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04 avril 2024

Citation en calderitalic plume carrée

 




Calligraphie d'une citation de Jean-Pierre Angremy issue de son introduction au second tome de "L'aventure des écritures - la page ".

Plume carrée C1 et C2 sur papier vergé d'Hahnemühle, encre ferrique du Calligraphe.com.

Plaisir de jouer avec les rythmes des pleins, de ciseler les vides avec de fins déliés, de façonner les bases des lettres pour créer une subtile vibration, dans l'esprit des pieds de lettres de la textura dont on fait délicatement varier les angles pour l'animer.






La même citation, présentée à l'horizontale, sur un papier blanc PaintOn recyclé.
Calligraphie à la plume Speedball C2 avec de l'encre bistre jaune.



Cinq déclinaisons du mot "énigme", speedball C2 légèrement endommagée, encre bistre teinte acajou.
L'occurrence g/m est assez peu courante, d'où l'intérêt de ce mot. Différentes formes de l et de g, différentes compressions.

12 juillet 2019

Eliminer la compétiton




  Pour préparer le stage de composition calligraphique que j'anime ces jours-ci au Grouanec, j'ai réalisé cette composition sur medium.
 Le fond enduit est mis en couleur avec des pigments, la calligraphie est posée au colapen et à la plume carrée, avec des encres acryliques.

 J'ai calligraphié in extenso la seconde partie d'une citation d'Albert Jacquard et mis en exergue trois mots résumant le début de celle-ci.

Eliminer la compétition… Je n'ai pas à être plus fort que l'autre mais à être plus fort que moi grâce à l'autre.

14 novembre 2010

Entaînement Fraktur : une citation d'Henri Bauchau.











Gouache noire sur papier Kraft Gerstaecker. Plume Brause 4 mm.
Format A3
Modèle de départ "Des Grieux".


PS : Ainsi que le précise Anachropsy,  pour les puristes, il faut mettre en "s long" en début de mot. Mais d'un point de vue graphique, j'aime bien le "s court" en début de mot.

06 septembre 2010

Essais de capitales sur tissu de lin : la réalisation finie.

Début août, je vous avais fait part de mes essais de capitales au pinceau plat sur tissu de lin.
Voici enfin des images.
Le tissu de lin noir a une trame assez épaisse, j'ai eu du mal à ajuster la fluidité du médium, de la peinture pour tissu blanche avec une pointe de pigment ocre jaune. En effet, cette peinture fuse vite à la moindre quantité d'eau en excès et trop épaisse, le tracé devenait périlleux. Bon... voilà le résultat. Sur les pièces rouges en lin plus fin, j'ai employé de l'acrylique noire "Basics" de chez Liquitex. Tracer s'est révélé plus facile (la surface était plus lisse), mais j'ai tout de même dû veiller à ne pas trop humidifier mon pinceau.
La jupe a été lavée trois fois à la main, de la matière est partie au premier lavage, depuis les tracés restent stables. Et, cet aspect estompé me plaît bien.

Le texte : "Sais-tu qui je suis ? Le rayon de lune........Je voulais te montrer la route opportune." Maupassant.

13 août 2010

Les miroirs feraient bien de réfléchir...


... un peu avant de renvoyer les images."
                                       Jean Cocteau









Batarde gothique (Modèle issu de "CALLIGRAPHIE" de C. Médiavilla) tracé au carmin d'indigo sur papier aquarelle Hahnemühle.

Impression lino d'un motif de runes retravaillé au brou de noix et au carmin d'indigo.

03 août 2010

"Paysages" sur papier.


Dimensions : 24 x 24

Support : Arches satin
Technique : gouache, plume carrée,  feutre japonais et plume J, sur fond au carmin d'indigo étendu d'eau.
Écritures : onciale personnalisée, petites chancelières informelles.

J'ai déjà utilisé ce texte de Michel Tournier à deux reprises : pour un diptyque vertical et un petit livre à déplier.
Diptyque vertical
Petit livre à déplier.

Cette version est assez proche de celle du petit livre, il s'agissait d'améliorer la qualité des caractères sur un support plus lisse et de faire fonctionner la composition dans deux sens.

26 juillet 2010

La bulle des hommes


Au début du mois, j'ai suivi un stage "Textures et Textura" animé par Stéphane Alfonsi. J'y avais commencé un petit diptyque, eh bien, le voici terminé.

C'est un extrait de "L'inconnu sur la terre" de J.M.G. Le Clézio qui m'a inspirée.
"Alors commence le monde des hommes, une bulle pas très grande, pas très durable, qui voyage dans la matière. Autour, partout, c'est l'espace opaque, si vaste qu'on le nomme infini, l'espace où l'on est né, où l'on mourra. Mais la bulle des hommes, qui sort peut-être de la bouche d'un dieu, a des parois tremblantes. Peut-être qu'elle va crever, et qu'on sera jetés au-dehors, mêlés aux fantômes qui nous cherchent et nous frôlent, mêlés aux regards qui nous épient, à tous ceux qui habitent les autres mondes, ceux qui sont nos esprits et nos âmes."

Format : Deux carrés de 20 x 20 accolés.

Technique : médium enduit à la poudre de marbre pour créer de la matière et des reliefs, jus acryliques (pigments+médium acrylique+eau en quantité), gouache noire, blanc de titane teinté, impression de lettres en bois cernées, impression de petites lettres tampons, transferts d'une image de magazine et de papier journal.

Outils : spatule, plumes carrées, plume baïonnette.

05 mai 2010

Mais il n'y a pas que les pierres qui volent...



Quelques mots échappés d'un texte de Michel Tournier "Les chiens de Palmyre" ou "Dites-le avec des pierres". Ce texte compte parmi ceux que je préfère de Michel Tournier. C'est un bijou de style , à donner en exemple à tous les lycéens qui passent leur bac de français pour l'articulation des idées et l'ouverture finale.
Dans ce texte, Michel Tournier analyse la pierre (celle que l'on ramasse comme arme primitive) comme élément de la civilisation du désert.

Voici la fin du texte :
... Mais il n'y a pas que les pierres qui volent. Il y a celles que l'on pose pour inaugurer une œuvre de paix. "Etre homme, a écrit Saint-Exupéry, c'est sentir en posant sa pierre que l'on contribue à bâtir le monde."
Une cité israélo-palestinienne par exemple.




Dimensions : 31 x 31
Technique : papier enduit, noir de fumée
Outils : gros tire-ligne de John Neal, scalpel.

Rustica tracée dans un style brut au tire-ligne.





Références : "Lieux dits" de Michel Tournier, en Folio (avril 2002)

Dépenser deux euros.

En savoir plus sur Michel Tournier (Wikipedia)

26 février 2010

Les phrases de Soulages


Avant de continuer à vous parler des tableaux de Soulages, je donne la parole à celui-ci. L'exposition est ponctuée de phrases de Pierre Soulages, qui donnent des indications sur sa conception de l'œuvre picturale. J'en ai pris note tout au long de ma visite.

"Une peinture est une organisation, un ensemble de relations entre des formes, sur lequel viennent se faire et se défaire les sens qu'on lui prête." 1948

"C'est ce que je fais qui m'apprend ce que je cherche." 1953

"Un jour je peignais, le noir avait envahi toute la surface de la toile. Dans cet extrême, j'ai vu en quelque sorte la négation du noir, les différences de textures réfléchissant plus ou moins faiblement la lumière, du sombre émanait une clarté, une lumière picturale dont le pouvoir émotionnel particulier animait mon désir de peindre - j'aime que cette couleur violente incite à l'intériorisation. Mon instrument n'était plus le noir mais cette lumière secrète venue du noir. D'autant plus intense dans ses effets qu'elle émane de la plus grande absence de lumière. Je me suis engagé dans cette voie. J'y trouve toujours des ouvertures nouvelles." 2005

"Ces peintures ont parfois été appelées noir-lumière. Pour ne pas les limiter à un phénomène optique, j'ai inventé le mot "outrenoir", au-delà du noir une lumière transmutée par le noir, et comme Outre-Rhin et Outre-Manche désignent un autre pays, outrenoir, un autre champ mental que celui du simple noir." 2005

"La lumière venant de la toile vers le regardeur crée un espace devant la toile et le regardeur se trouve dans cet espace : il y a instantanéité de la vision pour chaque point de vue, si on change il y a dissolution de la première vision, effacement, apparition d'une autre ; la toile est présente dans l'instant où elle est vue, elle n'est pas à distance dans le temps." 1996

"Je crois que je fais de la peinture pour que celui que le regarde - moi comme n'importe quel autre - puisse se trouver, face à elle, seul avec lui-même." 2007

"La réalité d'une oeuvre, c'est le triple rapport qui s'établit entre la chose qu'elle est, le peintre qui l'a produite et celui qui la regarde." 1971

"Pourquoi le noir ? La seule réponse, incluant les raisons ignorées, tapies au plus obscur de nous-mêmes et du pouvoir de la peinture c'est : PARCE QUE."

21 janvier 2010

Les jubilations de ma boîte aux lettres suite...




D'abord l'enveloppe. En la voyant j'ai su d'où elle venait.





De plus près :  














Et puis l'intérieur :


Délicatesse, raffinement, poésie...



















Et encore :



















Ce bijou est sorti des mains de Stéphanie Devaux.

Citation : " La poésie, on ne sait pas ce que c'est, mais on la reconnaît quand on la rencontre."  Jean L'Anselme.

10 janvier 2010

Citation de François Cheng

Je relis souvent un passage (page 51 de l'édition originale) de la deuxième méditation des "Cinq méditations sur la beauté" de François Cheng. Il parle du temps, de la durée :

"Un présent qui, de fait, ouvre toujours sur un passé et un futur. Cela, à l'image d'une mélodie qui n'est pas formée d'une simple addition de notes et dans laquelle chaque note découle de la précédente et colore la suivante. La durée opère aussi à l'intérieur d'elle-même ce processus par lequel chaque composante se laisse marquer par d'autres, tout en imprimant sa marque sur les autres."


François Cheng choisit une image musicale pour expliquer sa conception du temps. Cette phrase me semble aussi pouvoir s'appliquer à la phrase calligraphiée, gestuelle bien sûr mais aussi formelle.


lien commercial
Pour en savoir plus sur François Cheng


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