poésie ouverte
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Rechercher Derniers commentairesavec un peu de retard, merci beaucoup. http://poeguy. centerblog.net
Par poeguy, le 29.05.2023
merci beaucoup. http://poeguy. centerblog.net
Par poeguy, le 29.05.2023
magnifique, très bon choix !
Par Anonyme, le 03.05.2023
magnifique
Par Anonyme, le 10.04.2022
bonjour,
oui, j'ai croisé l'écriture de gérard dans quelques revues comme décharge, comme ça et autrement,..e
Par poeguy, le 03.03.2021
· L'amour des roses: Guillaume Apollinaire
· la fonte des masques: Guy Pique
· Gentil-Bernard
· poésie partout
· Un murmure d'entre les neiges: Anne Hébert
· Un bon copain: Robert Desnos
· André Breton
· Lumière sur les moins que choses: Francis Ponge
· Stéphane Mallarmé
· L'exil, par tout le corps: Emmanuelle Le Cam
· La peine en perles de souvenirs: Bénédicte Destouches
· L'écriture au ras des doigts frémissant: Valérie Rouzeau
· Approche d'une fleur, Anita Endrezze
· Contrepoint : Mahmoud Darwich
· Invitez-moi à passer au soleil: Joyce Mansour
Date de création : 21.10.2020
Dernière mise à jour :
03.02.2025
619 articles
Marie-Jeanne de Laborras, femme d'A.-F. Riccoboni, comédien iialien célèbre, fut elle-même une actrice du théâtre italien. Comédienne médiocre, fille d'un père bigame, elle fut malheureuse en ménage et prit sa revanche dans la littérature. Auteur de romans, de nouvelles, de traductions, elle connut un grand succès à son époque, jusqu'au milieu du 19° siècle. Elle écrivit une suite de " la vie de Marianne" de Marivaux en 1760, les "Lettres de Fanny Butlerd" en 1756 et "les Lettres de Milady Juliette Catesby" en 1759.
[...] Le jour que Madame de Miran devoit venir me prendre, je me parai de l'habit qu'elle m'avait dit de mettre: ma figure étoit brillante sous cet ajustement; un air doux et languissant que me donnoit ma tristesse, n'étoit rien à mes charmes, et valoit bien ma vivacité naturelle;
Séparée de son mari, elle vécut en Angleterre de 1745 à 1760 comme éducatrice. Elle y fonda un recueil littéraire et scientifique destiné à la jeunesse, le Nouveau Magasin français. Auteur de nombreux ouvrages moralisateurs, elle est surtout célèbre pour ses contes, en particulier la Belle et la Bête dont Jean Cocteau tira un film en 1946.
[...]( La Belle a accepté de s'exiler dans le château de la Bête, pour sauver de la mort son père qui avait volé une rose à celle-ci. E; dépit de ses craintes, c'est une royale hospitalité qu'elle trouve.)
Le soir, comme elle allait se mettre à table, elle entendit le bruit que faisait la Bête, et ne put s'empêcher de frémir. " La Belle, lui dit ce monstre, voulez-vous bien que je vous voie souper ? Vous êtes le maître, répondit la Belle en tremblant. _Non, reprit la Bête; il n'y a ici de maîtresse que vous ; vous n'avez qu'à me dire de m'en aller si je vous ennuie, je sortirai tout de suite. Dites-moi: n'est-ce pas, que vous me trouvez bien laid ?[...]
Madame Leprince de Beaumont
( 1711-1780 )
Charles Van Lerberghe
( 1861-1907 )
[...] De mon mystérieux voyage
Je ne t'ai gardé qu'une image,
Et qu'une chanson, les voici :
Je ne t'apporte pas de roses,
Car je n'ai pas touché aux choses,
Elles aiment à vivre aussi. [...]
( La chanson d'Eve, Mercure de France )
[...] SEUL ET LA FLAMME
C'était au temps abstrait de Seul: futur, l'objet
S'essayait vers la ligne où le voeu sera chose;
L'âme aux ailes de plan ouvertes pour le jet,
Aspirait à l'argile en le gré de la Cause
Saint-Pol--Roux
( 1861-1940 ) [...]
Séparée de son mari, elle vécut en Angleterre de 1745 à 1760 comme éducatrice. Elle y fonda un recueil littéraire et scientifique destiné à la jeunesse, le Nouveau Magasin français. Auteur de nombreux ouvrages moralisateurs, elle est surtout célèbre pour ses contes, en particulier la Belle et la Bête dont Jean Cocteau tira un film en 1946.
[...] La Belle a accepté de s'exiler dans le Château de la Bête, pour sauver de la mort son père qui avait volé une rose à celle-ci. En dépit de ses craintes, c'est une royale hospitalité qu'elle trouve.[...]
Marie GOUZE, fille d'un boucher de Montauban, vient très tôt à Paris, où elle se donne un pseudonyme sonore et s'invente une familiale, des ascendants illustres. Après une tentative décevante de carrière littéraire, elle se lance pendant la Révolution dans une prodigieuse activité.Elle reste attachée à la monarchie, se fait de puissants ennemis en Marat et Robespierre et une brochure où elle propose un référendum sur le choix: gouvernement républicain, gouvernement fédératif, gouvernement monarchique, la fait emprisonner. Elle est guillotinée le 3 novembre 1793. Le journal le Moniteur du 19 novembre [avertissait les Françaises: " Elle voulut être homme d'Etat, et il semble que la loi ait puni cette conspiratrice d'avoir oublié les vertus qui conviennent à son sexe."
[...]DECLARATION DES DROITS DE LA FEMME ET DE LA CITOYENNE
PREAMBULE
Les mères, les filles, les soeurs, représentantes de la nation, demandent d'être constituées en assemblée nationale. Considérant que l'ignorance, l'oubli ou le mépris des droits de la femme, sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des gouvernements, ont résolu d'exposer dans une déclaration solennelle, les droits naturels, inaliénables et sacrés de la femme, afin que cette déclaration, constamment présente à tous les membres du corps social, leur rappelle sans cesse leurs droits et leurs devoirs, afin que les actes du pouvoir des femmes, et ceux du pouvoir des hommes pouvant être à chaque instant comparés avec le but de toute institution politique , en soient plus respectés, afin que les réclamations des citoyennes, fondées désormais sur des principes simples et incontestables, tournent toujours au maintien de la constitution, des bonnes moeurs, et au bonheur de tous.[...]
Olympe de Gouges
1748-1793
[...| SUNNY SUMMER DAY[...]
...Un soleil des "là-bas" splendides a souri
Et joué sur une grève blonde
Où venaient mourir de grands jardins vagues
Aux houles longues,
Aux faibles houles de roseaux mauves et gris,
Moins jardins encore que terrains vagues
Attristés de fauves bosquets jadis fleuris,
Seuls des tournesols parodistes,
Fleurs de lumière et de pauvreté,
Caricatures très douces de soleils tristes,
Prêtaient un semblant de vie au sol dévasté
Si mornement _et plus que tous autres_solaire.
John Antoine Nau
( 1880-1918 )
COMPLAINTE DES PIANOS QU'ON ENTEND
DANS LES QUARTIERS AISES
[...] Menez l'âme que les Lettres ont bien nourrie,
Les pianos, les pianos, dans les quartiers aisés !
Premiers soirs, sans pardessus, chaste flânerie,
Aux complaintes des nerfs incompris ou brisés.[...]
( Derniers vers )
Jules Laforgue ( 1860-1887 )
LETTRES A SA FILLE A Livry, mardi saint 24 ° mars 1671
[...] Voici une terrible causerie, ma chère bonne; il y a trois heures que je suis ici. Je suis partie de Paris avec l'abbé, Hélène, Hébert et Marphise, dans le dessein de me retirer d'ici du monde et di bruit jusqu'à jeudi au soir. , Je prétends être en solitude; je fais de ceci une petite Trappe ; je veux y prier Dieu, y faire mille réflexions. J'ai dessein d'y jeûner par toutes de raisons ; marcher tout le temps que j'ai été dans ma chambre, et sur le tout m'ennuyer pour l'amour de Dieu. Mais, ma pauvre bonne, ce que je ferai beaucoup mieux que tout cela, c'est de penser à vous. Je n'ai pas encore cessé depuis que je suis arrivée, et ne pouvant contenir tous mes sentiments sur votre sujet, je me suis mise à écrire au bout de cette petite allée sombre que vous aimez, assise sur ce siège de mousse où je vous ai vue quelquefois couchée.[...]
Madame de Sévigné
[...]
Tes fêtes dans la ville, à ces soirs illuminés de fêtes
Le thyrse des musiques à notre rêve à deux,
Soirs, musiques, mirages décevants de durée calme
Où sombrent les présents dans les passés voulus lointains :
Ah, c'est l'ombre dispersée. [...]
Gustave Kahn
( 1859-1936 )
( Chansons d'amour, Mercure de France )