Sault (Vaucluse)
Sault | |||||
Vue générale du village. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
Département | Vaucluse | ||||
Arrondissement | Carpentras | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Ventoux Sud (siège) |
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Maire Mandat |
Claude Labro 2020-2026 |
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Code postal | 84390 | ||||
Code commune | 84123 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saltésiens, Saltésiennes | ||||
Population municipale |
1 354 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 12 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 05′ 31″ nord, 5° 24′ 32″ est | ||||
Altitude | 760 m Min. 650 m Max. 1 591 m |
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Superficie | 111,15 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Pernes-les-Fontaines | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Vaucluse
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
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Liens | |||||
Site web | http://www.mairie-sault-84.fr | ||||
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Sault [so] est une commune française située dans le département de Vaucluse, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Ses habitants sont appelés les Saltésiens.
Géographie
[modifier | modifier le code]Bâtie en hémicycle, à 765 m d'altitude, sur une avancée rocheuse qui termine le plateau de Vaucluse à l'ouest et domine la vallée de la Nesque, Sault offre une bonne base d'excursions entre le Ventoux, les Baronnies et la montagne de Lure.
Le village se trouve à l'est du mont Ventoux et au nord-est des monts de Vaucluse. Il est posé sur un plateau calcaire en limite du plateau d'Albion, entre pierres, forêts (dont forêt du Défens, bois des Roumigières et bois des Fayettes) et champs de lavande.
Accès
[modifier | modifier le code]Du village partent et arrivent de nombreuses routes : les routes départementales 942 et 164 au nord, la route départementale 943 au sud, la route départementale 1 à l'ouest et les routes départementales 30 et 950 à l'est.
Relief et géologie
[modifier | modifier le code]Plateaux calcaires d'une altitude moyenne de 1 000 mètres.
Le point le plus haut est le col de la Frache à 1 575 mètres, au nord-ouest de la commune, sur les contreforts du mont Ventoux.
Grande variété géologique du Crétacé avec formation d'argiles oxydées[1].
Sault est la commune la plus étendue du Vaucluse : un peu plus de 11 000 hectares.
Sismicité
[modifier | modifier le code]À l'exception des cantons de Bonnieux, Apt, Cadenet, Cavaillon, et Pertuis classés en zone Ib (risque faible), tous les cantons du département de Vaucluse sont classés en zone Ia (risque très faible). Ce zonage correspond à une sismicité ne se traduisant qu'exceptionnellement par la destruction de bâtiments[2].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Au pied du village passe le Croc, qui se jette dans la Nesque. Source minérale sulfureuse de Fontbelle.
Au cours des années 1856-1860, un dénommé Carbonnel demanda l'autorisation d'exploiter une source d'eau minérale à Sault. Sa demande resta sans suite[3].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 910 mm, avec 6,9 jours de précipitations en janvier et 4 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Christol », sur la commune de Saint-Christol à 10 km à vol d'oiseau[6], est de 10,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 015,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −20,1 °C, atteinte le [Note 1],[7],[8].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Sault est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12] et hors attraction des villes[13],[14].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (62,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (63,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (55,6 %), terres arables (22,7 %), zones agricoles hétérogènes (9,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,8 %), prairies (3,5 %), cultures permanentes (1,2 %), zones urbanisées (0,5 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Attestée sous la forme Saltus — formation latine signifiant « région montagneuse et boisée » — en 859, et in Salto entre 1040 et 1044[16].
Histoire
[modifier | modifier le code]Moyen Âge
[modifier | modifier le code]La localité apparaît pour la première fois dans les textes en 859 (Saltus). Le terme latin saltus désigne une région boisée et montagneuse, sauvage et non-cultivée[17].
La seigneurie de Sault appartenait aux d'Agoult, une des quatre grandes familles de Provence (Villeneuve, d'Agoult, et Castellane). Aux XIIe et XIIIe siècles, l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon y possédait l’église paroissiale et deux églises rurales (à Anjou et à La Loge), établissements dont elle percevait les revenus[18].
Pendant toute la période de division du comté de Provence, Sault constitue une enclave neutre entre le comté de Forcalquier, en amont, et le marquisat de Provence, côté Rhône[19].
Renaissance, le comté de Sault
[modifier | modifier le code]Une ordonnance du baron de Sault, datée du , fixa un marché hebdomadaire à Sault, tous les mercredis. En même temps, elle octroyait sept foires par an à la capitale de sa seigneurie, les , , , , le mercredi qui suit la Sexagésime, le lundi de la semaine de la Passion et le mercredi qui suit le [20],[21].
François d'Agoult (1528-1567), gouverneur du Lyonnais, fut récompensé par le roi Charles IX qui érigea sa seigneurie de Sault en comté (1561)[22]. Son fils François d'Agoult (1558-1586), 2ᵉ comte de Sault lui succéda. À sa mort, en 1586, son épouse, Chrétienne d'Aguerre, devint la plus puissante veuve de Provence, la 2ᵉ comtesse de Sault[23]. Elle fut inhumée dans l'église paroissiale Saint-Sauveur (Notre-Dame de la Tour) de Sault en 1611[24], dans le caveau aux côtés de son mari et de ses enfants[25]. Longtemps, les intendants furent de la famille Morard (apparentée aux d'Agoult et aux Villeneuve), famille venant de Pertuis, originaire du Dauphiné.
Pendant les guerres de Religion, les habitants protestants de Forcalquier tentèrent un assaut sur la ville, qui échoua, en 1575[26].
Période moderne
[modifier | modifier le code]Durant la Révolution, c’est à Sault que se crée la troisième société patriotique des Basses-Alpes. La ville et son canton sont rattachés au département de Vaucluse lors de sa création et à la demande des habitants, par arrêté du [27].
Le fut créé le département de Vaucluse, constitué des districts d'Avignon et de Carpentras, mais aussi de ceux d'Apt et d'Orange, qui appartenaient aux Bouches-du-Rhône, ainsi que du canton de Sault, qui appartenait aux Basses-Alpes.
Sur la place du château une inscription mentionne qu'un descendant de l'illustre famille provençale des Agoult, à laquelle avait appartenu la seigneurie de Sault, fut guillotiné le 28 avril 1794.
Ancienne industrie de la verrerie aux XVIIIe et XIXe siècles[1].
Période contemporaine
[modifier | modifier le code]Des opérations de parachutage d’armes sont organisées dans la région de Sault où plusieurs terrains ont été aménagés appelés la « Seigneurie », le « Ventilateur », le « Spitfire » ou encore le « Champlong ». Cette organisation du plateau de Sault figure d’ailleurs au musée militaire de Mont-Faron à Toulon, comme un exemple d’aménagement de terrains d’atterrissage et de parachutage pendant cette période[28].
Le commandant français Gonzague Corbin de la Mangoux, alias Amict, qui atterrit à Sault, le , fut impressionné par le dispositif mis en place par d'Artagnan[29] :
« Dans cette région, environ 1 000 maquisards étaient placés sous la direction du lieutenant-colonel Philippe Beyne, un ancien percepteur et officier de la 152e Infanterie de Colmar, qui, avec son adjoint Max Fischer, avait organisé le Maquis Ventoux, en groupes qui pouvaient être comptés parmi les mieux équipés et mieux entraînés du département de Vaucluse[29]. »
Attaque du maquis contre une colonne allemande, en 1944, à Saint-Jean ; Sault a reçu le la Croix de guerre 1939-1945 avec étoile de vermeil[30].
Héraldique
[modifier | modifier le code]Politique et administration
[modifier | modifier le code]Budget et fiscalité 2015
[modifier | modifier le code]En 2015, le budget de la commune était constitué ainsi[32] :
- total des produits de fonctionnement : 1 488 000 €, soit 1 083 € par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 1 320 000 €, soit 961 € par habitant ;
- total des ressources d'investissement : 547 000 €, soit 398 € par habitant ;
- total des emplois d'investissement : 631 000 €, soit 386 € par habitant ;
- endettement : 1 657 000 €, soit 1 206 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d'habitation : 11,96 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 13,74 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 61,49 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[34].
En 2021, la commune comptait 1 354 habitants[Note 2], en évolution de −0,66 % par rapport à 2015 (Vaucluse : +1,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Il s'agit avant tout d'une activité agricole de montagne : production de lavande, de lavandin, de petit épeautre (ou engrain), de miel et de leurs produits dérivés. Coopérative des producteurs de lavande du pays de Sault avec expo-vente et distillerie, coopérative céréalière[37],[38],[39] et exploitation forestière[1].
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Champ de lavande sur la commune de Sault.
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Champ de petit épeautre près de Sault.
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Brebis et agneau sous la mère.
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Porcs du Ventoux en plein air.
L'élevage ovin ou porcin tient aussi une place importante. Les premières estimations précises ne datent pourtant que du XIXe siècle. Le nombre d'ovins est alors estimé à 30 000 têtes. Ce cheptel subdivisé en petits troupeaux, ou trenteniers, est placé sous la garde de jeunes bergers dont un bon nombre sont issus des hospices d'Avignon et de Carpentras[a 1]. Déjà les agneaux de la race locale « Préalpes du Sud » sont vendus aux foires annuelles de Sault[a 1]. Un net recul de cet élevage va résulter de la politique de reboisement qui va affecter la zone de pâturage à partir de 1 000 mètres d'altitude. Entre 1866 et 1929, ce sont la moitié des troupeaux qui disparaissent sur le versant Sud et le versant Nord n'a plus qu'un tiers à un quart de son cheptel initial[a 2]. En 1970, on comptabilise encore 6 000 ovins disséminés en 70 troupeaux. En l'an 2000, le chiffre est resté identique, mais avec seulement 28 troupeaux répartis sur les communes de Monieux, Sault, Aurel, Montbrun et Bédoin. À ce chiffre s'ajoute l'estive qui fait monter sur les pâturages du Ventoux entre 800 à 1 000 têtes en provenance de Sarrians et de Jonquières[a 2].
Le porc du Ventoux est un label de qualité, créé en 1998, regroupant les éleveurs porcins en plein air autour du Mont Ventoux. Les porcins de cette filière sont élevés en plein air, à une altitude de 800 à 1 000 m. La zone de production est située à l'est de Sault (zone de 50 km), dans les monts de Vaucluse, au sud du mont Ventoux[40]. Les animaux disposent d'un espace plein champ, d'environ 100 à 110 m2 par individu. Ils sont nourris par une alimentation variée, à plus de 70 % composée de céréales, complétée par des légumineuses. L'utilisation de produits facteurs de croissances, ou de produits d'origine animale est interdite par la charte de production de la filière.
La mise en valeur des produits du terroir et de l'environnement développe le tourisme, avec par exemple : la Fête de la Lavande qui se déroule tous les ans le .
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Artiste peintre et champ de lavande
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Bouquets de fleurs de lavande.
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Pains d'épices à la lavande.
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Produits à base de lavande.
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Provençale au panier de lavande.
La proximité du mont Ventoux, de la montagne de Lure, et des gorges de la Nesque a développé un tourisme vert qui prend de plus en plus d'importance dans l'économie locale et bénéficie d'aménagements récents avec entre autres un office de tourisme de la région de Sault et un camping.
Le développement du tourisme local doit aussi beaucoup au nougat André Boyer, dont la renommée a désormais dépassé les frontières du pays. Les macarons sont également réputés.
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Nougat blanc André Boyer
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Macaron André Boyer
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Facade Maison André Boyer
Une base militaire, à Saint-Christol sur le plateau d'Albion, est importante pour l'économie du village. Cette base était une composante de la force de dissuasion nucléaire française, elle abritait 18 missiles SSBS. Démantelée en 1998,ce site est "dénucléarisé". Le 2e REG y est installé depuis 1999.
Vie locale
[modifier | modifier le code]Le pittoresque marché de Sault, se tient le mercredi. Il a été créé en 1515 par ordonnance du baron de Sault.
Enseignement
[modifier | modifier le code]L'école située rue de la Résistance est une école primaire et maternelle. Le hameau de Saint-Jean de Sault avait autrefois sa propre école, fermée par manque d'effectif et regroupement.
Le collège du Pays-de-Sault dessert les communes du plateau et de ses environs. Environ 175 enfants sont scolarisés dans cet établissement.
Sports
[modifier | modifier le code]Stades, Hippodrome de Deffends[41], piscine, tennis.
Nombreux chemins de randonnées pédestres dont passage des GR4, GR9, GR92.
Parapente, stand de tir, VTT, chasse, spéléologie...
Environnement
[modifier | modifier le code]Cette commune fait partie de la réserve de biosphère du mont Ventoux, label attribué par l'UNESCO à 34 communes du massif depuis 1990. Plus récemment, elle est également concernée par le projet de parc naturel régional du Mont-Ventoux.
La protection et mise en valeur de l'environnement fait partie des compétences de la communauté de communes Ventoux Sud.
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Habitat perché
[modifier | modifier le code]Ce type d'habitat est considéré comme typiquement provençal, il est surtout typiquement méditerranéen. Ces villages sis sur leur « acropole rocheuse », qui ont gardé leur aspect médiéval, forment par l'orientation des façades de leurs maisons - vers la vallée ou la voie de communication - un véritable front de fortification[42].
Fernand Benoit souligne leur origine quelques fois préhistorique en signalant que Cicéron, à propos des Ligures qui peuplaient la région, les dénomme castellani, c'est-à-dire habitants des castellas (Brutus, LXXIII, 256)[42].
Ces villages perchés se trouvent dans essentiellement dans les zones collinaires dont le terroir est pauvre en alluvions et où l'eau est rare. Ce qui est le cas général en Provence[43].
De plus, ce groupement en communauté refermée sur elle-même correspond à des régions de petites propriétés, où les seules terres fertiles se situent au fond de quelques vallons, et ce regroupement a facilité l'existence d'un artisanat rural indispensable aux villageois (charron, forgeron, etc.). À contrario, l'habitat dispersé implique de grands domaines qui tendent à vivre en autarcie. D'où la loi émise par Fernand Benoit « La misère groupe l'habitat, l'aisance le disperse »[43].
Urbanisme intra-muros
[modifier | modifier le code]- Maisons en hauteur
Fernand Benoit explique que « son originalité consiste à placer les bêtes en bas, les hommes au-dessus ». Effectivement, ce type d'habitation, qui se retrouve essentiellement dans un village, superpose sous un même toit, suivant une tradition méditerranéenne, le logement des humains à celui des bêtes. La maison en hauteur se subdivise en une étable-remise au rez-de-chaussée, un logement sur un ou deux étages, un grenier dans les combles. Elle était le type de maison réservée aux paysans villageois qui n'avaient que peu de bétail à loger, étant impossible dans un local aussi exigu de faire tenir des chevaux et un attelage[44].
Ces maisons datent pour la plupart du XVIe siècle, période où les guerres de religion imposèrent de se retrancher derrière les fortifications du village. Celles-ci finies, il y eut un mouvement de sortie pour établir dans la périphérie de l'agglomération des « maisons à terre », plus aptes à recevoir des bâtiments annexes[45].
En effet, ce type d'habitation, regroupant gens et bêtes dans un village, ne pouvait que rester figé, toute extension lui étant interdite sauf en hauteur. Leur architecture est donc caractéristique : une façade étroite à une ou deux fenêtres, et une élévation ne pouvant dépasser quatre à cinq étages, grenier compris avec sa poulie extérieure pour hisser le fourrage. Actuellement[Quand ?], les seules transformations possibles - ces maisons ayant perdu leur statut agricole - sont d'installer un garage au rez-de-chaussée et de créer de nouvelles chambres au grenier[46]. Pour celles qui ont été restaurées avec goût, on accède toujours à l'étage d'habitation par un escalier accolé à la façade[45].
La présence de terrasse ou balcon était une constante. La terrasse servait, en priorité, au séchage des fruits et légumes suspendus à un fil de fer. Elle était appelée trihard quand elle accueillait une treille qui recouvrait une pergola rustique. Quand elle formait loggia, des colonnettes soutenant un auvent recouvert de tuiles, elle était nommée galarié ou souleriè[47].
- Maisons à tour
C'est le style des grandes maisons seigneuriales qui va traverser les siècles même après la Renaissance. Généralement, il s'agit de bâtisses isolées, avec ou sans cour intérieure, dont la façade est flanquée de deux tours ou qui est protégée par quatre tours d'angle[48].
Leur particularité, à Sault, c'est de se retrouver soit à l'intérieur, soit à la périphérie de l'agglomération. La fortification des maisons est une pratique fort ancienne. Elle se retrouve, dès le haut Moyen Âge, avec le castellum dont celles de Provence reprennent le plan avec ses tours d'angle. C'est un héritage romain puisque nombre de villæ rusticæ furent protégées par des tours[48].
Urbanisme extra-muros
[modifier | modifier le code]- Maison à terre
Compartimenté dans le sens de la longueur, ce type de maison représente un stade d'évolution plus avancé que la « maison en hauteur ». Il est caractéristique de l'habitat dispersé qui se retrouve dans des pays de « riche culture », la lavande en fut une[49].
Ce type de maison est divisé en deux parties très distinctes dans le sens de la longueur. Le rez-de-chaussée est occupé par une salle commune dans laquelle est intégrée la cuisine. Très souvent se trouve à l'arrière un cellier contenant la réserve de vin et une chambre. Un étroit couloir, qui permet d'accéder à l'étage, sépare cet ensemble de la seconde partie réservée aux bêtes. Celle-ci se compose, dans la plupart des cas, d'une remise qui peut servir d'écurie et d'une étable. L'étage est réservé aux chambres et au grenier à foin qui correspond par une trombe avec l'étable et l'écurie[49].
À cet ensemble, s'ajoutaient des annexes. Une des principales était la tour du pigeonnier, mais la maison se prolongeait aussi d'une soue à cochons, d'une lapinière, d'un poulailler et d'une bergerie[49].
Alors qu'aucune maison en hauteur ne disposait de lieu d'aisance, même en ville, la maison à terre permet d'installer ces « lieux » à l'extérieur de l'habitation. Jusqu'au milieu du XXe siècle, c'était un simple abri en planches recouvert de roseaux (canisse) dont l'évacuation se faisait directement sur la fosse à purin ou sur le fumier[49].
La construction d'un tel ensemble étant étalée dans le temps, il n'y avait aucune conception architecturale préétablie. Chaque propriétaire agissait selon ses nécessités et dans l'ordre de ses priorités. Ce qui permet de voir aujourd'hui l'hétérogénéité de chaque ensemble où les toitures de chaque bâtiment se chevauchent généralement en dégradé[50].
Chaque maison se personnalisait aussi par son aménagement extérieur. Il y avait pourtant deux constantes. La première était la nécessité d'une treille toujours installée pour protéger l'entrée. Son feuillage filtrait les rayons de soleil l'été, et dès l'automne la chute des feuilles permettait une plus grande luminosité dans la salle commune. La seconde était le puits toujours situé à proximité. Il était soit recouvert d'une construction de pierres sèches en encorbellement qui se fermait par une porte de bois, soit surmonté par deux piliers soutenant un linteau où était accrochée une poulie permettant de faire descendre un seau. L'approvisionnement en eau était très souvent complété par une citerne qui recueillait les eaux de pluie de la toiture[50].
Le pigeonnier devint, après la Révolution la partie emblématique de ce type d'habitat puisque sa construction signifiait la fin des droits seigneuriaux, celui-ci étant jusqu'alors réservé aux seules maisons nobles. Il était soit directement accolé à la maison, mais aussi indépendant d'elle. Toujours de dimension considérable, puisqu'il était censé ennoblir l'habitat, il s'élevait sur deux étages, le dernier étant seul réservé aux pigeons. Pour protéger ceux-ci d'une invasion de rongeurs, son accès était toujours protégé par un revêtement de carreaux vernissés qui les empêchait d'accéder à l'intérieur[49].
- Cabanon
L'existence de cette « maisonnette des champs » est toujours liée à une activité agricole qui contraint le paysan à rester éloigné de sa résidence habituelle[51].
Pour le paysan sédentaire, c'est l'éloignement de ses cultures qui impose un habitat aménagé à même son champ. Le cabanon sert à entreposer outillage, matériel à traiter et produits de traitement. C'est de plus un véritable habitat saisonnier qui est utilisé lors des travaux de longue durée[51].
Ces cabanons, qui se trouvent à l'orée ou au centre du champ, avaient aussi un rôle d'affirmation sociale pour le paysan. Ils étaient considérés comme « le signe de la propriété sur une terre qu'il entendait distinguer du communal »[51].
Sites
[modifier | modifier le code]Le secteur est apprécié des spéléologues pour ces nombreux avens : Trou de l'Ermite à l'est, au sud, avens de Bouffard, de la Meynière, des Cougnoux et de Jean Nouveau.
- Plusieurs façades médiévales et Renaissance (fenêtres à meneaux) avec quelques maisons à encorbellement.
- Donjon ruiné de Saint-Jean-de-Durfort et tour d'observation[1].
- Château Saint-Jaume[1].
- Viaduc (pont à Arches) sur le torrent la Croc[52].
- Église Notre-Dame-de-la-Tour de Sault, classée au titre des monuments historiques en 1990[53] (appelée aussi Saint-Sauveur) avec l'ancienne chapelle des Pénitents Blancs adossée.
- Église Sainte-Rose de Verdolier.
- Église de Saint-Jean de Sault.
- Chapelle au hameau de Saint-Jaume.
- Oratoires Notre-Dame, Saint-Joseph et du Sacré-Cœur[1].
- Monuments commémoratifs : Monuments aux Morts[54], Stèle commémorative[55].
- Musée municipal au contenu très varié : antiquités (produits de fouilles locales, importation plus inattendue d'un sarcophage égyptien avec sa momie), beaux-arts, histoire naturelle, collection d'armes (surtout d'armes blanches), etc.
- Dolmen dit l'Autel du Loup, dans les bois du Défends
- Col de la Liguière, au programme de la 11e étape du Tour de France 2021 entre Sorgues et Malaucène depuis Saint-Saturnin-lès-Apt, au km 85 avec une longueur de 9,3 km à 6,7 %.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Pierre de Courtois, (1878-1946), Avocat, Conseiller Général des Basses-Alpes (1910- ?), Sénateur des Basses-Alpes (1930-1945), Maire de Banon (1919-1942). Avenue Pierre de Courtois en son honneur à Banon. Pierre de Courtois était Chevalier de la Légion d’honneur.
- Antoine de Courtois, (1761-1828), Docteur en médecine, Maire de Sault.
- Pierre de Courtois, (1539), Notaire de Sault.
- François de Bonne de Créqui, lieutenant général du Dauphiné, comte de Sault. En hommage à ce titre, la ville de Grenoble donnera le nom de Sault à une rue.
- Les Agoult, famille de la noblesse provençale. La journaliste et écrivain Claire de Charnacé (1830-1912), fille de Marie d'Agoult, avait comme nom de plume C. de Sault.
- Alain Goma, né à Sault en 1972, ancien joueur de football professionnel.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les records sont établis sur la période du au .
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Claude Durbiano, p. 131
- Claude Durbiano, p. 132
- (fr) « Sault sur le site du Quid »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- Zonage sismique réglementaire de la France, classement des cantons (découpage fin 1989) de la région PACA, page 48
- Inventaire des dossiers relatifs aux demandes de déclaration d'intérêt public, Répertoire numérique détaillé par Martine Illaire, Conservateur en chef, Section sources d'eaux minérales, Ministère des Travaux Publics, 2002.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Sault et Saint-Christol », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Saint-Christol », sur la commune de Saint-Christol - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Saint-Christol », sur la commune de Saint-Christol - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
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- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 1 : Formations préceltiques, celtiques, romanes, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 193), , 1869 p. (ISBN 978-2-600-02884-4, lire en ligne). § 5384, p. 332.
- Guy Barruol, Michèle Bois, Yann Codou, Marie-Pierre Estienne, Élizabeth Sauze, « Liste des établissements religieux relevant de l’abbaye Saint-André du Xe au XIIIe siècle », in Guy Barruol, Roseline Bacon et Alain Gérard (directeurs de publication), L’abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, histoire, archéologie, rayonnement, Actes du colloque interrégional tenu en 1999 à l'occasion du millénaire de la fondation de l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, Éd. Alpes de Lumières, Cahiers de Salagon no 4, Mane, 2001, 448 p. (ISSN 1254-9371), (ISBN 2-906162-54-X), p. 229.
- Mariacristina Varano, Espace religieux et espace politique en pays provençal au Moyen Âge (IXe – XIIIe siècles). L'exemple de Forcalquier et de sa région, thèse soutenue à l'université d'Aix-Marseille I, 2011, p. 479.
- Jules Courtet, op. cit., p. 298.
- Lettres adressées aux consuls de Saint-Savornin : Deux lettres de Pierre d'Isoard de Chenerille, intendant général du comté de Sault, l.s., annonçant une prochaine attaque des protestants. Sault (Vaucluse), 3 janvier 1577 et 13 décembre 1580.
- HAAG (Eug et Em.) La France protestante: ou, Vies des protestants français ... (1857), t. 7, p. 454.
- ALLAG (Claudine), Chrétienne d'Aguerre, comtesse de Sault, Paris, l'Harmattan (1995), pp. 1-236.
- GUEIDON (Alexandre) Le Plutarque Provencal Vies Des Hommes Et Des Femmes Illustres De La Provence. (1855), p. 33.
- EXPILLY (J. Jos.) Dictionnaire géographique, historique et politique des Gaules et de la France. (1770), t. 6, p. 674b.
- Pierre Miquel, Les Guerres de Religion, Paris, Fayard, , 596 p. (ISBN 978-2-21300-826-4, OCLC 299354152, présentation en ligne). p 308
- Jean-Bernard Lacroix, « Naissance du département », La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p 108-110
- Jean-Paul Bonnefoy, Sault & le Pays de Sault, Collection « Le Temps Retrouvé » Éd. Équinoxe, Saint-Rémy-de-Provence, 2007.
- (fr) Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943 : Gonzague Corbin de Mangoux.
- Communes décorées de la Croix de guerre 1939 - 1945
- Armorial du Comtat Venaissin
- « Les comptes de la commune »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « maison, puis coopérative agricole (coopérative d'approvisionnement) », notice no IA84000799, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « coopérative agricole (coopérative céréalière) », notice no IA84000804, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « coopérative agricole (coopérative céréalière) », notice no IA84000803, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Zone d'élevage du prc du Ventoux
- hippodrome de Sault
- Fernand Benoit, op. cit., p. 43.[réf. non conforme]
- Fernand Benoit, op. cit., p. 44.
- Fernand Benoit, op. cit., p. 48.
- Fernand Benoit, op. cit., p. 49.
- Fernand Benoit, op. cit., p. 50.
- Fernand Benoit, op. cit., p. 51.
- Fernand Benoit, op. cit., p. 61.
- Fernand Benoit, op. cit., p. 55.
- Fernand Benoit, op. cit., p. 56.
- Fernand Benoit, op. cit., p. 69.
- Fiche du torrent la Croc sur le site du Sandre
- « Église paroissiale Notre-Dame-de-la-Tour », notice no PA00082160, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Monument aux morts de Sault
- Monument aux Morts, Monument aux Morts 1914-1918, Stèle commémorative
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Aimé Autrand, Le département de Vaucluse de la défaite à la Libération (mai 1940-25 août 1944), Aubanel, Avignon, 1965,
- Robert Bailly, Dictionnaire des communes du Vaucluse, A. Barthélemy, Avignon, , 475 p. (ISBN 2-903044-27-9)
- Guy Barruol, Nerte Dautier, Bernard Mondon (coord.), Le mont Ventoux. Encyclopédie d'une montagne provençale, Forcalquier, Alpes de Lumières, , 348 p. (ISBN 978-2-906162-92-1)
- Jules Courtet, Dictionnaire géographique, géologique, historique, archéologique et biographique des communes du département de Vaucluse, Avignon, Seguin Ainé, , 400 p. (lire en ligne)
- Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ᵉ trimestre 1979, 1287 p. (ISBN 978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)Sault, p. 1116-1117
- Couvent des Dominicains réformés du Saint-Sacrement, de Sault (notice détaillée)
- Cavités souterraines naturelles
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la musique :
- Sault sur le site de l'Office de Tourisme Intercommunal Ventoux Sud
- Sault sur le site de l'Institut géographique national
- Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]
- Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Inventaire et protections réglementaires de l'environnement des communes
- extraits vidéos du Pays de Sault et d'Albion