Union de pharmacologie scientifique appliquée
Union de pharmacologie scientifique appliquée | |
Création | |
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Dates clés | 1er juillet 2014 – immatriculation société actuelle |
Forme juridique | Société par actions simplifiée (SAS) |
Siège social | Rueil-Malmaison France |
Direction | Isabelle Van Rycke |
Activité | Fabrication de préparations pharmaceutiques |
Société mère | Taisho Pharmaceutical (en) |
Effectif | 1 573 (2019) |
SIREN | 803247956 |
Site web | www.upsa.com |
Chiffre d'affaires | 385 765 900 € (2017)[réf. nécessaire] |
Résultat net | 18 368 100 € (2017) |
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L'Union de pharmacologie scientifique appliquée, plus connue sous le nom de Laboratoires UPSA, est une entreprise pharmaceutique française, filiale du groupe japonais Taisho Pharmaceutical et commercialisant des médicaments principalement sous la marque UPSA Conseil.
Historique
[modifier | modifier le code]Dr Camille Bru, radiologue, originaire du Lot-et-Garonne, constate aux rayons X que les boissons gazeuses accélèrent les mouvements du tube digestif. Il élabore ainsi le premier médicament effervescent contre les troubles gastriques, le Normogastryl. L'Union de pharmacologie scientifique appliquée (U.P.S.A.) est fondée en 1935 à Agen par Dr Camille Bru afin de produire et commercialiser ce médicament.
À sa mort, en 1958, son fils, le docteur Jean Bru lui succède à la tête de l'entreprise. Il crée l'aspirine effervescente, assurant ainsi un développement considérable de l'UPSA. Il meurt brutalement d'un cancer en 1989. Alors que le chiffre d'affaires est d'un milliard de francs, sa veuve Nicole doit payer 40 % de droits de succession dans les six mois suivant son décès. Elle décide alors de céder en urgence 45 % du capital de l'entreprise afin de pouvoir payer les droits de succession. Le groupe américain Bristol-Myers Squibb se porte acquérer de 45% du capital, en échange de garanties sur l'indépendance du groupe, la protection de l'emploi, le maintien des capacités de recherche et l'absence de délocalisations. À sa retraite en 1994, Nicole Bru cède les 55 % restants du capital à Bristol-Myers Squibb et devient présidente du conseil de surveillance[1],[2].
En , Bristol-Myers Squibb annonce la vente d'UPSA au groupe japonais Taisho Pharmaceutical (en) pour 1,6 milliard de dollars[3],[4],[5],[6]. Taisho est la plus grande entreprise de médicament en vente libre au Japon et le 8e au niveau mondial[7].
Le , la vente d'UPSA à Taisho Pharmaceutical est finalisée. UPSA conserve cependant son statut de société et ses marques phares restent fabriquées en France sur son site[7]. En mai 2021, Isabelle Van Rycke est nommée PDG du groupe[8].
Production
[modifier | modifier le code]UPSA dispose de deux sites de production, le site Gascogne situé au Passage d'Agen et le site Guyenne situé à Agen. Chaque année, les 1 400 employés fabriquent quelque 370 millions de boîtes de médicaments[9].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « UPSA fête ses 70 ans : L'histoire d'une saga contre la douleur », sur Bristol-Myers Squibb, (version du sur Internet Archive).
- I.G., « UPSA: la fin d'une entreprise familiale », sur lesechos.fr, (consulté le ).
- Philippe Jacqué, « Médicament : UPSA tombe dans l’escarcelle du japonais Taisho », sur Le Monde,
- « UPSA : la colère des salariés face à l'actionnaire américain sur le départ », sur France 3 Nouvelle-Aquitaine (consulté le )
- « Agen. Upsa bel et bien rachetée par les japonais de Taisho », sur SudOuest.fr (consulté le )
- « Que recherche l'actionnaire BMS en vendant UPSA ? », sur ladepeche.fr (consulté le )
- « BMS annonce officiellement la vente d'UPSA au Japonais Taisho », La Dépêche du Midi, (lire en ligne, consulté le ).
- Christophe Massenot, « Ils ont fait l’actu en 2022 : Isabelle Van Rycke, la PDG d’Upsa proche du terrain agenais », sur SudOuest.fr, (consulté le )
- Les laboratoires BMS-UPSA s'agrandissent, 9/11/2010, sur le site de la ville d'Agen. Consulté le 11 octobre 2012.