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Mélanie de Comoléra

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Mélanie de Comoléra
Naissance
Décès
Après 1854
Période d'activité
Activité
Maître
Distinction
Peintre de fleurs de la reine d'Angleterre

Mélanie Comolera, dite Mélanie de Comoléra, née à la fin du XVIIIe siècle et morte après 1858 est une peintre française.

Elle est spécialisée dans les natures mortes florales.

Peu de choses sont connues sur Mélanie de Comoléra, artiste active durant la première moitié du XIXe siècle : entre 1816 et 1854[1].

Elle étudie la peinture auprès de Gérard van Spaendonck[2],[3] puis travaille pour la manufacture nationale de Sèvres de 1816 à 1818 où elle peint des fleurs sur de la porcelaine[4]. En , Mélanie de Comoléra a une altercation avec un gardien du musée du Louvre. Alors que l'artiste réalisait la copie d'une œuvre, elle est prise à partie par un gardien qui la trouvait trop proche du tableau. Elle se plaint auprès du Charles-Paul d'Albert, duc de Luynes qui intercède auprès du directeur du musée. Cette protection lui permet d'obtenir un atelier privatif pour réaliser son travail, privilège rare pour une copiste[5],[3].

Elle s'installe ensuite à Londres où elle réalise, en 1827, une copie d'une peinture de Jan van Huysum[6]. C'est cette même année qu'elle devient peintre de fleurs pour la duchesse de Clarence qui devient trois ans plus tard reine consort du Royaume-Uni, épouse de Guillaume IV. Elle travaillera également pour la reine Victoria[1],[7],[8].

Elle expose régulièrement dans divers salons à Paris et à Londres. Ses tableaux y sont bien reçus et son art, reconnu, reçoit des critiques positives[9],[10]. Son art la fait connaître également dans le milieu de la botanique et de l'horticulture[11]. Elle expose ainsi lors de l'Exposition publique des produits de l'horticulture dans l'Orangerie du Louvre de 1838, deux peintures à l'huile et des œufs d'autruche peints[12].

Royaume-Uni

Notes et références

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  1. a et b (en) Peter Mitchell, Great Flower Painters : Four Centuries of Floral Art, Overlook Press, , 272 p. (ISBN 978-0-87951-008-4, lire en ligne), p. 90.
  2. Brigitte Rollet et Delphine Naudier, Genre et légitimité culturelle : quelle reconnaissance pour les femmes, Paris, L'Harmattan, , 165 p. (ISBN 978-2-296-03512-6, lire en ligne), p. 45.
  3. a et b Séverine Sofio, « Quelle(s) légitimité(s) pour les peintres de fleurs ? Genre, art et botanique au XIXe siècle » [PDF], sur hal.archives-ouvertes.fr, (consulté le ).
  4. Georges Lechevallier-Chevignard, La manufacture de porcelaine de Sèvres, Paris, Librairie Renouard - H. Laurens Éditeur, , 164 p. (lire en ligne), p. 130.
  5. Séverine Sofio, Artistes femmes : La parenthèse enchantée XVIIIe – XIXe siècles, CNRS Editions, , 384 p. (ISBN 978-2-271-09218-2, lire en ligne).
  6. (en) « Peonies, Roses, Carnations, and Iris, Anemones, Auricula and Other Flowers in a Terracotta Vase, with Orange Blossoms, Morning Glory and a Bird's Nest on a Marble Ledge, A Colonnade Beyond », vente Sotheby's New York du , lot 116, sur sothebys.com.
  7. (en) « Mélanie de Comoléra », sur rkd.nl (consulté le ).
  8. (en) Pamela Gerrish Nunn, Problem Pictures : Women and Men in Victorian Painting, Routledge, , 216 p. (ISBN 978-1-351-55314-8, lire en ligne).
  9. Société centrale des amis des arts et des lettres. Auteur du texte, Journal des beaux-arts et de la littérature, Paris, (lire en ligne), p. 234.
  10. Société libre des beaux-arts, Journal des artistes, Paris, (lire en ligne), p. 202.
  11. Annales de la Société royale d'horticulture de Paris, t. 18, Paris, , 360 p. (lire en ligne), p. 204.
  12. Annales de la Société royale d'horticulture de Paris, t. 22, Paris, (lire en ligne), p. 475.

Bibliographie

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Liens externes

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