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Discussion utilisateur:Éliane Coutard

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Bienvenue sur Wikipédia, Éliane Coutard !


Bonjour, je suis Wisi eu, et je vous accueille en tant que wikipédien bénévole.

Wikipédia est une formidable aventure collective, toujours en construction. La version francophone comporte aujourd'hui 2 611 904 articles, rédigés et maintenus par des bénévoles comme vous et moi. Vous allez y effectuer vos premiers pas : n’hésitez pas à me contacter si vous avez besoin de conseils ou d'aide pour cela, ou à laisser un message sur le forum des nouveaux. Une réponse vous sera apportée avec plaisir !

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  5. N'hésitez pas à modifier (l'historique conserve tout).

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Wisi eu (discuter) 16 mai 2024 à 15:00 (CEST)[répondre]

Madame ou Monsieur ?
Je vous remercie de votre accueil et ne manquerai pas de vous solliciter si j'ai besoin d'aide. Éliane Coutard (discuter) 16 mai 2024 à 15:36 (CEST)[répondre]

Avantage comparatif

[modifier le code]

Bonjour,

Je me suis permis d'annuler vos modifications sur l'article Avantage comparatif. En effet, le principe de vérifiabilité qui fonde Wikipédia implique que toute assertion doit être rapportée à une source à la mesure de son importance. Ici, il s'agit de remettre en cause un résultat qui est, comme l'article le souligne, un fondement de la théorie économique du commerce international. Il faudrait donc, à tout le moins, un article publié dans une revue de recherche économique de référence. Malheureusement, vous n'apportez à l'appui de vos éditions qu'un ouvrage auto-édité : non seulement il n'a pas été revu et commenté par la communauté scientifique, mais pas même par un éditeur. Il ne s'agit donc pas d'une source valable sur Wikipédia. Je comprends par ailleurs du descriptif donné dans la page que l'auteur commet la même erreur que la majorité des étudiantes et étudiants en économie quand on aborde pour la première fois ce résultat.

Si vous souhaitez contribuer au sujet, je vous invite à apporter à l'appui de vos éditions des références parues dans des journaux et collections scientifiques à comité de lecture, et à les proposer d'abord en page de discussion de l'article – c'est la manière recommandée lorsqu'on édite des articles comme celui-ci, qui ont été reconnus comme Articles de qualité par la communauté et ont donc fait l'objet d'une relecture attentive.

Cordialement Bokken | 木刀 27 mai 2024 à 16:32 (CEST)[répondre]

Bonjour,
je vous remercie de votre message. L'assertion est en effet seulement en cours de revue : je viens de la lire, elle est très convaincante. Je ne sais pas quelle erreur est faite par la majorité des étudiantes et étudiants mais je doute que beaucoup pensent à faire une extrapolation jusqu'à la balance commerciale. Il convient donc d'attendre, c'est j'en conviens la solution la plus sage.
Cordialement Éliane Coutard (discuter) 27 mai 2024 à 21:57 (CEST)[répondre]
Bonjour,
Pour être un peu plus détaillé que dans un commentaire de modification : l'erreur à laquelle je fais référence est une confusion sur la signification de faux dans ce contexte. Par construction (et c'est aussi vrai en physique, par exemple), tout modèle est faux au sens où il effectue une simplification de la réalité, au moyen d'hypothèses et d'abstractions. Dire que telle ou telle hypothèse d'un modèle ne correspond pas à la réalité est donc énoncer une évidence. Il y a en fait deux questions : celle de la cohérence interne du modèle (est-ce qu'il y a une erreur de raisonnement quelque part entre les hypothèses et les conclusions, et celle de l'applicabilité (est-ce que ce qui est modélisé s'observe effectivement) .
Il faut donc repartir de l'objectif. La théorie des avantages comparatifs a pour ambition de montrer que même si un pays est plus efficace dans toutes ses productions, il a quand même intérêt à échanger avec un autre pays moins efficace sur tous les plans. Il s'agit d'un résultat fortement contre-intuitif, et pourtant inattaquable dans le cadre du modèle (un seul facteur de production, coûts de transport négligeables). La cohérence interne n'est pas en cause.
Reste la question de l'applicabilité. Est-ce que ce modèle ambitionne d'être l'explication unique du commerce international ? Absolument pas. Dire qu'il existe d'autres facteurs ne le remet ainsi aucunement en cause. Pour le remettre en cause en pratique, il faudrait montrer que les échanges entre pays de niveaux de productivité très différents n'existent pas (ce qui est empiriquement faux), soit qu'ils sont majoritairement liés à d'autres motifs (ce qui n'est pas le cas, une partie des échanges dans ce cas est assez bien expliquée par ce motif).
Ainsi, ce modèle fournit, à un niveau heuristique, un concentré des difficultés épistémologiques de l'usage d'un modèle en économie, et de ses erreurs fréquentes : confondre cohérence interne et applicabilité, et croire qu'un modèle ambitionne de décrire toute la réalité là où il ne s'agit que de mettre en évidence un motif ou un phénomène bien délimité et non exclusif.
Pour la balance commerciale, j'attire votre attention sur la question du bouclage par la balance des paiements. Par construction, la balance des paiements équilibre la balance commerciale. C'est une simple égalité comptable, mais souvent ignorée, y compris par des politiques qui croient à tort qu'on peut, à l'échelle d'une zone monétaire) avoir à la fois une balance commerciale excédentaire (exporter plus qu'on importe) et un solde des paiements excédentaire (investir à l'étranger plus que les étrangers n'investissent chez nous). À l'époque de Ricardo, c'était plus évident, le solde des paiements se voyant en transferts de métaux précieux.
Bokken | 木刀 28 mai 2024 à 10:35 (CEST)[répondre]
Bonjour,
Je vous remercie du temps que vous avez pris pour m'éclairer, c'est très aimable de votre part. De plus, vous me rassurez par rapport à l'erreur courante. La démonstration de A. Nikols reste dans le cadre du modèle proposé par Ricardo (ce qui n'était d'ailleurs pas le cas dans la démonstration de J.S. Mills puisqu'un des produits était fabriqué avec la même efficacité dans les 2 pays et qu'un des pays fait du dumping pour acquérir un avantage absolu). Lorsque la balance commerciale est déficitaire, bien évidemment la balance des paiements est à l'inverse mais traduit bien que le pays s'appauvrit ; certains pays en font les frais lorsque le FMI réclame son dû. Dans l'exemple de Ricardo, si un des pays a une balance commerciale déficitaire, il est alors perdant au jeu du commerce et s'endette inéluctablement vis-à-vis de l'autre pays qu'il devra bien un jour rembourser.
Il faut maintenant laisser faire le temps. Soixante économistes français incrédules ont reçu le livre (numérisé) de M. A. Nikols. Verdict dans quelques mois. Éliane Coutard (discuter) 28 mai 2024 à 16:34 (CEST)[répondre]
Entendu pour attendre. Sur la balance des paiements, vous confondez dette publique et dette privée. Le FMI n'aura aucune raison d'intervenir quand des investisseurs privés étrangers viennent construire des usines chez vous. Aujourd'hui, ce sont le compte en capital et le compte financier qui viennent équilibrer la balance commerciale. Bokken | 木刀 30 mai 2024 à 16:01 (CEST)[répondre]
Merci de vos précisions. Il est vrai que je simplifiais à l'extrême pour ne retenir que les effets d'un déficit de balance commerciale : toutes choses étant égales par ailleurs, si le déficit commerciale est X, le besoin de financement (public + privé) lui est égal. Et si le FMI intervient, c'est parce qu'il a préalablement, en dernier ressort, prêté à des états qui ont souvent consacré les prêts à soutenir la consommation plutôt qu'à fortifier la production. Éliane Coutard (discuter) 31 mai 2024 à 22:16 (CEST)[répondre]