Gillonnay
Gillonnay | |||||
La rue et l'arrêt du tram en 1908. | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Isère | ||||
Arrondissement | Vienne | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Bièvre Isère | ||||
Maire Mandat |
Jean-Paul Jullien-Vieroz 2020-2026 |
||||
Code postal | 38260 | ||||
Code commune | 38180 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
1 004 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 70 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 23′ 37″ nord, 5° 17′ 52″ est | ||||
Altitude | 380 m Min. 346 m Max. 633 m |
||||
Superficie | 14,29 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | La Côte-Saint-André (banlieue) |
||||
Aire d'attraction | La Côte-Saint-André (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de la Bièvre | ||||
Législatives | Septième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Isère
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
| |||||
modifier |
Gillonnay est une commune française située dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Positionnée dans la plaine de la Bièvre, à l'est de la ville de La Côte-Saint-André, la commune est adhérente à la Communauté de communes Bièvre Isère.
Géographie
[modifier | modifier le code]Situation et description
[modifier | modifier le code]La commune se trouve à mi-distance entre Grenoble et Vienne avec une superficie de 1 400 hectares. L'altitude varie de 357 mètres dans la basse plaine à 628 mètres à la crête du coteau de Gillonnay. C'est une commune rurale dans la plaine de la Bièvre, à 3 kilomètres à l'est de La Côte-Saint-André, à l'ouest de Saint-Hilaire-de-la-Côte et située à 54 km de Grenoble. La commune est aussi connue pour être la capitale de la Bièvre, célèbre plaine située à l'orée des Terres froides.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Les territoires des communes de Brézins, Gillonnay, La Côte-Saint-André et Saint-Siméon-de-Bressieux forment un quadripoint.
Géologie
[modifier | modifier le code]Le territoire de de Brézins se positionne dans région naturelle de Bièvre-Valloire, une large vallée ouverte entre celle de l'Isère (au sud) et le cours du Rhône (à l'ouest) et dont la forme régulière en auge à fond plat suggère une origine glaciaire, ce que confirme la présence de dépôts morainiques[1].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du nord, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 200 à 1 500 mm, irrégulièrement répartie en été[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 061 mm, avec 9,7 jours de précipitations en janvier et 6,4 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Grenoble-Saint-Geoirs », sur la commune de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs à 8 km à vol d'oiseau[4], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 915,1 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune n'est traversé par aucun cours d'eau notable.
Voies de communication
[modifier | modifier le code]Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Gillonnay est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de La Côte-Saint-André[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[9],[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Côte-Saint-André, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[10]. Cette aire, qui regroupe 8 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (86,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (55,2 %), zones agricoles hétérogènes (18,2 %), prairies (9,4 %), forêts (7,9 %), zones urbanisées (5,7 %), mines, décharges et chantiers (2,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,3 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
[modifier | modifier le code]Hameaux lieux-dits et écarts
[modifier | modifier le code]Logement
[modifier | modifier le code]Risques naturels et technologiques
[modifier | modifier le code]Risques sismiques
[modifier | modifier le code]L'ensemble du territoire de la commune de Gillonay est situé en zone de sismicité no 3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[14].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
---|---|---|
Zone 3 | Sismicité modérée | accélération = 1,1 m/s2 |
Autres risques
[modifier | modifier le code]Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom Gillonnay est attesté dès le XIIe siècle sous la forme Girunnay, devenue Gironnay au XIIIe siècle, puis Gilonnay au XIVe siècle. Ce mot est formé à partir de la racine germanique Gero(n) elle-même peut-être en référence à ger "la lance" ou au nom propre Gilles. Est ajouté à cette racine le suffixe d'origine gauloise -acum[16] qui a peu à peu évolué en -nnay et qui qualifie un lieu. Autrement dit, le nom Gillonnay peut signifier "le village de Gilles".
Histoire
[modifier | modifier le code]Moyen Âge et Temps Modernes
[modifier | modifier le code]Époque contemporaine
[modifier | modifier le code]Politique et administration
[modifier | modifier le code]Administration municipale
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[18].
En 2021, la commune comptait 1 004 habitants[Note 4], en évolution de −0,99 % par rapport à 2015 (Isère : +2,71 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
[modifier | modifier le code]La commune est rattachée à l'académie de Grenoble. L'école primaire et élémentaire est mixte, mais sur les murs est encore écrit "École des filles" et "École des garçons".
Équipements
[modifier | modifier le code]Associations
[modifier | modifier le code]Médias
[modifier | modifier le code]Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition Isère-Nord, un ou plusieurs articles à l'actualité de la communauté de communes, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.
Culte
[modifier | modifier le code]La communauté catholique de Gillonay et l'église paroissiale (propriété de la commune) sont rattachées à la paroisse Sainte Marie de Bièvre-Liers qui est elle-même rattachée au diocèse de Grenoble-Vienne. La maison paroissiale se situe près de l'église de la Côte-Saint-André[21].
Économie
[modifier | modifier le code]- Usine tissages
- Impression sur soie
- Traiteur
- Coiffure
- Chambres d'hôtes
Culture et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Château de Pointière (privé).
- Chapelle Notre-Dame-du-Mont[22]. Erigée au XIIIe siècle, puis remaniée au XIXe siècle, et rénovée à la fin des années 1990.
- Église Saint-Maurice de Gillonnay, agrandie en 1842. Elle figure sur une huile sur toile de Johan Barthold Jongkind de 1882.
- Sculpture en forme de Q faite par Robert Pierrestiger à partir de la margelle d'un puits provenant du lieu-dit de la Chèvre Noire.
- Sculpture de Robert Pierrestiger, devant la mairie et l'école.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Robert Pierrestiger (1926-2013), sculpteur.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Gillonnay possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de La Côte-Saint-André, il y a une ville-centre et une commune de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Site geoglaciaire.net, page "Origine de la Bièvre-Valloire", consulté le 18 février 2019
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Gillonnay et Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Grenoble-Saint-Geoirs », sur la commune de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Grenoble-Saint-Geoirs », sur la commune de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de La Côte-Saint-André », sur insee.fr (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Gillonnay ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de La Côte-Saint-André », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
- Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Librairie Droz, , 676 p. (ISBN 978-2-600-00133-5, lire en ligne).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Site du diocèse de Grenoble-Vienne, page sur la Paroisse Sainte Marie de Bièvre Liers, consulté le 5 juillet 2022
- « Chapelle Notre-Dame du Mont », Isère Tourisme, (lire en ligne, consulté le ).