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je perçois la calligraphie comme une musique de l'écriture.
merci de ta visite.
belle journée.
@+
amical
Par le-temps-d-une-pho, le 03.07.2024
bonjour maguy, je viens juste de voir ton message.
cela me fait très plaisir ! même si je ne pratique presque
Par enluminath, le 25.06.2024
très joli et bien fourni ton blog! les musiques sont vraiment un plus.
Par BARRIQUAULT Maguy, le 18.03.2024
merci de ta visite. ce thème ressemble un peu à celui des indiens d'amérique.
a+
@micalemen t http://le-tem
Par le-temps-d-une-pho, le 04.05.2023
vierge est un beau signe! et pour cause...
amic alement.
jp http://le-temp s-d-une-photo. centerblog.net
Par le-temps-d-une-pho, le 09.03.2022
amour art article background blog cadre calligraphie center centerblog centre chat coup
Statistiques
Date de création : 05.10.2017
Dernière mise à jour :
05.03.2024
18 articles
LA CALLIGRAPHIE CHINOISE
L'art du pinceau chinois consiste à saisir, de quelques traits de pinceau, l'essentiel d'un sujet isolé ou d'une vaste scène. En Chine, cet art est pratiqué depuis 4 000 ans avant J.C. et n'a cessé de se développer.
La peinture a joué un rôle important dans toutes les dynasties chinoises, en particulier à la Cour. Les techniques traditionnelles se sont toujours transmises de maître à élève.
Le pinceau chinois est une forme d'art tout à fait fascinante et à la portée de chacun, jeune ou moins jeune, expérimenté ou non en matière de peinture. Les étudiants découvrent un ensemble de principes de conduite qui sont autant de points de départ et d'objectifs à atteindre pour les futurs artistes.
Les six principes
On les désigne sous l'appellation des Six Principes de Hsieh Ho qui sont reconnus depuis 14 siècles. Pour un esprit occidental, respecter des principes aussi anciens revient à sacrifier l'essence même de la création artistique, valeur si chère à notre culture. A l'inverse, dans l'esprit d'un artiste chinois, ses Six Principes offrent le cadre idéal lui permettant de cristalliser sa personnalité. Pour y parvenir, l'habileté de l'artiste doit atteindre la perfection avant qu'il soit réellement prêt pour l'expression personnelle. A ce stade, seulement, le pinceau devient l'instrument docile à travers lequel le peintre peut exprimer ses sentiments profonds.
Principe 1 - De l'esprit de la peinture et du rythme de la vie :
Il exprime les pensées les plus profondes de l'art chinois. Le matériel utilisé est tel que chaque coup de pinceau reflète l'âme de l'artiste. La qualité du trait traduit donc l'énergie vitale du peintre, quelque fois appelée sous le nom "Chi" ou "souffle de vie".
Principe 2 - Des formes et des structures naturelles, et des techniques à utiliser :
Pour produire une image bien équilibrée, il faut combiner la pression du pinceau, la manière de le faire tourner pendant un tracé continu et la maîtrise de sa direction.
Principe 3 - De la manière de décrire un sujet selon sa nature et d'appliquer le pinceau et l'encre :
Peu importe ce que vous peignez, l'image achevée doit ressembler au modèle. Pour y parvenir, vous devez observer longuement ce modèle avant de commencer à peindre. Une fois bien étudié, vous devez sélectionner les parties que vous voulez représenter et éliminer les autres. Chaque coup de pinceau superflu devant être évité, la forme et l'espace se compléter.
Principe 4 - De la couleur et de son utilisation :
La couleur n'est pas forcément celle du modèle choisi. En choisissant ses couleurs, le peintre peut aussi bien exprimer sa personnalité, qu'améliorer l'équilibre de la composition.
Principe 5 - De la composition et du choix des sujets :
En peinture chinoise, on utilise principalement des feuilles de papier en forme de rectangle. Quand vous établissez votre composition, gardez à l'esprit :
- il faut éviter les traits parallèles,
- les touches de pinceau ne doivent pas être symétriques ou trop monotones, mieux vaut chevaucher qu'isoler les traits,
- l'espace est toujours le bienvenu, aux tracés compliqués, le blanc est préférable.
Principe 6 - De l'étude des peintures classiques et de l'art de copier les œuvres d'un maître :
Ce dernier principe concerne l'ensemble de l'apprentissage de la peinture chinoise. Copier l'art d'un professeur est une des manières d'apprendre, mais l'essentiel est de développer son propre travail. Une véritable œuvre est l'aboutissement d'un processus de création, plutôt que d'imitation.
LE MATÉRIEL
Le matériel de base du peintre chinois est le suivant : pinceaux, bâtonnets d'encre, pierre à encre et feuille de papier.
Les pinceaux : Il est indispensable qu'ils soient fabriqués en Chine, sa fabrication trés particulière est la seule à permettre de poser correctement la peinture par touches. Deux types distincts sont utilisés, les raides en poil de loup ou léopard, pour la calligraphie et la peinture ; les souples en poil de mouton ou chèvre, pour peindre les grosses branches, les grandes feuilles ou pour étaler l'encre sur de grandes surfaces.
Les pinceaux neufs sont raidis par un apprêt protecteur. Pour leur première utilisation, les faire tremper environ 20 minutes dans de l'eau tiède puis appuyez doucement sur les poils pour les rendre plus souples. Ils doivent être nettoyés après chaque usage, rangez-les en les suspendant par leur bride ou dans un pot, poils vers le haut.
Le bâtonnet d'encre : Composé d'un mélange de gomme et de suie. Pour le fabriquer, on brûle du bois de résineux dans un four dont on gratte ensuite les parois pour récupérer la suie. Ensuite, on moule le mélange suie-gomme à la forme voulue. Ne laissez jamais l'extrémité d'un bâtonnet d'encre sur la pierre à encre quand il est humide, il s'y collerait trés rapidement.
La pierre à encre : Généralement taillée dans une ardoise, elle est bon marché mais doit être soigneusement rincée après usage pour qu'elle garde son poli.
Le papier : Il est fabriqué à partir d'écorce de santal. Connu sous le nom de papier Hsuan, on l'appelle souvent par erreur "papier de riz" ! Il est trés absorbant et exige beaucoup d'habileté et de pratique. Entraînez-vous à de multiples reprises pour vous familiariser avec le papier et sa réactivité. Il est disponible en rouleaux ou dans de grandes feuilles d'épaisseurs différentes. Au toucher, vous remarquerez qu'une face est plus lisse : c'est le côté à peindre !
Autre matériel : Un gobelet d'eau sera nécessaire pour rincer les pinceaux, quelques soucoupes pour le mélanger des couleurs et un tissu absorbant que vous disposerez sous la feuille de papier pour que l'eau ne détrempe pas la table de travail.
L'art de bien prendre son pinceau :
Le pinceau se tient entre le pouce et l'index,
Le majeur en action, contrôle la pression,
L'annulaire à l'opposé sert de contre-balancier,
L'auriculaire lui fournit, renfort et appui.
Une pointe de pinceau franche,
exige une bonne prise de manche.
Peins ou écris, comme il te plaît,
mais de ton pinceau ne te sépare jamais.
Le nécessaire à peinture chinoise
La peinture chinoise n'est point affaire si compliquée,
Pour débuter il faut d'abord, son matériel bien disposer,
J'ai nommé papier, encre et couleurs,
Pinceaux, pot à mélange et vase dilueur.
Les pinceaux
Chers artistes munissez-vous,
De trois pinceaux de dur à mou.
Poil de chèvre, poil de loup, mi-chèvre mi-loup,
Chacun son rôle souvenez-vous.
Le mou et gros absorbe l'eau,
Il servira aux paysages.
Le petit dur de son tracé
Révèlera roches et branchages.
L'entre-les-deux, plus travailleur,
Sied à l'esquisse, la fleur et la couleur.
L'encre noire
L'encre noire est à la base,
De toute la peinture chinoise,
Deux marques Zhonghua et Yidege,
Que s'échangent peintres et calligraphes.
Le papier
Le papier blanc, papier de riz,
Existe en cru, existe en cuit,
Cuit pour les oeuvres de précision,
Cru pour peindre à grands traits ses impressions.
Les couleurs
Les douze couleurs fondamentales,
Ont toutes un nom original,
Que l'usage aide à mémoriser,
Pour les acheter sans se tromper.
Le pot rince-pinceaux
On rince brosses et pinceaux,
L'un après l'autre dans un pot,
Large, peu profond ou par défaut,
dans une bouteille voire dans un seau !
Le pot à mélange
Le pot à mélanger les couleurs,
Fut bien-nommé, pot-mélangeur,
Trois ou quatre, ronds et blancs,
splendeur et éclat, dépendront du talent.
L'artiste apprêté peut alors se lancer,
Quelques feuilles d'avance,
Et du papier journal par prudence,
Pour la table éviter de peinture inonder.
Jean de la Pagode, poète et sinophile célèbre, écrivit parmi les plus beaux textes français consacrés à la peinture chinoise.On lui doit entre autres « Le Nécessaire à peinture chinoise » et « L'Art de bien tenir son pinceau »,
Voici un lien vers le site "Chine-Nouvelle" pour apprendre la calligraphie chinoise et même si vous le voulez aussi le mandarin ! : http://www.chine-nouvelle.com/methode/calligraphie
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MON EXPÉRIENCE
J'ai tenté de pratiquer cet art ancestral et magnifique ! J'ai acheté un livre atelier, comme pour la calligraphie latine.
L'approche est complètement différente que pour la calligraphie latine ! Puisqu'il faut utiliser des pinceaux et non des plumes d'oiseaux ou métalliques. Il faut s'exercer beaucoup pour tenter d'approcher le style et la technique, ce n'est pas évident du tout mais ça vaut vraiment le coup d'essayer !
Voici mes essais :
Homme assis sur le pont
Branche de prunier en fleurs : les cinq pétales symbolisent les 5 fortunes (longévité, santé, richesse, l'amour de la vertu et la mort naturelle), le caractère à droite signifie bonheur.
Mon prénom Nathalie mais c'est un artiste lors d'une manifestation qui me l'a fait :
Musique : BO film Taiji Master avec Jet LI - Stephen EDWARDS et WU WAI-LAP
LES DIFFÉRENTES CALLIGRAPHIES QUE JE PRATIQUE
La gothique textura : Dés le XIe siècle, dans un contexte de laïcisation de la culture et de l'écriture, des ateliers de copistes se créèrent dans les grandes villes, générant ainsi une évolution des formes graphiques. Apparue au XIIIe siècle, la gothique textura est le résultat d'un processus d'altérations successives de la minuscule caroline, commencé à la fin du XIe siècle. A cette époque, l'intensification de l'activité scripturale contribua à la diversification des formes d'écriture et à la création de nombreuses variantes locales. C'est également l'écriture que nous retrouvons dans les manuscrits gothiques enluminés.
La beauté de la textura réside dans un mélange savant de rigueur et de fantaisie. Le tracé est exécuté avec un angle de plume constant de 45°. Les apex en losange doivent être réguliers et les angles fixés sur la ligne de conduite.
La gothique bâtarde : L'invention de la gothique bâtarde, à la fin du Moyen Age, est la manifestation d'une révolte indépendantiste contre l'académie des copistes, fidèles à la rigidité et à la lenteur des modèles établis. Dés lors, les calligraphes exploitèrent cette nouvelle calligraphie avec fantaisie et une grande liberté, se fiant alors à leur imagination créatrice. Il faut garder un angle de plume de 45°, les traits sont légèrement inclinés, tracés d'un geste souple et dynamique en marquant un lever de plume entre chaque trait.
La gothique cursive : Cet alphabet ressemble à celui de l'italique mais le résultat est différent. Cet alphabet doit être écrit avec une certaine rapidité pour respecter l'esprit dynamique du lettrage. La hauteur des lettres pourra être égale à 3 ou 4 largeurs de plume pour les minuscules et 5 ou 6 pour les capitales. La plume est tenue à 45° puis progressivement tournée à 90°.
La cursive anglaise : Actuellement trés prisée des français, l'anglaise est apparue en Grande-Bretagne au XVIIIe siècle. Elle se diffusa dans toute l'Europe, notamment dans les actes commerciaux, avant d'être reprise par les Américains au XIXe siècle. Trés appréciée pour son caractère ornemental, l'anglaise se développa tout au long du XXe siècle, notamment dans les affiches publicitaires, les magazines et les enseignes. L'anglaise se trace trés lentement, elle possède un angle de 54° par rapport à l'horizontale
La caroline : Cette minuscule carolingienne est le résultat de l'évolution de l'écriture engendrée par l'activité des moines copistes. Ces derniers la mirent au point en harmonie avec les règles calligraphiques établies par Charlemagne, sous l'influence des Anglo-saxons. Le plus bel exemple d'utilisation de la Caroline se trouve sur la Bible qui fut composée à Tours vers l'an 840 de notre ère. La Caroline se répand dans toute l'Europe où elle devient un véritable "standard".
LES OUTILS D'ÉCRITURE
Les plumes métalliques : Insérez-la avec son réservoir dans le porte-plume. Celles que l'on achète sont enduites d'un produit pour les protéger. Il suffit de les laver dans de l'eau savonneuse, rincez et séchez. Puis, tremper dans l'encre et laisser sécher. Voilà, votre plume est prête à travailler !
Porte-plume simple pour les plumes détachables. Ci-dessous, les différentes sortes de plumes :
- Pour la gothique (cursive ou blackletter) : plume Speedball ou Brause,
- Pour l'anglaise : plume Saignol ou Sergent Major,
- Pour les contours : plume Mallat ou Bremer,
Les plume d'oie : Tout d'abord, il faut savoir que les plumes d'oie ne sont pas les seules à être utilisées. Au Moyen Age, différentes espèces d'oiseaux furent employés, parmi elles, citons : le pélican, le faisan, l'aigle, le paon et le corbeau. Habituellement, les plumes de cygne, d'aigle, de vautour, de dindon ou d'oie sont utilisées pour des écritures de grosseur moyenne ou grande, quand à celles des canards et de corbeau, elles semblent plutôt destinées aux écritures les plus fines. Certaines conditions doivent être appliquées :
Elles doivent provenir de l'extrémité de l'aile : appelée "première". Les plumes dont le tuyau s'oriente vers la droite quand on les tient dans la main qui écrit, proviennent de l'aile gauche. Ce qui aide à choisir selon si vous êtes droitier ou gaucher. Leur taille nécessite une procédure précise, regardez ci-dessous.
Autres outils utilisés :
- Stylo automatique ParallPen de Pilot : plusieurs largeurs possibles de 1,5 à 6 mm, fonctionne avec des cartouches spéciales, acheté à Cultura, magasin de fournitures d'art, de loisirs créatifs et produits multimédia.
- Feutre de calligraphie : plusieurs largeurs et couleurs également mais le tracé est moins net, la pointe s'émousse avec le temps.
MON EXPÉRIENCE
Je pratique différentes écritures et j'ai commencé par la gothique en 1995, c'est la plus difficile, mais ça vaut le coup de s'entraîner quand on voit le résultat. Au début, j'en faisais pendant 1 heure tous les jours. Il y a aussi le "ductus", il s'agit de l'ordre où l'on trace la lettre, comme le bout de la plume n'est pas rond comme les stylos bille actuels, il faut former d'une certaine façon surtout pour la gothique. Si le moindre trait est un peu tremblotant, le résultat n'est pas beau du tout.
Après cette écriture si droite et régulière, j'ai eu envie de traits plus adoucis et courbes, j'ai donc appris la gothique cursive, moins austère, un peu fantaisiste et penchée.
Pour m'habituer à une écriture et surtout la mémoriser, je trace chaque lettre en minuscule et en majuscule pour en apprendre le "ductus" et ensuite, pour le mémoriser et écrire sans hésitation, j'écris des mots qui n'ont aucun sens les uns après les autres, mais c'est ma technique pour me rappeler plus facilement, et ça fonctionne !
Chaque écriture a sa hauteur de plume et un angle défini pour sa réalisation. N'hésitez pas à acheter un livre sur la calligraphie si vous voulez apprendre, tout y est bien expliqué et si vous êtes motivés et assidus, surtout assidus, les résultats vous surprendront. Le matériel n'est pas très onéreux : de l'encre, une plume métallique avec un porte-plume et du papier ! Personnellement, j'ai appris avec le livre-atelier dont vous trouverez la photo dans la bibliothèque, donc il y avait le matériel et les exercices, l'investissement était léger pour le résultat obtenu. Mais c'était un stylo pour la calligraphie et non une plume métallique avec de l'encre. Je m'y suis mise quand j'étais plus à l'aise avec la calligraphie, ainsi j'ai appris à plonger la plume dans l'encre sans trop en mettre pour ne pas faire de pâtés mais le résultat est plus net, entendre le son de la plume sur le papier et l'odeur de l'encre fait partie du plaisir de l'écriture !
Le monde celtique me plait beaucoup, que ce soit sur le plan musical ou artistique avec ses entrelacs compliqués. J'ai donc appris la caroline et l'onciale, mais cette fois avec des fiches de calligraphie achetées sur la série "L'Art de l'écriture" des Editions Fabbri. C'est aussi avec ses fiches que j'ai appris la gothique bâtarde que j'utilise beaucoup.
Je pratique également la très connue anglaise avec ses pleins et ses déliés, celle qu'apprenaient nos aînés sur les bancs de l'école. Ce n'est pas très compliqué, il suffit d'appuyer un peu plus en descendant pour faire les pleins. Bien sûr, cela requiert de la patience et de la rigueur comme toutes les autres écritures.
En conclusion, c'est la pratique qui fait que chaque calligraphe en herbe améliore son trait et le rendu final. Alors, n'hésitez pas à vous lancer !
C'est une grande passion pour le médiéval qui m'a amenée à essayer la calligraphie. Déjà enfant, j'allais avec mes parents voir le spectacle son et lumière du Château de la Rochefoucauld, là où je suis née. Peut-être est-ce là qu'est née cette passion !! Après avoir acheté un livre atelier sur ce thème, je me suis exercée, une heure par jour. Les débuts n'étaient pas fameux ! Mais j'ai continué et, à présent, les résultats sont de plus en plus satisfaisants.
J'ai déménagé sur Poitiers, et découvert la Médiathèque avec la Maison du Moyen-âge : quelles merveilles ! D'anciens livres avec des enluminures d'une telle luminosité et des détails si minuscules, mais comment faisaient-ils pour réaliser un si beau travail ? Alors, l'opportunité s'est présentée de suivre un stage et là, j'ai appris à poser la feuille d'or sur du parchemin. Il faut de la patience et une certaine dextérité ! Pour la peinture, le pigment était de rigueur, une petite cuisine avec d'autres éléments, on broie et l'on obtient une couleur superbe à appliquer avec doigté, bien sûr. Différentes techniques sont possibles comme la détrempe.
Vous pouvez découvrir mes réalisations dans la galerie qui comporte aussi mes débuts. Un documentaire est à votre disposition dans un autre article pour une initiation et la compréhension des termes employés dans la galerie. Une bibliographie également va vous permettre de miser sur les bons ouvrages à consulter. Mais surtout, ne partez pas sans me laisser un petit mot !!
Bon voyage dans le monde de l'écriture et du médiéval !!