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Guitté

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Guitté
Guitté
Mairie de Guitté.
Blason de Guitté
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Côtes-d'Armor
Arrondissement Dinan
Intercommunalité Communauté d'agglomération Dinan Agglomération
Maire
Mandat
Géraldine Lucas
2020-2026
Code postal 22350
Code commune 22071
Démographie
Gentilé Guittéen, Guittéenne
Population
municipale
725 hab. (2021 en évolution de +4,62 % par rapport à 2015)
Densité 50 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 17′ 50″ nord, 2° 05′ 36″ ouest
Altitude Min. 45 m
Max. 137 m
Superficie 14,53 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Broons
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Guitté
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Guitté
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Guitté
Liens
Site web Site officiel de Guitté

Guitté [gite] est une commune du département des Côtes-d'Armor, dans la région Bretagne, en France.

Géographie

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En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[2]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur Est », avec des hivers frais, des étés chauds et des pluies modérées)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 767 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 6,5 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune du Quiou à 9 km à vol d'oiseau[4], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 757,4 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Au , Guitté est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9] et hors attraction des villes[10],[11].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (88 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (49,9 %), terres arables (28,7 %), forêts (9,5 %), prairies (7,6 %), eaux continentales[Note 1] (2,5 %), zones urbanisées (1,8 %)[12]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le nom de la localité est attesté sous les formes Guite en 1148 et en 1158, Guiteium en 1164, Guteium en 1170, Guite en 1249, Guyte en 1405, Guitte au XVe siècle[13].

Le XXe siècle

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La Première Guerre mondiale

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Le monument aux morts porte les noms de 44 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale[14].

La Seconde Guerre mondiale

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Au monument aux morts de Guitté s'ajoutent les noms de six soldats morts pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale.

L'après-guerre

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En une épidémie de fièvre aphteuse frappe particulièrement l'est du département des Côtes-du-Nord, notamment les communes de Caulnes, Guitté et Plumaugat. Un cordon sanitaire fut mis en place autour des exploitations agricoles concernées, les fermes désinfectées, des pédiluves installés à l'entrée des bâtiments. Des laissez-passer sont exigés pour pouvoir circuler et des fosses creusées à la hâte pour ensevelir sous de la chaux les cadavres des animaux.

Francis Leroy, maire de Plumaugat à l'époque, témoigne : « Ma ferme s'est retrouvée en isolement et tout le cheptel a été abattu : 250 porcs et 25 vaches laitières »[15].

Héraldique

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Blason Blasonnement :
D'azur à la croix d'argent.

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1945 1947 Henri de Carné Trécesson    
1947 1953 Louis Cardinal    
1953 1959 Adolphe Briand   Agriculteur
1959 1989 Henri Levacher   Artisan couvreur
1989 2008 Jean Desportes   Agriculteur
2008 25 mai 2020 Éric Dartois DVD Responsable magasin
25 mai 2020 En cours Géraldine Lucas[16],[17]    
Les données manquantes sont à compléter.

Guitté élit sa première municipalité au début de 1790. Durant la Révolution, la paroisse dépendait du doyenné de Saint-Jouan-de-l'Isle. En 1832 (arrêté du et loi du ), les limites territoriales sont modifiées et Guitté reçoit de Médréac les villages suivants : la Ville-Beaujonc, l’Orme, la Bourdonnais, la Fauvelais, le Tertre, le Fouy, la Hannelais et la Cholletais. En échange, Guitté cède à Médréac les villages de Courtus, de Carmorvan ou Carcouvrans, de Porte-Brosse, de Pisse-Pré, du Chesnot et du Lislou.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[19].

En 2021, la commune comptait 725 habitants[Note 2], en évolution de +4,62 % par rapport à 2015 (Côtes-d'Armor : +1,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0259741 0259741 0441 0721 0221 0021 026
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
9609521 0209889911 0111 005996983
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
975999962793779776770655633
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
606611554541524526601623668
2018 2021 - - - - - - -
711725-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

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Le village de Guitté possède trois châteaux :

Monuments religieux

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  • La chapelle Saint-Mathurin[25],[26] du XVIIe siècle.
  • L'église Saint-Servan[27] des XVe et XVIe siècles.

Monument aux morts

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Le monument aux morts de Guitté.

Le monument aux morts commémore les enfants de Guitté Morts pour la France lors des deux dernières guerres mondiales.

  • Le , le conseil municipal décide d'apposer une plaque de marbre blanc sur la face sud de l'église Saint-Servan. L'architecte Georges Dugenet de Dinan est chargé de l'étude, la Société Bouvier spécialisée en céramique située 8 rue Sèvres à Paris est chargée de fournir la plaque.
En haut, une croix latine symbole de la foi chrétienne, ornée d'une couronne de laurier rappelle les croix marquant les tombes sur les champs de bataille. Au-dessous, une épitaphe « A la gloire des enfants de Guitté Morts pour la France » affirme la reconnaissance de la commune et du pays pour le sacrifice des soldats. Au-dessous, une médaille militaire est gravée ainsi et qu'une croix de guerre symbole d'une récompense d'une action méritante ou glorieuse d'un soldat.
  • Le , l'architecte Dugenet propose d'encadrer la plaque de marbre déjà placée d'une moulure en ciment avec un pied droit au-dessous et une vasque destinée à contenir un massif fleuri. Ce travail serait exécuté par Botha spécialiste en ciment.
Au centre, les noms des 44 soldats de Guitté morts pour la France lors de la Première Guerre mondiale sont gravés en lettre d'or entourant une épée représentant la force, dont la garde est en forme de couronne de lauriers symbole de récompense.
  • Par la suite, une autre plaque sera apposée au-dessus de la vasque, avec la gravure des six soldats morts pour la France lors du conflit de la Seconde Guerre mondiale.

Personnalités liées à la commune

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Notes et références

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  1. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Guitté et Le Quiou », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Le Quiou » (commune du Le Quiou) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Le Quiou » (commune du Le Quiou) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  9. Insee, « Métadonnées de la commune ».
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. infobretagne.com, « Étymologie et Histoire de Guitté » (consulté le ).
  14. http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=22276.
  15. « Une partie de la Bretagne déjà confinée… en 1974 ! » Accès payant, sur letelegramme.fr, Le Télégramme, (consulté le ).
  16. « Guitté. Géraldine Lucas succède à Éric Dartois à la mairie », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
  17. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  22. « Château de Couëllan », notice no PA00089191, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  23. « Château de Beaumont », notice no PA00089190, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  24. Christel Douard et Jean Kerhervé, Manoirs : Une histoire en Bretagne, Châteaulin, Locus Solus, , 215 p. (ISBN 978-2-36833-338-9), p. 103.
  25. « Chapelle Saint-Mathurin, Saint-Mathurin (Guitté) », notice no IA00004737, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  26. « La chapelle de Saint-Mathurin », sur persee.fr, (consulté le ).
  27. « Église paroissiale Saint-Servan (Guitté) », notice no IA00004745, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  28. « Manoir, Les Touches (Guitté) », notice no IA00004741, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  29. Loïc Langouët, Les mégalithes de l'arrondissement de Dinan, Institut Culturel de Bretagne, , 92 p. (ISBN 9782868220936), p. 25.
  30. Le Pays de Dinan, 1996, p. 89.

Bibliographie

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  • La Chapelle Saint Mathurin en Guitté: de Fèbes Ch. La chapelle de Saint-Mathurin, en Guitté. In: Annales de Bretagne. Tome 24, numéro 3, 1908. p. 372-381.
  • La Chouannerie de l'Abbé Emmanuel Neveu, Saint-Hilaire-du- Harcouët, Imp. Lechaplais, 1972.

Articles connexes

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Liens externes

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