VGA Saint-Maur Omnisports
Nom complet | Vie au grand air de Saint-Maur |
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Fondation | 1919 |
Couleurs | Jaune et bleu |
Siège |
8, Avenue du Nord 94100 Saint-Maur-des-Fossés |
Président | Jean-François Bedu |
Sections actuelles |
VGA Saint-Maur Football Féminin Stella Sports Saint-Maur Handball VGA Saint-Maur US Tennis de Table VGA Saint-Maur Volley-ball |
Site web | vga-fr.org |
La VGA Saint-Maur Omnisports (pour Vie au grand air de Saint-Maur) est un club omnisports fondé en 1919 et basé à Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne). La VGA est le 4e club français avec plus de 10 100 adhérents mais le plus complet du territoire avec pas moins de 42 sections depuis sa fusion avec la Stella Sports Saint-Maur. Il est membre de la Fédération française des clubs omnisports (FFCO). Parmi celles les plus compétitives se trouvent le handball, le football notamment féminin, le plongeon, l'athlétisme, le tennis de table, l'escrime et le volley-ball.
Histoire
[modifier | modifier le code]La Vie au grand air de Saint-Maur (VGA), association loi de 1901, voit le jour le par la fusion du club omnisports de l'Etoile sportive, club de cyclisme devenu omnisports, et de l'Association pédestre française, club d'athlétisme. D'autres clubs saint-mauriens sont également associés à la VGA à ses débuts tels le Club athlétique de Saint-Maur, l'Union sportive du Parc et l'Union Sportive de la Varenne. Les premières couleurs du clubs sont alors le vert et le jaune (or), anciennes couleurs de l'Etoile sportive. Son premier président est Georges Soucher.
Mais cette forme d'union sacrée ne dure pas longtemps, et dès 1921, les cyclistes de l'Etoile sportive reprennent leur autonomie. Idem pour les lutteurs du CASM.
En 1946, la VGA adopte ses actuelles couleurs : bleu et or[1].
En 1952, la VGA obtient l'agrément du Ministère de l'Éducation Nationale (Direction de la Jeunesse et des Sports) tandis c'est le que l'association est reconnue d'utilité publique[1].
En 1963, la VGA se voit attribuer le Challenge Marcel Oger du meilleur club sportif 1962[1].
Le , la VGA Saint-Maur Omnisports fusionne avec l'autre grand club historique de la ville, la Stella Sports Saint-Maur. Les sections sportives de cette dernière sont ainsi intégrées à la VGA Saint-Maur Omnisports, certaines conservant toutefois leur nom historique à l'image de la Stella Sports Saint-Maur Handball[2]. Le nouvel ensemble forme ainsi un club dénombrant plus de 10 000 adhérents au sein de ses 42 sections sportives, il devient le club omnisports le plus complet de France[3].
En 2019, la VGA crée une cellule destinée à la formation et l'insertion professionnelles de ses 200 licenciés de (très) haut niveau. Elle vise notamment à préparer les sportifs à leur reconversion[4].
En , la VGA fête ses 100 ans d'existence en organisant une « kermesse omnisports » au stade Adolphe-Chéron, l'occasion de rassembler plus d'une centaine de licenciés et de familles[5].
Identité visuelle (logo)
[modifier | modifier le code]À l'occasion des 100 ans de la VGA Saint-Maur Omnisports en 2019, le logo du club est modernisé afin notamment « d'ancrer le club dans son temps »[6]. Ce logo vise également à unir l'identité visuelle du club et notamment de toutes ses sections qui utilisent désormais ce nouveau logo[7].
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Ancien logo.
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Ancien logo.
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Ancien logo.
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Ancien logo.
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Ancien logo de la VGA jusqu'en 2019.
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Ancien logo alternatif de la VGA jusqu'en 2019.
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Logo pour les 100 ans du club.
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Logo de la VGA depuis 2019.
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Logo alternatif depuis 2019.
Organisation
[modifier | modifier le code]Présidence
[modifier | modifier le code]- Georges Soucher (1919-?)[1]
- Michel Rivière (1980-2000)[1]
- Raymond Boiblé (2000-2009)[1]
- Jean-François Bedu (depuis 2009)[1]
Effectif
[modifier | modifier le code]1925 | 1927 | 1938 | 1946 | 1965 | 2001 | 2008 | 2016 | 2017 | 2019 | 2021 |
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350 | 450 | 550 | 1 200 | 4 080 | 6 000 | 7 300 | 8 300 | 10 100 | 10 400 | 7 000 |
À cause de la crise sanitaire due à la pandémie de Covid-19, le nombre d'adhérents à la VGA chute considérablement, passant de 10 400 en 2019 à 7 000 en 2021[8].
Structures
[modifier | modifier le code]Lors de sa création en 1919, la VGA ne dispose alors d'aucune installation. La Place des Tilleuls et les rues avoisinantes sont utilisées avec des aménagements de fortune qu’il faut monter, puis démonter à l’occasion de chaque entraînement ou compétition[1].
En 1925, la VGA, qui compte 9 sections (athlétisme, rugby, cyclisme, éducation physique et préparation au Brevet d'Aptitude Militaire, natation, lutte et boxe, escrime, basket-ball), s'installe sur le terrain « de la grande grille » (actuel Stade Auguste-Marin) pendant le stade olympique se construit (actuel Stade Adolphe-Chéron). En 1927, le terrain « de la grande grille » devient le « Parc des Sports de la VGA »[1].
En 1950, est inauguré le stade des Corneilles. En 1965, le club participe à l'achat du Stade Paul-Meyer situé à Sucy-en-Brie. En 1967, le Centre Sportif Pierre-Brossolette est inauguré. En 2001, le stade Fernand-Sastre est inauguré[1].
Sportifs emblématiques
[modifier | modifier le code]De nombreux plongeurs du club ont participé aux Jeux olympiques : Christiane Wiles-Mazurier à Munich en 1972, Isabelle Arène à Moscou en 1980, Frédéric Pierre à Séoul en 1988 et Barcelone en 1992, Julie Danaux à Atlanta en 1996, Odile Arboles-Souchon, Julie Danaux, Frédéric Pierre à Sydney en 2000, Audrey Labeau à Pékin en 2008, Audrey Labeau et Damien Cely à Londres en 2012 et plus récemment Benjamin Auffret, classé 4e en 2016 aux JO de Rio de Janeiro et Champion d'Europe en 2017 à Kiev[9].
D'autres sportifs du club ont également participé aux JO[1] :
- En 1968, trois athlètes de la VGA participent aux Jeux Olympiques de Mexico (Mexique).
- En 1988, Jean-Michel Henry, épéiste de la VGA, est champion olympique de Séoul (Corée du Sud) avec l'équipe de France.
- En 2004, 3 athlètes de la VGA, Madeleine Yamechi, Véronique Mang et Xavier Noël, participent aux Jeux Olympiques d'Athènes (Grèce). Véronique Mang remporte une médaille de bronze en athlétisme avec l'équipe de France (relais 4 x 100 m).
Tandis que d'autres participent aux championnats du monde de leur catégorie à l'image d'Alexandre Blaszyck en 2007 qui devient champion du monde junior à l'épée ou de Bernard Halgand qui devient en 2008 vice-champion du Monde Vétéran d'Haltérophilie[1].
Le 25 juillet 2021, lors des Jeux olympiques de Tokyo, l'épéiste Romain Cannone, licencié à la VGA depuis octobre 2020, remporte la médaille d'or en individuel et devient le premier champion olympique du club depuis 1988[8]. Par ailleurs, l'haltérophile Dora Tchakounté se classe quatrième de la finale en −59 kg[10].
Sections
[modifier | modifier le code]Basket-ball
[modifier | modifier le code]Le basket-ball à Saint-Maur fut longtemps divisé en deux clubs : la VGA Basket (masculin) et les Linnet's Saint-Maur (féminin). En 1982, les deux clubs fusionnent officiellement et les féminines des Linnet's, championnes de France à sept reprises entre 1929 et 1944, deviennent la section féminine du VGA Basket. Depuis 2009, l'équipe première masculine évolue en Championnat de France de Nationale masculine 3.
Escrime
[modifier | modifier le code]Depuis 1989, la VGA Escrime organisait chaque année une étape d'épée dames de la coupe du monde d'escrime, le Challenge international de Saint-Maur. Toutefois en 2014, l'épreuve de Saint-Maur est remise en cause, la Fédération internationale d'escrime (FIE) souhaitant mieux répartir les étapes sur chaque continent, malgré une organisation grandement saluée de la part des athlètes[11]. La Fédération internationale modifie ainsi son calendrier planétaire dans toutes les armes mais confie tout de même l'organisation de l'unique étape en France du circuit de coupe du monde de fleuret féminin à la VGA Saint-Maur, ainsi depuis une nouvelle épreuve passe donc par Saint-Maur[12].
Football féminin
[modifier | modifier le code]La section football féminin est fondée en 1968. Aux cours de son histoire, l'équipe première est sacrée six fois championne de France de 1983 à 1990 et a participé à de nombreuses éditions du championnat de seconde division qu'elle remporte en 2015 et dispute encore aujourd'hui.
Une section masculine de football existe également mais n'a jamais percé au niveau national.
Gymnastique artistique
[modifier | modifier le code]Le club de gymnastique artistique a été fondé en même temps que le club omnisports en 1919. Il comporte en 2012 plus de 500 adhérents répartis dans des sections loisirs et compétitions. En 1978, Michel Nez devient président du club. Depuis 2006, le club s'est installé au centre sportif Pierre Brossolette.
En 2012, l'équipe masculine séniors 1 se qualifie pour les championnats de France en division nationale 2 et apporte deux médailles au club[13]. Ainsi, le club est aujourd'hui classé 9e sur 813 clubs en gymnastique artistique masculine[14].
Handball
[modifier | modifier le code]La VGA possède officiellement une section handball depuis la fusion avec la Stella Sports Saint-Maur. Cette section gardant toutefois son nom d'origine. Le club fût l'un des meilleurs clubs français des années 1960 et 1970, la section masculine étant championne de France à six reprises entre 1968 et 1980 ainsi que vainqueur de la Coupe de France en 1978 et la section féminine championne de France en 1971.
Aujourd'hui, la section féminine ambitionne de figurer parmi l'élite féminine de la discipline, elle accède en effet au Championnat de France de deuxième division pour la saison 2018-2019. La section masculine évolue quant à elle en Nationale 3.
Plongeon
[modifier | modifier le code]Le plongeon à Saint-Maur-des-Fossés a fait abord parti de la Stella Sports de 1967 à 1990 et est une section de la VGA depuis 1990. Les plongeurs Saint-Mauriens ont souvent constitué l'ossature de l'équipe de France avec une présence régulière aux Jeux olympiques[9]. Le sportif de très haut de niveau le plus récent est Benjamin Auffret, 4e aux Jeux olympiques de Rio en 2016 et Champion d'Europe en 2017 à Kiev.
Rugby à XV
[modifier | modifier le code]La section de rugby à XV évolue actuellement en Promotion d'Honneur (septième division nationale). Grâce notamment à une formation très efficace, les jeunes de la VGA Rugby disputent plusieurs finales du Championnat de France de leur catégorie, avec notamment l'équipe junior qui devient championne de France en 1994.
Tennis de table
[modifier | modifier le code]Le club de tennis de table voit ses équipes fanions se hisser jusqu'à l'élite dans les années 80 pour l'équipe masculine (qui a aussi dans le passé terminé vice-champion de Superdivision derrière l'UTT Levallois en 1990 et 1991), la réserve masculine et l'équipe féminine en Nationale 2 puis 1 avec la création de la Superdivision en 1990. En 1991, après la deuxième place de l'équipe masculine, les dirigeants décident de retirer cette dernière de l'élite. Le club ne retrouve l'élite que 21 ans plus tard après le sacre en Pro B en 2011 lors de la dernière journée de championnat. En 2018-2019, l'équipe première féminine évolue en Nationale 1 tandis que celle masculine évolue en Nationale 3.
Volley-ball
[modifier | modifier le code]La section masculine de volley-ball du club évolue en Nationale 2 (quatrième niveau national). Le club a fait partie de l'élite du volley-ball français lors des années 1970, gagnant un titre de champion de France en 1976.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Guy Louandre, « Histoire de l'association », sur VGA Saint-Maur Omnisports, (consulté le )
- « La VGA Saint-Maur Omnisports et la Stella Sports Saint-Maur ont fusionné à effet du 1er Juillet 2017 », sur VGA Saint-Maur Omnisports, (consulté le )
- « Le club sportif de Saint-Maur est le plus complet de France », sur Le Parisien.fr, (consulté le )
- Corentin Lesueur, « Le club de Saint-Maur prépare ses sportifs à la «vraie vie» », sur Le Parisien.fr, (consulté le )
- Bartolomé Simon, « Saint-Maur : ils ont fêté les 100 ans de la VGA », sur Le Parisien.fr, (consulté le )
- Sylvain Villien, « Nouvelle identité du club », sur VGA Stella Badminton Saint-Maur, (consulté le )
- « OMNISPORTS : Nouveau logotype en 2019 », sur VGA Saint-Maur Omnisports, (consulté le )
- Laure Lemeille, « Tokyo en Seine : la VGA Saint-Maur noyée dans le bonheur grâce à la médaille d'or de Romain Cannone », sur Le Parisien.fr, (consulté le )
- « Plongeon – présentation », sur VGA section Sports d'Eau (consulté le )
- « JO de Tokyo : Dora Tchakounté frôle l'exploit et termine 4e en haltérophilie », sur Le Parisien.fr, (consulté le )
- « Escrime : clap de fin à Saint-Maur », sur Le Parisien.fr, (consulté le )
- « Saint Maur accueille la coupe du monde de fleuret dames ! », sur escrime-ffe.fr, (consulté le )
- « Résultats », sur ffgym.com (consulté le ).
- « Résultats », sur ffgym.com (consulté le ).