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La Belle du Missouri

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La Belle du Missouri
Description de l'image The Girl from Missouri poster.jpg.
Titre original The Girl from Missouri
Réalisation Jack Conway
Sam Wood
Scénario Anita Loos
John Emerson
Acteurs principaux
Sociétés de production Metro-Goldwyn-Mayer
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Comédie de mœurs
Comédie romantique
Durée 75 min
Sortie 1934

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

La Belle du Missouri (The Girl from Missouri) est un film américain en noir et blanc réalisé par Jack Conway et Sam Wood (non crédité), sorti en 1934.

La belle Eadie Chapman est pauvre depuis son enfance (sa mère et son sévère beau-père tiennent un minable café-dancing dans lequel elle danse). Voulant s’affranchir des soucis financiers, elle est résolue à épouser un homme riche. Accompagnée de Kitty, sa meilleure amie, elle part à la conquête de New York où elle devient choriste. Après une de ses danses, elle flirte avec le riche Frank Cousins. À son domicile, il la demande en mariage. Peu de temps après, Frank se suicide chez lui. La police soupçonne Eadie. La jeune femme veut prouver son innocence, tandis que Tom Paige lui fait la cour.

Fiche technique

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Distribution

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Acteurs non crédités

À l'occasion d'une diffusion télévisée du film en 1987, Patrick Brion écrivait dans Télérama :

« Alors que certains des films de Jean Harlow contribuent soit à lui donner un rôle de composition, soit à renforcer le couple prestigieux qu'elle forme avec Clark Gable[1], « The Girl from Missouri » est au contraire entièrement centré sur elle. C'est elle - et elle seule - la vedette de cette brillante et délicieusement amorale chronique de mœurs qui retrace les efforts de la jeune et blonde Eadie pour séduire - et épouser - un de ces milliardaires qui hantent les rêves des « chercheurs d'or » de son espèce. Autour d'elle, une superbe galerie d'hommes, plus ou moins jeunes mais tous fortunés. Servie par un remarquable scénario d'Anita Loos et John Emerson, Jean Harlow trouve ici un de ses grands rôles et il faut l'avoir vue apparaissant soudain en sous-vêtements et appelant Lionel Barrymore « Daddy » ou arborant un fascinant maillot blanc qui semble curieusement ne pas avoir effarouché les censeurs de l'époque. Passionnant reflet d'une Amérique qui cherche à oublier la crise économique qui vient de l'ébranler, ce film rarissime permet de retrouver Jean Harlow dans toute sa splendeur. C'est une raison de plus de ne pas le manquer. »

Notes et références

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Liens externes

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