SMC 018136
Ascension droite | 00h 50m 56,08784s[1] |
---|---|
Déclinaison | −72° 15′ 06,2276″[1] |
Constellation | Toucan |
Magnitude apparente | 11,83 à 12,28[2] |
Localisation dans la constellation : Toucan | |
Type spectral | M0Ia[3] ou K4,5Ia-Iab[4] |
---|---|
Variabilité | L[2] |
Vitesse radiale | +177,47 ± 0,66 km/s[1] |
---|---|
Mouvement propre |
μα = +0,538 ± 0,017 mas/a[1] μδ = −1,416 ± 0,019 mas/a[1] |
Parallaxe | 0,020 1 ± 0,015 4 mas[1] |
Distance | environ 49 750 pc (∼162 000 al)[réf. nécessaire] |
Rayon | 1 310 R☉[5] |
---|---|
Luminosité | 214 000 L☉[6] |
Température | 3 575 K[5] |
Métallicité | [Fe/H] = −0,151[7] |
Désignations
SMC 018136, également désignée PMMR 37, est une lointaine supergéante rouge située dans le Petit Nuage de Magellan. Cette étoile, qui a été découverte par l'astronome Roberta M. Humphreys en 1979[3], est connue pour être l'une des plus grandes étoiles à avoir été observée. Une estimation de sa taille a permis d'observer que l'étoile a rayon de 1310 R☉ et que, si elle remplaçait le Soleil au centre du système solaire, sa photosphère s'étendrait jusqu'à une distance de 6,09 UA, près de l'orbite de la planète Saturne[réf. nécessaire].
Propriétés stellaires
[modifier | modifier le code]SMC 018136 est une supergéante rouge en fin de vie, généralement classée avec un type spectral de M0Ia[3], même si une étude plus récente lui donne un type un peu plus précoce de K4,5Ia-Iab[4]. Elle se situe parmi les étoiles les plus grandes et les plus lumineuses connues, puisque son rayon est de 1310 R☉[5]. Elle émet depuis sa photosphère une luminosité supérieure à 200 000 L☉[6] et sa magnitude bolométrique est de -8,76[5]. Sa faible métallicité, typique des nuages de Magellan, est estimée à [Fe/H] de -0,151. Sa température a été estimée à plusieurs reprises avec des valeurs comprises de 3 575 K[5] à 4 367 K[7].
SMC 018136 est également une étoile variable irrégulière à longue période, sa magnitude apparente variant entre 11,83 et 12,28 sans période donnée. La variabilité a été identifiée grâce au programme scientifique All Sky Automated Survey for SuperNovae[2]. Les mesures du satellite Gaia ont toutefois permis d'identifier une période de variation de 308 jours[9].
Références
[modifier | modifier le code]- (en) A. Vallenari et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 3 : Summary of the content and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 674, , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202243940, Bibcode 2023A&A...674A...1G, arXiv 2208.00211). Notice Gaia DR3 pour cette source sur VizieR.
- « VSX : Detail for ASASSN-V J005056.09-721506.2 », sur www.aavso.org (consulté le )
- (en) R. M. Humphreys, « M supergiants and the low metal abundances in the Small Magellanic Cloud », The Astrophysical Journal, vol. 231, , p. 384 (ISSN 0004-637X, DOI 10.1086/157201, Bibcode 1979ApJ...231..384H)
- (en) Carlos González-Fernández et al., « A new survey of cool supergiants in the Magellanic Clouds », Astronomy & Astrophysics, vol. 578, , article no A3 (DOI 10.1051/0004-6361/201425362, Bibcode 2015A&A...578A...3G, arXiv 1504.00003)
- (en) Emily M. Levesque et al., « The Effective Temperatures and Physical Properties of Magellanic Cloud Red Supergiants: The Effects of Metallicity », The Astrophysical Journal, vol. 645, no 2, , p. 1102–1117 (ISSN 0004-637X, DOI 10.1086/504417, Bibcode 2006ApJ...645.1102L, arXiv astro-ph/0603596)
- (en) Ben Davies, Paul A. Crowther et Emma R. Beasor, « The luminosities of cool supergiants in the Magellanic Clouds, and the Humphreys–Davidson limit revisited », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 478, no 3, , p. 3138–3148 (DOI 10.1093/mnras/sty1302, Bibcode 2018MNRAS.478.3138D, arXiv 1804.06417)
- (en) Matthias Steinmetz et al., « The Sixth Data Release of the Radial Velocity Experiment (Rave). II. Stellar Atmospheric Parameters, Chemical Abundances, and Distances », The Astronomical Journal, vol. 160, no 2, , article no 83 (ISSN 1538-3881, DOI 10.3847/1538-3881/ab9ab8, Bibcode 2020AJ....160...83S, arXiv 2002.04512)
- (en) PMMR 37 -- Red Supergiant sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
- (en) Gaia Collaboration, « Gaia DR3 Part 4. Variability », Catalogue de données en ligne VizieR : I/358. Publié à l'origine dans : Astron. Astrophys., in prep. (2022), (Bibcode 2022yCat.1358....0G)
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressource relative à l'astronomie :