La Ferrière-de-Flée
La Ferrière-de-Flée | |||||
La mairie de La Ferrière-de-Flée. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Maine-et-Loire | ||||
Arrondissement | Segré | ||||
Commune | Segré-en-Anjou Bleu | ||||
Statut | Commune déléguée | ||||
Maire délégué Mandat |
Olivier Chauveau 2020-2026 |
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Code postal | 49500 | ||||
Code commune | 49136 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Ferfléen | ||||
Population | 361 hab. (2014) | ||||
Densité | 28 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 43′ 55″ nord, 0° 50′ 42″ ouest | ||||
Altitude | 80 m Min. 48 m Max. 90 m |
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Superficie | 13,12 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Segré | ||||
Historique | |||||
Fusion | 15 décembre 2016 | ||||
Commune(s) d'intégration | Segré-en-Anjou Bleu | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Maine-et-Loire
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La Ferrière-de-Flée est une ancienne commune française rurale située dans le département de Maine-et-Loire en région Pays de la Loire.
Elle est depuis le [1] intégrée à la nouvelle commune de Segré-en-Anjou Bleu.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Commune angevine du Segréen, La Ferrière-de-Flée se situe au sud-est de L'Hôtellerie-de-Flée (3,5 km), sur les routes D 923, Segré (5,2 km), et D 180, Aviré (4,8 km) - L'Hôtellerie de Flée, en limite du département de la Mayenne[2],[3].
Les plus proches agglomérations sont Angers, à 36,3 km, et Laval, à 38,0 km de la commune[3].
Topographie
[modifier | modifier le code]Son territoire se trouve sur l'unité paysagère du Plateau du Segréen[4] et à proximité du parc naturel régional Loire-Anjou-Touraine.
L'altitude de la commune varie de 48 à 90 mètres[5].
Risques naturels
[modifier | modifier le code]La commune est classée en zone de sismicité 2. La Ferrière-de-Flée a subi des inondations et coulées de boue en décembre 1982, avril 1983 et fin décembre 1999. Elle a également subi des mouvements de terrain fin décembre 1999.[réf. nécessaire]
Toponymie et gentilé
[modifier | modifier le code]Toponymie : Le nom de la commune viendrait du latin Ferrum (fer) et du suffixe Aria (ancienne forge ou gisement de fer). On exploitait le minerai de fer au Moyen Age sur cette commune. Flée est le nom de la forêt dont le bois était utilisé pour alimenter la forge.[réf. nécessaire]
Gentilé : Ses habitants sont appelés les Ferfléennes et les Ferfléens.
Histoire
[modifier | modifier le code]Politique et administration
[modifier | modifier le code]Administration municipale
[modifier | modifier le code]Administration actuelle
[modifier | modifier le code]Depuis le La Ferrière-de-Flée constitue une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Segré-en-Anjou Bleu et dispose d'un maire délégué[1].
Administration ancienne
[modifier | modifier le code]Ancienne situation administrative
[modifier | modifier le code]La commune était membre de la communauté de communes du Canton de Segré[9], elle-même membre du syndicat mixte Pays de l'Anjou bleu, Pays segréen, jusqu'à son intégration dans Segré-en-Anjou Bleu.
Population et société
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[11],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 361 habitants, en évolution de +1,69 % par rapport à 2009 (Maine-et-Loire : +3,3 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (19,9 %) est en effet inférieur au taux national (21,8 %) et au taux départemental (21,4 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (50,9 % contre 48,7 % au niveau national et 48,9 % au niveau départemental).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :
- 50,9 % d’hommes (0 à 14 ans = 27,3 %, 15 à 29 ans = 16,1 %, 30 à 44 ans = 21,7 %, 45 à 59 ans = 18 %, plus de 60 ans = 16,7 %) ;
- 49,1 % de femmes (0 à 14 ans = 24,5 %, 15 à 29 ans = 18,1 %, 30 à 44 ans = 18,7 %, 45 à 59 ans = 15,5 %, plus de 60 ans = 23,2 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Tissu économique
[modifier | modifier le code]Sur 36 établissements présents sur la commune à fin 2010, 50 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 14 % du secteur de l'industrie, 6 % du secteur de la construction, 25 % de celui du commerce et des services et 14 % du secteur de l'administration et de la santé[16].
Agriculture
[modifier | modifier le code]Liste des appellations présentes sur le territoire[17] :
- AOC - AOP Maine-Anjou, IGP Bœuf du Maine,
- IGP Oie d'Anjou, IGP Volailles de Loué, IGP Volailles du Maine, IGP Volailles d’Ancenis,
- IGP Œufs de Loué,
- AOC Pommeau du Maine, IGP Cidre de Bretagne ou Cidre breton.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Vestiges préhistoriques et antiques :
- Tombe mégalithique (MH depuis le ) du château de La Ferrière. Ce vestige appartient à l’État[18].
- Dolmen de Putifay (IMH le ) ou dolmen de la Petifaie (ou du puits des Fées). Il s'agit d'une propriété privée[19].
Architecture civile :
- Château, des XIVe/XVIe siècles, remanié au XIXe. Il a été partiellement inscrit au registre des Monuments Historiques en . Il est fait en moellon et en schiste et recouvert principalement en ardoise. La porte d'entrée du pavillon nord comprend un tympan ajouré de fleurs de lys. Il s'agit d'une propriété privée.
- Château de La Retiverie.
- Exploitation du minerai de fer au Moyen Âge.
Architecture sacrée :
- Chapelle du XIIe siècle, paroisse au XVIIIe.
- Chapelle Notre-Dame-du-Chêne, ou chapelle Pomme-Poire.
- Église Sainte-Madeleine, du XIXe siècle. L'accès à l'église a été fermé en par une décision du maire « pour des raisons de sécurité. » En effet, des morceaux sont tombés de la voûte à l’intérieur de l'église[20]. Elle contient un maître-autel par Perrault offert en 1870. Les cloches datent de 1874. La nef est enrichie de vitraux de Jean Clamens.
-
Église Sainte-Madeleine.
-
Entrée du château (XIVe-XIXe siècles).
-
La Chapelle Pomme-Poire.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Célestin Port, Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : D-M, t. 2, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2e éd. (BNF 34649310, lire en ligne)
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
[modifier | modifier le code]- « Arrêté no DRCL-BCL-2016-126 en date du 28 septembre 2016 », Recueil spécial des actes administratifs de la préfecture de Maine-et-Loire, no 67, (lire en ligne [PDF]).
- IGN et BRGM, Géoportail La Ferrière-de-Flée (49), consulté le 2 septembre 2012
- Les distances affichées sont des distances orthodromiques (à vol d'oiseau) — Lion1906, Distances orthodromiques à partir de La Ferrière-de-Flée (49), consulté le 1er décembre 2013.
- Département de Maine et Loire - DIREN Pays de la Loire - DDE Maine et Loire, Atlas des paysages de Maine-et-Loire, Le Polygraphe, 2003, p. 158 — Données consultables sur WikiAnjou.
- WikiAnjou, Altitude des communes de Maine-et-Loire, consulté le 1er décembre 2013.
- « Conseil municipal », sur Mairie de Segré-en-Anjou Bleu (consulté le ).
- « Segré-en-Anjou Bleu. Les 15 maires délégués connus », sur Le Courrier de l'Ouest, (consulté le ).
- Ouest-France, https://www.ouest-france.fr/la-vie-scolaire-1er-chantier-de-la-nouvelle-municipalite-2088830, article du 2 avril 2014.
- Insee, Composition de l'EPCI du Canton de Segré (244900593), consulté le 17 septembre 2013
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
- « Évolution et structure de la population à La Ferrière-de-Flée en 2008 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Résultats du recensement de la population de Maine-et-Loire en 2008 », sur le site de l'Insee (consulté le )
- Insee, Statistiques locales du territoire de La Ferrière-de-Flée (49), consultées le 7 avril 2013.
- AOC Appellation d'origine contrôlée (FR), AOP Appellation d'origine protégée (CE), IGP Indication géographique protégée (CE) - INAO, Fiche de Ferrière-de-Flée (49), consultée le 1er décembre 2013.
- « Tombe megalithique du chateau de la Ferriere », notice no PA00109103, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Dolmen de la Petifaie », notice no PA00109427, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Le Courrier de l'Ouest, L’accès à l’église interdit depuis lundi, article du mardi 27 août 2013.