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Voltaire (21 novembre 1694 - 30 mai 1778) est un écrivain et philosophe français.
Voltaire est un philosophe des Lumières.
Contes et romans
- « Zadig ou la Destinée, histoire orientale » (1747), dans Œuvres complètes de M. de Voltaire, Voltaire, éd. Sanson et compagnie, 1792, t. 64, chap. 10 (« Le ministre »), p. 27 (texte intégral sur Wikisource)
- Citation choisie pour le 1 juin 2011.
- Zadig ou la Destinée, histoire orientale (1752), Voltaire, éd. Flammarion, coll. « Librio », 2004, chap. « Le Brigand », p. 43 (texte intégral sur Wikisource)
- « L'Ingénu » (1767), dans Œuvres complètes de M. de Voltaire, Voltaire, éd. Sanson et compagnie, 1792, t. 65, chap. 13 (« La belle Saint-Yves va à Versailles »), p. 60 (texte intégral sur Wikisource)
- Micromégas (1752), Voltaire, éd. Hachette, coll. « Classiques Hachette », 1991 (ISBN 2-01-017875-0), chap. 7 (« Conversation avec les hommes »), p. 123 (texte intégral sur Wikisource)
- Zadig ou la Destinée, histoire orientale (1752), Voltaire, éd. Maxi poche, coll. « contes et nouvelles », 2005 (ISBN 2743409614), chap. « L'Hermite », p. 89 (texte intégral sur Wikisource)
- « La Bégueule », Voltaire, Wikisource, 1772 (texte intégral sur Wikisource) (lire en ligne)
Candide, ou l'Optimisme
- Voir le recueil de citations : Candide, ou l'Optimisme
Poésie
Ont porté trop souvent le même caractère ;
Ils ont même courage, ils ont mêmes désirs.
Le crime a ses héros ; l'erreur a ses martyrs.
Du vrai zèle et du faux vains juges que nous sommes !
Souvent les scélérats ressemblent aux grands hommes.
- La Henriade (1723), Voltaire, éd. Lecointe, coll. « Nouvelle bibliothèque des classiques français », 1835, chant 5, p. 96, vers 169-202
Si l'homme a des tyrans, il les doît détrôner.
- « Discours en vers sur l'homme » (1734), dans Œuvres complètes de M. de Voltaire, Voltaire, éd. Thourneisen, 1791, t. 14, troisième discours (« De l'envie »), p. 23
- Épîtres (1769), Voltaire, éd. Garnier, 1877, épître 104, p. 403 (texte intégral sur Wikisource)
Un moucheron qui respire.
- « Le Précis de l’Ecclésiaste » (1759), dans Collection complète des œuvres de Monsieur de Voltaire, Voltaire, éd. Amsterdam, « aux dépens de la Compagnie », 1764, t. 18, 2e partie, p. 442
Essais
- Dictionnaire philosophique, Voltaire, éd. Lequien, 1829, t. 4, article « Femme », p. 354
- Essai sur les mœurs, Voltaire, éd. Beuchot, 1829, t. 15, Introduction, ch.II: Des différentes races d'hommes, p. 7
- « Dictionnaire philosophique » (1764), dans Œuvres complètes, Voltaire, éd. Elibron Classics, 2004, t. 26, article « Orthographe », p. 109
- Citation choisie pour le 2 août 2017.
- « Dictionnaire philosophique » (1764), dans Œuvres complètes, Voltaire, éd. Elibron Classics, 2004, t. 26, article « De Prior, du poème singulier d'Hudibras et du doyen Swift », p. 260
- Dictionnaire philosophique, Voltaire, éd. Imprimerie nationale, coll. « La Salamandre », 1994, article « Fanatisme », p. 256
- Dictionnaire philosophique, Voltaire, éd. Imprimerie nationale, coll. « La Salamandre », 1994, article « Fanatisme », p. 254
- « Dictionnaire philosophique », dans Œuvres complètes de Voltaire, éd. Garnier frères, 1877, vol. 19, article « Homme », p. 375 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- Traité sur la tolérance, Voltaire, éd. GF-Flammarion, 1989 (ISBN 2-08-070552-0), chap. XX, p. 129-130 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- Le Siècle de Louis XIV, Voltaire, éd. Garnier Frères, 1930, t. 1, chap. VI, p. 90 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- « Préface de l’Essai sur l’Histoire universelle » (1754), dans Œuvres complètes de Voltaire, Voltaire, éd. Moland, 1875, t. 24, p. 49
- Dictionnaire philosophique (1764), Voltaire, éd. Menard et Desenne, 1827, t. 11, article « Patrie », p. 236-237
- Dictionnaire philosophique, Voltaire, éd. Werdet et Lequien, 1829, t. 30, article "Juifs", p. 462-463
- Dictionnaire philosophique, Voltaire, éd. Lequien fils, 1829, t. 2, article « Augustin», p. 212
Théâtre
(citation d'Ovide extraite de L'art d'aimer (3, 390): Ignoti nulla cupido)
- « L'Enfant prodigue », dans Œuvres complètes de Voltaire, éd. Garnier frères, 1877, vol. 3, préface de l'édition de 1738, p. 445 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Correspondances
- Épîtres (1769), Voltaire, éd. Garnier, 1877, épître 104, p. 403 (texte intégral sur Wikisource)
- Citation choisie pour le 17 juin 2014.
- « Lettre à Mme du Deffand » (22 mai 1764), dans Correspondance, Voltaire, éd. Gallimard ,Coll.Pléiade, 1977-1993, t. 7, p. 710-711
- « Lettre au duc de Richelieu » (31 août 1751), dans Correspondance, Voltaire, éd. Gallimard ,Coll.Pléiade, 1977-1993, t. 3, p. 473
- « Lettre à d'Alembert » (été 1751), dans Correspondance, Voltaire, éd. Gallimard ,Coll.Pléiade, 1977-1993, t. 4, p. 1059
- « Lettre LXII à M. Charles Pinot Duclos » (11 août 1760), dans Œuvres complètes de M. de Voltaire, Voltaire, éd. Sanson et compagnie, 1792, t. 86, p. 123
- Citation choisie pour le 19 avril 2014.
- « Lettre XII à M. d'Alembert » (5 avril 1765), dans Œuvres complètes de M. de Voltaire, Voltaire, éd. Sanson et compagnie, 1792, t. 98, p. 23
- « Lettre XXXVIII à M. Thiriot » (30 juin 1760), dans Œuvres complètes de M. de Voltaire, Voltaire, éd. Sanson et compagnie, 1792, t. 86, p. 78
- réponse de Voltaire à l'auteur qui lui reprochait de considérer Mahomet comme un grand homme
- « Lettre civile et honnête a l’auteur malhonnête de la "Critique de l’histoire universelle de M. de voltaire" » (1760), dans Correspondances(1760-61), Voltaire, éd. Moland, 1875, t. 24, p. 164
- « Lettre à Madame la comtesse de Lutzelbourg », dans Œuvres complètes de Voltaire, éd. Garnier frères, 1877, vol. 40, 19 mars 1760, lettre 4074, p. 332 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- « Lettre à Frédéric II, roi de Prusse » (5 janvier 1767), dans Correspondances(1767-68), Voltaire, éd. Moland, 1875, t. 45, vol. 13, p. 11
- « Lettre à d'Argence » (11 octobre 1763), dans Œuvres complètes de Voltaire, Voltaire, éd. Hachette, 1861, p. 153-154
qui ont porté votre langue jusqu'à Moscou. C'est bien la peine d'avoir tant d'académies pour devenir barbares! Ma juste indignation, mes anges [le comte et la comtesse d'Argental], est égale à la tendresse respectueuse que j'ai pour vous, et qui fait la consolation de mes vieux jours.
- « Lettre à M. Le Comte D'Argental. » (2 septembre 1767), dans Œuvres de Voltaire, Voltaire, éd. Lefèvre, 1833, t. 64, p. 351
que ses bras pour vivre. Je doute que cet ordre de citoyens ait jamais le temps ni la capacité de s'instruire; ils mourraient de faim avant de devenir philosophes. Il me paraît essentiel qu'il y ait des gueux ignorants. Si vous faisiez valoir comme moi une terre, et si vous aviez des charrues, vous seriez bien de mon avis. Ce n'est pas le manœuvre qu'il faut instruire, c'est le bon bourgeois, c'est l'habitant des villes; [...] Quand la populace se mêle de raisonner, tout est perdu.
- « Lettre à M. Damillaville » (1er avril 1766), dans Œuvres de Voltaire, Voltaire, éd. Lefèvre, 1828, t. 69, p. 131
- « Lettre à M. Tabareau » (A Ferney, 3 février 1769), dans Œuvres de Voltaire, Voltaire, éd. Delagrave, 1885, t. 69, p. 428
- « Lettre à d'Amilaville » (19 mars 1766), dans Œuvres de Voltaire, Voltaire, éd. Hachette, 1862, t. 31, p. 164
treize ans.
- « Lettre à d'Alembert » (7 aout 1766), dans Œuvres de Voltaire, Voltaire, éd. Delagrave, 1862, t. 30, p. 233
- « Lettre au Maréchal Duc de Richelieu » (11 juillet 1770), dans Œuvres de Voltaire, Voltaire, éd. Hachette, 1861, t. 33, p. 209
que ridicules.
- « Lettre au Maréchal Duc de Richelieu » (13 février 1771), dans Œuvres de Voltaire, Voltaire, éd. Hachette, 1861, t. 33, p. 349
- « Lettre à d'Alembert » (8 avril 1771), dans Œuvres de Voltaire, Voltaire, éd. Hachette, 1861, t. 33, p. 385
- « Lettre à Frédéric II de Prusse » (janvier 1737), dans Œuvres de Voltaire, Voltaire, éd. Baudouin frères, 1828, t. 73, p. 40
- « Lettre à Frédéric II de Prusse » (29 aout 1742), dans Œuvres de Voltaire, Voltaire, éd. Hachette, 1861, t. 26, p. 74
faut mentir comme un diable, non pas timidement, non pas pour un temps mais hardiment et toujours.
- « Lettre à Thiriot » (21 octobre 1736), dans Œuvres de Voltaire, Voltaire, éd. Firmin Didot, 1830, t. 52, p. 326
Sottisier
- Le Sottisier, Voltaire, éd. Garnier, 1883, p. 150
- Le Sottisier, Voltaire, éd. Garnier, 1883, p. 164
- Citation choisie pour le 29 avril 2014.
- Le Sottisier, Voltaire, éd. Garnier, 1883, p. 241
- Le Sottisier, Voltaire, éd. Garnier, 1883, p. 279
Citations rapportées
- Les lumières et les salons — Anthologie établie et présentée par Pierre Berès, Charles-Augustin Sainte-Beuve, éd. Hermann (éditeurs des sciences et des arts), coll. « Collection savoir : lettres », 1992 (ISBN 2-7056-6178-6), partie Voltaire, 20 et 27 octobre 1856. Causeries du lundi, t. XIII, p. 169
En parlant de Rousseau, Voltaire s'abandonne à toute son antipathie contre cet émule et ce puissant collaborateur, en qui il s'obstine à ne voir qu'un fou et qu'il injurie sans pitié :
Ah, monsieur! écrivait-il à M. Bordes [mars 1765], vous voyez bien que Jean-Jacques ressemble à un philosophe comme un singe ressemble à l'homme... On est revenu de ses sophismes et sa personne est en horreur à tous les honnêtes gens qui ont approfondi son caractère. Quel philosophe qu'un brouillon et qu'un délateur. Abandonnons ce malheureux à son opprobre. Les philosophes ne le comptent point parmi leurs frères [...].
Il y a un endroit qui donne tristement à réfléchir sur la faiblesse du cœur humain chez les plus grands esprits. Voltaire vient d'écrire à la duchesse de Saxe-Gotha au sujet de l'exécution du chevalier de La Barre ; il en est révolté, et avec raison ; il trouve horrible que, pour un indigne méfait et qui certes méritait (ce n'est plus lui qui parle) une correction sévère, le chevalier ait été torturé, décapité, livré aux flammes, comme on l'eût fait au douxième siècle; et tout à côté, voilà qu'il plaisante lui-même sur l'idée qu'on pourrait bien pendre Jean-Jacques Rousseau.
- Les lumières et les salons — Anthologie établie et présentée par Pierre Berès, Charles-Augustin Sainte-Beuve, éd. Hermann (éditeurs des sciences et des arts), coll. « Collection savoir : lettres », 1992 (ISBN 2-7056-6178-6), partie Voltaire, 20 et 27 octobre 1856. Causeries du lundi, t. XIII, p. 175
- Les lumières et les salons — Anthologie établie et présentée par Pierre Berès, Charles-Augustin Sainte-Beuve, éd. Hermann (éditeurs des sciences et des arts), coll. « Collection savoir : lettres », 1992 (ISBN 2-7056-6178-6), partie Voltaire, 20 et 27 octobre 1856. Causeries du lundi, t. XIII, p. 180
- (cité d'après K. Fischer).
- Le mot d'esprit et sa relation à l'inconscient, Sigmund Freud (trad. Denis Messier), éd. Gallimard, 1988, p. 141
Citations apocryphes
- Condorcet attribue cette citation à Voltaire, précisant qu'elle est issue de Questions sur les miracles ; cependant, elle ne se retrouve pas dans cette œuvre. La citation suivante en est très proche.
- « Vie de Voltaire », Condorcet (1789), dans Œuvres complètes de M. de Voltaire, Voltaire, éd. Sanson et compagnie, 1792, t. 100, p. 181
- « Questions sur les miracles » (1765), dans Œuvres complètes de M. de Voltaire, Voltaire, éd. Sanson et compagnie, 1792, t. 67, lettre 11, p. 403
- Attribuée improprement à Voltaire par Evelyn Beatrice Hall dans une biographie de 1906. Elle l'avoue et s'en excuse en 1939. Voir la note 2 de l'article Tolérance.
- The Friends of Voltaire, Evelyn Beatrice Hall, éd. Smith Elder & co., 1906, p. 199
- Citation choisie pour le 10 mars 2014.
Citations sur Voltaire
a perdu ma patrie ; je le haïrais davantage si je le méprisais moins. Je ne vois dans ses grands talents qu'un opprobre de plus qui le déshonore par l'indigne usage qu'il en fait. Ses talents ne lui servent, ainsi que ses richesses, qu'à nourrir la dépravation de son cœur […] Ce fanfaron d'impiété, ce beau génie et cette ame basse, cet homme si grand par ses talents, et si vil par leur usage, nous laissera de longs et cruels souvenirs de son séjour parmi nous. La ruine des mœurs, la perte de la liberté, qui en est la suite inévitable, seront chez nos neveux les monuments de sa gloire et de sa reconnaissance. S'il reste dans leur cour quelque amour pour la patrie, ils détesteront sa mémoire, et il en sera plus souvent maudit qu'admiré.
- Œuvres complètes de J. J. Rousseau, J. J. Rousseau, éd. Dalibon, 1825, t. 23, p. 116,170
flagorneries, écrivain scandaleux qui pervertit la jeunesse par les leçons d'une fausse philosophie, et dont le cœur fut le trône de l'envie, de l'avarice, de la malignité, de la vengeance, de la perfidie et de toutes les passions qui dégradent la nature humaine !
- Jean-Paul Marat, 6 avril 1791, dans Ami du Peuple, paru Histoire des causes de la Révolution française, Plon, 1856, t.2, p.4, Bernard Adolphe Granier de Cassagnac.
- Pensées (~1780-1824), Joseph Joubert, éd. Librairie Vve Le Normant, 1850, t. 2, p. 190 (texte intégral sur Wikisource)
- Pensées (~1780-1824), Joseph Joubert, éd. Librairie Vve Le Normant, 1850, t. 2, p. 191-192 (texte intégral sur Wikisource)
- Histoire de la révolution française, Louis Blanc, éd. Langlois et Leelereq, 1847, t. 1, p. 355-359
- Les erreurs de Voltaire, Claude-Adrien Nonnotte, éd. Jacquenod père et Rusand, 1770, t. 1, p. 70-71
- Napoléon Bonaparte, janvier 1860, dans Mémorial de Sainte-Hélène, paru Mémorial de Sainte-Hélène, Dépot du Mémorial, 1824, t.2, p.343.
- Madame Bovary, Gustave Flaubert, éd. Gallimard, 2001, chap. Notes, p. 482
- Les lumières et les salons — Anthologie établie et présentée par Pierre Berès, Charles-Augustin Sainte-Beuve, éd. Hermann (éditeurs des sciences et des arts), coll. « Collection savoir : lettres », 1992 (ISBN 2-7056-6178-6), partie Voltaire, 20 et 27 octobre 1856. Causeries du lundi, t. XIII, p. 168
- Les lumières et les salons — Anthologie établie et présentée par Pierre Berès, Charles-Augustin Sainte-Beuve, éd. Hermann (éditeurs des sciences et des arts), coll. « Collection savoir : lettres », 1992 (ISBN 2-7056-6178-6), partie Voltaire, 20 et 27 octobre 1856. Causeries du lundi, t. XIII, p. 169
- Les lumières et les salons — Anthologie établie et présentée par Pierre Berès, Charles-Augustin Sainte-Beuve, éd. Hermann (éditeurs des sciences et des arts), coll. « Collection savoir : lettres », 1992 (ISBN 2-7056-6178-6), partie Voltaire, 20 et 27 octobre 1856. Causeries du lundi, t. XIII, p. 178
- (es) No pasa un día sin que usemos la palabra optimismo, que acuñada por Voltaire contra Leibnitz, que había demostrado (a despecho del Eclesiastés y con el beneplácito de la Iglesia) que vivimos en el mejor de los mundos posibles. Voltaire, muy razonablemente, negó esa exorbitante opinión […] Leibnitz pudo haber replicado que un mundo que nos ha regalado a Voltaire tiene algún derecho a que se lo considerade el mejor.