Aller au contenu

Doudeville

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis Vautuit)

Doudeville
Doudeville
Château de Galleville
Blason de Doudeville
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Seine-Maritime
Arrondissement Rouen
Intercommunalité CC Plateau de Caux-Doudeville-Yerville
(siège)
Maire
Mandat
Daniel Durécu
2020-
Code postal 76560
Code commune 76219
Démographie
Gentilé Doudevillais
Population
municipale
2 460 hab. (2021 en évolution de −2,26 % par rapport à 2015)
Densité 170 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 43′ 19″ nord, 0° 47′ 07″ est
Altitude Min. 85 m
Max. 156 m
Superficie 14,51 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Doudeville
(ville-centre)
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Yvetot
Législatives 10e circonscription de la Seine-Maritime
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Doudeville
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Doudeville
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
Voir sur la carte topographique de la Seine-Maritime
Doudeville
Géolocalisation sur la carte : Normandie
Voir sur la carte administrative de Normandie
Doudeville
Liens
Site web https://www.doudeville.fr/

Doudeville est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime, en région Normandie.

Dite la capitale du lin cultivé, elle est située au centre du pays de Caux, lieu fondé sur de la craie, et est très connue pour ses champs bleus de lins en fleurs.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Description

[modifier | modifier le code]
Représentations cartographiques de la commune
Carte
Mairie
Carte OpenStreetMap
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte topographique
Avec les communes environnantes
Avec les communes environnantes
1 : carte dynamique ; 2. carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes

Doudeville est un bourg normand du Pays de Caux situé à 38 km au nord-ouest de Rouen, à 17 km du littoral de la Manche à Saint-Valery-en-Caux, à 31 km de Fécamp et à 13 km d'Yvetot.

Il est aisément accessible par l'autoroute A29 et est desservi par la RD 20 qui relie Rouen à Saint-Valery-en-Caux..

Il est traversé par le Sentier de grande randonnée GR 211b reliant Veulettes-sur-Mer à Caudebec-en-Caux

Communes limitrophes

[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[2]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat maritime », correspondant au Pays de Caux, frais, humide et pluvieux, légèrement plus frais que dans le Cotentin[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 963 mm, avec 13,7 jours de précipitations en janvier et 8,7 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Ectot-lès-Baons à 9 km à vol d'oiseau[4], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 905,5 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Au , Doudeville est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Doudeville[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est ville-centre[Note 2],[9],[10]. La commune est en outre hors attraction des villes[11],[12].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (85,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (55,8 %), prairies (18,3 %), forêts (9,1 %), zones urbanisées (8,5 %), zones agricoles hétérogènes (4,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,7 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Hameaux et écarts

[modifier | modifier le code]
Entrée de Seltot, hameau à cheval entre Doudeville, Étalleville et Berville-en-Caux..

La commune compte plusieurs hameaux : Vautuit, Seltot, Bosc-Mare, Bosc-Malterre, Colmont, Le Fresnay

Entrée de Doudeville.

Le nom de la localité est attesté sous la forme latinisée Dodevilla au XIIe siècle[14].

Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en -ville au sens ancien de « domaine (rural) » ou « village ». Le substantif vile (ville est une graphie moderne) a acquis peu à peu cette signification à partir du XIe siècle, avant de prendre son sens moderne postérieurement[15]. Étant donné la date tardive de la première attestation citée par François de Beaurepaire, il est impossible de définir ici son sens exact.

Albert Dauzat et Charles Rostaing, qui ne connaissaient pas de forme ancienne, ont supposé un *Dodone-villa « domaine ou village de Dodo », anthroponyme germanique, avec le -on(e) du cas régime, alors que le cas sujet est pratiquement le seul à être utilisé dans les noms en -ville de Normandie. Pour expliquer le maintien du [d] intervocalique qui se serait régulièrement amui en langue d'oïl, ils émettent l'hypothèse d'une formation particulièrement tardive et il compare avec Doudeauville (Seine-Maritime, Dudelvilla en 1152). Ernest Nègre leur reprend l'idée du nom de personne Dudo en le faisant curieusement suivre d'un a, c'est-à-dire Dodo-a, car pour lui Dodo- n'a pas pu évoluer en Dode-[16].

François de Beaurepaire préfère pour expliquer le maintien du [d], une variante hypocoristique *Doddo[14] non attestée, d'où l'astérisque. Il soutient surtout l'hypothèse d'un nom de personne anglo-saxon Dudda ou Dodda[14] bien attesté (cf. Doadetoft, Sproxton, GB, Doade Toft fin XIIe, nom de personne vieil anglais Dodda). Cette dernière proposition a pour avantage d'expliquer le maintien d'un [d] intervocalique (à cause de la géminée d'origine), d'éviter le recours à un anthroponyme non attesté et les conjectures sur la présence d'un *-a dans *Dodo-a. Il convient en plus de noter l'existence de nombreux noms de personnes anglo-saxons bien identifiés dans le pays de Caux comme dans Vénestanville (Winstan > anglais Winston) ou Dénestanville (Dunstan). En outre, Dodo est l'élément qui explique Douville-sur-Andelle (Seine-Maritime, Dotvilla XIe siècle) et d'autres Douville Ce lien renvoie vers une page d'homonymie qui montrent que pour ce nom de personne, [d] s'est régulièrement amui.

Microtoponymes

[modifier | modifier le code]
  • Galleville, formation toponymique en -ville, appellatif précédé du nom de personne scandinave Galli que l'on rencontre aussi dans la Fontaine de Galleville dans le Calvados et situé également dans la zone de diffusion de la toponymie scandinave.
  • Bois de Gallehaut, sans forme ancienne ni date, il est difficile d'établir l'étymologie de ce Gallehaut. Peut-être s'agit-il d'une référence à Gallehaut ou Galehaut de Saâne, seigneur du Tilleul et de Tocqueville au XIVe siècle ? Cependant la forme attendue serait le Bois Gallehaut, comme le Bois Flahaut non loin de là. Le personnage des romans arthuriens Gallehaut est aussi attesté dans les textes en ancien français en tant que Gallehout, il est possible qu'il explique pourquoi *Galleholt « bois de Galli » avec le scandinave ou l'anglo-saxon holt « bois », régulièrement passé à *Gallehout soit devenu Gallehaut. On constate le même phénomène dans Bouquehault (Pas-de-Calais, anciennement Buchout, Bucholt, Bocholt vers 1119 « bois de hêtre »). À noter la présence rare de cet appellatif holt en Normandie, cependant on le retrouve probablement dans Boucourt (Bulcolt vers 1060) à Bénesville, lieu proche de Galleville, et Bois de Bascourt (côte de Bacoux en 1550) à Canouville autre lieu du pays de Caux. Le couple Galleville / Gallehaut n'aurait rien d'étonnant, car on constate la même chose avec Acqueville / Acquelonde et Etoupeville / Etoublon.
L'ancienne gare (située sur le territoire de Harcanville) en 2019.

En janvier 1817, il y a crise de subsistance : le grain manque et son prix augmente. Au marché, une émeute oppose le maire, des cultivateurs vendant leur blé à des habitants affamés. Pour rétablir l’ordre, il fallut l’intervention de la garde nationale, la gendarmerie et même l’armée (légion de l'Aisne en garnison au Havre). Les militaires tirent dans la foule et tuent 3 personnes et en blessent 15 ou 16. Quatre ou cinq personnes furent condamnées par la cour prévôtale à 5 ans de travaux forcés[17]

Le bourg a été desservi de 1880 à 1994 par la gare de Doudeville, sur la ligne de Motteville à Saint-Valery-en-Caux, qui a facilité le déplacement des habitants et le transport des marchandises.

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux

[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs

[modifier | modifier le code]

La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Rouen du département de la Seine-Maritime.

Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Doudeville[18]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

[modifier | modifier le code]

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton d'Yvetot

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la Dixième circonscription de la Seine-Maritime.

Intercommunalité

[modifier | modifier le code]

Douveville était le siège de la petite communauté de communes du Plateau de Caux-Fleur de Lin, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2001 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le , la communauté de communes Plateau de Caux-Doudeville-Yerville dont la est le siège.

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1820 1821 Jacques-Lazare Lecœur    
1821 1831 Louis Amable Martin    
1832 1840 Jean Henri Duglé   Conseiller général de Doudeville
1840 1856 Pierre-Benoît Cacheleu (fils)    
1861 1871 Jean Baptiste Andrieu (fils)   Chevalier de la Légion d'Honneur
1871 1881 Eugène Guillottin   Conseiller général de Doudeville (1871 → 1877)
1881 1890 Gustave Halu    
1890 1906 Isidore Durozey    
1906 1908 Pierre Lamotte   Notaire puis Notaire Honoraire
1908 1919 Gustave Halu    
1919 1926 Georges Renault    
1926 1935 Joseph Breton   Instituteur, Directeur et Directeur honoraire de l'École-Pensionnat pour garçons
Chevalier de la Légion d'Honneur
1935 1944 Georges Belgule Union nationale Pharmacien
Conseiller général de Doudeville (1937 → 1940)
1944 1950 Gaston Haudrechy    
1950 1954 Eugène Lenormand    
1954 1971 Gérard Lecomte DVD Vétérinaire
Conseiller général de Doudeville (1955 → 1971)
1971 1983 Michel Dupuy   Docteur en médecine générale
mars 1983[19] juin 1995 Raymond Laroche   Ancien officier de la marine marchande[20]
juin 1995 mars 2008 Louison Tartarin DVD Agent d'assurance puis Agent d'assurance honoraire
Conseiller général de Doudeville (2001 → 2008)
Maire Honoraire
mars 2008[21],[22] 2014 Daniel Durecu DVG Cadre dirigeant de La Poste
2014 juillet 2020[23] Erick Malandrin DVD Médecin
Conseiller général de Doudeville (2008 → 2014)
Vice-président de la CC du Plateau de Caux-Fleur de Lin (2014 →2017 )
Vice-président de la CC Plateau de Caux-Doudeville-Yerville (2017 →2020 )
juillet 2020[24] En cours
(au 17 février 2021[25])
Daniel Durécu DVG Cadre dirigeant de La Poste retraité
Vice-président de la CC Plateau de Caux-Doudeville-Yerville (2020 → )
Panneau de jumelage à Bourne.

La commune est jumelée avec les villes de Drapeau de l'Allemagne Bad Nenndorf (Allemagne) depuis 1978 et Drapeau du Royaume-Uni Bourne (Royaume-Uni) depuis 1989.

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[27].

En 2021, la commune comptait 2 460 habitants[Note 3], en évolution de −2,26 % par rapport à 2015 (Seine-Maritime : −0,14 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
3 0252 9572 9842 8963 1723 3083 6883 7923 767
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 4953 6223 5873 3143 2072 8702 9832 9072 788
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 6452 5372 4182 0802 1302 1452 1732 1522 150
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
2 0871 9932 1612 3152 4922 5262 5632 5672 554
2017 2021 - - - - - - -
2 4842 460-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[28].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

[modifier | modifier le code]

La commune dispose de l'école maternelle Raymond Mensire et de l'école primaire publique Joseph-Breton[29] et du collège André-Raimbourg[30].

Le centre de loisirs Jean Aimable Fervin accueille les enfants pour le périscolaire

L'Orchestre-harmonie La Renaissance fête ses 135 anniversaires en 2021[31],[32]

  • L'Union sportive doudevillaise (USD), fondée en 1901, est le club de football de Doudeville. D'autres clubs existent : le club de karaté doudevillais[33], Badmiton doudevillais[34]...

Manifestations culturelles et festivités

[modifier | modifier le code]
  • 2 fêtes historiques, qui durent depuis plusieurs siècles :
    •  : Fête patronale à la Très Sainte Vierge Marie, avec un Grand Corso fleuri (considéré comme l'un des plus beaux de Normandie)[35] , retraite aux flambeaux, feu d'artifice, messe en musique, corso fleuri illuminé, fête foraine, cérémonie au monument aux morts, expositions, concerts, etc.
  • 2e dimanche d'octobre : Foire Saint-Nicaise et Saint-Mellon : braderie, foire à tout, fête foraine, expositions, etc.
  • Au mois de juin, à la saison des fleurs bleues, elle a sa Fête du lin. Doudeville porte d'ailleurs le titre de « Capitale du lin »

Autres équipements

[modifier | modifier le code]
Maison de service de la Communauté de communes Plateau de Caux-Doudeville-Yerville.

La commune a mis en place en un marché de producteurs, qui a lieu tous les samedis matin[36].

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
Le château de Galleville.
  • Hôtel-de-Ville (ancienne Halle aux toiles) du XVIIIe siècle.
  • Église Notre-Dame de l'Assomption des XVIe et XIXe siècles, dont les fenêtres nord du chœur datent du XIIIe siècle[37], qui fait l'objet d'un programme de restauration entre 2021 et 2023[38].
  • Château de Galleville[39] (XVIIe siècle) : communs, cours, parc, jardins et vergers. Le parc a reçu le label « jardin remarquable ».
  • Église Saint-Léonard de Vautuit, du XIXe siècle.

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]
  • Edmond Cavé (1796-1852), écrivain et administrateur français, y est né.
  • Valérius Leteurtre (1837-1905), homme politique français, né dans la commune.
  • Raymond Mensire (1889-1964), écrivain français, né et mort dans la commune.
  • Jean Antem (1893-1972), carrossier dont l'entreprise s'implante à Doudeville en 1961.
  • Louis Raimbourg (1900-1985), natif de la localité, athlète, champion et recordman de France du lancer du marteau.
  • Bourvil (André Raimbourg), qui a été pensionnaire de l'école pour garçons (aujourd'hui Résidence de la Forge) de Doudeville.
  • André Lavoinne (1867-1952), homme politique français, conseiller général de Doudeville de 1903 à 1937.

Héraldique

[modifier | modifier le code]
Armes de Doudeville

Les armes de la commune de Doudeville se blasonnent ainsi :

D'azur à la barre d'argent, à trois sacs de blé d'or, celui de la pointe brochant sur une faucille du même posée en fasce ; le tout sommé d'un chef cousu de gueules chargé de trois abeilles d'or.

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Abbé François Xavier Simon, curé doyen de Doudeville, "Inventaire des archives du doyenné de Doudeville", renfermant Canville, Reuville, Viquemare, Bénesville, Gonzeville, Fultot, Harcanville, Hautot-Saint-Sulpice et Boudeville, Rouen, 1861
  • " Doudeville un bourg cauchois avant 1900" par Joseph Alfred Breton, Editions Bertout, Luneray, 1987, édition d'un manuscrit de J.A. Breton réalisé en 1898.
  • « Doudeville », dans Le Patrimoine des communes de la Seine-Maritime, Charenton-le-Pont, Éditions Flohic, coll. « Le Patrimoine des communes de France », , 1389 p. (ISBN 2-84234-017-5)

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Doudeville comprend une ville-centre et une commune de banlieue.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
  4. « Orthodromie entre Doudeville et Ectot-lès-Baons », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Ectot Les Baons » (commune d'Ectot-lès-Baons) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Ectot Les Baons » (commune d'Ectot-lès-Baons) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  9. « Unité urbaine 2020 de Doudeville », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  10. Insee, « Métadonnées de la commune de Doudeville ».
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. a b et c François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180 p. (ISBN 2-7084-0040-1, OCLC 6403150).
  15. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6).
  16. Ernest Nègre, « Doudeville », dans Toponymie générale de la France, vol. 2 : Formations non romanes ; formations dialectales, Genève, Librairie Droz, (lire en ligne), p. 954 ].
  17. Jean Vidalenc, « La Cour prévôtale de la Seine-Inférieure (1816-1818) », Revue d'histoire moderne et contemporaine, 1972, (no)19-4, p. 547-548.
  18. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  19. « Doudeville », sur seine76.fr (consulté le ).
  20. « Les maires successifs de Doudeville », Personnalités, sur seine76.fr (consulté le ).
  21. F. D., « Grosse hausse d'impôts ! : DOUDEVILLE.Le préfet et la cour régionale des comptes ont tranché : pour combler le déficit de la commune, ils exigent une augmentation de 60 % des taxes locales », Paris Normandie,‎ (lire en ligne).
  22. « Daniel Durécu : "Un traitement de choc" », Paris Normandie,‎ (lire en ligne).
  23. « Doudeville. Erick Malandrin, toujours maire : "On continue à gérer" : Aujourd'hui, Erick Malandrin occupe toujours le siège de maire de la capitale du lin, "pour gérer la commune comme par le passé », Le Courrier cauchois,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Lors de la cérémonie des vœux en janvier dernier, Erick Malandrin l'avait annoncé, "je ne briguerai pas de nouveau mandat et quitterai mes fonctions à l'issue... ».
  24. « Daniel Durécu retrouve son fauteuil de maire à Doudeville », Paris-Normandie,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  25. « Doudeville. "Etre maire dans ce contexte, n'est pas facile" : Depuis six mois, Daniel Durécu avance sur les dossiers, malgré un contexte sanitaire difficile et inédit », Le Courrier cauchois,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  26. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  27. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  28. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  29. « Doudeville. 100 kg de bouchons à l'école Breton : Vendredi 29 janvier, les élèves élus des classes de l'école publique Joseph-Breton, à Doudeville, se sont retrouvés, vers 9 h 30, à côté du véhicule chargé de 110 kg de bouchons en plastique destinés à l'association Bouchons 276 », Le Courrier cauchois,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  30. « À Doudeville, les collégiens sont prêts pour la dictée avant les épreuves du brevet : Les élèves du collège de Doudeville ont récemment participé à la troisième édition de l’émission « Tous prêts pour la dictée ! ». Une façon de préparer les épreuves du brevet autrement », Paris-Normandie,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  31. « Doudeville. La Renaissance espère fêter son 135e anniversaire en musique et en public : La réouverture de l'école de musique doudevillaise est en discussion », Le Courrier cauchois,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  32. Site officiel de La Renaissance.
  33. « Doudeville. Club de karaté : une première saison compliquée : Même si la saison est difficile, divers projets restent de mise », Le Courrier cauchois,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  34. « Doudeville. Badmiton doudevillais : le club à l'arrêt depuis plusieurs mois », Le Courrier cauchois,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  35. doudeville, « Grand Corso fleuri Doudeville », sur Unidivers.fr (consulté le ).
  36. « Doudeville dévoile son terroir tous les samedis matins », Actualités, sur doudeville.fr, (consulté le ).
  37. « Église paroissiale de la-Sainte-Trinité, Notre-Dame », notice no IA00019989, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  38. « Dans le pays de Caux, la restauration de l'église de Doudeville commencera à l'été 2021 : Une première phase de travaux prioritaires sur trois ans sera entreprise pour la sauvegarde de l'église Notre-Dame-de-l’Assomption », Paris-Normandie,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  39. Notice no PA00100630, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.