Briennon
Briennon | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Loire | ||||
Arrondissement | Roanne | ||||
Intercommunalité | Charlieu-Belmont Communauté | ||||
Maire Mandat |
Jean Fayolle 2020-2026 |
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Code postal | 42720 | ||||
Code commune | 42026 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Briennonais[1] | ||||
Population municipale |
1 724 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 72 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 09′ 00″ nord, 4° 05′ 11″ est | ||||
Altitude | Min. 253 m Max. 345 m |
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Superficie | 23,84 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Roanne (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Charlieu | ||||
Législatives | Sixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Loire
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | briennon.fr | ||||
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Briennon est une commune française située dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
[modifier | modifier le code]La commune est située au nord du département de la Loire, aux confins de l’Allier, du Rhône et de la Saône-et-Loire. Le village est situé au bord du canal de Roanne à Digoin et à côté de la Loire. Le pont du fleuve rejoint Pouilly-sous-Charlieu sur l'autre rive. Roanne est à 14 km.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Melay (Saône-et-Loire) |
Iguerande (Saône-et-Loire) | Saint-Pierre-la-Noaille | ||
La Bénisson-Dieu | N | Saint-Nizier-sous-Charlieu Pouilly-sous-Charlieu | ||
O Briennon E | ||||
S | ||||
Noailly | Mably | Vougy |
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 768 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 7,2 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Charlieu », sur la commune de Charlieu à 7 km à vol d'oiseau[4], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 769,3 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Briennon est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Roanne, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[9]. Cette aire, qui regroupe 88 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (86,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (56,4 %), terres arables (18 %), zones agricoles hétérogènes (9,9 %), forêts (6,9 %), zones urbanisées (5,1 %), eaux continentales[Note 2] (3,7 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Du mot gaulois Briennos (« corbeau »), accompagné du mot gaulois magos. Le mot gaulois magos a d'abord désigné un simple champ, puis un champ de foire, un marché et enfin le village ou la ville qui se développe autour de ce marché.
Histoire
[modifier | modifier le code]À l'époque gallo-romaine, le site s'appelait Briennonum et son port, sur les rives de la Loire, était un centre d'activité important. Une voie romaine de Roanne à Autun et Nevers passait à Briennon où l'on a trouvé des monnaies gauloises[13]. Au Moyen Âge s'y croisaient le "Grand Chemin " de Belleville à Vichy et le " Chemin Ferré " de l'Hôpital de Malle- val à Roanne et Nevers établi sur l'ancienne voie romaine.
Vers 1066, un monastère de l'ordre de Cluny s'y installe. Le clocher et le chœur de l'église paroissiale de Briennon en son aujourd'hui les vestiges. Briennon faisait alors partie du Brionnais[14].
Briennon était sous la suzeraineté des comtes du Lyonnais et Forez.
La commune fut chef-lieu de canton pendant la Révolution.
Le canal fut construit de 1830 à 1836 et relie Roanne à Digoin (on comptait environ 3200 péniches environ par an en 1938).
À cette époque et grâce à la construction du canal de Roanne à Digoin, le travail de la terre cuite (tuilerie-briquerie) se développe à Briennon.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]La commune est jumelée avec celle de Lassee (Autriche).
Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[17].
En 2021, la commune comptait 1 724 habitants[Note 3], en évolution de +1,47 % par rapport à 2015 (Loire : +1,27 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Les 1 709 habitants de la commune, en 2014, ont moins de 30 ans pour 523 d'entre eux, 654 ont entre 39 et 59 ans et 532 ont 60 ans ou plus[20]
Parmi les 1 006 personnes qui, en 2014, ont entre 15 et 64 ans. 74,9 % sont des actifs ayant un emploi, 7,6 % sont chômeurs, 7 % sont élèves ou étudiants, 13,9 % sont retraités ou préretraités et 4,3 % sont d’autres inactifs.
Logement
[modifier | modifier le code]Le nombre de logements existants dans la commune en 2014 est de 754 ; 701 sont des résidences principales, 15 des résidences secondaires ou des logements occasionnels et 38 sont des logements vacants. Le nombre de maisons est de 659 et celui des appartements de 94[21].
Économie et emploi
[modifier | modifier le code]Sur le territoire communal il existe, au , 126 établissements actifs qui emploient 304 salariés au total[22].
- 15 appartiennent au secteur de l’agriculture (0 salariés).
- 10 au secteur de l'industrie (115 salariés) dont 1 entreprise de plus de 70 salariés.
- 19 sont du secteur de la construction (38 salariés au total)
- 72 sont du secteur du commerce, des transports et des services divers (74 salariés au total)
- 10 sont du secteur de l’administration publique, de l’enseignement, de la santé et de l’action sociale (77 salariés au total).
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Péniche-Musée : c'est une péniche à visiter le long du Parc des Canaux : logement du marinier, timonerie, salle des machines, espace d'exposition et de projection.
- Port de plaisance.
- Église Saint-Irénée : l'église comporte un vaisseau moderne et un chœur ancien.
La partie ancienne est datée de la fin du XIe ou du début du XIIe siècle et comprend l’abside voûtée en cul de four et précédée d’un avant-chœur qui est la base du clocher à 3 étages. Le deuxième étage du clocher est pourvu de deux baies géminées par face. À l'origine, ce clocher ne comportait que 2 étages.
La nef obscure et étroite fut remplacée en 1837 par la nef actuelle et ses collatéraux.
La chaire, œuvre du sculpteur Picaud de Roanne, est en marbre blanc et date du XIXe siècle ainsi que la décoration polychrome de l'intérieur exécutée par Zachéo.
Le chœur et le clocher sont inscrits aux Monuments historiques depuis le [23].
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Chevet de l'église
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Vitrail de l'église
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Le clocher
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Calvaire devant l'église
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Loire », sur habitants.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Briennon et Charlieu », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Charlieu », sur la commune de Charlieu - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Station Météo-France « Charlieu », sur la commune de Charlieu - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Briennon ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Roanne », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Grande encyclopédie du Forez et des communes de la Loire, Horvath,, , 517 p., Roanne et son arrondissement.
- J.B. Derost, « Essai historique sur le Brionnais », Bulletin de la Société d'études du Brionnais, (BNF/Gallica ark:/12148/bpt6k9707970f).
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Dossier complet Commune de Briennon (42026) », sur insee.fr, .
- Cf. INSEE dossier complet
- Cf.INSEE dossier complet
- « Base Mérimée », sur culture.gouv.fr (consulté le ).