Aller au contenu

Doussard

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Doussard
Doussard
Vue générale du chef-lieu de Doussard dominé par la montagne du Charbon.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Haute-Savoie
Arrondissement Annecy
Intercommunalité Communauté de communes des Sources du Lac d'Annecy
Maire
Mandat
Marielle Juilien
2023-2026
Code postal 74210
Code commune 74104
Démographie
Gentilé Doussardiens
Population
municipale
3 626 hab. (2021 en évolution de +0,03 % par rapport à 2015)
Densité 180 hab./km2
Population
agglomération
183 697 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 45° 46′ 36″ nord, 6° 13′ 16″ est
Altitude Min. 442 m
Max. 1 804 m
Superficie 20,14 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Annecy
(banlieue)
Aire d'attraction Annecy
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Faverges-Seythenex
Législatives 2e circonscription de la Haute-Savoie
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Doussard
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Doussard
Géolocalisation sur la carte : Haute-Savoie
Voir sur la carte topographique de la Haute-Savoie
Doussard
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Voir sur la carte administrative d'Auvergne-Rhône-Alpes
Doussard
Liens
Site web https://www.doussard.fr/

Doussard est une commune française située dans le sud du département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Le village se situe sur la rive ouest du lac d'Annecy au début de la vallée de Faverges, en amont de la cluse d'Annecy. La commune est membre du parc naturel régional du Massif des Bauges.

Installée dans une vaste plaine, le territoire semble accueillir dès le néolithique une présence humaine, notamment une cité lacustre, puis durant l'antiquité l'installation de domaines gallo-romains. Les différents sites permettent le développement d'une société rurale exploitant les diverses ressources agricoles, forestières, piscicoles voire viticoles, avant de connaître un pré-industrialisation en lien avec les cours d'eau au cours du XIXe siècle. Depuis la commune connaît un développement dynamique en lien avec ces zones industrielles et commerciales et surtout l'activité touristique en lien avec le milieu montagnard et le lac d'Annecy, en en faisant un pôle concurrent de Faverges, au sein de la communauté de communes des Sources du Lac d'Annecy.

Géographie

[modifier | modifier le code]
Photographie de la vallée de Faverges depuis Entrevernes.
Vue de la vallée Faverges depuis l'oratoire d'Entrevernes. Doussard se situe au centre de l'image. Au loin Faverges, surplombée par La Belle Étoile (1 843 m).

Le territoire communal de Doussard se situe dans le sud du département de la Haute-Savoie en région Auvergne-Rhône-Alpes. Situé à l'extrémité sud-ouest de la cluse du lac d'Annecy[1], le territoire de la commune s'étale sur une vaste plaine, à l'altitude moyenne de 460 m.

À vol d'oiseau, la commune se situe à 6,6 km au sud-est du chef-lieu de canton, Faverges-Seythenex. Annecy, la préfecture du département, se trouve quant à elle à 16,4 km au nord-ouest. Les autres principales villes se trouvent dans le département voisin de la Savoie, au sud-est Albertville à 17,1 km et plus éloignée, au sud-ouest Chambéry, située à 32,6 km[Note 1].

Le chef-lieu de commune est localisé par l'Institut national de l'information géographique et forestière à la longitude 6° 13′ 16″ est et à la latitude 45° 46′ 36″ nord[Insee 1].

Communes limitrophes

[modifier | modifier le code]

Les communes qui entourent Doussard sont, du Nord au Sud, Duingt, Talloires, Montmin, Faverges, Giez, Jarsy (commune du département voisin, la Savoie), Chevaline, Bellecombe-en-Bauges (commune de Savoie) et Lathuile.


Rose des vents Duingt Talloires-Montmin Talloires-Montmin Rose des vents
Lathuile N Faverges-Seythenex
O    Doussard    E
S
Bellecombe-en-Bauges
(Savoie)
Chevaline Jarsy (Savoie), Giez

Géologie et relief

[modifier | modifier le code]
Bout du Lac d'Annecy entouré par le Massif des Bauges

La plaine de Doussard se trouve dans une vallée située en amont de la cluse de la vallée glaciaire du lac d'Annecy[1], appelée vallée de Faverges, puis plus récemment pays de Faverges. L'ensemble appartient ainsi au bassin annécien, tout en formant une sous-entité bien distincte[Note 2]. La commune est membre du parc naturel régional du massif des Bauges[2].

Le territoire de la commune possède une forme particulière[3],[1]. Il est constitué essentiellement par une vaste plaine qui est délimitée à l'ouest par le versant est de la chaine du Taillferer où est installée la commune de Lathuile. En direction du nord, la pente se rétrécit au contact avec le lac d'Annecy, en une étroite bande jusqu'à Duingt[3]. Dans la partie est, la commune est limitée par les pentes de la montagne du Villard, qui appartient au massif de la Tournette, coupée ensuite par la vallée glaciaire de Faverges avant de reprendre avec la montagne de La Serraz. Au sud, le territoire suit la Combe d'Ire jusqu'en dessous du col de Cherel, dans le massif des Bauges[1]. Dans la partie sud, les versants de la montagne du Charbon sont occupés par la commune de Chevaline et Doussard se projette en « deux langues » de part et d'autre, enserrant ainsi la petite commune, jusqu'aux limites avec le département voisin[3]. L'une remonte jusqu'au col de Bornette (1 300 m, à l'ouest), l'autre jusqu'au Plan de la France (1 679 m, à l'est)[1].

Hydrographie

[modifier | modifier le code]
Photographie de d'Eau Morte.
Rivière de l'Eau Morte entre Verthier et Sollier.

Le long de la montagne du Villard s'écoule la rivière de l'Eau Morte. Le nant ou torrent de Saint-Ruph, qui prend sa source au col d'Orgeval, au cœur du massif des Bauges, traverse la commune de Faverges jusqu'aux marais du Bout du Lac avant de rejoindre le lac d'Annecy ; il prend d'ailleurs les noms de l'« Eau Morte », parfois de la « Glière »[4].

En provenance d'une combe, qui débute au col de Cherel, le torrent de l'Ire[5].

La commune est marquée par des secteurs de zones humides voire de marais dans les parties nord et est. Une partie des marais est intégrée au site Natura 2000 de la « Cluse du Lac d'Annecy », reconnu par l'inventaire national du patrimoine naturel (INPN).

La situation de Doussard, d'une altitude médiane de 460 m, se trouve dans un climat continental montagnard caractérisé par une humidité marquée[6]. Les hivers sont plus froids et neigeux, que ceux observés dans l'avant-pays, comme à Chambéry, et la saison estivale douce avec parfois des épisodes orageux. Les intersaisons (avril et octobre) sont aussi en moyenne plus humides.

L'amplitude thermique est proche de celle observée pour la ville d'Annecy, 20,7 °C[6].

Le tableau suivant donne les normales mensuelles de température et de précipitations pour la station de Chambéry (station météorologique de référence pour Météo-France) relevées sur la période 1981-2010. La station est située à environ 35 km au nord-est de Doussard, de l'autre côté du massif des Bauges, et elle se trouve à une altitude de 235 m.

Chambéry 1981-2010
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −1,4 −0,7 2,1 5,1 9,7 12,8 14,7 14,2 11 7,4 2,5 −0,2 6,5
Température maximale moyenne (°C) 5,8 7,9 12,6 16,3 20,8 24,6 27,4 26,6 22 16,7 10,1 6,4 16,5
Record de froid (°C) −19 −14,4 −10,3 −4,6 −1,4 2,8 5,4 5 1 −4,3 −10,8 −13,5 −19
Record de chaleur (°C) 17,9 20,5 25,1 29,5 32,7 36,1 38,3 38,8 32 29 23,3 22,7 38,8
Ensoleillement (h) 77,7 104,4 156,7 172,8 202,5 234 260,1 232,5 176,3 121,4 71,2 60,6 1 870,3
Précipitations (mm) 102,6 91,5 100 92,2 104,2 94,8 86,6 91,7 111,8 122,6 105 118 1 221


Milieux naturels et biodiversité

[modifier | modifier le code]

La commune fait partie au parc naturel régional du Massif des Bauges[2], qui a obtenu en septembre 2011 le label international soutenu par l’UNESCO, Geopark, devenant ainsi la 1re réserve cynégétique (faune sauvage) et 3e Géopark de France (87e mondial)[8] Ce label récompense la politique du parc de promotion de la richesse géologique du massif des Bauges. Le donjon du château fait partie des géosites répertoriés du Géopark, permettant une lecture du paysage de la vallée de Faverges et ses environs sur 360°[9]. De fait, les bois et alpages de la commune font partie intégrante de la réserve nationale de chasse et de faune sauvage des Bauges.

Les marais du Bout-du-Lac dont la réserve naturelle nationale du Bout du lac sont protégés depuis 2002 et intégrés au site Natura 2000 de la « Cluse du lac d'Annecy », reconnu par l'Inventaire national du patrimoine naturel (INPN)[10],[11].

Au , Doussard est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[Insee 2]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Annecy[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant quatorze communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 4],[Insee 3],[Insee 4]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Annecy, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[Insee 4]. Cette aire, qui regroupe 79 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[Insee 5],[Insee 6].

La commune, bordée par un plan d’eau intérieur d’une superficie supérieure à 1 000 hectares, le lac d'Annecy, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[12]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[13].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (54 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (52,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :

forêts (51,6 %), zones urbanisées (11,3 %), eaux continentales[Note 6] (10,2 %), prairies (8,8 %), zones agricoles hétérogènes (8,2 %), zones humides intérieures (3,8 %), terres arables (2,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,8 %)[14].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Vue de la rue du village de Verthier.
Rue du village de Verthier.

Morphologie urbaine

[modifier | modifier le code]

Le village de Doussard est composé de différents villages, hameaux ou lieux-dits dont on distingue dans la plaine le noyau urbain formé par Doussard-Centre (chef-lieu) ou Macherine[1].

Au nord, sur les contreforts de la montagne du Villard, appartenant au massif de la Tournette, on trouve d'est en ouest, les hameaux ou lieux-dits de Sollier, la Reisse, Verthier puis en descendant au sud vers la plaine, le Pont-Monnet et la Nublière[1].

Au, sud, vers la montagne du Charbon, en direction de Chevaline, on trouve le village de Arnand, ainsi que les lieux-dits les Vignes de la Combe et Vers le Moulin[1]. Vers l'ouest, on trouve les villages de Marceau-Dessus et Marceau-Dessous[1]. Enfin, au nord, entre la montagne du Taillefer et le lac, on trouve les villages du Bout-du-Lac, de la Ravoire, de Chaparon et de Bredannaz[1].

Habitat et logement

[modifier | modifier le code]

En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 2 345, alors qu'il était de 2 045 en 2015 et de 1 917 en 2010[I 1].

Parmi ces logements, 72,8 % étaient des résidences principales, 20,3 % des résidences secondaires et 6,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 56,8 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 43 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Doussard en 2020 en comparaison avec celle de la Haute-Savoie et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (20,3 %) inférieure à celle du département (23,7 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 65,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (65,8 % en 2015), contre 60,2 % pour la Haute-Savoie et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement à Doussard en 2020.
Typologie Doussard[I 1] Haute-Savoie[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 72,8 69,8 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 20,3 23,7 9,7
Logements vacants (en %) 6,9 6,5 8,2

Malgré la croissance importante de son parc de logements, la commune ne respecte pas les dispositions issues de l'article 55 de la loi SRU qui l'obligent à disposer d'un parc de logements sociaux d'au moins un quart de ses résidences principales. En 2014, elle ne disposait que de 6,97 % de logements sociauxs, ratio qui s'est abaissé à 6,8 % en 2019. À ce titre, elle est astreinte au paiement d'une pénalité financière de 64 086,25  en 2020, mais a recouvré la maîtrise de ses permis de construire[15],[16],[17].

Voies de communication et transports

[modifier | modifier le code]
Photographie de la piste cyclable.
Vue de la piste cyclable créée sur le tracé de l'ancienne voie de chemin de fer d'Annecy à Albertville.

Doussard est accessible par la route. La commune se trouve sur l'axe de l'ex-RN 508 aujourd'hui Route départementale 1508 qui se dirige au nord vers Annecy et au sud vers Albertville, via Faverges[Mairie 1]. La circulation est estimée à plus de 12 715 véhicules par jour dont la proportion de poids lourds est d'environ 8 %[Mairie 1]. Dans cette direction, il est possible de rejoindre Albertville située à 25 km, ville depuis laquelle on peut rejoindre l'autoroute A430 permettant de rejoindre la combe de Savoie menant à la vallée de Maurienne ou les métropoles de Chambéry ou de Grenoble ainsi que la RN 90 qui permet de se diriger vers les stations de sports d'hiver de la vallée de la Tarentaise. En remontant vers le nord, en traversant Annecy, il est possible de rejoindre l'autoroute A41 (sortie Annecy-Sud à 25 km ou Annecy-Nord à 28 km) permettant de se rendre vers la vallée de l'Arve à l'est ou de se diriger vers Chambéry, via Aix-les-Bains à l'ouest. On peut éventuellement rejoindre l'autoroute A40, dite « Autoroute Blanche » en empruntant l'ancienne RN 508 direction Frangy.

La ville est reliée au reste du département et aux villes du département voisin par un service de cars journaliers assurant la liaison Annecy-Albertville par la société Philibert Transport, membre du réseau Cars Région Haute-Savoie[Mairie 2]. Il s'agit de la ligne 51 dont les autocars effectuent de façon quotidienne[18].

À partir d'Annecy, on peut se connecter au réseau ferré de la plate-forme multimodale de la gare d'Annecy. Pour les vols internationaux, on peut emprunter soit l'aéroport français de Lyon-Saint-Exupéry (145 km et 1 h 40), soit plus proche de Genève Cointrin en Suisse (70 km et 1 h).

La commune est également parcourue par une piste cyclable ou voie verte, dite du lac d'Annecy, implantée sur l'ancien tracé de chemin de fer, longeant la RD 1508, entre Annecy et Albertville, s'arrêtant pour la Haute-Savoie sur la commune de Marlens[Mairie 3],[19]. Le dernier tronçon reliant Giez à Marlens a été réalisé entre 2004-2005[19]. Elle mesure 30 km de long[Mairie 3],[19]. Elle est gérée par le syndicat intercommunal du lac d'Annecy (SILA)[19]. Cette piste cyclable est considérée comme l'une des plus fréquentées de France[19]. Cette ancienne ligne de chemin de fer disposait d'une gare sur la commune.

On peut se rendre également à Annecy par bateau grâce à l'une des trois liaisons journalières proposées par la Compagnie des bateaux du lac d'Annecy.

Risques naturels et technologiques

[modifier | modifier le code]

La commune est soumise à l'ensemble des aléas naturels que l'on retrouve en territoire de montagne (avalanches, crues torrentielles, mouvements de terrain). La commune ne possède pas de plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPRn) a été adopté, puis révisé en 2011[20].

Certaines parties du territoire sont soumises à des avalanches, la chute de pierres notamment dans le secteur de la combe d'Ire ainsi que sur celui du col de Bornette (DCS, p. 9-10)[20].

La commune de Doussard, du fait de son implantation alpine, est soumise au zonage réglementaire pour la prise en compte de la sismicité, avec un classement en zone 4 (sismicité moyenne) sur une échelle de 5, alors qu'elle était placée en zone 1B (sismicité faible) en 1991 (DCS, p. 20[20]). Le site planseisme.fr, site internet de prévention du risque sismique, classe encore en 2014 la commune en zone 4 (sismicité moyenne, catégorie d’importance II)[21].

Photographie de Pont Monnet.
Les deux anciens ponts au-dessus de l'Ire à Pont Monnet dont l'un est utilisé par la piste cyclable.

Le toponyme de Doussard pourrait venir de trois sources :

Les différentes mentions de la commune ou de la paroisse sont villa Dulziatdum (866)[22], puis curtem Dulciatis (879)[22], Dulsatis vers 1031-1032[22], puis Dolsas en 1121. On trouve ensuite la Cura de Douczaz vers 1344. Enfin, on a les formes Dulsaz, Dussard et Doussar qui sont mentionnées[HS 1].

En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Deussâr, selon la graphie de Conflans[27].

Village de Bredannaz depuis le lac.

Les toponymes des autres hameaux et noms de lieux peuvent renvoyer à un patronyme comme pour le village de « Arnand »[HS 2] ; un type de lieu comme pour « Glière », variante de Glaire, provenant du latin Glaria, Glarea, désignant un lieu composé de gravier ou assimilés, souvent inondé[28],[HS 3] ou encore « Sollier » (vient de Solier, dérivé du mot latin solarium, désignant une terrasse exposée au soleil)[29],[HS 4] ; le nom d'un domaine gallo-romain pour « Marceau » (Marsaciacum (1031, Marsaux), nom d'un domaine gallo-romain dérivé avec la terminaison ou suffixe "-acum", qui signifie propriété, et du nom Marsacius)[HS 5] ainsi que pour celui de « Verthier » (villa Vetri, avec le nom gallo-romain Vetrius, variante de Veturius)[HS 4]. Les sources manquent pour ceux de « Macherine » (nouveau chef-lieu), « Brédannaz » et « Chaparon ».

La prononciation de Bredannaz est Bredanne[30].

Préhistoire

[modifier | modifier le code]

Les premières traces de la présence humaine sur le territoire de la commune remontent au Néolithique et au bronze moyen[3],[31]. Des traces et des objets ont ainsi été retrouvés[3]. Une hache datant de la période près de La Serraz[3], ainsi qu'une autre datée de l'âge du bronze aux environs du village de Verthier[31]. Enfin, les traces d'une cité lacustre ont été mis au jour au Bout-du-Lac[31].

La plaine de Doussard se trouve en territoire des Allobroges qui contrôlent l'avant-pays plat, entre le Rhône et les Alpes[32].

Les Romains interviennent dans les environs à partir du IIe siècle av. J.-C. Une fois le territoire pacifié, ils construisent des routes afin de commercer et notamment la route secondaire reliant Turin à Genève, passant par le village de Verthier en provenance de la mansio Casuaria (village de Viuz sur la commune de Faverges), qui se développe au Ier siècle[33]. Des fouilles archéologiques ont permis de trouver des vestiges d'une présence gallo-romaine à différents endroits du territoire de la commune, notamment à proximité de la voie[22] (chef-lieu, Bredannaz ainsi que dans les marais du Bout-du-Lac)[31]. Divers travaux notamment de terrassement ont permis de mettre au jour de nombreuses traces de cette présence : restes de murs, des pièces de monnaie (des empereurs Auguste à Constantin), des tuiles, des morceaux de poteries ou encore des tombes datant de cette période[22],[31].

La mention de villas, dans des documents du haut Moyen Âge, villa Dulciatis (Dulziadum)[22],[HS 1], villa Vetri (Vertiacum)[HS 4] ou encore de Marciacum (Marceau)[HS 5] indique la présence de domaine gallo-romain durant l'Antiquité tardive.

Vue de la tour de Beauvivier en ruine.
La tour de Beauvivier (XIe – XiIe siècles), aujourd'hui en ruine, dans la réserve naturelle du Bout-du-Lac.

Dans le village de Marceau-dessous, les traces d'un cimetière du haut Moyen Âge ont été retrouvées[31].

Doussard est mentionné sous la forme Dulsatis ou Dulciatis ou Dulziadum, ainsi que le village de Vertiacum, en -868, lors d'une donation de terres à proximité du lac d'Annecy par Lothaire II de Lotharingie à sa femme Thiedberge[22],[23],[HS 1],[31]. La paroisse est également citée en 879 dans un document où le roi de Bourgogne, Boson de Provence, cède des terres à l'abbaye de Tournus[22],[31].

En 1016, le roi Rodolphe III de Bourgogne donne à son épouse, la reine Hermengarde ou Ermengarde, les droits sur les localités de Dulsatis (Doussard), de Marsiacum (Marceau), de Vesonam (Vesonne) et de Marlendis (Marlens)[25],[34]. Les droits donnés portaient aussi sur l'église[34] — qui se trouvait alors dans le périmètre actuel de la réserve naturelle — sur les dépendances et les annexes. Son emplacement est aujourd'hui matérialisé par un socle portant une croix scellée. La reine, en 1031, fait don de la seigneurie avec l'église et les terres attenantes à l'abbaye de Talloires[22],[25],[31].

Au XIIIe siècle, la paroisse et les différents villages appartiennent aux nobles de Duin (Duingt)[35], vassaux des comtes de Genève (ou Genevois)[31]. Doussard possède deux seigneuries[35] : Beauvivier, dont le centre est la maison forte du même nom et qui comprend les terres correspondant aux marais actuels où se trouvait un port et au village de Verthier où se trouve un pont sur l'Eau Morte et un péage sur la voie entre Annecy et Faverges, et l'autre partie de la plaine et ses contreforts sur les versants des Bauges, avec les paroisses et maisons fortes de Lathuile et de Chevaline, appartiennent à la seigneurie de Ruange[35],[31].

Au XIVe siècle, Verthier est le passage emprunté par la route reliant Annecy à Ugine, via Faverges. Deux péages existent l'un pour la voie routière, sur le pont enjambant l'Eau Morte, le second pour les bateaux faisant commerce avec Annecy, avec le port de Le Vivier, où se trouve la tour de Beauvivier[36].

Temps modernes

[modifier | modifier le code]

En 1530, Louise de Duin vend sa baronnie, dont le fief de Beauvivier, au duc Philippe de Genevois-Nemours[35]. Les seigneuries de Beauvivier (en ruines) et Ruange entrent dans les possessions de Gaspard Jodoc Stockalper[31] de la Tour (1609-1691), bailli du Valais et devenu baron de Duin[35]. Elles passent ensuite à la famille de Monthoux (1681-1696), puis à la famille de Sales (1698)[35],[31].

En 1734, le transfert de l'église vers le hameau de Macherine est décidé à cause des crues fréquentes[31]. Le nouveau cimetière est béni en 1737 et l'église consacrée le [37]. La tombe du curé Maistre, dernier de l'ancienne église et premier de la nouvelle, porte l'inscription « Ultimus in veteri, primo in nova »[25]. Le nouvel édifice comporte le portail de l'ancienne église du XVIe siècle[37].

Révolution française et Empire

[modifier | modifier le code]

Avant l'entrée des troupes révolutionnaires françaises dans le duché de Savoie, le curé Bigex décrit sa paroisse « la paroisse est composée d'environ 500 communiants soit d'environ 900 habitants en 9 hameaux qui sont : Macherine où est l'église paroissiale, Marceau-dessus, Marceau-du-milieu, Marceau-dessous, Arnand, Sollier, Verthier, Chapparon, et Bredannaz »[31]. Si le duché de Savoie est annexé la France en 1792, le prêtre a fui[25]. L'église est détruite et au retour du prêtre, le , il ne restait plus que les quatre murs. Reconstruite à partir de 1797, un incendie à nouveau la ravagea et elle fut à nouveau réparée[25].

La commune est attachée au canton de Duingt-Dhéré, avec notamment les paroisses de Lathuile et Montmin, dans le district d'Annecy, qui appartient au département du Mont-Blanc[38]. Lors de la modification de ce département avec la création de celui du Léman, en 1798, Doussard est maintenu dans le département du Mont-Blanc dans l'arrondissement d'Annecy, mais intégré au canton de Faverges, qui regroupe 16 communes[Note 7].

Époque contemporaine

[modifier | modifier le code]
Ancienne carrière ouverte au-dessus du village de Bredannaz.

Lors de la restauration du duché de Savoie de 1814, le village de Doussard entre dans le mandement de Faverges, situé dans la province du Genevois, avec 7 autres communes (tandis que Chevaline et Lathuile reviennent au mandement de Duingt)[40], puis 10 en 1818[41]. Lors des réformes de 1835-1837, le mandement de Faverges est détaché de la province du Genevois pour être intégré à la nouvelle province de la Haute-Savoie qui a pour chef-lieu Albertville. Le mandement garde les mêmes 10 communes[42].

L'église actuelle, de style néo-classique sarde, est construite à partir de 1850 et consacrée en 1853[25],[37]. Le village possède un petit port installé sur le rivage de ce qui deviendra le hameau du Bout-du-Lac[31]. Celui-ci dessert les villages de la plaine et des versants (Doussard, Chevaline et Lathuile) au cours du XIXe siècle[31]. Le site sert au milieu du XIXe siècle à l'expédition des productions locales (bois, charbon de la mine d'Entrevernes)[31].

Lors de l'Annexion de la Savoie à la France en 1860, Doussard reste dans le nouveau canton de Faverges, constitué au sein du nouveau département de la Haute-Savoie.

En 1901 est mise en service la gare de Doussard sur la ligne d'Annecy à Albertville, dont le service voyageurs cesse en 1938. Son emprise est utilisée par la voie verte du lac d'Annecy.

Maisons de maître au bord du lac d'Annecy, au Bout-du-Lac.

En 1967, la foudre provoque un incendie qui détruit le clocher et une grande partie de la toiture[25]. La croix du clocher est transportée et installée au sommet de la montagne du Charbon, elle porte désormais le nom de « Croix du Roy »[25].

Un projet de fusion entre la commune et celle de Faverges-Seythenex (7 800 habitants), est envisagé en 2017 pour une réalisation au [43]. Les communes voisines de Chevaline, Giez, Lathuile, Saint-Ferréol et Val-de-Chaise sont également invitées à participer au projet[44]. Toutefois, au bout de quelques mois le projet est arrêté lors d'un vote commun des deux conseils municipaux le , car si le Conseil de Faverges-Seythenex a voté favorablement, celui de Doussard est négatif[45].

Politique et administration

[modifier | modifier le code]
La mairie de Doussard.

Rattachements administratifs et électoraux

[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs

[modifier | modifier le code]

La commune se trouve depuis 1860 dans l'arrondissement d'Annecy du département de la Haute-Savoie[Insee 7].

Elle faisait partie du canton de Faverges[46]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

[modifier | modifier le code]

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Faverges-Seythenex[47]

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription de la Haute-Savoie.

Intercommunalité

[modifier | modifier le code]

Doussard est membre de la communauté de communes des Sources du Lac d'Annecy[Insee 7], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2000 sous la dénomination de communauté de communes du Pays de Faverges[48] et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Administration municipale

[modifier | modifier le code]

Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 3 500 et 4 999 habitants, le nombre de membres du conseil municipal est de 27[49].

Tendances politiques et résultats

[modifier | modifier le code]

Aux élections législatives de 2012, le député sortant Lionel Tardy (UMP), est arrivé en tête au premier tour avec 41,78 % des voix, devant Denis Duperthuy (PS) avec 28,04 %[50]. La troisième place est occupée par la candidate du FN avec 13,81 %[50]. Le second tour confirma cette tendance, Lionel Tardy devançant Denis Duperthuy (59,20 % contre 40,80 %) comme sur l'ensemble de la circonscription[50],[51].

Lors du premier tour des élections municipales de 2014 en Haute-Savoie, la liste UMP-UDI menée par la maire sortante Michèle Lutz obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 839 voix (54,94 %, 21 conseillers municipaux élus dont 5 communautaires), devançant largement celle DVG menée par Marc Millet-Ursin, qui a recueilli 688 voix (45,05 %, 6 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire).
Lors de ce scrutin, 35,35 % des électeurs se sont abstenus[52].

Au premier tour des élections municipales de 2020 en Haute-Savoie, la liste DVC menée par Michel Coutin obtient la majorité absolue des suffrages exprimés avec 592 voix (56,38 %, 21 conseillers municipaux élus dont 6 communautaires), devançant largement la liste DVD menée par la maire sortante Michèle Lutz[53], qui a recueilli 458 voix (43,61 %, 6 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire).
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 56,24 % des électeurs se sont abstenus[54].

Après la démission d'une partie du conseil municipal en septembre 2023, de nouvelles élections municipales sont organisées le 12 novembre 2023. Dès le premier tour, la liste menée par Marielle Juilien — qui avait été maire-adjointe durant le mandat de Michèle Lutz — obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 950 voix (69 %, 21 conseillers municipaux élus), devançant très largement celle menée par Philippe Chappet, ancien conseiller municipal de la majorité sortante et ancien vice-président de l'intercommunalité, qui a recueilli 434 voix (31 %, 6 conseillers municipaux élus)[55].

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
mars 1959 mars 1977 François Malfroid DVD Vétérinaire
Conseiller général de Faverges (1961 → 1979)
         
  mars 2001 Robert Chappet    
mars 2001 octobre 2009[56] Jean-Claude Deronzier
(1945-2009)
DVD Retraité
Président de la CC du Pays de Faverges (2008 → 2009)
Mort en fonction
décembre 2009[57] mai 2020 Michèle Lutz[58]
(1956-2020)
UMPLR Cadre d'entreprise retraitée de chez ST Dupont
mai 2020[59] novembre 2023[60] Michel Coutin
(1951- )
DVC Ancien cadre
Président de la CC des Sources du Lac d'Annecy (2014 → 2020)
Mandat écourté après la démission de plus d'un tiers des membres du conseil municipal
novembre 2023[61] En cours
(au 8 décembre 2023[17])
Marielle Juilien   Employée de la Poste

La commune a effectué un jumelage avec la commune de Dirinon (Finistère) depuis 2003[62].

Équipements et services publics

[modifier | modifier le code]

Eau et déchets

[modifier | modifier le code]

L'alimentation en eau potable est en situation d'affermage avec la société Veolia[Mairie 4]. Le prix de l'eau par m³ est de 1 à 1,5 € (donnée d’août 2014[Mairie 4]).

Le réseau d’assainissement est géré par le syndicat mixte du lac d'Annecy (SMLA). Les eaux de la commune sont traitées par la station d'épuration (aujourd'hui appelée UDEP, Unité de dépollution des eaux) de Siloé à Cran-Gevrier[Mairie 4].

Espace public

[modifier | modifier le code]

La commune a obtenu sa première fleur au concours des villes et villages fleuris en 2015[63].

Enseignement

[modifier | modifier le code]

La commune de Doussard est située dans l'académie de Grenoble. En 2019, elle administre une école maternelle et une école élémentaire regroupant 343 élèves[64].

L'ensemble des établissements sont rattachés, en 2019, au collège public du canton, le collège Jean-Lachenal, situé à Faverges[65]. Le collège, créé en 1966, porte le nom de l'un de ses premiers directeurs (1967 à 1979), qui fut également maire adjoint de 1959 à 1989[66]. Certains élèves se rendent au collège de Saint-Jorioz ou les établissements privés du bassin annécien.

Les futurs lycéens poursuivent leurs études selon leurs options, dans l'un des lycées d'Annecy (lycée Gabriel-Fauré ou lycée professionnel Germain-Sommeiller, parfois le lycée Berthollet ou le lycée privé Saint-Michel). Certains optent toutefois pour l'un des enseignements d'établissements des villes du département savoyard voisin (lycée polyvalent René-Perrin d'Ugine ou lycée général et technologique privé Jeanne-d'Arc d'Albertville).

La ville de Faverges possède cependant un établissement préparant différents diplômes dans son lycée professionnel privé La Fontaine[65] : C.A.P. (Esthétique-cosmétique, coiffure, dessinateur en communication graphique) ; B.P. (esthétique en alternance) ainsi que B.E.P. (Bio-services, carrières sanitaires et sociales, vente action marchande) ou encore Bac Pro (artisanat et métier d’arts option communication graphique, commerce, vente). On trouve également à Faverges, un institut médico-éducatif/SESSAD Guy-Yver[67].

En 2008, il y avait cinq médecins généralistes installés sur la commune[68], en 2012, ils ne sont plus que quatre[69]. La desserte médicale[Note 8] est estimée en septembre 2012 à un médecin généraliste pour 1 241 hab. (soit légèrement inférieur à la moyenne rhônalpine), pour le bassin de Doussard qui comprend les communes de Chevaline et Lathuile[69]. D'autres services liés à la santé sont aussi implantés, un dentiste, des infirmiers, des kinésithérapeutes, ainsi qu'une pharmacie[69].

Le village possède également une maison de retraite[69].

La commune de Doussard est rattachée au service d'urgences du centre hospitalier Annecy Genevois. Anciennement idéalement placé du côté des Marquisats à Annecy, sur la RD 1508, ce dernier a dès lors déménagé en 2008 du côté de Metz-Tessy, obligeant la traversée de l'agglomération. Du côté d'Albertville, dans le département voisin, on peut également avoir accès au service du centre hospitalier intercommunal Albertville-Moûtiers.

Justice, sécurité, secours et défense

[modifier | modifier le code]

La commune de Doussard dépend du tribunal d'instance et du tribunal de grande instance d'Annecy. La cour d'appel pour la circonscription judiciaire se trouve à Chambéry (Cour d'appel de Chambéry)[70]. Elle dépend par ailleurs du tribunal pour enfants et du conseil de prud'hommes d'Annecy, ainsi que du tribunal administratif de Grenoble[71].

Population et société

[modifier | modifier le code]

Ses habitants sont appelés les Doussardaines et Doussardains[72]. On trouve aussi la forme Doussardiennes et Doussardiens. La forme en patois est Bobans. Le sobriquet pour désigner les habitants est Doussard, sans douceur[73].

Démographie

[modifier | modifier le code]

Évolution démographique

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[74]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[75].

En 2021, la commune comptait 3 626 habitants[Note 9], en évolution de +0,03 % par rapport à 2015 (Haute-Savoie : +5,99 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
7648648601 0101 2121 2721 1031 1681 238
1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
1 1321 1261 1311 1331 0481 0601 174937909
1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
8769069258601 0261 1241 1701 2391 543
1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018 2021 -
1 7252 0702 7813 2763 4173 5843 5753 626-
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[46] puis Insee à partir de 2006[76].)
Histogramme de l'évolution démographique

À partir des données du tableau et du graphique, on observe trois temps démographiques. Le premier correspond à celui où le village appartenait au duché de Savoie jusqu'à la veille de l'annexion à la France de 1860, où la population atteint 1 272 habitants (1848) ; puis une baisse de la population jusqu'au lendemain de la Seconde Guerre mondiale où la population est de 860 habitants, à mettre en relation avec l'exode rural vers les villes industrielles de Faverges et l'agglomération annécienne[Mairie 5]. La croissance démographique reprend au cours des décennies suivantes, notamment au cours de la période des années 1990 (entre 50 et 100 habitants par an)[Mairie 6]. Sur la période suivante (1999-2009), la commune regagne de la population (+693 hab.)[Mairie 6]. Toutefois Faverges reste cependant le pôle urbain majeur du canton en regroupant presque 50 % de la population totale (6 657 habitants sur 14 860 habitants en 2009)[Mairie 7].

De 1968 à 1975, la commune a un taux de natalité de 19,1  (taux national : 16,9 ), alors que le taux de mortalité s'élève à 10,5  (taux national : 10,8 ). Après 1975, le taux de natalité baisse légèrement à 15  dans les années 1980, puis à 14,8  pour la période 1999-2006 (France entière : 13 ) ; se stabilisant encore entre 2006 et 2011 pour atteindre 14,4 [Insee 8].

Pyramide des âges

[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 26,9 % la même année, alors qu'il est de 22,1 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 792 hommes pour 1 783 femmes, soit un taux de 50,13 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (49,20 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[77]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,2 
90 ou +
1,0 
7,6 
75-89 ans
7,7 
17,4 
60-74 ans
19,8 
23,9 
45-59 ans
23,2 
18,1 
30-44 ans
19,0 
14,8 
15-29 ans
12,2 
18,0 
0-14 ans
17,2 
Pyramide des âges du département de la Haute-Savoie en 2021 en pourcentage[78]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,4 
5,9 
75-89 ans
7,9 
14,2 
60-74 ans
15,3 
20,7 
45-59 ans
20,3 
21,8 
30-44 ans
21,4 
17,4 
15-29 ans
15,6 
19,5 
0-14 ans
18 

En 2011, la commune comptait 1 526 ménages[Insee 9]. Si l'on compare la situation de Doussard avec le reste de la France en 2010, on observe un comportement quasi identique. Ainsi la part de ménages d'une seule personne est de 30,2 %, soit légèrement inférieur à la moyenne nationale (33,7 %)[Insee 9]. La part des ménages avec famille est quant à elle d'environ 67,4 %[Insee 9].

On observe une légère évolution entre 2006 et 2011, où le nombre de ménages d'une seule personne passe de 399 à 461, soit une augmentation de 1,42 point (de 28,78 % à 30,2 %)[Insee 9]. Par contre, le nombre de ménages avec famille augmente légèrement plus, passant de 955 à 1 029, soit une augmentation mais dont la part baisse légèrement (de 68,8 % à 67,4 %)[Insee 9]. Le ménage moyen en 2009 pour la commune se compose de 2,3 personnes, ce qui reste assez faible[Mairie 8]. Ce chiffre est identique à celui observé pour la communauté de communes, d'ailleurs passé de 3,3 en 1968 à 2,3 en 2009[Mairie 8]. Cette tendance suit celle des échelons supérieurs (départemental et national)[Mairie 8].

Sports et loisirs

[modifier | modifier le code]
Plaisanciers croisants des plagistes.
Entrée du port de plaisance et de la plage.
Photographie de l'aire d'atterrissage de parapente.
Vue de l'aire d'atterrissage de parapente et de deltaplane.

Le port de plaisance de Doussard permet le départ et la pratique des sports nautiques sur le lac d'Annecy : ski nautique, kite surf et pratique de la voile...

Le parapente et le deltaplane sont largement pratiqués à partir des montagnes environnantes.

Atterrissage officiel : Salle polyvalente à l'entrée du village[Note 10].

Cinévillage de 180 places.

L'ancienne paroisse de Doussard était dédiée à saint Maurice[72]. La commune est désormais intégrée à la paroisse Saint-Joseph en pays de Faverges[79], qui fait partie du doyenné de la Tournette, dont le siège se trouve à Faverges[80]. Elle se trouve dans le diocèse d'Annecy. Le culte catholique est célébré dans l'église de Saint-Maurice[81].

Il existe par ailleurs une Association cultuelle et culturelle des musulmans de Faverges, qui dispose depuis 2014 de locaux en travaux de réfection. Les mosquées les plus proches se trouvent sur Annecy ou Albertville.

La commune édite un bulletin municipal, Le petit Doussard. Magazine d'informations municipales, distribué à tous les Doussardiens. Il est également possible de le consulter sur le site de la ville[Mairie 9].

La commune est couverte par des antennes locales de radios dont France Bleu Pays de Savoie, ODS Radio, Radio Semnoz... Enfin, la chaîne de télévision locale TV8 Mont-Blanc diffuse des émissions sur les pays de Savoie. Régulièrement l'émission La Place du village expose la vie locale du bassin annécien. France 3 et son décrochage France 3 Alpes, peuvent parfois relater les faits de vie de la commune.

La presse écrite locale est représentée par des titres comme Le Dauphiné libéré, L'Essor savoyard, Le Messager - édition Genevois, le Courrier savoyard.

Revenus et fiscalité

[modifier | modifier le code]

En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de 35 209 , ce qui plaçait Doussard au 7 522e rang parmi les 31 886 communes de plus de 49 ménages en métropole[Insee 10]. La commune comptait 1 505 ménages fiscaux, dont environ 70 % sont imposables[Insee 11]. Les indicateurs de revenus et de fiscalité et dans l'ensemble de la Haute-Savoie en 2011 sont présentés dans le tableau ci-après[Insee 11],[Insee 12] :

Revenus et fiscalité à Doussard et en Haute-Savoie (2011).
Doussard Haute-Savoie
Revenu net déclaré par foyer fiscal (en €) 29 012 32 107
Part des foyers fiscaux imposables sur l'ensemble des foyers fiscaux (en %) 66,8 62,3

Si le revenu net déclaré par foyer doussardien est inférieur à celui de la moyenne départementale, la proportion de foyers imposables est légèrement supérieur (+ 4,5 points).

Tissu économique

[modifier | modifier le code]

Doussard est une ancienne commune rurale dont l'activité est désormais tournée vers le commerce et les services. Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés en 2012[Insee 13] :

Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2012.
Total % 0
salarié
1 à 9
salariés
10 à 19
salariés
20 à 49
salariés
50 salariés
ou plus
Ensemble 430 100,0 333 90 4 3 0
Agriculture, sylviculture et pêche 16 3,7 15 1 0 0 0
Industrie 28 6,5 12 14 2 0 0
Construction 59 13,7 46 13 0 0 0
Commerce, transports, services divers 277 64,4 214 60 2 1 0
dont commerce et réparation automobile 64 14,9 42 20 2 0 0
Administration publique, enseignement, santé, action sociale 50 11,6 46 2 0 2 0
Champ : ensemble des activités.

Toutes les entreprises implantées à Doussard sont en 2012 des très petites entreprises (TPE) employant au maximum 9 salariés. Les 90 entreprises concernées emploient au total 247 salariés[Insee 13].

En 2013, 32 entreprises, principalement dans le secteur du commerce, des transports et des services divers, se sont créées sur la commune[Insee 14]. 21 sont des créations d'entreprises individuelles[Insee 15].

Activités agricoles

[modifier | modifier le code]

Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Doussard, observées sur une période de 22 ans[82] :

Évolution de l’agriculture à Doussard (74)
entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Nombre d’exploitations 19 16 7
Équivalent Unité de travail annuel 21 11 8
Surface Agricole Utile (SAU) (ha) 254 264 179
Cheptel (nombre de têtes) 273 200 63
Terres labourables (ha) 53 51 s
s : donnée soumise au secret statistique.

Ancienne commune agricole, en 2012 ce secteur agricole ne compte plus que sept établissements actifs, le nombre des exploitations a été divisé par 34 % depuis 1988[Note 11]. La SAU a diminué au cours de la même période. L'agriculture communale est spécialisée dans la culture des céréales. L'activité d'élevage est modeste. Le cheptel bovin compte moins d'une centaine de têtes. Ce type d'activité n'emploie pas de main d'œuvre salariée : seul le chef d'exploitation travaille sur sa ferme[Note 12].

Vue sur le lac d'Annecy avec un plongeoir.
Le Bout-du-Lac depuis la plage de Doussard.

Commune touristique en raison de sa situation géographique à proximité du Lac d'Annecy, et des montagnes, elle propose de nombreuses activités de loisirs. La commune est aussi adhérente au parc naturel régional du Massif des Bauges.

La promotion touristique de la commune se fait par l'intermédiaire de l'office du tourisme de la communauté de communes, « Sources du lac d’Annecy ». L'office de tourisme cantonal, mis en place dans les années 1980[83], est installé dans l'ancienne mairie de la ville de Faverges.

La réserve naturelle du Bout-du-Lac se situe sur la commune, en bordure du lac. 84 ha de zones humides et de marais plantés de Roseaux consacrés à la nature dans lesquels s'écoulent les rivières de l'Ire et de l'Eau Morte. La réserve est un lieu d'observation du castor. Depuis 2010, un nouveau sentier de découverte sur pilotis et sable, bordé de panneaux informatifs sur la faune et la flore, conduit les promeneurs à la découverte de la réserve sur 1,6 km. On peut « visiter » aussi les vestiges de la tour médiévale de Beauvivier.

Le pays de Faverges dispose également d'un patrimoine riche dont un musée archéologique à Viuz et le château de Faverges, trois stations de ski, La Sambuy-Seythenex, Val de Tamié et Montmin.

En 2014, la capacité d'accueil de la commune, estimée par l'organisme Savoie Mont Blanc, est de 4 924 lits touristiques (4 778 lits en 1995[84]) répartis dans 323 structures[Note 13]. Les hébergements marchands se répartissent comme suit : 88 meublés ; 6 hôtels ; 6 structures d'hôtellerie de plein air (avec une capacité de 1 056 emplacements[Insee 16]) un refuge ou gîte d'étape et une chambre d'hôtes[85].

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
Pont sur l'Eau Morte
Pont sur l'Eau Morte.

La commune compte deux monuments répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[86] et aucun répertorié à l'inventaire général du patrimoine culturel[87]. Par ailleurs, elle compte trois objets répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[88] et aucun répertorié à l'inventaire général du patrimoine culturel[89] :

On peut également signaler :

Chapelle de Notre-Dame de la Nativité de Verthier.
Chapelle de Notre-Dame de la Nativité de Verthier.
  • Chapelle de Notre-Dame-de-la-Nativité, au village de Verthier, attestée au Moyen Âge. Elle aurait été visitée par saint Rulph, par saint Jorioz (Jorius) et par saint François-de-Sales. Ruinée après la Révolution française et tombant en ruines, elle fut reconstruite en 1862. Statue de saint Jean (XVe, classée), statue de la Vierge (XIXe, classée) sculptée par Pedrini, croix aux couleuvres en fonte (1832, classée). La première grappe mûre des vignes de la commune était déposée dans la main de la statue de la Vierge et y restait toute l'année[91].
Église Saint-Maurice de Doussard
Façade de l'église Saint-Maurice de Doussard.

La commune possède par ailleurs un petit patrimoine hérité de son passé agro-pastoral, dont certains sont toujours en activité, parfois en friche ou réaménagé en logements, qui a fait l'objet d'études par la Direction de la Culture de la région Auvergne-Rhône-Alpes dans sa série « Les dossiers de l'inventaire » (Études sur le patrimoine). Ce ne sont pas moins de 187 édifices (scieries, fontaines, fermes, bâtiments publics, ou encore petit patrimoine religieux) qui ont ainsi retenu une certaine attention[93].

Doussard dans les arts et la culture

[modifier | modifier le code]
Firmin Salabert : Village du Verthier

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]
  • Irène Corday, née Irène Camille Coppier (1919-1996), actrice française, est est née.

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Document utilisé pour la rédaction de l’article Henri Baud, Jean-Yves Mariotte, Jean-Bernard Challamel, Alain Guerrier, Histoire des communes savoyardes. Le Genevois et Lac d'Annecy (Tome III), Roanne, Éditions Horvath, , 422 p. (ISBN 2-7171-0200-0), p. 279-281 « Le canton de Faverges », pp. 306-309 « Doussard ».
  • Document utilisé pour la rédaction de l’article Jules-Joseph Vernier, Étude historique et géographique sur la Savoie, Paris, Le Livre d'Histoire - Res Universis, (réimpr. 1993) (1re éd. 1896), 185 p. (ISBN 978-2-7428-0039-1 et 2-7428-0039-5, ISSN 0993-7129).

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Notes et cartes

[modifier | modifier le code]
  • Notes
  1. Calcul réalisé à partir du site « orthodromie : distance à vol d'oiseau »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906.com, site personnel de Lionel Delvarre (consulté en ).
  2. Le bassin annécien est ainsi constitué de territoires distincts : l'agglomération annécienne, le pays du Laudon (appelé aussi rives du lac), le pays de Faverges, la vallée de Thônes et Les Aravis. in Vincent Pacini et Isabelle Brun, « Le livre blanc du bassin annécien. Une démarche aussi instructive qu'opérationnelle », Futuribles, no 328,‎ , p. 26 (lire en ligne).
  3. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  4. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine d'Annecy comprend une ville-centre et treize communes de banlieue.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  7. Les 16 communes du canton sont : « Chevaline, Cohennoz, Cons, Doussard, Entrevernes, Faverges, Giez, Héry-sur-Ugines, Marlens, Marthod, Montmin, Outrechaise, Saint-Ferréol, Settenex, La Thuile, Ugines »[39].
  8. La desserte médicale est le rapport du nombre de praticiens ou de structures de santé à la population. En région Rhône-Alpes, celle-ci est estimée en 2012 à un médecin généraliste pour 1 296 hab.. Publication pour la région : [PDF] L‛Union Régionale des Médecins Libéraux Rhône-Alpes., « Le schéma de démographie médicale de la région Rhône-Alpes - Synthèse régionale », sur urps-med-ra.fr, Union régionale des professionnels de santé, (consulté le ), p. 11.
  9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  10. Orientation : N, S - Coordonnées GPS : 45° 47′ 08″ N, 6° 13′ 53″ E - Altitude : 460 m
    Aire réservée pour le cerf-volant ou kite.
    Observations : restriction quelques jours dans l'année à l'occasion de fêtes locales.
  11. Les données relatives au secteur de l'économie agricole fournies par l'Insee et le ministère de l'Agriculture dans le cadre du recensement général agricole (RGA) ne sont pas comparables, les calculs n'étant pas effectués à partir des mêmes bases.
  12. Remarque ne résultant pas d'une analyse statistique des données présentées. Elle n'est qu'une valeur strictement indicative.
  13. La structure Savoie Mont Blanc, pour ces données statistiques de capacité d'accueil en termes de lits touristiques d'une station ou d'une commune, additionne les établissements marchands, qui appartiennent au secteur de l'hôtellerie, et les hébergements non marchands, qui n'impliquent donc pas de transaction commerciale comme les résidences secondaires[85].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

Références

[modifier | modifier le code]

Données Insee

[modifier | modifier le code]

[lire en ligne] :

  1. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, publié en janvier 2007, révisé en mars 2010, consulté en avril 2014, [lire en ligne].
  2. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  3. « Unité urbaine 2020 d'Annecy », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  4. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Doussard ».
  5. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Annecy », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  7. a et b « Commune de Doussard (74010) » (consulté le ).
  8. INSEE 2009, p. « POP T2M - Indicateurs démographiques ».
  9. a b c d et e INSEE 2011, p. « FAM T1 - Ménages selon leur composition ».
  10. [zip] « Fichier RFDM2011COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2011 » (consulté le ).
  11. a et b INSEE 2011, p. « REV T1 - Impôts sur le revenu des foyers fiscaux ».
  12. « REV T1 Impôt sur le revenu des foyers fiscaux -Haute-Savoie », sur site de l'Insee (consulté le ).
  13. a et b INSEE 2011, p. « CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2012 ».
  14. INSEE 2011, p. « DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2013 ».
  15. INSEE 2011, p. « DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2013 ».
  16. « Chiffres clés Tourisme » (consulté en ).
  1. a et b « Chiffres clés - Logement en 2020 à Doussard » (consulté le ).
  2. « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Doussard - Section LOG T2 » (consulté le ).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Doussard - Section LOG T7 » (consulté le ).
  4. « Chiffres clés - Logement en 2020 dans la Haute-Savoie » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2020 dans la France entière » (consulté le ).

Institutions locales

[modifier | modifier le code]

Données issues des sites de la mairie de Doussard et de la communauté de communes du pays de Faverges :

  1. a et b PLUi 1.1, p. 15, 53, 300-301.
  2. PLUi 1.1, p. 302-303.
  3. a et b PLUi Partie 1, p. 305.
  4. a b et c PLUi 1.1, p. 275-277.
  5. PLUi 1.1, p. 327-328.
  6. a et b PLUi 1.1, p. 329-333.
  7. PLUi Partie 1, p. 334-339.
  8. a b et c PLUi 1.1, p. 341.
  9. « Le Bulletin Municipal » (consulté en ).

Site personnel d'Henry Suter (Henry Suter, « Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs », sur le site d'Henry Suter - henrysuter.ch, 2000-2009 (mis à jour le 18 décembre 2009) (consulté en )) :

  1. a b c et d « (…) Doussard (…) ».
  2. « Arnand ».
  3. « (...) Glière (...) ».
  4. a b et c « Verthier », citant André Pégorier, Les noms de lieux en France, glossaire de termes dialectaux, Troisième édition, revue et complétée par Sylvie Lejeune et Elisabeth Calvarin, Paris, éditions de l'Institut Géographique National, 2006.
  5. a et b « Marceau ».

Autres sources

[modifier | modifier le code]
  1. a b c d e f g h i et j Patrimoine architectural et mobilier en Rhône-Alpes 2010, p. « Description ».
  2. a et b Antoine Reille, Guide des parcs naturels régionaux : Le patrimoine naturel, la vie traditionnelle, Delachaux et Niestlé, , 319 p. (ISBN 978-2-603-01151-5), p. 199.
  3. a b c d e et f Histoire des communes savoyardes 1981, p. 306.
  4. Paul Mougin, Les torrents de la Savoie, La Fontaine de Siloé, (réimpr. 2001), 1251 p. (ISBN 978-2-84206-174-6, lire en ligne), p. 565-581, Le Torrent de Saint-Ruph.
  5. Paul Mougin, Les torrents de la Savoie, La Fontaine de Siloé, (réimpr. 2001), 1251 p. (ISBN 978-2-84206-174-6, lire en ligne), p. 585-591, L'Ire.
  6. a et b [PDF] Ministère de l'agriculture et de la forêt - Direction de l'espace rural et de la forêt, « Section « 1.2.2. - Climat » », Département de la Haute-Savoie - Résultats du deuxième inventaire forestier (tome 1), sur le site du Service de l’inventaire forestier et statistique de l'Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) - inventaire-forestier.ign.fr, (consulté en ), p. 4.
  7. « Données climatiques de la station de Chambéry »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Météo-France (consulté en ).
  8. « Le label Géopark a été présenté à la population », Le Dauphiné libéré,‎ (lire en ligne).
  9. Muriel Rottier, « 30 mètres à gravir le donjon des seigneurs », Le Dauphiné libéré,‎ (lire en ligne).
  10. « Liste des espaces protégées - Commune : Doussard », Natura 2000, sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (INPN) - inpn.mnhn.fr (consulté le ).
  11. « Marais de la cluse d'Annecy », Natura 2000, sur le site du Conservatoire du littoral - conservatoire-du-littoral.fr (consulté le ).
  12. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
  13. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. « Doussard », Transparence Logement Social, Ministère de la Transition écologique (consulté le ).
  16. C. N., « Logement social : les 29 communes les plus réfractaires dans nos départements », Le Dauphiné libéré,‎ 2/10/2021 mis à jour le 4/10/2021 (lire en ligne, consulté le ).
  17. a et b Marie Berton, « Logements sociaux : la commune n’est plus carencée », Le Dauphiné libéré,‎ (lire en ligne Accès limité, consulté le ).
  18. Ligne n°51 du Réseau interurbain de Haute-Savoie.
  19. a b c d et e « Voie Verte - Présentation », sur le site du Syndicat intercommunal du lac d'Annecy (SILA) - http://www.sila.fr (consulté en ).
  20. a b et c « Données communales : plans de prévention des risques naturels, information des acquéreurs et locataires (IAL)... Doussard », sur Préfecture de la Haute-Savoie (http://www.haute-savoie.gouv.fr) (consulté le ), dont le [PDF] « Dossier communal synthétique (DCS) » (28 pages).
  21. « Didacticiel de la règlementation parasismique pour Doussard (74) », sur le site de prévention du risque sismique du BRGM (consulté en ).
  22. a b c d e f g h i et j Histoire des communes savoyardes 1981, p. 306, « Période romaine et haut Moyen Âge ».
  23. a et b Jean-Louis Grillet, Dictionnaire historique, littéraire et statistique des départements du Mont-Blanc et du Léman, contenant l'histoire ancienne et moderne de la Savoie, vol. 3, t. 2, Chambéry, J.F. Puthod, , p. 397 (tome III). (lire en ligne).
  24. Régeste genevois, no 95, acte du , côte REG 0/0/1/095, sur le site de la Fondation des Archives historiques de l'Abbaye de Saint-Maurice (Suisse) - digi-archives.org.
  25. a b c d e f g h et i La Rédaction, « Ducziadum...Dulsas....Doussard », Le Dauphiné libéré,‎ (lire en ligne).
  26. Jean-Yves Mariotte, « Annecy et ses environs au XIIe siècle d'après le cartulaire de Talloires », Bibliothèque de l'École des chartes, vol. 130, no 1,‎ , p. 5-32 (lire en ligne).
  27. Lexique Français - Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 12.
  28. Adolphe Gros, Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la Savoie, La Fontaine de Siloé, (réimpr. 2004, 2021) (1re éd. 1935), 519 p. (ISBN 978-2-84206-268-2, lire en ligne), p. 212..
  29. Adolphe Gros, Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la Savoie, La Fontaine de Siloé, (réimpr. 2004, 2021) (1re éd. 1935), 519 p. (ISBN 978-2-84206-268-2, lire en ligne), p. 452..
  30. Le -az final ne se prononce pas, mais indique que l'accentuation du mot va sur la première syllabe, Henri Dénarié, « Berlioz ne rime pas avec myxomatose », La Voix des Allobroges,‎ (lire en ligne) (Article publié dans le numéro 13 de La Voix des Allobroges, été 2007) et Jean-Baptiste Serron avec Marc Bron, « Comment bien prononcer les noms de nos communes? », L'Essor savoyard,‎ (lire en ligne) .
  31. a b c d e f g h i j k l m n o p q et r Patrimoine architectural et mobilier en Rhône-Alpes 2010, p. « Historique ».
  32. Henri Ménabréa, Histoire de la Savoie, Bernard Grasset, (réimpr. 1960, 1976, 2009), p. 10.
  33. Alain Piccamiglio et Maxence Segard, « Le site de Viuz-Faverges/Casuaria (Haute-Savoie) : agglomération, sanctuaire et villa dans la cluse d'Annecy », Revue archéologique de Narbonnaise, vol. 38, no 39,‎ , p. 105 (lire en ligne).
  34. a et b Histoire des communes savoyardes 1981, p. 307, « La paroisse ».
  35. a b c d e et f Histoire des communes savoyardes 1981, p. 306-307, « La féodalité ».
  36. a b et c Pierre Duparc, La formation d'une ville, vol. 1, Annecy, Société des amis du vieil Annecy, , 372 p., p. 35. (Lire en ligne le résume sur http://www.persee.fr).
  37. a b c et d Histoire des communes savoyardes 1981, p. 307-308, « L'église ».
  38. Vernier 1896, p. 96, 100.
  39. Vernier 1896, p. 109-110, 113.
  40. Vernier 1896, p. 117-121, 125.
  41. Vernier 1896, p. 129, 134-135.
  42. Vernier 1896, p. 137-138, 141.
  43. Garlonn Gaud, « La fusion s’organise pour Faverges-Seythenex et Doussard », Le Dauphiné libéré,‎ (lire en ligne).
  44. « Bassin annécien: Après Seythenex, Faverges s’apprête à fusionner avec Doussard », L'Essor savoyard,‎ (lire en ligne).
  45. Jean-Baptiste Serron, « Le mariage entre Faverges et Doussard proche de la rupture », Le Messager,‎ (lire en ligne).
  46. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  47. « Décret no 2014-185 du 18 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Haute-Savoie », Légifrance, (consulté en ).
  48. Marité Martiney, « La communauté de communes à de grands projets », Le Dauphiné libéré,‎ (lire en ligne), p. 12.
  49. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
  50. a b et c « Résultats des élections législatives de 2012 : Haute-Savoie (74) - Deuxième circonscription (résultats officiels) > Doussard », sur le site du ministère de l'Intérieur (consulté en ).
  51. « Résultats des élections législatives de 2012 : Haute-Savoie (74) - Deuxième circonscription (résultats officiels) », sur le site du ministère de l'Intérieur (consulté en ).
  52. Résultats officiels pour la commune Doussard
  53. A. R., « Doussard : la maire sortante, Michèle Lutz, brigue un nouveau mandat : Michèle Lutz va conduire la liste “Unis pour l’Avenir de Doussard” aux prochaines élections municipales. « Une équipe rajeunie, solidaire et dynamique » pour se recentrer sur les objectifs fixés », Le Dauphiné libéré,‎ (lire en ligne Accès limité, consulté le ).
  54. « Haute-Savoie (74) - Doussard », Résultats des élections municipales et communautaires 2020, Ministère de l'intérieur (consulté le ).
  55. Maxime Petit, « Doussard: Marielle Juilien devance largement Philippe Chappet : Ancienne élue de l’opposition, Marielle Juilien bat Philippe Chappet, qui était lui dans la dernière majorité, aux élections municipales partielles de Doussard, dimanche 12 novembre 202 », L'Essor savoyard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  56. « Le maire se tue à la chasse », Le Dauphiné libéré,‎ (lire en ligne)
  57. Hélène Leforestier et Roland Ancillon, « Doussard : l’ancienne maire, Michèle Lutz, est décédée : Maire de Doussard entre 2009 et 2020, Michèle Lutz est décédée vendredi 17 juillet. Elle avait 64 ans », L'Essor savoyard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Michèle Lutz avait pris en 2009 la succession de Jean-Claude Déronzier, après son accident mortel en montagne. Réélue à la tête de la commune en 2014, elle a été battue au premier tour des municipales par Michel Coutin ».
  58. Hélène Leforestier et Roland Ancillon, « Doussard : l’ancienne maire, Michèle Lutz, est décédée », L'Essor savoyard,‎ (lire en ligne).« Maire de Doussard entre 2009 et 2020, Michèle Lutz est décédée vendredi 17 juillet. Elle avait 64 ans. »
  59. M.B., « Doussard : Michel Coutin prend la tête de la commune », Le Dauphiné libéré,‎ (lire en ligne) « Avec quatre adjoints au lieu de six, la nouvelle équipe municipale conduite par Michel Coutin compte 27 élus dont 6 de l’opposition. »
  60. « Doussard : quinze conseillers municipaux démissionnent : Quinze élus de la majorité ont présenté leur démission au maire Michel Coutin ce vendredi 22 septembre. », L'Essor savoyard,‎ (lire en ligne).
  61. Marie Berton, « Marielle Juilien est la nouvelle maire de Doussard », Le Dauphiné libéré,‎ (lire en ligne).
  62. La rédaction, « Dix ans d'amitié avec Dirinon pour le comité de jumelage », Le Dauphiné libéré,‎ (lire en ligne).
  63. « Les villes et villages fleuris - Site officiel des Villes et Villages Fleuris, label de qualité de vie », sur cnvvf.fr (consulté le ).
  64. « Haute-Savoie (74) > Doussard > École », sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté en ).
  65. a et b « Annuaire de recherche « Faverges » », sur le site du Ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).
  66. Hugues Aspord (Principal), « Présentation - Historique du collège », sur le site du Collège Jean Lachenal de Faverges, (consulté le ).
  67. Patrick, « Les SESSAD », sur le site de l'IEN ASH 74, (consulté le ).
  68. [PDF] L‛Union Régionale des Médecins Libéraux Rhône-Alpes. Étude dirigée par M. EVRARD, « Le schéma de démographie médicale de la région Rhône-Alpes - Département de la Haute-Savoie », sur urps-med-ra.fr, Union régionale des professionnels de santé, (consulté le ), p. 57.
  69. a b c et d [PDF] L‛Union Régionale des Médecins Libéraux Rhône-Alpes., « Le schéma de démographie médicale de la région Rhône-Alpes - Département de la Haute-Savoie », sur urps-med-ra.fr, Union régionale des professionnels de santé, (consulté le ), p. 67.
  70. [PDF] « Carte judiciaire (2010) »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site du ministère de la Justice (consulté en ).
  71. « Juridictions pour la commune de Doussard », sur le site du ministère de la Justice (consulté en ).
  72. a et b « Doussard », sur le site de mutualisation des Archives départementales de la Savoie et de la Haute-Savoie - sabaudia.org (consulté en ), Ressources - Les communes.
  73. François Miquet, Sobriquets patois et dictons des communes et hameaux de l'ancien genevois et des localités limitrophes, Annecy, , 27 p. (lire en ligne), p. 19.
  74. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  75. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  76. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  77. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Doussard (74104) », (consulté le ).
  78. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de la Haute-Savoie (74) », (consulté le ).
  79. « Paroisse Saint-Joseph en pays de Faverges », sur le site du diocèse d'Annecy (consulté en ).
  80. « Carte du Doyenné de la Tournette »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Site du diocèse d'Annecy (consulté en ).
  81. « Horaire des messes », sur le site egliseinfo.catholique.fr de la Conférence des évêques de France (consulté le ).
  82. « Recensement agricole 2010 - Principaux résultats par commune », sur le site « Agreste » du service de la statistique et de la prospective (SSP) du ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt. (consulté le ).
  83. J. Billet, « Politique régionale et développement touristique en Rhône-Alpes », Revue de géographie alpine, vol. 75, no 2,‎ , p. 122 (lire en ligne).
  84. [PDF] Conseil général de la Haute-Savoie - L'Observatoire Départemental, « Doussard : Nombre de lits touristiques »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Accueil > Le territoire > Données statistiques départementales > Liste résultats > Doussard, sur site du CG 74 - L'Observatoire Départemental, (consulté le ) : « Source : Savoie Mont Blanc Tourisme ».
  85. a et b « La capacité d'accueil touristique en Savoie-Mont-Blanc »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Observatoire, sur le site Savoie-Mont-Blanc - pro.savoie-mont-blanc.com, (consulté en ) : « Les données détaillées par commune, et par station : nombre de structures, nombre de lits par type d'hébergements (fichier : Détail des capacités 2014, .xlsx) ».
  86. « Liste des monuments historiques de la commune de Doussard », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  87. « Liste des lieux et monuments de la commune de Doussard à l'inventaire général du patrimoine culturel », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  88. « Liste des objets historiques de la commune de Doussard », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  89. « Liste des objets de la commune de Doussard à l'inventaire général du patrimoine culturel », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  90. Paul Lullin et Charles Le Fort, Régeste genevois ou Répertoire chronologique et analytique des documents imprimés relatifs à l'histoire de la ville et du diocèse de Genève avant l'année 1312, Société d'histoire et d'archéologie de Genève, , 542 p., p. 470.
  91. Jérôme Daviet, « Chapelle Notre-Dame-de-la-Nativité », sur site de la Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel en lien avec l'Assemblée des Pays de Savoie - patrimoine.rhonealpes.fr, (consulté en ).
  92. Françoise Dantzer, Les Bauges : Terre d'art sacré, La Fontaine de Siloé, coll. « Les Savoisiennes », , 251 p. (ISBN 978-2-84206-272-9, lire en ligne), p. 70.
  93. Patrimoine architectural et mobilier en Rhône-Alpes 2010, p. Liste du patrimoine.