Richard Clayderman
Nom de naissance | Philippe Robert Luc Pagès |
---|---|
Naissance |
Paris 20e |
Activité principale | musicien arrangeur, pianiste de variétés |
Genre musical | musique variée arrangée pour piano |
Instruments | piano |
Labels | Delphine, EMI France |
Site officiel | www.richardclaydermanofficial.com |
Richard Clayderman, nom de scène de Philippe Pagès né le à Paris[1], est un pianiste français. Il a vendu à ce jour plus de 90 millions de disques, dont les compositions de Paul de Senneville et de Marc Minier. Il a donné plus de 2 000 concerts dans le monde et a reçu plus de 340 disques d'or et de platine.
Biographie
[modifier | modifier le code]Fils d'un professeur d'accordéon de l'école de musique de Romainville, Philippe Pagès commence l'étude du piano à l'âge de six ans dans la classe de madame Liévens, apprenant le solfège avec Robert Liévens, directeur de l'école et professeur de violoncelle, avant d'être admis au Conservatoire de Paris à 12 ans. À sa sortie, il travaille comme accompagnateur notamment de Christian Delagrange, Pierre Groscolas, Thierry Le Luron. Il est aussi musicien de scène.
Sa vie prend un nouveau tournant avec la publication en 1976 d'un 45 tours intitulé Ballade pour Adeline, composé par le producteur Paul de Senneville : ce titre, avec une mélodie simple, devient en effet un succès mondial, avec plus de 22 millions de disques vendus dans 38 pays. Depuis, Clayderman a enregistré plus de 1 600 titres et demeure au fil des années l'un des artistes français les plus populaires à travers le monde, avec des ventes estimées à plus de 90 millions de disques. Au sommet de sa carrière, il a produit jusqu'à 200 concerts en 250 jours.
En 1997, grâce à plus de 1 500 concerts, il a déjà reçu quelque 61 disques de platine et 251 disques d'or[2].
Certains de ses concerts se déroulent devant vingt mille personnes, notamment à Pékin. Lors d'un de ses premiers concerts en Asie, à Shanghaï en 1987, son concert est retransmis par toutes les télévisions asiatiques devant un nombre de téléspectateurs estimé à huit cents millions. Clayderman bénéficie d'une reconnaissance certaine dans les pays d'Extrême-Orient, notamment au Japon, à Taïwan et en Chine continentale et ses participations dans des shows de télévision, à travers le monde, sont estimées à plus de 700. Sa popularité en France s'est en revanche fortement essoufflée depuis les années 1980[3].
Discographie
[modifier | modifier le code]Albums studio
[modifier | modifier le code]- Richard Clayderman
- A Comme Amour/Les Fleurs Sauvages (1978)
- Rêveries (1979)
- Lettre à Ma Mère (1979)
- Medley Concerto (1979)
- Les Musiques de l’Amour (1980)
- Rondo Pour un Tout Petit Enfant (1981)
- Christmas (1982)
- Rêveries No. 2 (1982)
- Couleur Tendresse (1982)
- Les Rêves d'Amour (alias A Dream of Love, 1983)
- Le Premier Chagrin d’Elsa (1983)
- Italie Mon Amour (1984)
- The Music of Love (1984)
- Cœur fragile (1984)
- Concerto (avec le Royal Philharmonic Orchestra, 1985)
- Divorce à Hollywood/Irreconcilable Differences (soundtrack, 1985)
- From Paris with Love (1985)
- Les Sonates (avec Nicolas de Angelis, 1985)
- Hollywood and Broadway (1986)
- Romantic (1986)
- Eléana (1987)
- Songs of Love (1987)
- A Little Night Music (1988)
- Deutsche Volkslieder (avec Schöneberger Sängerknaben, 1988)
- Quel Gran Genio Del Mio Amico – Richard Clayderman Interpreta Lucio Battisti (1988)
- Romantic America (1988)
- Zodiacal Symphony (1988)
- The Love Songs of Andrew Lloyd Webber (1989)
- Amour Pour Amour (avec Berdien Stenberg, 1989)
- Il Y A Toujours du Soleil Au-Dessus des Nuages (avec James Last, 1990)
- My Classic Collection (1990)
- The Fantastic Movie Story of Ennio Morricone (1990)
- Anemos (1990)
Albums en concert
[modifier | modifier le code]- En Concert (1981)
- A Pleyel (avec Nicolas de Angelis, 1983)
- Brasil Tour ’86 (Brazil, 1986)
Dans la culture populaire
[modifier | modifier le code]Richard Clayderman est souvent associé en France à une image de musique classique de faible qualité, voire de « musique d'ascenseur »[4].
Dans sa chanson Mon beauf', Renaud mentionne le pianiste : « Mon beauf / Y a dans sa discothèque tout Richard Clayderman / Y trouve ça super chouette, c'est l'Mozart du Walkman. »[5]
Dans son sketch « La solitude », l'humoriste Muriel Robin incarne un personnage à la vie peu trépidante et mentionne le célèbre pianiste : « Comme j'adore la musique classique, je me suis offert l'intégrale de Clayderman ».[réf. nécessaire] Toujours chez les humoristes, Les Inconnus le parodient, et le pianiste est interprété par Bernard Campan[6].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Les Gens du Cinéma
- D'après le site officiel de Clayderman, le total se monte en 2007 à 70 disques de platine et 267 disques d'or.
- (fr)Culturebox (avec AFP), « Richard Clayderman, oublié en France, se produit au Palais du peuple à Pékin », sur francetvinfo.fr, (consulté le )
- « Richard Clayderman comme une chanson populaire », sur Radio France, (consulté le )
- Par Bénédicte Agoudetsé Le 25 février 2022 à 07h51, « Richard Clayderman : «Quand Renaud m’avait surnommé le Mozart du Walkman, ça m’avait fait sourire» », sur leparisien.fr, (consulté le )
- « De Bach à Clayderman, les blagues musicales des Inconnus », sur Radio France, (consulté le )
Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la musique :
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :