monts et Vallées, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2002.

Tendances politiques et résultats

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Élections présidentielles

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En général, les électeurs d'Envermeu votent pour un candidat issu d'une formation politique de droite.

Lors de l'élection de 2002, les électeurs placèrent Jacques Chirac (22,17 %) en-tête au premier tour devant Jean-Marie Le Pen (16,75 %) et Lionel Jospin (12,27 %). Au soir du second tour, c'est Jacques Chirac qui l'emportera haut la main avec un score de 79,22 % des voix contre 20,78 % des voix pour son adversaire Jean-Marie Le Pen[23].

Lors de l'élection de 2007, c'est Nicolas Sarkozy (34,93 %) qui décrochera la première place lors du premier tour devant Ségolène Royal (20,02 %), François Bayrou (15,54 %) ou encore Jean-Marie Le Pen (12,48 %); le second tour confirmera la victoire de Nicolas Sarkozy avec 57,81 % des voix devant Ségolène Royal avec 42,19 % des voix[24].

Lors de l'élection de 2012, les électeurs placèrent encore une fois Nicolas Sarkozy (31,85 %) en-tête au premier tour devant notamment François Hollande (23,10 %) ou encore Marine Le Pen (23,02 %), le second tour ne fera que confirmer une nouvelle victoire de Nicolas Sarkozy avec 54,97 % des voix contre François Hollande avec 45,03 % des voix[25].

Lors de l'élection de 2017, les envermeudois placèrent pour la première fois Marine Le Pen (38,23 %) en-tête des suffrages au premier tour suivit par François Fillon (21,67 %), Emmanuel Macron (16,99 %) ou encore Jean-Luc Mélenchon (11,13 %). C'est avec les résultats du second tour que Marine Le Pen l'emportera avec 55,06 % des voix contre 44,94 % des voix pour Emmanuel Macron[26].

Lors de l'élection de 2022, les électeurs placèrent une nouvelle fois Marine Le Pen (41,92 %) en-tête des suffrages au premier tour suivit par Emmanuel Macron (28,77 %) ou encore Jean-Luc Mélenchon (10,25 %). Au second tour, c'est Marine Le Pen qui l'emporta avec 58,18 % des voix contre 41,82 % des voix pour Emmanuel Macron[27].

Élections législatives

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Sous la Cinquième République, après avoir été CNI (1958-1962), SFIO (1962-1967), gaulliste (1968-1978), communiste (1978-1981) puis socialiste (1981-1993), la onzième circonscription de la Seine-Maritime a systématiquement connu une période d'alternance politique entre 1993 et 2007. Ainsi, si Édouard Leveau (RPR) remporte la circonscription en 1993, il la cède à Christian Cuvilliez (PCF) en 1997 avant de la lui reprendre en 2002. En 2007, le second tour voit s'affronter la candidate socialiste Sandrine Hurel (21,62 % au premier tour) au candidat UMP Jean Bazin (45,33 % au premier tour), celui-ci est alors remporté par Jean Bazin avec 56,60 % des voix[28].

À la suite du redécoupage électoral effectué en 2010, Envermeu intègre la nouvelle sixième circonscription de la Seine-Maritime où s'affrontent notamment, lors des élections législatives de 2012, les députés sortants Michel Lejeune (UMP) et Sandrine Hurel (PS). Lors de cette élection Sandrine Hurel (33,78 %) et Michel Lejeune (35,49 %) se retrouvent en lice pour le second tour[29]. C'est Sandrine Hurel qui remportera la nouvelle 6e circonscription de Seine-Maritime avec 54,56 % des suffrages.

Les élections législatives de 2017 ont vu l'élection de Sébastien Jumel, maire PCF de Dieppe, au poste de député de la sixième circonscription de la Seine-Maritime, succédant ainsi à la sortante Sandrine Hurel (PS).

Élections européennes

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Lors des élections européennes de 2014, la liste Bleu marine du Front national menée par Marine Le Pen est arrivée en tête avec 39,22 % des voix devant celle de l'UMP menée par Jérôme Lavrilleux avec 27,81 % des voix ainsi que d'autres listes et formations de gauche[30].

Lors des élections européennes de 2019, la liste Prenez le pouvoir du Rassemblement national soutenu par Marine Le Pen et menée par Jordan Bardella arrive en première position avec 40,14 % des voix devant celle de La République en marche nommée "Renaissance" menée par Nathalie Loiseau avec 23,75 % des voix[31].

Élections régionales

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À la suite de la réunification de la Normandie en 2015, acte résultant de la réforme territoriale de 2014, de nouvelles élections se sont tenues. Lors de ces élections de 2015, les électeurs placèrent la liste (FN) conduite par Nicolas Bay (41,26 %) en-tête des suffrages au premier tour devant la liste (UD) conduite par Hervé Morin (28,49 %) et celle de Nicolas Mayer-Rossignol (UG) (14,10 %). À la suite du second tour, c'est Nicolas Bay qui remporte le scrutin d'une courte tête avec 38,80 % des voix contre Hervé Morin avec 37,23 % des voix et Nicolas Mayer-Rossignol avec 23,98 % des voix[32].

Initialement prévues en , les élections régionales avaient été reportées de quelques mois en raison de la situation sanitaire due à la crise du Covid-19 qui toucha le pays. Lors de ce scrutin, c'est la liste (UCD) conduite par le Président sortant du conseil régional Hervé Morin qui arriva en-tête au premier tour (31,34 %) devant notamment la liste (UG) conduite par Sébastien Jumel (27,99 %), celle de Nicolas Bay (RN) (23,92 %), celle de Laurent Bonnaterre (UC) (10,05 %) ou encore celle de Mélanie Boulanger (UGE) (4,78 %). C'est au second tour que Hervé Morin l'emporta avec 50,47 % des voix devant ses adversaires Nicolas Bay avec 27,23 % des voix, Mélanie Boulanger avec 13,15 % des voix et enfin Laurent Bonnaterre avec 9,15 % des voix[33].

Élections départementales

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Depuis 2015, la commune est rattachée au canton de Dieppe-2. Lors des élections de 2015, la liste (UD) menée par le binôme formé par Blandine Lefebvre et Jean-Christophe Lemaire arriva en-tête (37,21 %) au premier tour devant la liste (FN) menée par le binôme formé par Maurice Balavoine et Corinne Breton (35,50 %), celle menée par Bernard Brebion et Sandrine Hurel (UG) (20,93 %), ou encore celle menée par Nicolas Langlois et Patricia Ridel (FG) (6,36 %). C'est avec 56,36 % des voix que la liste menée par le binôme de Blandine Lefebvre et Jean-Christophe Lemaire remporta le second tour face au binôme adverse mené par Maurice Balavoine et Corinne Breton avec 43,64 % des voix, c'est d'ailleurs le même binôme qui remporta le scrutin au niveau du canton[34].

Initialement prévues en comme les élections régionales, les élections départementales avaient été reportées de quelques mois en raison de la situation sanitaire due à la crise du Covid-19 qui toucha le pays. Pour ce scrutin, trois listes s'affrontèrent au premier tour, celle du binôme sortant (UCD) formé par Blandine Lefebvre et Jean-Christophe Lemaire qui arriva en-tête (43,10 %), celle du binôme (RN) formé par Alexis Perrier et Claudine Robert (29,56 %) et enfin celle du binôme (PCF) formé par Maryline Fournier et Nicolas Langlois (27,34 %). C'est le binôme sortant formé par Blandine Lefevbre et Jean-Christophe Lemaire qui s'imposa au second tour avec 58,97 % des voix contre leur adversaires Maryline Fournier et Nicolas Langlois avec 41,03 % des voix, au niveau du canton, c'est le binôme communiste formé par Maryline Fournier et Nicolas Langlois qui l'emporta avec 56,58 % des voix contre 43,42 % des voix pour les sortants Blandine Lefevbre et Jean-Christophe Lemaire mettant ainsi fin au mandat des candidats de la majorité départementale et en faisant basculé le canton de Dieppe-2 à gauche[35].

Liste des maires

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Liste des maires successifs d'Envermeu
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1835 18XX Nicolas François Grout    
1863 18XX Alphonse Louis Canthelou    
mai 1884 novembre 1901
(décès)
Ernest Breton RP Agriculteur
Député de la Seine-Inférieure (1889 → 1901)
Conseiller général du canton d'Envermeu (1888 → 1901)
1902 1908
(décès)
Jean-Baptiste Albert Hébert Rad. Médecin
Conseiller général du canton d'Envermeu (1902 → 1908)
Les données manquantes sont à compléter.
1936 19XX E. Livache    
Les données manquantes sont à compléter.
1946 juin 1952
(décès)
Edgar Assire Rad. Médecin
Conseiller général du canton d'Envermeu (1945 → 1952)
Président du conseil général de la Seine-Inférieure (1949 → 1952)
1952 1958 André Delaunay DVD Conseiller général du canton d'Envermeu (1952 → 1958)
Les données manquantes sont à compléter.
1974 mars 1989 Raymond Duhamel   Tailleur
Ancien Président du conseil d'administration de l'EHPAD Lemarchand[36]
mars 1989 mai 2020[37] Gérard Picard RPR puis
UMPLR
Pharmacien
Conseiller général du canton d'Envermeu (2001 → 2015)
Président de la CC Falaises du Talou (avant 2013 → 2020)
Président du Syndicat mixte du Pays Dieppois Terroir de Caux (2014[38] → 2020)
mai 2020[39],[40] En cours
(au 10 août 2020)
Patrick Leroy SE Médecin généraliste retraité
Vice-président de la CC Falaises du Talou (2020 → )

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[42].

En 2021, la commune comptait 1 978 habitants[Note 2], en évolution de −5,72 % par rapport à 2015 (Seine-Maritime : −0,14 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
8409051 0309161 2471 4201 4071 3501 427
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 3281 3431 3241 3371 3301 2601 4031 4391 506
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 4901 6051 4631 3441 3171 2631 2861 3731 283
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
1 3801 3761 4881 6031 9602 0062 0972 0852 082
2015 2020 2021 - - - - - -
2 0981 9931 978------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[43].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Armes d'Envermeu

Les armes de la commune d'Envermeu se blasonnent ainsi :

De gueules à l'once d'or, la tête de face.

Bibliographie

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  • André Maire, Le Tortillard : histoire de la ligne de chemin de fer secondaire Amiens-Envermeu, éd. Racines, 1992.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
  4. « Orthodromie entre Envermeu et Dieppe », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Dieppe » (commune de Dieppe) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Dieppe » (commune de Dieppe) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur Insee, (consulté le ).
  9. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Dieppe », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. Adigard des Gautries - Les noms de lieux de la Seine-Maritime attestés entre 911 et 1066 (suite) [article] page 137.
  14. Dictionnaire topographique de la France comprenant les noms de lieux anciens et modernes, Dictionnaire du département : Seine-Maritime, page 334.
  15. François de Beaurepaire, Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Éditions Picard, 1979. Ouvrage publié avec le soutien du CNRS.
  16. Pierre-Yves Lambert, La Langue gauloise, Éditions Errance, 1994.
  17. a et b « La Seine-Maritime 76 : Envermeu », in Carte archéologique de la Gaule, CID, Paris, 1998, pp. 226 à 236
  18. « Le Haut Moyen Âge » in L'archéologie en Haute-Normandie : bilan des connaissances, sous la direction de Florence Carré, publications universitaires de Rouen et du Havre, 2011, t. 1, p. 10 - 146
  19. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  20. André Maire, Amiens - Aumale, article paru dans le no 134 (1/93) de la revue Voie Étroite de l'APPEVA.
  21. Henri Domengie et José Banaudo, Les Petits trains de jadis, t. 4 : Nord de la France, éd. du Cabri, 1995 (ISBN 2-908816-29-6).
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  36. « Envermeu: Un nouvel EHPAD à l'horizon 2020 : Envermeu. Un nouvel Ehpad sera construit proposant une capacité d'accueil doublée et de nouveaux services », Paris-Normandie,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Le futur Ehpad accueillera aussi le musée de la machine à coudre, un héritage de Raymond Duhamel, ancien tailleur envermeudois, ancien maire et président du conseil d’administration de la maison de retraite. ».
  37. « Gérard Picard président du Pays dieppois terroir de Caux ne se représentera pas : Le maire d’Envermeu, qui a réalisé cinq mandats dans sa commune, ne sera pas candidat aux municipales en mars 2020 », Paris-Normandie,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Après 37 ans de vie municipale, Gérard Picard ne briguera pas de nouveau mandat de maire (...) En laissant son écharpe de maire, il laisse aussi derrière lui ses autres mandatures de président de la CCFT (communautés de communes des Falaises du Talou), du Scot (Schéma de cohérence territoriale) et du Pays dieppois terroir de Caux. Gérard Picard a commencé sa carrière d’élu en 1983, en tant qu’adjoint au maire Raymond Duhamel, à Envermeu. En 1989, il prend les rênes de la commune pour cinq mandats et 31 ans au service des administrés ».
  38. « Gérard Picard élu président : Installation sereine du comité du Syndicat mixte du Pays dieppois Terroir de Caux », Paris Normandie,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  39. « Municipales 2020. Candidat à Envermeu, Patrick Leroy a présenté sa liste : Partick Leroy conduit la liste « Agir ensemble pour Envermeu » aux élections municipales de mars 2020 », Paris-Normandie,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Les élections municipales 2020 risquent d’être serrées à Envermeu où deux candidats s’affrontent pour succéder au maire sortant Gérard Picard : Michel Ménival, adjoint sortant, et Patrick Leroy ».
  40. Maria da Silva, « Patrick Leroy élu premier magistrat à Envermeu : À Envermeu près de Dieppe (Seine-Maritime), Patrick Leroy a succédé à Gérard Picard, à qui un hommage a été rendu. Cinq adjoints ont également été élus pour travailler à ses côtés », Les Informations dieppoises,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  41. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
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  43. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  44. « Église Notre-Dame », notice no PA00100641, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  45. Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du Moyen Âge en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 28e éd. (1re éd. 1979), 1304 p. (ISBN 2-86535-070-3, OCLC 1078727877), p. 447 (cf. Envermeu).