Villa Tholozan
Type | |
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Destination actuelle |
habitation privée, en mains privées |
Style |
néo palladien |
Construction | |
Propriétaire |
propriété privée. |
Patrimonialité |
Inscrit MH () |
Département | |
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Commune |
Coordonnées |
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La Villa Tholozan, appelée aussi Villa Alberti[1], est une villa (en copropriété) privée, située 50 avenue Alphonse-Denis et 8 boulevard d'Orient, à Hyères, dans le département du Var.
Histoire
[modifier | modifier le code]Elle a été construite en 1858 pour le duc de Luynes (1802-1867) qui fut directeur adjoint du musée des Antiquités grecques et égyptiennes. Cette villa est l'une des plus anciennes de la ville[2]. Elle est située dans le quartier Chateaubriand, sur les hauteurs d'Hyères, à l'est du centre-ville, où s'élèvent de nombreuses villas de la même époque Napoléon III, comme la Villa romaine, acquise par la municipalité. À l'instar de ces constructions, la façade la plus remarquable est celle qui tourne le dos à la ville pour regarder la mer.
L’architecte est vraisemblablement Frédéric Debacq[3], qui avait participé aux travaux de restauration du château de Dampierre (autre propriété du duc) avec Charles Garnier. On[Qui ?] évoque aussi Félix Duban.
En 1867, la villa devient la propriété de petite-fille du duc, Louise de Sabran-Pontevès (1864-1914) qui la transmet à son tour à son fils Honoré de Lareinty-Tholozan (1887-1916). Au décès de ce dernier, elle passe à son frère Jules (1886-1946) puis à leur sœur Alyette (1892-1954).
Architecture
[modifier | modifier le code]Son architecture est remarquable tant sur les parties extérieures que sur celles intérieures[4]. Son style est néopalladien. .
Extérieur
[modifier | modifier le code]La construction entièrement en pierre de taille pourrait être définie comme étant de style classique, à tendance italianisante.
En effet, cet édifice est élevé sur deux étages de sept travées au-dessus d'un soubassement à bossages et baies en plein-cintre à la manière des palais italiens.
Un ensemble de terrasses et de volées d’escaliers constituent la base sur laquelle est posée la villa[5]. La structure est tournée sur l'avant-corps central figuré par un porche monumental surmonté d'une terrasse à balustres ; enfin, un troisième niveau rappelant un arc triomphal dont le couronnement est constitué par une balustrade à pots à feu.
Intérieur
[modifier | modifier le code]L'architecture est classique : on trouve une cage d'escalier qui dessert au premier étage une enfilade des pièces de réception au sud, dont un grand salon ouvert par trois grandes baies vitrées donnant sur une terrasse surplombant la plaine et la mer.
La recherche esthétique vise à privilégier l'ensoleillement et la vue par le biais de larges ouvertures et de terrasses[6]. Elle était habitée essentiellement l'hiver.
Protection
[modifier | modifier le code]La villa est inscrite aux Monuments historiques, depuis 1975.
Références
[modifier | modifier le code]- « Villa Tholozan », notice no PA00081652.
- « Patrimoine de France », sur patrimages.maregionsud.fr (consulté le ).
- « Architecte », sur cths.fr (consulté le ).
- « ma region sud hyeres », sur Drac Paca - Itinéraires (consulté le ).
- HILD, E., L'architecture hyéroise de Napoléon III à 1914., Catalogue d'exposition
- Goubert, Florence, L'architecture des villas et hôtels de voyageurs à Hyères au XIXe siècle, Aix-en-Provence, Mémoire de Maîtrise dactylographié, université de Provence, 1985-1986., p. 142-154
7. Jean-Christophe Robert, Les Châtelains du Lac. Une famille du grand monde à Sigean (1731-1945), Toulouse : autoédition, 2021, 376 p.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Ressource relative à l'architecture :