J’voulais faire dans l’introspection et rattrapé par mes démons, Donc faut que je démontre pourquoi la prose est sombre. tant de choses à dire, sans savoir par où commencer ; « Si j’arrive à écrire c’est que j’ai encore la gorge nouée » Jeune je rappais déjà sur le monde et ses fracas. A la maison, les yeux ouvert sur la deuxième Intifada. Des feuilles vierges remplies de prêches contre l’Etat. Le courage de ces gosses lançant les pierres contre des chars. Quand les deux tours sont tombées, j’étais en cours d’anglais. Et j’ai refusé le silence qu’ils souhaitaient nous imposer Ma rage je l’ai traduite en poésie aussi mentale Et cracher mon venin à l’hypocrisie occidentale. On refaisait le monde du haut de notre petites statures, Alertait sur le risque de sombrer en dictature. C’est dans mes gènes et mon histoire familiale L’exil, les chaines, les mots et la guitare en pillage Vieux, je rappe encore et à l’ancienne sans faire l’vieux-jeu On peut pas tout miser sans risquer de perdre le jeu. Analysez nos placements et nos schémas de rimes, À tant canaliser notre rage, il manquera sa cible, Génération cassette puis CD gravé, Avec nos mixtapes sur emule / on s’était gavé ! Célébrations parfaites! dissertations pas faites! Mais nos albums sur des sites russes à télécharger. Difficile style on distille nos ptits styles On te surveille de près comme la couleur du pistil. Six mois de culture, trois mois de curing chill et je donne naissance à de la frappe à domicile. J’voulais faire dans l’introspection et rattrapé par mes démons, Donc faut que je démontre pourquoi la prose est sombre. tant de choses à dire, sans savoir par où commencer ; « Si j’arrive à écrire c’est que j’ai encore la gorge nouée » C’est l’hiver en Moselle. Une bouffée d’air glacée, Gueules cassées par le taff, la vie et les peurs passées, Parlons vrai, j’appelle à la propagande par le fait. Peu de différence quand on règle ses différents par le fer. J’suis pas un gars intolérant, je n’ai pas ce luxe man! mon chirurgien est de droite et mon dentiste vote Glucksmann. Tu vois que je fais des concessions! Lors de processions! Je m’en souviens comme de ma première et dernière confession. T’as trop pris la confiance! Question, Pourquoi? On n’a pas soulevé les porcs ensemble donc restons courtois. Tu fais ta pince ? Vas-y t’es con laisses ton pourboire. Marre de tes manières et que tu fasses ton bourgeois. Ici, le temps où l’on rêvait de révolution serait révolu Et c’est envers un nouveau tyran qu’on jette son dévolu. Ils avalent tellement leur cartouches, qu’ils n’ont plus que ça à la bouche. Biais de pensées étriqués, ils nous foutraient tous à la douche. J’voulais faire dans l’introspection mais rattrapé par ces démons, Donc faut que je démontre pourquoi leur prose est sombre. Aucun regard des trois quart sur un génocide en 4K Sans tracas…. Ils réhabilitent les 3K. L’horreur est humaine, l’intelligence artificielle. Mon but? Détruire vos valeurs superficielles. Nos luttes? Le caillou de ceux qui tirent les ficelles. Ces brutes opéreront tant qu’on adopte leur logiciel. J’voulais faire dans l’introspection et rattrapé par mes démons, Donc faut que je démontre pourquoi la prose est sombre. tant de choses à dire, sans savoir par où commencer ; « Si j’arrive à écrire c’est que j’ai encore la gorge nouée »

Les mecs ont sombré sale, T’es amnésique loco? Mal représenté par des tas d’mc locaux! Pas une mise à l’amende ni même une cabale gros. Juste un constat, que ta prose trempe dans celle de Pascal Praud, Ou ça parle comme Trump, Moi je Killuminati Ma ref s’impose comme le Mauvais Oeil  de Lunatic. J’ai la Science et la Technique, Ma thématique est critique. Y’a pas plus occultiste qu’un complotiste frénétique. Pas au bal des hypocrites. Soit prolifique. Ce qui nous divise quoi que t’en dise est politique. Dans ton prisme y’a que deux couleurs. j’avale pas la couleuvre. J’vois de loin entre les lignes, la réaction à l’œuvre, Quand c’est le chaos et que ça fustige la poésie des lyricistes, Enfermé dans ta tête t’es jamais libre et bellicistes. Nourrit par la croyance aveuglante de tes disciples, T’as vu le démon dans une canette et tu voudrais qu’on te félicite? Qu’est-ce tu fous dans ce RAP? EFFROYABLE IMPOSTEUR Sous faux drapeau comme CARDET. EFFROYABLE IMPOSTEUR Extrême-droite encarté. EFFROYABLE IMPOSTEUR Je vais te rencarder, te broyer et te jeter au composteur Qu’est ce tu fous dans ce rap, EFFROYABLE IMPOSTEUR Nouvelle école ; véritable imposture Où sont nos codes? Ils n’ont que des postures. Le Rap à texte n’a pas la cote donc Donc on bosse dur. L’ambiance du pays pue comme de l’autotune sur une vilaine prod. Ou du Guérin sur du Finkielkraut… Mange pas dans la main qui te sert de la merde Je t’arrache et t’graille le bras, c’est la base. respecte la frère. Les faits sont têtus, le silence laissera des traces. Histoires crépues, Les MC’S ont lissés leurs phases. Pourquoi prétendre prendre positions pour faire du rap? Et risquer la flamme de l’autodafé laïcarde! Arrêtes le rap t’es à l’agonie! vas-y hurle à la calomnie. T’as le cerveau en vrac comme le West Kanye. Et ça se trouve sous tes faux airs se cache un R’Kelly. Qu’est-ce tu fous dans ce RAP? EFFROYABLE IMPOSTEUR! Influenceur ou Rabatteur. Aux tuteurs de ce rap d’acteurs. Faudrait que nos gosses s’en sortent sans se résigner encore, Anesthésiés à mort par des écrans, amorphes. Qu’est-ce tu fous dans ce RAP? EFFROYABLE IMPOSTEUR Sous faux drapeau comme CARDET. EFFROYABLE IMPOSTEUR Extrême-droite encarté. EFFROYABLE IMPOSTEUR Je vais te rencarder, te broyer et te jeter au composteur Qu’est ce tu fous dans ce rap, EFFROYABLE IMPOSTEUR Nouvelle école ; véritable imposture Où sont nos codes? Ils n’ont que des postures. Le Rap à texte n’a pas la cote donc Donc on bosse dur. On hérite du public qu’on mérite. T’prends pas pour la montagne On sait vite que l’on s’évite. homérique est la lutte S.O Méric… Mais si ça chauffe trop pour ma mif, faut qu’on on s’taille en Amérique. Je bois du rhum antillais comme du lait entier Ma face en 2D sur un billet estampillé. Mon art pillé, coulé où on n’a pas pied. T’as beau crier, t’as beau prier, le rap a vrillé. Va falloir trier avant la fin du sablier. T’écraser comme le cul de joint dans le cendrier. Colère amplifiée par vos milliers sacrifiés. Riez, les dindons d’une farce avariée. Bouclier à nos morts qu’on ne pourra jamais oublier. Dans le passé reste la mémoire de nos luttes à lier. Allié au fou dans la brutalité, Bien peur que votre monde sombre sans humanité. Qu’est-ce tu fous dans ce rap? Effroyable imposteur!

On était sur le front, en Première Ligne. Dans le gaz, si on te choppe, on te termine. Les coups de tonfa pleuvent en premier sur les meufs. Comme pour enrager un peu plus notre haine sur les keufs. Toujours ce type à gueuler plus fort que le reste. Place de la République, cordons de CRS, La charge sous l’averse et sur les pavés glissants. Le souvenir limpide même s’il a pu se passer dix ans. Je l’ai vu tant de fois échanger avec le boss des RG. Si ça ne vous posait pas de problème, ça me faisait gamberger. La rue à des oreilles on y entend les messes basses, Nos plans d’actions fuitaient à l’arrière d’un Renault Espace. Refusant d'être aveuglé par l'esprit de groupe Et par peur d'être manipulé, on esquive tout. Jouant l'allié quand j'étais ciblé par les identitaires, Rameutant les neuskis. Qui parlait vite aux vipères? ou textote avec les fafs pour nous envoyer au casse pipe. Réponse épique mais au fond rien de fantastique. Voir son ami volé en arrière, repartir en civière, Le tesson d’une bouteille dans l’arcade sourcilière. Mon frère témoin du déchaînement raciste. Parait qu’hier c’est loin mais ton ignorance résiste. Traumatique comme une descente de para dans la ville. Metz, à sombré plus d’une fois dans la honte et dans l’abîme. Refrain : Un goût amer, de ce poulet rôti au foie de volaille. T’as pas la réf, balance ton porc, pourri jusqu’à la moelle. C’est l’histoire du frère d’un humoriste barré, Metz, complotiste ou utopiste taré! Il Tu m’en veux? je t’ai laissé perdre ton un contre un? Car le faf n’était rien d’autre que le dealer de ton coupe faim. T’aurais voulu que je me mouille au risque de prendre une lame! Sans savoir avec qui je m’embrouille, ad vitam eternam. Attaque de skins au Pink Bar, concert Brigada. On t’a retrouvé retranché dans les chiottes, on l’oubliera pas! Je n’ai que cette image en moi, en fait, Difficile de voir autre chose en toi, qu’un traître. Un faible sous la pression du commissaire Drouet. Mais va savoir pourquoi et ce dans quoi il s’est retrouvé mêlé? Dans votre silence je viens foutre mon capharnaüm. pour ce cafard alors y’aura pas de Shalom. Certes devant nous t’as fais le Grand. Serge Ayoub t’a refait les dents. T’influençait les plus fragiles et pénitents des militants. Toxique en tout genres. Genre? genre! tout les gens. De la vieille à la jeune garde trop longtemps tolérantes j’alerte, on m’ignore / Je l’affronte, on m’isole. …La défense d’un prédateur en puissance. …Sa réponse à toutes ses nuisances. …le droit pour nous de porter la camisole. Je les laisse entre eux, Ils ont leur Depardieu. Tu peux m’envoyer tes schlagues, je les prendrais deux par deux. Arrive une horde frénétique tu sais je suis sélectif, Depuis ce type j’ai le nif pour ces indics qui sniffent Refrain : Un goût amer, de ce poulet rôti au foie de volaille. T’as pas la réf, balance ton porc, pourri jusqu’à la moelle. C’est l’histoire du frère d’un humoriste barré, Metz, complotiste ou utopiste taré!

j’prépare mon départ : papelards et valises, Avec ces fafelards au pouvoir pas sûr qu’on légalise. Qu’est ce qu’il nous reste? À part cette foutue réalité. On se fait à l’idée et nos droits restent alités. Moralité, faut qu’on fédéralise! Se rallier avant de faire des khaliss! S’écarter de ceux qui te tomberont à dix. Si tu baisses la garde, ils te prouveront leurs vices. Les pions se mettent en place, ils nous font le coup du berger. Le vers est dans la pomme, le panier et le verger. Ils nous stigmatisent avec des refs à la Hergé. Puis nous quadrillent avec Pegasus comme R.G. Attendant la vague qui viendra vous submerger. La colère vaincra la haine. Assume tes rejets. République aussi obscurantiste que le clergé. où les monstres racistes ont désormais émerger. Scratch J’veux juste péra et pas faire de la com Attaque ciblée, pas que dans la forme À la recherche de rimes atypiques. Et en préparation de mon missile balistique. C’est quoi le but? Si je me fais même pas de plata! La mala? la fama? chui PERSONA NON GRATA Loup solitaire autour de beaucoup de loup gris. aigris par les tours et solides coup de la vie J’écris sans y croire. Je n’attends rien de l’auditoire. Marre des racelards gavé de pinard et de sauciflar. Fier de mes origines et de ce que j’ai accompli Mais si tu me vois en haineux de ce pays t’as rien compris. Je n’ai de foi que dans les miens à la base j’demandais rien! Juste un couplet sur un sample à découper. C’est la transmission de la mémoire contre l’oubli. Les étoiles jaillissent du noir éclairant tout ici.

J’ai fumé des années, cru à des ânes et Perdu un frère d’arme et de sang dans les larmes et Personne à qui blâmer, perso moi j’kiffe l’amné Et cramer du kiff quand j’ai misé pour planer. 3 fois filtré, tamisé pour l’année. canalisé, paralysé pour parler Mes sentiments enfouis dans l’enfer des damnés. Les gamins prennent la croix ici pour en faire des gammées. On se tue le cerveau et l’envie de tout gagner. Le klats pécho son stick à des ados affamés. Sur les réseaux ça joue à qui se shoot le premier Ravale ta fierté tu finiras rafalé. Alpha, Omega. Le mal par le mal ça fait trop de dégâts. Les neurones en vracs comme après chaque KO, Chouf la trajectoire et nos heures consumées, Sur ton nuage ou dans un brouillard épais. D’un éclair de génie est née la flamme, Brûlant l’oxygène, du sombre à la lumière révélant l’âme. J’allume la mèche et tu ne dis plus rien, ta langue est sèche,… Nos espoirs en fumée comme une médiathèque. L’enfer, Rongé par les vers à la Roger Waters. Une trace de ton passage, frère, que ton âme repose en paix. Et que ta mémoire soit le message. La peur s’empare de nous sans raison devant un feu follet Je regarde le globe je vois un peu partout des feux de forêt. Une bouteille, un chiffon, de l’alcool à brûler, Une vierge, un cocktail que l’on se met à aduler. Des hommes s’immolent et les passions s’enflamment. Jeunesses sous l’influence d’idoles sans âmes. Quand les banlieues s’embrasent ou que le 1er mai sent le gaz Ça sent le roussi, ce coup-ci faut qu’on balance nos phases. Mais face à l’injustice tu ne rétorques nada Inquisiteur comme Manuel Valls Torquemada. Ferme ton manuel et découvre une toute autre d’histoire. Vrai! Comme Emmanuel voudrait qu’on se vide de notre espoir. D’un éclair de génie est née la flamme, Brûlant l’oxygène, du sombre à la lumière révélant l’âme. J’Allume la mèche et tu ne dis plus rien, ta langue est sèche,… Né d’une cellule qui deviendront 100. De poussière nous deviendrons cendre. Que d’une fraction d’étincelle On retourne à l’âge du silex

À se prendre pour les King of the street… Que Le tiers état vous passe la guillotine Clique facho, clique! On a affaire à une protomilice, face aux risques : Tactique, Fantômas, face aux flics. Ni oubli! Ni pardon! Nos droits en régression! C’est l’oppressé contre la répression. Du verbe à l’action on perpétue notre tradition Le peuple rendra les coups pour punir votre trahison. Au centuple on s’occupe de tout Ça finira à poil comme des gros lardons ou Soral au garde à vous! heureux de sa médaille comme Bardella. Si le bordel part de là, Vous dire ACAB Ça paraît fou!? Et pourtant… Rien de plus lâches que ces BRAV Ça bute un gosse et c’est le jackpot c’est grave. Caméra à notre portée. On peut tous être Booska-P. Mais y’aura plus de délateurs que de témoins au mètre carré, Avant que ça ne dégénère et que ça crache des coups. Qu’on me garde loin de l’élite qui m’inspire rage et dégoût Député Meyer, numéro d’écrou T’as buté hier, tu mérites d’être où? Ça crie à la censure, à la cancel culture! Pourtant ils sont proche du pouvoir et en lieu sûr. Ça orchestre les dictatures et légitime les pires bavures, Le monde est bien témoin de votre deux poids deux mesures. Une Palestine debout toujours prête à lutter… Une génération entière sur le banc des accusés… Une Palestine debout toujours prête à lutter… Une génération entière sur le banc des accusés… Mon Rap à moi prends position Palestine sous l’occupation d’une puissance sous perfusion. J’ai grandi dans les chants de révolution… Mon rap s’alimentent de samples et de percussions. Chaque jour est un deuil… L’humanité au fond d’un cercueil. Que le peuple se libère, de la rivière à la mer, Ou notre réveil à tous se révèlera amer. La France exporte son modèle génocidaire, À ces colons, complices et collabos qui vocifèrent Difficile d’envisager un avenir sans mirage. Je crois en la révolution comme seule possible virage. Ils parlent comme des croisés à la reconquête. Fin du monde où l’on entend déjà le son de trompettes. Depuis le temps que j’alerte le malheur s’étend, comme quatre miroirs brisés, multiplié par 7 ans. La macronie sévit, ordonnances, 49.3, Le deuxième tour est un Hold-Up d’Etat contre nos droits. Entre le vide et la haine engendre Hanouna, Le Pen la fille, le gendre ou le père, dans le même moule opèrent. Pas étonnant que dans la vie on finisse par en découdre, je ne tend pas l’autre joue, mec je rends les coups. J’ai un remède pour ce pays qui de maladie souffre; Du destop pour ces fachos qu’on a du mal à dissoudre. Une Palestine debout toujours prête à lutter… Une génération entière sur le banc des accusés… Une Palestine debout toujours prête à lutter… Une génération entière sur le banc des accusés…

Je dédie ces rimes au nom de mon frère. Quelques gouttes de rhum et de larmes sur le sable d’Alicante. J’ai quelques doutes à reprendre l’arme, Le calme avant la tempête, la rage incendiaire d’un révolté. La vie est douloureuse mais belle, j’attendrais ce requiem où nos âmes seront unis à nouveau. je t’aime. Lautaro, avec moi sur la scène, J’rêve à l’ancienne. Valence, c’était avant-hier, Les souvenirs plein la tête, « nunca olvidaré » Les soupirs peinent alléger la perte, J’fume comme un condamné j’tourne en rond et j’fais le compte : note, addittion Le poids nos addictions a mis à mal nos traditions. MPC branchées ils étaient pas née qu’on rapait déjà ! Dans les caves, les MJC, les squats ou les décharges. Dent de lait arrachée à la corde de nylon. Sans toi, je suis comme déraciné à vif dans la douleur ça en dit long! toutes ces années on s’est nourri de musique sans argent et refusé les mains tendues, tordues de ces agents. Aucunes raisons que ça change. chacun tente sa chance. Sachant que le talent ne pèse plus rien sur la balance. Je dédie ces rimes au nom de mon frère. Quelques gouttes de rhum et de larmes sur le sable d’Alicante. J’ai quelques doutes à reprendre l’arme, Le calme avant la tempête, la rage incendiaire d’un révolté. J’ai réussi à l’extirper de ces lâches au sol. mais échoué à le rassurer de ses voix Hors normes! Parfois j’ai assuré! parfois j’ai déconné! On a essuyé les coups ensemble sans jamais se décoller. Les larmes sur nos joues se mettent à couler. Chaque soirs, pilons, sur pilons, du temps à écouler. Pas un jour, pas une minute sans que la douleur se taise Sombre et lugubre comme la couleur de ce texte. Fréro, j’aurais voulu te rejoindre dans tes rêves lucides Élucidé le mystère de ces voix cupides. J’ai jamais réussi à croire que Jésus ressuscite Et cherche encore ma voie, ma foi, entre doutes et soucis. Avant de partir je t’ai serré dans mes bras, Je marche à l’affectif, je n’écris plus en l’état. Frère, tes paroles résonneront post mortem. Je les partagerai à raisons et les érigerai comme totem. Je dédie ces rimes au nom de mon frère. Quelques gouttes de rhum et de larmes sur le sable d’Alicante. J’ai quelques doutes à reprendre l’arme, Le calme avant la tempête, la rage incendiaire d’un révolté.