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Rester un peu
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Tu t'en vas tout le temps comme si y'avait le feu
Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux?
La terre est un étrange lieu mystérieux
Est-ce que ça te dérange de rester un peu?
S'étendre en silence
Que retombent les cendres
Ensemble on a jamais eu la chance
De se laisser prendre au jeu et puis attendre
Que la passion passe
Que les choses se tassent
Je sais que ça sert à rien de prétendre y croire
J'en reste au même point, tu t'en vas de l'autre bord
Mon corps toujours épris par nos vieilles histoires
Dis-moi que toi aussi tu t'en rappelles encore
Ensemble on a jamais eu la chance
De se laisser prendre au jeu et puis attendre
Que la passion passe
Que les choses se tassent
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2. |
Robe blanche
04:24
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J’te revois te balancer sur une branche.
À fendre la pluie dans ta robe blanche
Belle comme le parfum d’une fleur
À désynchroniser les heures
J’me perds chaque fois dans ta beauté
Ma réalité augmentée
Comme une colombe qui apporte la paix
Qui m’offre enfin tout ce que je voulais
Nous sommes les amants de l’heptade
Fleurs d’une décennie qui se fane
Nous étions prêts pour l’escalade, soulées d’un seul dé de champagne
Des météores de plastiques liés par un amour cosmique
L’alcool dilué à notre sang fait de nous ses enfants savants
Je peux me prélasser dans ton parfum
Et chaque moment est opportun
Pour te butiner comme une abeille
Car tes baisers ont un gout de miel
Mais tu me répète en boucle que t’es folle
Que t’es sur les médicaments
Je t’avoue que sincèrement en ce moment
Je me calisse ben de ce que tu prends
Nous sommes les amants de l’heptade
Fleurs d’une décennie qui se fane
Nous étions prêts pour l’escalade, soulées d’un seul dé de champagne
Des météores de plastiques liés par un amour cosmique
L’alcool dilué à notre sang fait de nous ses enfants savants
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3. |
Urgence
02:53
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On suit notre chemin de faire à train d'enfer
On le croit infini, mais on brûle l'air, on gruge la terre
On dit à peine merci
On préfère se taire, on sait qu'on a tort
Fak on transfert nos peurs, on blâme les autres
Voyons c'est pas une salle d'attente
Y'a une différence entre la paresse et la patience
Qu'est-ce que ça va prendre pour qu'on réalise toute l'urgence
On ponctue de rites notre sainte routine
On arrive à l'heure, on attend en file
Quand ailleurs on meurt on pleure en choeur
On s'applique à vivre en évitant le pire
"On se compare on se console" esti que c'est dole
Voyons c'est pas une salle d'attente
Y'a une différence entre la paresse et la patience
Qu'est-ce que ça va prendre pour qu'on réalise toute l'urgence
Comme si c'était fixé d'avance
Que nos gestes sont sans conséquence
Que la redondance impose sa cadence
On détourne la tête pour fuir le monde
Mais notre regard croise la même misère
Soit on s'habitue soit on ferme les yeux
On regarde en arrière mais on cherche pas fort
Malgré tous mes efforts je manque de métaphores
Voyons c'est pas une salle d'attente
Y'a une différence entre la paresse et la patience
Qu'est-ce que ça va prendre pour qu'on réalise toute l'urgence
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4. |
Costume d'épouvantail
02:10
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En tant qu’acteur de mon bonheur
J’honore l’angoisse qui me rend poète
Y pousse des plumes sur mes humeurs
Dans cette course vouée à l’échec
Être capable de se voir grandir devant ce devoir de devenir
La nuit m’allume comme un feu de paille dans son costume d’épouvantail
Et quand l’angoisse se fait plus forte
Qu’le bon vieux diable frappe à ma porte
J’aime trier les tours dans son sac
En se remémorant notre pacte
Luciole en fiole
Insecte en toile
La nuit vient déposer son voile
L’amour t’allume comme un feu de paille
Dans ton costume d’épouvantail
Ton innocence pastorale s’est estompée de son pastel
Vingt ans à vénérer la verte, la fée qui parfois coupe les ailes
Luciole en fiole ouvre les paupières, compte sur toi-même pour ta lumière
L’amour vient déposer son voile brûle ton costume d’épouvantail
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5. |
La sirène
03:35
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Sans surprise, il fallait que le vent tombe
Juste une belle vague avant le ressac
Et même si la nage même loin au large
La mer malmène ceux qui se croit au lac
Le ciel tonne après le flash de l'éclair
Un pressentiment envahit tes neurones
La sentence réduit en cendres tes vaisseaux
Recommence l'éternelle ronde du fantôme
L'amour est un mensonge
Un bonheur illusoire
Une mauvaise fréquentation
Une sirène qui t'appelle et qui annule l'invitation
Le mirage est bien réel devant
Plus il s'éloigne et plus on y croit
La raison n'est pas un bon compagnon
Mais tu trouves personne si t'abandonnes
La tempête emporte tout sur son chemin
Chavire tout ton monde à l'envers
Disparaît aussi vite qu'arrivée
Et t'espère avoir été quelqu'un pour elle
L'amour est un mensonge
Un bonheur illusoire
Une mauvaise fréquentation
Une sirène qui t'appelle et qui annule l'invitation
La sirène est un songe qu'on fait une fois noyé
quand les flots s'amusent à voir ton corps ballotter
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6. |
Caricatrice
03:09
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À l'autre bout du monde
Un coin perdu dans l'horizon
Deux yeux bleus guettent la ronde
De la guerre entre temps et raison
Le temps est froide la terre est dure
Tiens v'là le vent qui nous enrhume
Les pieds lourds de toutes ces idées
Puisées dans des livres bon marché
Non y'en peut plus d'attendre
S'en aller y'a ça dans le ventre
La chaleur est partie
Lui aussi
À se promener sans aucun plan
Vague illusion d'aller de l'avant
Même les plus grands explorateurs
Se sont perdus en fouillant
La chaleur est partie
Lui aussi
À qui veut bien l'entendre
Y'a des histoires à raconter
Mais le temps a su lui apprendre
Que son silence est sous-estimé
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7. |
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Possible que le malheur des autres
Fasse le bonheur des vivants
Ce n’est quand même pas chaque fois ma faute
Si j’ai fait le tien souvent
Si la recette secrète de la symbiose
Avec le ressentiment
C’est juste de savoir rire des autres
Sans se montrer compatissant
J’aime mieux lutter hameçonné à un leurre
À me démener à contre-courant
Pour trouver midi à 14 heures
Dans les craques de mon divan
J’aime mieux chercher midi à 14 heures
Que de chercher à rire des vivants
Je vis avec la profonde peur
D’avoir fait rire de moi souvent
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