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mercredi, 16 avril 2025

Jeudi 1er mai, à Paris, le Parti de la France rend hommage à Jeanne d'Arc et à Jean-Marie Le Pen

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Jeudi 1er mai à 11h, à Paris, Place Saint Augustin, le Parti de la France rendra son traditionnel hommage à Sainte Jeanne d'Arc mais aussi à Jean-Marie Le Pen, rappelé à Dieu le 7 janvier dernier.
 
Plusieurs orateurs prendront la parole au cours de ce rassemblement qui célébrera également la Fête du Travail.
 
Venez nombreux !

 

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mardi, 15 avril 2025

Entretien avec Albert Carlin qui vient de publier aux Éditions de "Nos Chères Provinces" "Contes courts en pays de Cocasse"

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Plusieurs des Contes courts en pays de Cocasse ont pour cadre l’île de la Réunion parce que vous y résidez, mais vous avez-vous-même beaucoup voyagé : avez-vous surtout puisé dans vos souvenirs personnels ou ces contes sont-ils davantage le fruit de votre imagination ?

Je n’ai pas vraiment beaucoup voyagé. Je n’ai absolument pas la mentalité du touriste. Disons que, dans ma carrière, j’ai peu œuvré en Métropole et j’ai passé des années à enseigner à Madagascar, à Tahiti et à la Réunion où je demeure toujours (1). L’île n’est pas bien grande… Eh bien ! il y a des endroits où je n’ai pas mis les pieds et ça ne me dérange pas. L’ouvrage offre 31 contes. Je ne peux donner une réponse qui englobe la totalité. Certains sont purement imaginaires tels « Le porte-parole taliban », « Qui veut la peau de Louis Pasteur », « La poule faisane et le coffre-fort »… Toutefois, j’ai très souvent eu recours à mes souvenirs. Embellis ? Enrichis ? Enlaidis ? Tronqués ? C’est selon.

Les anecdotes de Michel Monié sont particulièrement savoureuses… A-t-il vraiment existé ?

Michel Monié (hélas décédé il y a quelques années) a véritablement existé. J’ai quelquefois chassé en sa compagnie à Madagascar. Professeur de Lettres classiques, puis principal de collège, c’était un admirable conteur et on ne se lassait pas de l’entendre conter et raconter.

Vous présentez les Contes courts en pays de Cocasse « conçus » pour divertir et amuser, mais reconnaissez aussi dans leurs présentations que vous en avez profité pour exprimer vos orientations sociales, politiques, voire esthétiques ; n’était-ce pas le but réel de ces contes ?

Si je m’étais contenté de divertir et d’amuser, j’aurais simplement écrit des « blagues à la Toto », et cela n’aurait eu aucun intérêt. Les contes, écrits de la sorte, m’ont permis évidemment d’exprimer de-ci, de-là, par petites touches, mine de rien, mes positions philosophiques, sociales, politiques et esthétiques, comme vous l’avez relevé.

Leur écriture a toujours commencé par la chute. À la suite de quoi, en remontant, j’ai posé quelques jalons. Je suis alors revenu au début de l’histoire ou de l’anecdote et j’ai rédigé en descendant vers la chute, dans un itinéraire balisé.

(Propos recueillis par Fabrice Dutilleul).

Note :

(1) Ces déplacements professionnels ont été largement évoqués dans le roman « Intenses et fugitives », Éditions Ovadia, Nice.

Contes courts en pays de Cocasse, Albert Carlin, Éditions Nos chères provinces, collection « Romans de nos régions », 174 pages, 23 € ; pour commander ce live, cliquez ici.

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François Bayrou : le crépuscule d’un pantin d’État

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Thomas Joly - Président du Parti de la France
 
Il y a quelque chose de pathétique, presque crépusculaire, dans la conférence de presse de ce 15 avril du Premier ministre François Bayrou. Un spectacle d'impuissance tranquille, de résignation molle, de fatalisme brumeux. Une sorte de grand-père grognon qui, face à l’incendie qui ravage la maison, se contente de marmonner qu’il fait chaud et que c’est sans doute la faute du voisin.
 
La France vit une crise budgétaire majeure, une hémorragie financière, une dette abyssale qui menace jusqu’à la souveraineté nationale. Et que fait François Bayrou ? Il découvre. Il réalise, presque avec candeur, que les dépenses publiques pèsent. Il nous apprend, entre deux soupirs et trois truismes, que l’argent magique n’existe pas. On aurait dit un étudiant découvrant les bases de l’économie publique à la veille de son partiel. Ce n’est plus un Premier ministre, c’est un promeneur du dimanche perdu sur un champ de bataille.
 
Il annonce 40 milliards d’économies. Très bien. Où ? Comment ? Sur quoi ? Silence. Le brouillard. Pas un chiffre. Pas une piste. Pas une stratégie. C’est de la prestidigitation comptable, un tour de passe-passe verbal, sans le moindre contenu. De l’économie incantatoire. Le mot « économies » a été prononcé, c’est tout ce qui compte. La réalité, elle, attendra. Ou l’élection suivante.
 
Et comme tous les incapables, il trouve des excuses. La guerre en Ukraine. Donald Trump et ses droits de douane. La météo bientôt ? L’alignement des planètes ? Le Premier ministre de la cinquième puissance mondiale se lamente comme un élève pris en défaut. Il se cherche des boucs émissaires, externalise la responsabilité, fuit la vérité.
 
Il promet des « orientations » pour le budget 2026… d’ici le 14 juillet. Autrement dit : plus tard. Demain. Après-demain. Le jour où il fera beau. C’est-à-dire jamais. Car ce gouvernement n’a ni boussole, ni énergie, ni courage. Il est paralysé par sa propre médiocrité.
 
François Bayrou est dépassé. Éreinté. Usé. Trop vieux pour l’époque, trop lent pour l’urgence, trop tiède pour le défi. Ce n’est plus un chef de gouvernement, c’est un retraité de la politique à qui l’on a redonné les clés par nostalgie mal placée. Il n’a plus la flamme, plus la force, plus l’intelligence stratégique que requiert la situation dramatique du pays.
 
Il faut le dire clairement : la France ne peut plus se permettre ce genre de simulacre au sommet de l’État. Ce n’est pas seulement une erreur politique, c’est une faute grave. Il en va de notre avenir, de notre indépendance, de notre survie.
 
Il faut censurer ce gouvernement. Il faut renvoyer François Bayrou. Et vite. Avant que le naufrage ne devienne irréversible. La France mérite mieux que cette procession de technocrates à bout de souffle.

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lundi, 14 avril 2025

Italie: une fresque murale en hommage à Stefano et Virgilio Mattei, victimes du terrorisme d’extrême-gauche

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Le Nouveau Présent cliquez ici

Stefano et Virgilio Mattei sont symboliquement rentrés chez eux. Le 16 avril à 9h30, à l’occasion du 52ème anniversaire de leur horrible assassinat, la fresque les représentant en pleine hauteur sera officiellement inaugurée sur le bâtiment Primavalle où ils ont vécu et trouvé la mort, dans l’incendie allumé par les militants de « Potere Operaio », (Pouvoir Ouvrier), Achille Lollo, Marino Clavo et Manlio Grillo. Les jeunes visages des enfants de Mario, secrétaire de la section locale du Mouvement social italien - MSI, se détachent désormais sur un drapeau tricolore, flanqué de deux lys blancs.

A la cérémonie qui se déroulera via Bernardo da Bibbiena participeront, entre autres, le président de la région Latium, Francesco Rocca, le conseiller pour le budget, Giancarlo Righini, qui a suivi le dossier, les sœurs de Stefano et Virgilio, Antonella et Silvia, et leur neveu Federico Ciuferri. Federico Ciufferi est également le président de l’association dédiée à la mémoire de Stefano et Virgilio Mattei, qui a promu l’idée de la peinture murale, en obtenant des fonds de la région du Latium pour sa réalisation. Plusieurs représentants d’institutions nationales prendront également la parole : parmi ceux qui ont confirmé leur présence figurent le vice-président de la Chambre, Fabio Rampelli, et la sous-secrétaire à l’Éducation, Paola Frassinetti.

La nouvelle de la création de la fresque, réalisée par l’artiste Massimiliano Carli, a provoqué une grande émotion dans les milieux de droite et parmi les habitants de Primavalle qui n’ont jamais oublié ces deux victimes innocentes de la haine politique et qui ont toujours, au cours de ces longues années, participé aux cérémonies de commémoration de la via Bibbiena.

« A Rome, une fresque dédiée à Stefano et Virgilio Mattei, les deux frères tués lors d’un incendie déclenché par des extrémistes rouges à Primavalle, en 1973. Nous ne vous avons pas oubliés. « Notre mémoire et nos idées ont gagné », peut-on lire sur la page Facebook de la FdI nationale, qui a partagé la photo de la fresque, comme beaucoup d’autres ont commencé à le faire sur les réseaux sociaux.

 

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Lisez le Cahier d'Histoire du nationalisme consacré

au Mouvement social italien cliquez ici

23:39 Publié dans En Europe et ailleurs..., Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La France en ruine...

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Thomas Joly - Président du Parti de la France
 
Dimanche 13 avril, Éric Lombard, ministre de l’Économie issu des rangs de la haute fonction publique socialiste, a une fois de plus dévoilé le vrai visage de ce gouvernement : celui d’un gestionnaire comptable d’un pays en ruine, incapable de remettre en question les causes profondes de la faillite française. Le budget 2026, déjà annoncé comme un plan d’austérité, ne sera qu’un cautère sur une jambe de bois.
 
Car les vrais postes de dépense — l’immigration massive, la bureaucratie tentaculaire, les milliards engloutis dans des politiques d’assistanat inefficaces — ne seront, comme toujours, pas touchés. Ce ne sont pas les fraudeurs au RSA qui trembleront. Ce ne sont pas les clandestins logés, soignés et entretenus aux frais du contribuable qui verront leur train de vie diminuer. Non, ce sont encore les classes moyennes, les familles françaises, les retraités modestes et les artisans étranglés par les charges qui paieront la facture.
 
Lombard annonce des coupes mais refuse de nommer les vrais parasites du système. Il protège un modèle néo-soviétique où l’État continue d’acheter la paix sociale à crédit, pendant que la France laborieuse est pressée jusqu’à l’os. Tout cela pour prolonger artificiellement un régime à bout de souffle, dont l’unique ambition est de survivre jusqu’à la prochaine échéance électorale.
 
Le Parti de la France dénonce avec force cette mascarade. Il est grand temps de remettre la France sur ses pieds : stopper net l’immigration, démanteler l’administration paralysante et redonner à ceux qui travaillent la juste récompense de leurs efforts. Nous refusons que les Français soient les vaches à lait d’un État-providence devenu État-pompier, éteignant ses propres incendies à coups de milliards.
 
Il faut censurer ce gouvernement, et vite. Car derrière l’austérité, c’est la soumission qui se profile : soumission à Bruxelles, à l’idéologie mondialiste, au multiculturalisme forcené, à l’effondrement de notre modèle civilisationnel.

11:42 Publié dans Thomas Joly | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Masochisme

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Gaëtan de Capèle

La guerre commerciale déclenchée par Donald Trump donne à voir un spectacle fascinant : une crise économique et financière mondiale créée de toutes pièces. Mensongère et populiste, sa justification – une Amérique « pillée et violée » par le reste de la planète – peine à convaincre, de la part de la première puissance économique du monde, hégémonique à maints égards. Pas davantage que le protectionnisme, cette arme de défense à double tranchant, causant autant de dégâts chez l’agresseur que chez l’agressé. Enfin, la méthode - une litanie quotidienne d’embardées brutales et contradictoires - crée un climat d’incertitude et d’insécurité qui paralyse l’activité. Donald Trump veut rendre l’Amérique plus forte, mais il la punit en même temps que le reste du monde.

Il existe, dans l’histoire récente, un autre exemple ahurissant de masochisme auto-destructeur. L’automobile a longtemps symbolisé la puissance économique de l’Europe, avec ses grands constructeurs capables de tenir la dragée haute aux concurrents asiatiques ou américains. Pour l’industrie du continent, il s’agit d’un sec- teur crucial, assurant, en amont comme en aval, l’activité de filières entières, de milliers d’usines et de millions de salariés. Par pure idéologie, il a été décidé, sous couvert d’écologie, de le saborder. Sans la moindre considération pour les conséquences à venir, Bruxelles lui a imposé d’autorité une intenable révolution industrielle, avec le basculement en quelques années vers le tout- électrique. Face à des clients méfiants et refusant de se saigner pour ces nouveaux modèles, les ventes s’effondrent. Ajoutons-y, chez nous, une chasse à l’automobiliste, présenté comme le barbare des temps modernes qu’il faut évacuer du centre des villes. Le résultat de ce suicide économique est en train de se payer. En misant tout sur la voiture électrique, nous avons choisi de jouer sur un terrain où les constructeurs chinois disposent d’une décennie d’avance. Pour tenir, les groupes européens n’ont d’autre choix que de trouver des alliances avec eux. Ou comment passer de la souveraineté à la dépendance.

Source :Le Figaro 14/04/2025

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dimanche, 13 avril 2025

En ce dimanche des Rameaux 2025 : Lettre ouverte aux Princes de l’Église de France  

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Messeigneurs,

Ce matin à la messe solennelle du dimanche des Rameaux, une pensée pour vous s'est incrustée en moi, provoquant quelque trouble. Je voudrais par la présente vous expliquer un peu la cause de ce trouble qui m'a assailli.

Il faut dire que j'avais été mis en condition par la lecture matinale d'avant messe du chapitre final du livre de Jean de La Varende, Le NON de Monsieur Rudel (Flammarion, 1955). À ma grande honte, j'avoue qu'il m'a fallu atteindre les 80 ans pour lire cet ouvrage du grand défenseur du "sceptre et du goupillon" ! Nous y plongeons dans la grande et éternelle querelle laïque de 1906, celle de l'opération scélérate  des Inventaires des biens de l’Église menée par la république maçonnique de l'époque. Monsieur Rudel de Blaynes, aristocrate terrien des marches de Bretagne, y mène une résistance toute personnelle contre une possible intervention des autorités républicaines au sein même de l'église de son village.

Là, seul et déterminé, il se barricade et se prépare à une opposition armée sans concession. Mais, c'est sans compter avec la couardise des autorités ecclésiastiques d'alors. De l'archevêque au recteur de sa paroisse en passant par le curé-doyen du canton, tous viennent lui demander, l'implorer même, de surseoir à son plan de défense des droits de Dieu. Pour eux, plutôt capituler devant la force publique, même illégitime, que de risquer des violences. M. de Rudel a beau rappeler que même le Christ avait chassé les marchands du Temple. Non, les Droits de César devaient l'emporter sur les Droits de Dieu. Ce n'est pas rien, vous en conviendrez, Messeigneurs !

Je reconnais humblement que j'avais alors pensé très précisément à vous qui, aujourd'hui, vous taisez alors qu'un scandale se prépare en France. Car, jusqu'à présent, l'écho de vos voix n'est pas parvenu jusqu'aux simples fidèles catholiques.

D'ailleurs, à la messe des Rameaux, lors du chant de l’Évangile, j'ose dire que saint Matthieu en "remet une couche" ! Durant la bénédiction des rameaux, l'évangéliste nous conte l'arrivée de Jésus à Jérusalem, entrant dans la ville sur un parterre de manteaux, de branches et de fleurs, perché sur une ânesse, dans l'euphorie populaire. Hosanna au fils de David ! Et, c'est cinq jours plus tard que cette même foule manipulée criera : Qu'il soit crucifié ! Quelle preuve divine de la versatilité des foules ! Ne voyez-vous pas la même opération perverse de basse manipulation qui se prépare à l'Assemblée nationale ?

Vous n'allez pas redonner raison à saint Matthieu qui décrit l'arrestation de Jésus au jardin de Gethsémanie et rappelle sans détours le comportement des disciples du Christ : "Alors, tous les disciples l'abandonnèrent et prirent la fuite". Messeigneurs, serez-vous de ceux-là ?

Vous l'avez compris, ce que je veux vous dire concerne les lois fondamentales qui se discutent à l'Assemblée nationale… sur la fin de vie, comme ils disent.

Pourquoi avoir restauré d'une manière magnifique la cathédrale de Notre-Dame de Paris, où le "président" Macron se fit un grand plaisir narcissique à accueillir les grands de la terre, si aujourd'hui c'est pour la salir par une loi de mise à mort de nos Anciens. Car, c'est bien de cela qu'il s'agit ! Hier, instituer et sacraliser constitutionnellement le massacre des innocents par avortement. Aujourd'hui mettre en place le cadre législatif pour éliminer nos Anciens devenus improductifs !

Je rêve d'un Bossuet, un de vos grands prédécesseurs, qui monterait en chaire, à Notre-Dame, pour rappeler avec solennité à ceux qui décident de nos vies et de nos avenirs que l'on ne peut transiger avec les lois naturelles de la vie et de la mort.

Il n'est pas trop tard pour le clamer.

Messeigneurs, serez-vous à la hauteur de votre mission sacrée ?

François Floc'h

Catholique breton de baptême

et de pratique.

19:34 Publié dans François Floc'h | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 12 avril 2025

« L’État de Droit », voilà l’ennemi !

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Bernard Germain

Aujourd’hui dans une quarantaine de ville de France, à l’appel de nombreuses associations, syndicats et bien sûr de la « gauche » qui est en fait devenue l’extrême-gauche, se déroulent des manifestations pour la défense de l’État de droit. Pourquoi cette initiative ? Parce que l’État de droit - comprenez la liberté et la démocratie - serait menacé parait-il par le RN qui vient de se faire condamner par la « justice » pour l’affaire dite des assistants parlementaires. Et même plus, la démocratie serait menacée de sombrer dans le fascisme et le totalitarisme parce que le RN aurait osé critiquer la décision de justice qui le frappe, fait appel et indiqué bien haut et fort qu’il est innocent et que Marine Le Pen ne saurait être empêchée de se présenter en 2027. C’est impardonnable pour le tenants de l’État de droit, c’est à dire la gauche et les bien pensants.

On pourrait en rire tellement cette position politique est grotesque car en démocratie il est possible de critiquer une décision de justice. En effet si l’on devait suivre la gauche sur ce terrain il faudrait condamner Zola d’avoir publié son « J’accuse » en défense de Dreyfus condamné par la justice. Et tant d’autres.

Mais également ces gens de gauche qui prétendent que le pays est menacé par la droite qui serait fasciste tout comme leurs déclarations et actions, ont-ils oublié Mélenchon bousculant policiers et magistrats qui venaient faire une perquisition au siège de la LFI, en hurlant « la république c’est moi » tout en essayant de les empêcher d’entrer ? Ont-ils oublié toutes les violences de l’extrême gauche et de la gauche soit-disant modérée (PS) comme cette semaine contre les journalistes de Frontières à l’assemblée nationale ? Ont-ils oublié les violences politiques et à la limite de l’agression physique dont sont coupables la LFI et ses antifas contre un professeur à Lyon et un directeur de Sciences-Po à Strasbourg ? Ont-ils oublié la campagne incessante de cette gauche et extrême gauche pour faire fermer tous les médias qui ne défendent pas la politique qu’ils veulent imposer, comme il vienne de la réussir avec C8 ? En vérité il n’y a aucun danger fasciste d’extrême droite en France. La réalité est même exactement inverse. Le seul vrai et indiscutable danger en France aujourd’hui est un danger « fasciste » de la part des « rouges ». Et pour cacher cette réalité, tout est bon pour intoxiquer les Français avec un imaginaire danger d’extrême droite.

Le lecteur prendra soin de noter au passage, que le FN-RN n’a fait que se comporter avec les finances de l’Europe comme les autres partis politiques. Pour preuve, le Modem de Bayrou, notre Premier ministre, et les Verts ont aussi des procédures judiciaires en cours pour les mêmes raisons. Mais pour eux, la justice n’a pas l’air de vouloir juger avant les élections de 2027.

En fait, l’Union européenne a profité de l’occasion pour faire au RN et à notre démocratie un croche-pied à la « roumaine ». Vous savez ce pays dont les récentes élections présidentielles ont été invalidées parce que le candidat arrivé par surprise en tête du premier tour n’était pas celui que voulait l’Europe. Et pour les nouvelles élections qui vont avoir lieu dans les prochaines semaines, ce même candidat a été empêché de pouvoir se présenter. C’est curieux, non ? En fait la ficelle est un peu grosse d’ailleurs ce n’est pas une ficelle, c’est un câble. Quand il était jugé sans danger, ce candidat pouvait se présenter, mais depuis qu’il allait être élu et devenir un nouvel Orban, le système a tout fait pour le bloquer et a parfaitement réussi sa forfaiture.

En France c’est la même chose. Mais la candidate visée, touchée et sans doute coulée, est celle qui allait certainement gagner les prochaines élections de 2027. En tout cas elle caracole aujourd’hui à 37-38 % dans les sondages, très largement devant tous les autres candidats potentiels.

L’État de droit, en réalité c’est cela. Tout individu objectif ne peut en tirer qu’une conclusion : État de droit et démocratie ne font pas bon ménage.

Mais savez-vous réellement ce qu’est l’État de droit ? Parce que l’État de Droit ne se limite pas à cela.

Il est de notoriété publique que l’État de droit est une idée qui est partie d’Allemagne après la seconde guerre mondiale. Pourquoi ? Parce que les Allemands auraient été traumatisés par le fait qu’Hitler serait arrivé au pouvoir légalement, par les urnes. C’est la démocratie, c’est à dire l’expression de la volonté populaire qui l’a porté au pouvoir en 1933.

Les Allemands en ont donc tiré une leçon : il faut, au dessus de la démocratie - c’est à dire la volonté populaire exprimée dans les urnes - un pouvoir capable de s’opposer, voire de remettre en cause les volontés du peuple démocratiquement exprimées. Lors des récentes élections en Allemagne, l’AfD (accusée comme le RN d’être fasciste, notamment parce qu’elle est contre l’immigration) s’est vue menacée par Thierry Breton d’annulation des élections si l’AfD arrivait en tête des élections. N’est-ce pas à cela que nous avons assisté en Roumanie ? N’est-ce pas à cela que nous venons d’assister en France ?

Au dessus de la démocratie et des peuples, des juges se sont érigés en pouvoir et imposent leur diktat à toute la classe politique et aux différents peuples. Gardons à l’esprit que cela n’a pas toujours été comme cela. La dérive a commencé à partir du début des années 70 en France, c’est à dire juste après le départ de De Gaulle du pouvoir et son décès.

De Gaulle avait sur cette question une opinion que l’on peut résumer en trois citations.

• La première fut énoncée dans son discours du 27 mais 1942 : « La démocratie c’est le gouvernement du peuple exerçant sa souveraineté sans entrave ».

• La seconde fut prononcée au moment de la mise en place de la V° république : « En France, la seule cour suprême, c’est le peuple ».

• La troisième fut adressée à Jean Foyer le Garde des Sceaux en 1962 alors que ce dernier agaçait de Gaulle avec des considérations juridiques : « Souvenez-vous de ceci : il y a d’abord la France, ensuite l’État, enfin, autant que les intérêts majeurs des deux sont sauvegardés, le droit ».

Tout observateur juste objectif ne peut manquer de voir que l’État de droit dont on nous rebat les oreilles est à l’exact opposé de la position que défendait DE Gaulle.

Aujourd’hui, il y a d’abord le droit, puis l’État et enfin la France et son peuple.

Nous vivons sous le diktat des cours suprêmes qui ne sont pas le peuple : la CEDH (cour européenne des droits de l’homme), la CJUE (cour de justice de l’union européenne), le conseil d’État et le conseil constitutionnel.

Ces instances ont élaboré des jurisprudences qui se sont imposées au fur et à mesure des années pour devenir une véritable dictature judiciaire, un carcan, qui empêche les pays et leurs peuples de décider librement des politiques qu’ils entendent conduire. Évidemment, cette dérive dramatique fut largement facilitée par l’accord de Maastricht de 1992 qui a permis à l’Union européenne de s’approprier la souveraineté des pays membres.

Un excellent exemple nous est fourni par la politique d’immigration résultant de l’accord d’Amsterdam de 1997, confiant ce thème à la seule Union européenne. Cette politique d’immigration est donc aujourd’hui entièrement pilotée par Bruxelles, c’est à dire par la commission européenne qui n’est élue par personne mais impose ses volontés à tous les pays membres.

C’est donc une violation flagrante de la démocratie la plus élémentaire. Pour preuve, les peuples veulent un référendum sur l’immigration pour décider son arrêt, mais Bruxelles s’oppose à cette consultation populaire et en France le conseil d’état et le conseil constitutionnel veillent à ce qu’il ne puisse pas y en avoir, en inventant notamment un pseudo problème juridique avec l’article 11 de notre constitution qui prévoit la possibilité de référendums mais pas sur l’immigration dit le conseil constitutionnel. Tout est donc cadenassé et verrouillé pour empêcher que le peuple n’exprime sa volonté et que le pouvoir politique soit obligé de respecter ses choix.

Autre exemple parlant, la CEDH (convention européenne des droits des l’homme). Cette convention est aussi source d’obligations qui amènent à des violations flagrantes de notre souveraineté nationale et de la volonté populaire. Rappelons que tant qu’il fut au pouvoir De Gaulle refusa que la France adhère à la CEDH et ratifie sa convention. C’est sous Giscard en 1974 que la France y a adhéré et ratifié sa convention.

En 1976, Giscard décida de la possibilité du regroupement familial pour les migrants. Il se rendit rapidement compte de la tragique erreur qu’il venait de commettre (il l’a reconnu clairement à la fin de sa vie), mais c’était trop tard. Les juges ont fait en sorte que la France ne puisse annuler cette mesure et aujourd’hui, l’article 8 de la CEDH, au nom du « droit à une vie privée et familiale » impose à tous les pays, donc à la France, d’accepter l’arrivée massive d’étrangers sur leur sol, alors qu’il est parfaitement logique qu’un pays veuille décider qui a le droit de venir, de rester ou de quitter son territoire.

Tout cela n’est plus possible avec l’État de Droit et la CEDH qui imposent leur diktat à tous les pays membres de l’Union européenne. En violation parfaite de la démocratie.

Que la gauche et les bien pensants manifestent pour la défense de l’État de Droit, rien d’étonnant à cela. Il veulent détruire notre pays, son peuple, son identité et sa culture. Mais lorsque la droite, la vraie, arrivera au pouvoir il sera d’une urgence absolue qu’elle fasse le nécessaire pour restaurer notre souveraineté nationale et la démocratie respectant les volontés de notre peuple. Et donc remette en cause, sans état d’âme, le fameux « État de Droit ».

Pour conclure, je ne peux m’empêcher de constater que très peu de gens savent ce qu’est réellement l’État de Droit et en quoi il est un très grave problème pour notre pays et sa démocratie. Cette dictature des juges menace ouvertement l’avenir de notre pays.

Je prépare d’ailleurs un livre sur ce sujet afin d’informer ceux qui souhaiteront l’être.

J’abandonne le mot de la fin (une fois n’est pas coutume) à François Mitterrand qui déclara lors du dernier conseil des ministres qu’il présida avant de laisser le pouvoir en 1995 : « Méfiez-vous des juges, ils ont tué la monarchie, ils tueront la république ».

Parmi les livres de Bernard Germain cliquez ici

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Philippe de Villiers sur C-news vendredi soir

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Sauvons nos fêtes traditionnelles

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Le billet de Patrick Parment

La frénétique société de consommation ajoutée à une immigration africaine fortement islamisée et trop importante a depuis quelques décennies totalement fracturé la société française. Si l’on ajoute à cela la déchristianisation globale qui s’ensuit, on comprendra mieux la désintégration de nos fêtes moins dans nos villes que dans nos campagnes. Raison pour laquelle, une association, Les plus belles fêtes de France a créé un label qui sera décerné aux villes et villages qui envers et contre tous se chargent de maintenir les traditions. À ce jour, on retient surtout les plus significatives qui sont souvent relayées par la télévision comme le carnaval de Dunkerque, celui de Nice ou de Menton, la fête du hareng à Dieppe, la fête de Jeanne d’Arc à Orléans, celle du piment à Espelette, etc. Dans ces communes, la mairie met souvent la main au portefeuille, car ce sont d’excellentes vitrines.

L’association a déjà identifié douze sites et d’ici le mois de juin ce ne sont pas moins de 48 autres fêtes locales qui seront labellisées. Ces fêtes issues de nos traditions agricoles, de nos légendes, de nos modes de vie, de notre histoire ou de notre gastronomie sont menacées : depuis quatre ans, 30% des événements de ce type, organisés sur le territoire national, ont disparu, révèle un sondage Infopro réalisé en novembre 2024 pour l’association (c’est la première fois que l’on dispose de données chiffrées sur les tes de village), parfois au profit de manifestations plus uniformes et déconnectées de l’histoire locale. Leur maintien se heurte en général à des difficultés de financement auquel vient s’ajouter la diminution du nombre de bénévoles. Et pourtant. « Les événements festifs et culturels représentent entre 2 et 10% du PIB régional, avance ainsi Thibault Farrenq un des fondateurs de l’association. Chaque euro investi dans une fête locale génère entre 2 et 5 euros en retombées économiques (hôtellerie, restauration, commerces, transport, artisanat local). Elles représentent 5 à 15% de l’emploi saisonnier et attirent 20 à 50% de visiteurs extérieurs. »

L’association annonce la sortie à l’automne prochain d’un Guide vert entièrement consacré aux fêtes traditionnelles. Il proposera une sélection des plus beaux événements, avec des conseils, des anecdotes et des recommandations pour les vivre pleinement et comprendre leur ancrage local. Dans les tuyaux aussi, une émission de télévision – il était temps, ras-le-bol des manifs et traditions extra-européenne -, et d’une plateforme internet planifiant des parcours de découverte. Tout est bon pour sauver notre identité.

Site de l’association cliquez ici 

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Jean-Yves Le Gallou relaxé !

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Un communiqué de Jean-Yves Le Gallou :
 
« Relaxe ! Il est permis de critiquer une décision de justice et de critiquer le juge qui l’a prise.
 
C’est en tout cas ce que vient de décider, le 8 avril, la 17e chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Paris en me relaxant des poursuites engagées contre moi par le juge administratif Florence Nikolic, soutenue lors de l’audience du 18 février par des représentants du Conseil d’Etat.
 
Les juges judiciaires ont estimé que s’interroger sur les arrières plans idéologiques possibles d’une décision annulant l’arrêté d’expulsion de l’imam islamiste Iquioussen n’outrepassait pas les limites de la liberté d’expression. Et que "les propos poursuivis se présentent comme la critique d’une décision de justice, laquelle est librement admissible dès lors qu’elle ne dégénère pas en abus de la liberté d’expression notamment sous la forme de la violation des articles 29 alinéa 1 et 31 alinéa 1 de la loi du 29 juillet 1881."
 
Je me félicite de cette victoire de la liberté d’expression et appelle de mes vœux la création d’un observatoire des juges et des décisions judiciaires pour assurer une meilleure information des Français sur la justice prise en leur nom et par une nécessaire transparence. »

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Le n°69 (printemps 2025) de la revue Synthèse nationale est sorti

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Dans le genre complotiste, Caroline Fourest atteint les cimes

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ALERTE COMPLOTISME
 
Pour Caroline Fourest, la parano antifasciste, les attaques au couteau, la délinquance, les agressions physiques du quotidien, c'est... un complot russe. Poutine paierait des migrants délinquants pour faire peur et inciter à voter pour les droites nationales et identitaires en Europe. 
 
Mouloud des Tarterêts, agent russe, ce sera le "Pinder d'or" de la semaine.
 
La chienne de garde du système ne sait vraiment plus quoi inventer pour justifier sa raison d'être...
 
S N

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Le journal du chaos

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vendredi, 11 avril 2025

Dans le nouveau numéro du magazine québécois "Le Harfang" : un grand entretien avec Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, après la disparition de Jean-Marie Le Pen

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Pour lire ce numéro du Harfang, cliquez ici

Le texte de l'entretien avec Roland Hélie :

Pourriez-vous nous dire comment votre relation avec Jean-Marie Le Pen débuta ?

Cela remonte au milieu des années 1980. Au moment où le Front national venait de faire sa percée historique aux élections européennes de 1984. Je faisais alors parti du Bureau politique du Parti des forces nouvelles et, après dix ans de concurrence ardue avec le FN, nous venions de décider de mettre fin aux activités du PFN et de rejoindre le Front national.

Pour bien comprendre, il faut remonter quelques années en arrière. Après l’échec (relatif) de la campagne présidentielle de Jean-Louis Tixier-Vignancour en 1965, la droite nationale française entama une « traversée du désert ».

Au lendemain de Mai 1968, est créé le mouvement Ordre nouveau qui se caractérise par une certaine radicalité idéologique et un activisme militant de circonstance. Pour élargir son audience, Ordre nouveau participe à la création, en 1972, du Front national destiné à regrouper tous les courants de la droite nationale. Jean-Marie Le Pen en prend la présidence.

Mais, très vite, un an après sa création et après la dissolution d’Ordre nouveau en juin 1973, des fissures se multiplient et le Front se divise. D’un côté ceux qui restent fidèles à Le Pen et, de l’autre, les anciens responsables d’ON qui vont donner naissance au Parti des forces nouvelles. Durant les dix années qui suivirent, les deux formations se sont entredéchirées alors que les résultats électoraux restaient modestes, pour ne pas dire dérisoires.

Pourquoi et comment, après l’élection de François Mitterrand en mai 1981, la Droite nationale a retrouvé une place sur l’échiquier politique français ?

L’arrivée de la coalition socialo-communiste au pouvoir a traumatisé la droite modérée. Cette période correspond aussi aux premiers effets de l’immigration sur la société française. L’insécurité et le chômage se développaient et la gauche, très vite, commençait à décevoir. Dans ce contexte, la Droite nationale en général et le Front national de Jean-Marie Le Pen en particulier, commençaient à voir le bout du tunnel. Lors des municipales de 1983, le FN fit ses premières percées spectaculaires (à Paris XXe et à Dreux, une petite ville alors déjà confrontée à une immigration importante, située proche de la capitale).

En juin 1984, la liste du FN conduite par Jean-Marie Le Pen fit plus de 10% des voix aux élections européennes. De ce fait, le PFN n’avait plus d’espace politique ; la sagesse et l’intérêt national nous ont donc amené à rallier FN.

Vous qui aviez côtoyé Jean-Marie Le Pen, quel genre d'homme était-il au quotidien ?

Je n’ai jamais fréquenté Jean-Marie Le Pen « au quotidien ». En fait, c’est Jean-Pierre Stirbois, alors secrétaire général du FN, qui avait le plus œuvré pour le ralliement du PFN au FN. Le Pen était la figure tutélaire, le Président, mais c’était Jean-Pierre qui gérait le mouvement « au quotidien » Hélas, après le décès accidentel de celui-ci, les relations se compliquèrent. Il y eu beaucoup de malentendu à cette époque et quelques années plus tard, nous prirent quelques distances avec le FN. Puis, finalement, les choses se sont arrangées.

Depuis la création de Synthèse nationale, en 2006, Jean-Marie nous a, à maintes reprises, fait part de l’intérêt qu’il portait à notre démarche militante. À partir de 2016, il a régulièrement participé à nos journées annuelles, les Rendez-vous Bleu-Blanc-Rouge.

Je crois que c’est à l’occasion de notre RDV BBR d’octobre 2019 qu’il a pris, pour la dernière fois, la parole en public devant plusieurs centaines de personnes enthousiastes. Depuis, son état de santé ne lui permettait hélas plus de se livrer à de telles performances.

Nous avions même organisé un banquet à Paris, réunissant de nombreux convives, à l’occasion de la parution de ses Mémoires en 2018.

Outre son courage, quelle était la plus grande force de Jean-Marie Le Pen ?

Autant il avait l’art et la manière pour se brouiller avec ses amis (politiques), autant, il savait y faire pour se réconcilier avec eux. L’un de ses proches m’avait un jour résumé le comportement de Jean-Marie : « Quand tu aimes Le Pen, Le Pen t’aime bien. Quand tu n’aimes plus Le Pen, Le Pen ne t’aime plus ». C’est peut-être simpliste, mais cela explique bien des choses.

Les quarante années qu’il a passées à la présidence du Front national ont été marquées par de nombreux conflits internes, allant parfois jusqu’à la scission (PFN en 1974, Alliance populaire en 1992, MNR en 1998…). Et à chaque fois, les choses ont fini par rentrer dans l’ordre.

N’est pas chef qui veut. Pour être un vrai chef, il faut avoir à la fois du charisme, du talent et être doté d’un redoutable sens politique. Le Pen réunissait ses conditions, c’est pour cela qu’il est devenu et qu’il est resté, le « leader » incontournable de la droite nationale française. De plus, j’ajouterai que le personnage était particulièrement attachant…

Malgré le fossé qui se creusait avec sa fille Marine, comment percevait-il les gains incroyables réalisés par le RN ?

Le RN d’aujourd’hui n’a plus grand-chose à voir avec le FN d’hier. Certes, en cinquante ans, la France et le monde ont changé mais il y a des « constances » qui restent. Les problèmes soulevés par le FN à sa création demeurent les mêmes. Notre indépendance nationale n’existe pratiquement plus et la submersion migratoire est devenue ce que l’on appelle désormais « le grand remplacement ». Dans ces conditions, était-il nécessaire de procéder à un tel « nettoyage » du mouvement national. Jean-Marie avait, il y a quelques années, parfaitement résumé à sa manière la situation : « Ce n’est pas au moment où le diable devient sympathique, qu’il faut procéder à une dédiabolisation ».

Partout en Europe, on assiste à un réveil national et identitaire des peuples face à la volonté des oligarchies dirigeantes d’imposer une gouvernance mondiale. Le RN, en France, bénéficie de ce « soulèvement » généralisé.

Les enjeux soulevés par Jean-Marie Le Pen comme l'immigration et l'insécurité sont devenus omniprésents. Le péché de JMLP fut-il d'avoir raison trop tôt ?

En politique, on a toujours raison à un moment ou à un autre. Le problème, c’est d’avoir raison au bon moment… Et c’est justement au moment où l’Histoire est en train de lui donner raison que Jean-Marie est passé de vie à trépas…

Propos recueillis par Rémy Tremblay

Sur Jean-Marie Le Pen :

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20:05 Publié dans Jean-Marie Le Pen | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

275 Parents Vigilants déposent un recours devant le Conseil d'État contre le programme d'Éducation à la sexualité

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Un communiqué des Parents vigilants :

Madame Elisabeth Borne, ministre de l'Éducation nationale, vient de décider la généralisation des séances d'Éducation à la sexualité à l'école.

Ainsi dès la rentrée prochaine, le programme « d'Éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle » présenté par la ministre le 3 février dernier, s'imposea à tous les enfants de France à raison de trois séances obligatoires par an.

Déjà expérimentés dans certaines classes, les signalements des Parents Vigilants au sujet de ces séances ont pourtant déjà démontré qu'il s'agit bien là d'une forme d'endoctrinement idéologique des enfants. Le programme, clairement sous influence woke, officialise l'intervention dans les classes d'associations dont les membres, comme chacun sait, sont très souvent des militants et la plupart du temps nullement qualifiés pour intervenir auprès d'un jeune public. Plus choquant encore, les parents ne seront même pas informés de la date de tenue de ces séances !

Pour ces raisons, 275 Parents Vigilants ont décidé de déposer ensemble un recours devant le Conseil d'État pour abus de pouvoir contre le programme d'Éducation à la vie affective et relationnelle, et à la sexualité, ainsi que contre sa mise en œuvre.

Les Parents Vigilants s'opposeront toujours à l'introduction d'idéologie à l'école.

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La pétition des Parents vigilants cliquez ici

18:54 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Les 15 minutes de célébrité de madame la juge

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La chronique de Philippe Randa

Depuis que la sentence condamnant plusieurs responsables du Rassemblement national est tombée, excluant pour l’heure Marine Le Pen, sa candidate naturelle, de la prochaine élection présidentielle en 2027, les commentaires ont été bon train. Logique !

Entre indignation pour certains, jubilation pour d’autres et relative indifférence pour nombre de Français dont les préoccupations quotidiennes sont bien éloignées de telles considérations politico-judiciaires, tout et le contraire de tout a été dit… ou pas !

Notamment concernant Bénédicte de Perthuis, la magistrate de 63 ans qui a prononcée ce verdict, sujet à controverses, sinon à caution.

L’adage « Dura lex, sed lex » (la loi est dure, mais c’est la loi) a été immortalisé en son temps par un autre magistrat, le Chancelier d’Aguesseau, controversé chancelier et garde des sceaux sous Louis XV… que plus personne ne connait aujourd’hui, hormis quelques érudits.

Est-ce cet adage qui a influencé la décision de madame la Juge de Perthuis ? Est-ce ses éventuelles convictions politiques ? Ou est-ce plus simplement la possibilité d’avoir enfin, elle aussi, son « quart d’heure warholien », soit ses « 15 minutes de gloire », selon l’expression popularisée par l’artiste américain Andy Warhol ?

La fascination d’un instant de célébrité, dut-elle être de courte durée, n’épargne personne et explique bien des comportements. Car si la loi est ce qu’elle est, l’humain est également « trop humain », comme l’a si bien explicité le philosophe Friedrich Nietzsche : « L’humain reste toujours un animal, qui se croit important à tort, qui se pense noble alors qu’il est égoïste et intéressé. L’homme a une part irréductible de médiocrité et de faiblesse » (in Humain, trop humain, 1878).

Rappelons-nous, lors de la pandémie de covid en 2020, nombre de médecins n’ont eu de cesse de terroriser autant qu’ils le pouvaient leurs compatriotes pour qu’enfin, sortant de leur habituel anonymat, ils puissent, eux aussi !, obtenir leur « quart d’heure de célébrité » et ce, quelle qu’en soient les dramatiques conséquences pour leurs compatriotes.

Cette magistrate a-t-elle appliqué la loi, toute la loi et rien que la loi, selon l’adage parce que celle-ci, pour « dure » qu’elle soit, n’en est pas moins la loi… ou ne peut-on imaginer qu’elle n’ait été guidée que par la douteuse obsession de « 15 minutes de célébrité mondiale », indifférente aux conséquences pour la « paix publique » en un temps où notre pays en aurait pourtant quelque besoin… pressant !

18:44 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Samedi 10 mai 2025, à Scrignac (29) : hommage annuel à l'abbé Perrot

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L'hommage de l'an passé cliquez ici

10:30 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Nouvelle lumière sur la répression franquiste : une étude révise la légende

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Source Jeune nation cliquez ici

Sous le titre « La Répression dans l’Espagne de Franco, 1939-1975 », le journaliste Miguel Platón a publié une étude tout récemment traduite en français qui explore les dossiers des condamnés à mort sous Franco et qui donne de la répression postérieure à la fin de la guerre civile et étrangère imposée à l’Espagne « un visage bien différente de la légende ». L’auteur remet en question la version politico-médiatique d’une répression franquiste féroce, déchaînée et inhumaine.

Des Chiffres Révisés

Après la victoire militaire des nationalistes espagnols sur les républicains liés à Moscou, ces derniers furent massivement arrêtés, emprisonnés dans des conditions très dures, voire « franchement inhumaines », selon le cardinal Vicente Enrique y Tarancón, jugés de façon hâtive par des tribunaux militaires ignorant du droit, et exécutés dans des proportions spectaculaires : jusqu’à une date assez récente, les victimes de cette répression étaient estimées entre 150.000 et 200.000 personnes…

Contrairement à ces estimations, Platón dans son étude minutieuse de tous les dossiers des condamnés à mort établit que seulement 14.000 à 15.000 personnes furent exécutées sur les 30.000 condamnations prononcées. Et il s’est avéré que la majorité des condamnations concernait des crimes de sang commis en dehors du front militaire, c’est-à-dire des crimes commis avec des motivations crapuleuses ou politique contre des Espagnols assimilés – à tort ou à raison – à la « réaction » ou aux partisans du soulèvement.

Une justice moins aveugle qu’il n’y parait

L’étude souligne que la justice franquiste n’était pas aussi expéditive qu’il était de bon ton de le dire. Les procédures incluaient des enquêtes approfondies et des révisions successives, avec une possibilité de grâce par Franco lui-même.

Miguel Platón note que 51,4 % des peines capitales furent commuées en peines de prison, souvent réduites par la suite dont les condamnés purgèrent en réalité moins du quart : le 25 janvier 1940, Franco avait en effet publié une ordonnance qui réduisait considérablement les peines prononcées depuis juillet 1936. Résultat : un condamné à trente ans de prison était libéré au bout de six ans.

À partir de 1939, les prisonniers purent aussi racheter leur peine en travaillant, et percevoir un salaire au profit de leur famille.

On peine à trouver pareils exemples au paradis soviétique que le clan républicain, PSOE en tête, avait pris pour modèle et tenté d’installer en Espagne, prônant, dès 1934, « la plus grande violence pour remplacer le capitalisme », le « chaos social », et la guerre civile.

Des victimes des deux côtés

L’auteur de l’étude attire l’attention de son lecteur, plus encore, sur la notion même de victime, employée aujourd’hui dans un sens unilatéral qu’il conteste : « D’une manière générale, il est absurde de considérer tous les exécutés de l’après-guerre comme des “victimes du franquisme” ». Car « les vraies victimes étaient les Espagnols que ces condamnés avaient eux-mêmes tuées, torturées, violées ou volées. Il s’agissait de victimes, au sens politique, d’une gauche révolutionnaire cornaquée depuis Moscou et qui régnait dans la zone républicaine ».

Miguel Platón rappelle encore que les atrocités ne furent pas unilatérales. Les républicains commirent également des crimes de sang, avec des estimations de 45.000 à 50.000 victimes civiles exécutées du fait de leurs opinions droitières, de leur foi chrétienne ou de leur position sociale. Les témoignages de l’époque décrivent le climat de terreur et de chaos instaurés sur les territoires contrôlés par les républicains.

Et malgré les assassinats politiques tous bords confondus, le degré de cruauté entre « rebelles » partisans du soulèvement franquiste et révolutionnaires de la zone républicaine était sans commune mesure, avec des viols par centaines, des manifestations de sauvagerie et de cruauté indescriptibles de la part de ces derniers, n’épargnant pas même les enfants, et prenant pour cibles de leurs plus grandes horreurs les religieux et religieuses (6.733 d’entre eux furent assassinés, leurs corps souvent atrocement mutilés – coupés en morceaux, yeux arrachés, crâne défoncé au marteau – et également profanés).

Vers la réconciliation

La réconciliation voulue par Franco n’était pas factice. L’auteur met en lumière des actes de pardon et de solidarité entre Espagnols des deux camps, suggérant que la réconciliation nationale avait commencé à une date bien antérieure à celle que l’histoire officielle reconnaît.

Les marques d’humanité et de solidarité qui, à tous les niveaux de la société, poussèrent des Espagnols du camp national à témoigner en faveur d’autres Espagnols du camp républicain pour demander leur grâce montrent que toute grandeur n’avait pas déserté l’âme humaine, en ces sombres années.

Ainsi, par exemple, Pilar Primo de Rivera, sœur de José Antonio Primo de Rivera – qui fut fusillé de façon expéditive après un procès alibi -, écrivit-elle aux auditeurs des Tribunaux pour demander la grâce du directeur de la prison où son frère avait été assassiné, et qui l’avait traité avec humanité. Grâce qui lui fut accordée.

La Répression dans l’Espagne de Franco, 1939-1975 est une contribution majeure à l’historiographie de la guerre d’Espagne. En s’appuyant sur des sources primaires inédites, Miguel Platón offre une perspective nouvelle et beaucoup plus nuancée que le mythe polico-médiatique que les héritiers de cette république « espagnole » tentent d’imposer depuis la mort du Caudillo.

La répression dans l’Espagne de Franco 1939–1975. De la propagande mémorielle à la réalité historique, préface de Stanley George Payne, traduction de Arnaud Imatz, L’Artilleur, 422 pages, 23 €. Étude sérieuse sur la répression franquiste de l’après-guerre, l’ouvrage constitue, à coup sûr, une grande étape dans l’historiographie de la guerre d’Espagne.

10:25 Publié dans Livres, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Séisme politique !

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La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol

Quelques jours après que l’Asie du Sud-Est, dont le Myanmar et la Thaïlande, a subi un terrible tremblement de terre, l’Hexagone connaît – d’une manière non tragique - un tsunami politique majeur et une impressionnante secousse judiciaire.

Le tribunal correctionnel de Paris vient de juger l’affaire dite des « assistants parlementaires européens » du FN – RN. Il rend son verdict le 31 mars 2025 et condamne une vingtaine de prévenus dont Marine Le Pen à diverses peines. La présidente du groupe parlementaires écope de cinq ans de prison, dont deux fermes, cinq ans d’inéligibilité et 300.000 euros d’amende ainsi que d’une exécution provisoire. La physionomie de la prochaine campagne présidentielle en 2027 s’en trouve bouleversée de manière inattendue, même si ce n’est pas la première fois que la justice impose une telle sanction à l’encontre de personnalités politiques.

Cet incroyable procès résulte de la saisie de l’OLAF (Office européen de lutte anti-fraude) en mars 2015 par le président social-démocrate du Parlement dit européen, l’Allemand Martin Schulz, un individu plus que détestable. L’enquête a bénéficié de la complaisance active de la ministresse française de la Justice d’alors, Garde des Sceaux (et des sottes en langage inclusif), l’ineffable Christiane Taubira qui laissera donc à la postérité deux lamentables lois. Ce contentieux procède d’une différence majeure d’interprétation de la fonction d’assistant parlementaire au Parlement de Bruxelles – Strasbourg. Pour Schulz et ses comparses, l’attaché parlementaire est un agent rémunéré du Parlement alors que, pour les Français, c’est une aide précieuse de l’élu qui intervient en politique. Cette divergence culturelle de points de vue sert de prétexte pour écarter une candidate non négligeable à l’Élysée.

Les diverses lois de financement public des partis politiques en France ont pendant longtemps desservi le FN. On sait qu’il a dû se tourner vers des établissements bancaires étrangers (tchéco-russe, émirati, voire hongrois) pour financer ses nombreuses campagnes électorales. Cela ne doit pas éclipser que le FN a aussi vécu au-dessus de ses seules ressources. Présent au Parlement européen grâce à la proportionnelle, le FN a utilisé toutes les facilités pratiques pour survivre en périodes fréquentes de vaches maigres. C’est un fait. Les relations du FN avec l’argent ont toujours été problématiques. Il lui a manqué une certaine austérité, voire un ascétisme viril. Il aurait été judicieux de s’inspirer des candidats d’extrême gauche dont les comptes de campagne sont plus que rigoureux.

On peut par ailleurs se demander si le FN n’a pas commis dès 1984 une erreur magistrale en acceptant d’entrer dans cette assemblée supranationale. Des élus souverainistes et encore plus tenants du Frexit peuvent-ils en effet siéger au sein d’une pareille instance ? N’aurait-il pas fallu imiter les républicains indépendantistes du Sinn Fein en Irlande du Nord qui se présentent aux élections législatives britanniques, obtiennent des élus, mais refusent de siéger à Westminster ? On peut toutefois imaginer que dans le cadre français, une loi aurait été adoptée afin de contraindre tout élu à siéger effectivement…

Avec cette sentence judiciaire, force est de constater que la dédiabolisation gît dorénavant dans une impasse. Les adversaires du RN, formation aujourd’hui nationale-centriste, se plaisent à répéter ad nauseam les nombreuses condamnations judiciaires qui frappent ses cadres et ses militants en oubliant que la grande majorité de ces condamnations le sont pour des délits scandaleux d’opinion et d’expression. Attaqué et diffamé, le RN n’est pas (ou pas encore ?) un autre PS, auteur impérissable des affaires telles Urba ou la MNEF.

Malgré une réelle pugnacité et une farouche détermination à faire appel, Marine Le Pen s’approche de l’amateurisme. Elle entend soumettre au Conseil constitutionnel une QPC (question prioritaire de constitutionnalité) en faignant d’ignorer qu’il a déjà statué sur ce sujet. Elle envisage de se tourner vers la Cour européenne des droits de l’homme sans que tous les recours n’aient été épuisés dans l’Hexagone ! Elle risque d’autres déconvenues…

Marine Le Pen pourrait ne pas participer à la prochaine présidentielle en 2027. Le conditionnel s’impose, car il revient au seul Conseil constitutionnel de valider ou non les candidatures. On peut supposer qu’en dépit de l’exécution provisoire, Marine Le Pen puisse déposer sa candidature avec les cinq cents parrainages requis au moins. Les neuf membres du « ConsCons » auraient à approuver ou non cette candidature. En 1969, le nationaliste Pierre Sidos avait obtenu les cent parrainages nécessaires, mais sa candidature fut retoquée pour des motifs fallacieux. Pour contourner cette invalidité, le RN pourrait présenter en parallèle et de façon simultanée une autre candidature, celle de Jordan Bardella, mais cette possibilité demeure faible en raison du nombre restreint de signatures potentiels. Le RN garde toujours un maillage territorial faible. Les élections départementales et régionales ne se dérouleront qu’en hiver 2027. Seul un raz-de-marée aux municipales au printemps 2026 pourrait rendre crédible cette option, à savoir que Marine Le Pen et Jordan Bardella se présentent en même temps avec le danger de se retrouver, machiavélisme suprême de la part du Conseil constitutionnel, avec deux bulletins RN concurrents à la présidentielle !

Tous les commentateurs politiques évoquent l’éventualité d’une dissolution à l’automne prochain, peu de temps avant les débats budgétaires. Oui, les Français voteront certainement cet automne non pas pour leurs députés, mais pour la présidentielle ! En septembre 2025, Emmanuel Macron démissionne et peut ainsi se représenter pour un nouveau mandat de cinq ans. N’ayant pas accompli deux mandats présidentiels consécutifs complets, il serait dans son droit, sachant que le nouveau président du Conseil constitutionnel, le macroniste Richard Ferrand, œuvre pour un troisième mandat. Les experts en droit public savent qu’en octobre 2022, le Conseil d’État a permis à un candidat de prétendre exercer un troisième mandat de président de la Polynésie française parce que son précédent mandat s’était interrompu. Le Conseil constitutionnel pourrait reprendre cette jurisprudence administrative à son compte.

Fort de son expérience du coup d’État médiatico-judiciaire en 2017 contre François Fillon et de sa non-campagne en 2022, Emmanuel Macron encore candidat exigerait de tous les prétendants macronistes (François Bayrou, Yaël Braun-Pivet,  Édouard Philippe, Gabriel Attal, Gérald Darmanin) de se ranger derrière lui. Réélu après l’intérim de Gérard Larcher, le nouveau chef d’État renverrait les députés dans la foulée. Usant des méthodes éprouvées de la « technopolitique », il obtiendrait soit une majorité absolue, soit une majorité relative forte, sinon resurgirait le fantôme de l’article 16...

Lors de ses vœux du 31 décembre 2024, Emmanuel Macron annonçait vouloir consulter les Français. Tout le monde a cru aux référendums. Erreur ! il pensait déjà à une présidentielle anticipée plus que biaisée.   

Salutations flibustières ! 

• « Vigie d’un monde en ébullition », n°151, mise en ligne le 8 avril 2025

00:06 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 10 avril 2025

Le député LFI Sebastien Delogu confond l’Assemblée nationale avec le cirque Bouglione

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Sébastien Delogu, l’extravagant député LFI des Bouches-du-Rhône, célèbre pour ses cuirs et ses divagations langagières, prendrait la tête, si l’on en croit un communiqué diffusé ce lundi 1er avril, paru sur Breizh-info, d’une nouvelle structure expérimentale dédiée à l’art oratoire des députés. Baptisée Institut National de l’Éloquence Républicaine et d’Expression Spontanée (INERES), cette école pilote vise à former les parlementaires à « une parole plus authentique, incarnée, gesticulatoire et revendicative ». Le programme de l’INERES est ambitieux. Jugez-en : Il y aura des ateliers « mégaphone et doigts d’honneur : les codes d’une expression disruptive », des cours de perfectionnement en je-m’en-foutisme gesticulatoire appliqué et un module inclusif intitulé « L’apport des bantous dans la création d’un renouveau républicain et démocratique, mais aussi des options chorégraphie de protestation” » Par ailleurs, la modernité protestataire s’invite à l’Assemblée nationale, ce qui ne peut qu’être salué, puisque le port du gilet jaune fluorescent serait autorisé en séance. Il s’agit, vous l’avez compris, d’un poisson d’avril !

On ne se lasse pas d’écouter Sébastien Delogu et de goûter ses fantaisies langagières. Nous avons déjà évoqué son propos à la tribune de l’Assemblée, « Mon grand-père né à Oran qui a déporté les juifs à “Hautewitz” » ou sa comparaison hasardeuse entre la fraude sociale et la fraude fiscale. Mathématicien émérite, il avait déclaré : « 100 milliards, c’est 600 fois plus que 1,3 milliard. » Il y a eu aussi la séquence Pétain où il avait déclaré : « Je n’ai pas vu ce qu’il a écrit, mais je ne connais pas tellement l’histoire, j’apprends aussi. Je ne sais pas qui est Pétain. J’ai entendu parler de lui, je sais qu’apparemment, c’est un raciste. » Et puis, Delogu a aussi des choses à dire concernant le conflit Israëlo-palestinien. Il déclare : « Mon point de vue, c’est que Ne- tanyahu a financé le Hamas pour déstabiliser les accords de 1948. » Les accords de 1948 ? Le député insiste : « Je sais pas, je ne suis pas trop instruit sur ce sujet ». Mais pourquoi Netanyahu aurait-il financé le Hamas ? L’explication de Delogu est lumineuse : « Pour justement aller récupérer les terres en Palestine, parce qu’en dessous de ces terres se trouvent des gisements et donc, du coup, ils vont retrouver là-bas la vache en or. » La vache en or... Si Delogu n’existait pas, il faudrait l’inventer.

Source : Rivarol 9/4/2025

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Le n°69 de la revue "Synthèse nationale" vient de paraître, avez-vous pensé à vous abonner ?

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Les abonnés vont recevoir très vite leur n°69

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Notre confrère "Frontières" est attaqué par LFI : soyons solidaires de "Frontières", allons tous acheter le dernier numéro de cette courageuse revue

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Les députés névrosés de LFI veulent interdire la diffusion de la revue "Frontières" à l'Assemblée nationale. Cette bande de fous furieux s'égosille pour imposer son contrôle de l'information. Ils se croient déjà au pouvoir... Et, comme on pouvait s'y attendre, les réactions indignées du monde politique et médiatique sont bien timides.

Pour la droite nationale et identitaire, il n'y a pas à hésiter un instant. Lorsqu'on attaque l'un des nôtres, c'est toute la famille qui doit réagir. Nous affirmons ici notre soutien à cette courageuse revue non-conformiste. Le devoir de chaque patriote est donc d'aller au plus vite acheter ce numéro de "Frontières" consacré justement à LFI...

Roland Hélie,

directeur de Synthèse nationale

Lire aussi l'article de Riposte laïque cliquez ici

Le communiqué de "Frontières" :

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mercredi, 09 avril 2025

Le fait religieux de « mieux en mieux toléré » en entreprise

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Arnaud Raffard de Brienne

Voici un sondage qui devrait ravir les apôtres d’un vivre-ensemble, pourtant rudement mis à l’épreuve chaque jour dans l’ensemble des régions et villes de France, jusqu’aux petites communes les plus improbables. Commandité par l’Institut supérieur du travail (IST) et le Conseil des institutions juives de France (CRIF), il révèle le constat d’une bien meilleure tolérance du « fait religieux » dans le monde du travail, en France.

Parler et écrire pour ne surtout rien dire

Cette expression, pour le moins elliptique, permet, à défaut de clarté, d’éviter toute stigmatisation envers la seule religion qui, à notre connaissance, ait à ce jour posé quelque problème en entreprise. A-t-on jamais eu écho de troubles en entreprise causés par de fervents catholiques entonnant de tonitruants Ave Maria sur leur poste de travail ou à la cafétéria ? Des fidèles d’autre religions s’isolent-ils dans des salles de prière privatives pour déclamer en chœur des Min’ha ou des mantras ? Cela se saurait.

Réalisé en février 2025, ce sondage a recueilli les avis de 1 155 salariés français de 18 à 65 ans, en situation d’emploi dans des entreprises privées de plus de 100 salariés et des administrations. L’évolution du degré d’acceptabilité des formes religieuses, comme l’écrit la presse subventionnée, démontre à l’évidence un processus d’inclusion rapide de populations venues d’ailleurs, avec leur croyance. Cette même presse évoque benoîtement et indistinctement le port d’une croix, d’une kippa, les demandes alimentaires spécifiques et de congés à motif religieux. Nous sommes dans le flou le plus total et ne parvenons, pour l’instant, à déceler le moindre indice qui permettrait d’identifier les origines de ce fait religieux en entreprise.

Un sondage qui en dit long

Ainsi, 37% des sondés, soit près de quatre sur dix, reconnaissent avoir été confrontés à des faits religieux sur leur lieu de travail et ils sont même 67% pour la tranche des 18 à 24 ans.

Plus inquiétant sinon surprenant, 20% des salariés trouvent acceptable de refuser d’entrer en contact avec certains clients selon leur sexe (+ 3% vs 2021) et ils sont même 42% chez les 18-24 ans, soit plus 14% comparativement à 2021. A aucun moment la « grande » presse ne nous révèlera que le genre honni concerne bien entendu les femmes. Près de la moitié des salariés de 18 à 24 ans sondés tolèrent donc des comportements misogynes extrémistes et assumés consistant à refuser d’entrer en contact avec certains clients, selon leur sexe (féminin NDLA) ou même à répugner à s’asseoir là où une personne de l’autre sexe (re-féminin re-NDLA) s’est assise. Voici où nous en sommes en 2025. On peut s’interroger sur la portée de ces copieux accords sur l’égalité homme-femme au travail que la législation impose aux entreprises de négocier avec les partenaires sociaux.

En guise de conclusion (provisoire), citons Bernard Vivier, directeur de l’IST, sans doute soucieux de conserver son poste et les avantages y afférents, qui a cru devoir se fendre d’une formule pour le moins sibylline : « Les entreprises sont libres, il y a une diversité, c’est une richesse et on arrive avec ses convictions et ses engagements. Tout cela, on ne le laisse pas au vestiaire ». Une saillie ne risquant ni de faire date, ni de bousculer le débat.

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Saint-Pierre-et-Miquelon : nouvelle décharge à absurdités pour Les Républicains 9

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Thomas Joly, président du Parti de la France

La dernière trouvaille de Laurent Wauquiez : envoyer les personnes sous Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF) à… Saint-Pierre-et-Miquelon. Voilà donc le nouveau coup d’éclat d’un homme politique qui confond virilité républicaine et géographie élémentaire. Une idée grotesque, dispendieuse, juridiquement absurde, logistiquement kafkaïenne, et surtout… parfaitement inapplicable avant, disons, le prochain passage de la comète de Halley.

Envoyer les OQTF à Saint-Pierre-et-Miquelon ? Et pourquoi pas sur la Lune, tant qu’on y est ? On imagine déjà les convois militaires traversant l’Atlantique, les dizaines de millions d’euros pour construire des centres de rétention sur un confetti français battu par les vents, à 25 km des côtes canadiennes mais à 5.000 km de Paris. Et pour quoi faire ? Pour éloigner les clandestins… de leurs pays d’origine ! Un génie logistique, Wauquiez : plus on est loin, moins on rentre. Bel esprit.

Car enfin, de quoi parle-t-on ? Le but d’une OQTF est de permettre un retour rapide, efficace, vers le pays d’origine. Et voilà qu’au lieu de faire pression diplomatique, de couper les aides aux pays qui refusent les laissez-passer consulaires, de suspendre le droit au séjour aux fraudeurs, M. Wauquiez nous sort une fantaisie tropicale (ou plutôt subarctique). Ce n’est pas une politique, c’est une carte postale.

Mais faut-il vraiment s’étonner ? Laurent Wauquiez, c’est l’archétype du politicien LR : grande gueule en campagne, petit bras au pouvoir. L’homme qui cite Bainville pour séduire les électeurs de droite et qui applique les préceptes de Terra Nova une fois élu. Une baudruche gonflée à l’hélium de la communication, qui plane au-dessus du réel avec des idées clinquantes mais creuses. Comme tout bon héritier de la ligne molle de la droite, il s’agite, parle d'autorité, mais finit toujours par faire allégeance aux dogmes européistes, aux diktats juridiques, à la bien-pensance médiatique.

Ce n’est pas pour rien que Les Républicains sont aujourd’hui la béquille du macronisme à l’Assemblée nationale : incapables d’incarner une alternative, trop contents d’exister encore par procuration. Une droite qui ne propose rien, ou pire, qui propose l’absurde. Saint-Pierre-et-Miquelon pour les OQTF ? Non. Saint-Pierre-et-Miquelon pour les idées débiles de Wauquiez, peut-être. Et en aller simple.

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Dimanche 11 mai, à Paris : Hommage à Jeanne d'Arc des Nationalistes

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mardi, 08 avril 2025

Elargissement du scrutin paritaire :la réaction du Parti de la France

téléchargement.pngSylvie Lambotte 
Trésorière du
Parti de la France
 
Le Parti de la France prend acte avec consternation de l’adoption, ce lundi 7 avril, par l’Assemblée nationale, d’une proposition de loi élargissant le scrutin de liste paritaire à plus de 25.000 communes rurales de notre pays. Une nouvelle atteinte à la liberté locale, une de plus, imposée depuis Paris par une élite déconnectée des réalités de la France des clochers.
 
Ce changement de mode de scrutin, présenté comme un progrès démocratique, est en réalité une manœuvre de technocrates qui va profondément bouleverser la vie municipale dans nos villages. Dans des milliers de communes, il sera désormais extrêmement difficile de constituer des listes complètes. Faudra-t-il aller chercher des candidates à contre-cœur, uniquement pour satisfaire une norme idéologique ? Forcer des femmes qui n’en ont ni l’envie, ni le temps, ni parfois même la disponibilité à se présenter sur des listes municipales, est-ce cela l’égalité ?
 
Cette parité obligatoire, loin de valoriser les femmes, les humilie. Elle les traite non comme des citoyennes à part entière, mais comme des quotas à remplir. Comme s’il leur fallait une béquille légale pour participer à la vie politique, comme si leur légitimité devait découler non du mérite, mais du sexe. Quelle vision misérable de la femme française ! C’est une insulte à toutes celles qui, par leur engagement sincère, ont su se faire une place sans jamais réclamer de privilèges.
 
Le Parti de la France s’oppose farouchement à cette politique de discrimination positive, aussi absurde que contre-productive. Si nous avons l’honneur de servir demain la France, nous abrogerons toutes les lois imposant la parité, dans toutes les institutions, à tous les niveaux. Nous voulons une Nation du mérite, pas une République de l’égalitarisme artificiel.

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Il reste 1 an pour éviter le naufrage de la France

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Bernard Germain

C’est ainsi en politique, il y a des moments où l’on apprend plus dans un laps de temps très court que la plupart du temps en des années. Ce fut le cas cette semaine du 31 mars au 6 avril 2025.

Le RN et Marine Le Pen ont été frappés injustement par une décision de « justice » qui n’en avait que le nom puisqu’il s’agissait d’une décision politique maquillée en décision de justice décidée par trois juges dont la principale ne cache pas ses liens et son admiration pour Eva Joly, écologiste enragée, mais surtout qui n’a hésité à utiliser sa fonction de juge pour frapper ses adversaires politiques en se dissimulant derrière des décisions judiciaires.

Et effectivement comment ne pas s’indigner lorsqu’on a entendu durant le procès du RN un procureur déclarer qu’il n’avait rien à reprocher sur un point mais que cela lui ferait trop mal de requérir la relaxe puisqu’il s’agissait d’un membre du RN, devant forcément être condamné à ses yeux.

De plus comment ne pas s’indigner lorsqu’on lit que l’exécution provisoire de l’inéligibilité de Marine Le Pen, ce qui la rend immédiatement inéligible, est motivée par le fait que sa candidature à la présidentielle et son éventuelle élection constituerait un « trouble à l’ordre public ». On croit rêver. Trois juges se pensant investis d’une mission divine s’autorisent à décider pour des raisons politiques, oui uniquement politiques, pour qui le peuple français est autorisé à voter. Disons le clairement, c’est un fait qui confirme que nous glissons tranquillement vers une dictature pilotée par les juges et soutenue par la gauche et le « centre » qui sont en fait des individus politiques entièrement soumis à l’extrême gauche cornaquée par la LFI ainsi que le syndicat de la magistrature qui représente plus d’1/3 des juges.

Contre cette décision inique, le RN a eu raison d’appeler le peuple à descendre dans la rue. Mais malheureusement comme le montre la photo de cet article, il n’y avait même pas 4.000 personnes place Vauban, à vue de nez environ 3.000 si l’on veut être à peu près objectif. C’est donc un désastre politique pour Marine Le Pen.

C’est indiscutablement le résultat de sa politique de dédiabolisation et de refus de manifester abandonnant la rue à la gauche et à l’extrême gauche.

Il fut un temps où le RN savait manifester, organiser un cortège, avoir un service d’ordre digne de ce nom et mettait des milliers de personnes dans la rue à chaque fois. Mais ce temps c’était celui de Jean-Marie Le Pen et du FN qui n’avait pas honte de défendre ses positions et qui savait tenir tête aux opposants arrogants qui mènent depuis des décennies le pays à la catastrophe.

Marine Le Pen a voulu se rendre « acceptable » et conviviale. Elle a viré son père, changé le nom de son parti, cessé d’organiser des manifestations de rue et prétendu que le RN arriverait seul au pouvoir en utilisant les médias comme substitut à un son parti. Le résultat c’est que le RN n’a plus de militants sur le terrain, qu’il est toujours autant détesté et vomit par ceux que Marine essaye de séduire pour le faire accepter et que la justice s’autorise à lui porter des coups pour le faire disparaître, et l’empêcher de se présenter avec des chances de gagner à la prochaine présidentielle.

En résumé, cette manifestation de dimanche place Vauban, est en image la matérialisation de tout ce que je viens d’écrire. C’est un désastre et c’est dramatique.

À l’opposé, le même jour un peu plus tôt, il y a eu la manifestation de la « gauche » place de la République. Pour le dire simplement, la manifestation de l’anti-France. Cette gauche et ces bien pensants qui ont sablé le champagne au même endroit le 7 janvier pour fêter la mort de Jean-Marie Le Pen inlassable défenseur de son pays, la France. Cette fois-ci, la gauche se retrouvait au même endroit pour se réjouir de la décision de justice qui frappe Marine Le Pen ainsi que le RN et appeler à la mobilisation pour que toute opposition de droite nationale disparaisse. Et très logiquement, cette gauche exige que la décision de « justice » ne soit pas discutée ou critiquée et soit appliquée à la lettre. Une gauche qui est devenue ouvertement antidémocratique et qui a jeté par dessus bord tous ses principes les plus fondamentaux est en train de sombrer corps et âme dans une politique liberticide. Mais comme je le disais, cette manifestation était la manifestation de l’anti-France et la meilleure preuve c’est qu’il n’y avait quasiment aucun drapeau français. En revanche, on ne comptait plus les drapeaux palestiniens, algériens et quelques drapeaux marocains. Est-ce bien étonnant de la part d’une gauche qui fait tout pour noyer notre population sous une immigration de plus en plus nombreuse en provenance d’Afrique. La nouvelle France, comme ils disent. Faire disparaître le RN qui, même s’il combat très mal, défend la France et son drapeau et tuer toute opposition à l’instauration de la nouvelle France, voilà ce qu’était l’objectif affiché du rassemblement de la gauche place de la République.

On n’oubliera pas non plus de dire, même s’il est passé beaucoup plus inaperçu qu’il y avait un autre rassemblement le même jour, à peu près au même moment mais à la Cité du cinéma de Saint-Denis. Ce rassemblement c’était celui de Gabriel Attal, éphémère ancien premier ministre et à la tête de Renaissance depuis décembre 2024. Discours entièrement irréel dans lequel il osa dire : « Tu casses, tu répares. Tu voles, tu paies ». Les français aimeraient bien que ce soit comme cela, mais la vie, la vraie, leur montre chaque jour qu’avec le macronisme ce discours péremptoire est juste à l’opposé de la réalité que chaque citoyen constate tous les jours.

Dans ce meeting, il y avait bien des drapeaux français, mais il y avait surtout des drapeaux européens. Et ce n’est guère étonnant car ces gens ne défendent pas la France, ils veulent qu’elle se dissolve dans l’Europe qui deviendrait une Europe fédérale (la France ne serait plus qu’une « région ») qui serait dirigée par - espèrent-t-il -… Emmanuel Macron. À sa manière, une autre forme d’anti-France.

Au final, la France est clairement coupée en trois. D’un côté la droite nationale, au milieu le centre et la droite molle qui sont d’abord et avant tout européiste et de l’autre côté la gauche qui veut tuer la France et pour réussir sa forfaiture fait tout ce qu’elle peut pour provoquer la disparition de quiconque défend la France, ses intérêts, son identité et sa culture. Vraiment par tous les moyens : la violence avec ses antifas pour terroriser les opposants, par la justice avec les juges « rouges » qui roulent pour elle et condamnent systématiquement les patriotes même lorsqu’ils ne sont coupables de rien, comme dernièrement Eric Zemmour, enfin en interdisant à tout ce qui n’est pas de gauche de pouvoir s’exprimer comme le prouve leur croisade hystérique contre les médias qui ne leur conviennent pas, notamment ceux du groupe Bolloré.

À la mi-mai, se tiendra le congrès de LR. Deux camps s’affrontent : Retailleau qui est clairement pour un parti LR redevenant un vrai parti de droite, défendant son pays, sa culture et son identité. De l’autre Wauquiez qui est pour que rien ne change.

Si Retailleau gagne, tout n’est pas perdu. Mais rien n’est gagné non plus.

L’an prochain, en 2026, il y aura les élections municipales. Si la droite nationale, TOUTE la droite nationale, c’est à dire depuis LR dirigé par Retailleau jusqu’à Eric Zemmour (Reconquête !) et « Les Patriotes », le PdF, en passant par le RN sont capable de se réunir, de discuter et de constituer des listes communes, alors l’espoir deviendra une réalité.

L’objectif étant simple : reprendre toutes les grandes villes que la gauche pilote aujourd’hui pour le plus grand malheur de leurs habitants (Marseille, Strasbourg, Paris, Lyon, Bordeaux, Lille, Rennes, Nantes…). Comme le prouve leur volonté d’imposer des ZFE.

Si la droite est incapable de faire cela, c’est le désastre annoncé et dans ce cas personne ne devra s’étonner si à l’été 2026 la cour d’appel confirme la condamnation et l’inéligibilité de Marine Le Pen. Ce sera juste le dernier clou sur le cercueil de la France. (...)

Nous sommes donc vraiment à la croisée de chemins. Nous avons un an devant nous, pas plus.

Que chacun réfléchisse bien à tout cela et s’il pense qu’il faut s’entendre pour gagner en 2026, que chacun se batte dans son parti pour imposer cette ligne à tous les « chefs » qui refuseraient cette position de simple bon sens.

Si nous ne le faisons pas, si chacun ne se bat pas pour cela dans son propre parti, si nous n’arrivons pas à convaincre ou obliger les grands « chefs » à s’unir, inutile de venir pleurnicher ensuite quand la gauche aura à nouveau gagné et finira de tuer notre pays.

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lundi, 07 avril 2025

Alexandre Devecchio : La progression du RN s’inscrit dans une vague qui dépasse la personne de Marine Le Pen et même les frontières de la France. Le barrage judiciaire n’arrêtera pas la vague « populiste ».

UMszrhIC_400x400-300x300.jpgAlexandre Devecchio

Le Figaro

du 2 avril 2025

Aux États-Unis, la plupart des observateurs pensaient que l’attaque du Capitole était le début de la fin du trumpisme. Non seulement il n’en a rien été, mais les velléités d’utiliser la justice ou les institutions pour l’entraver n’ont fait qu’accroître sa popularité et renforcer son attractivité électorale. 

LA BATAILLE DES IDÉES – D’aucuns espèrent que la condamnation permettra d’enrayer la progression du Rassemblement national dans les urnes. Rien n’est moins sûr…

Un séisme politique, c’est ainsi que la plupart des observateurs ont qualifié le verdict du procès Le Pen. Il est vrai que la décision des juges est historique. Mais depuis de nombreuses années, les magistrats se substituent au législateur et interfèrent dans la vie démocratique. En 2017, la mise en examen de François Fillon en pleine campagne avait déjà constitué un précédent, empêchant le candidat de la droite d’accéder au second tour. Cette fois, sauf rebondissement judiciaire invraisemblable, Marine Le Pen ne pourra même pas être candidate.

La présidente de la 11e chambre correctionnelle n’a pas dissimulé les motivations politiques de son verdict. « L’atteinte aux intérêts de l’Union européenne revêt une gravité particulière dans la mesure où elle est portée, non sans cynisme mais avec détermination, par un parti politique qui revendique son opposition aux institutions européennes », écrit-elle pour justifier sa décision, qualifiant par ailleurs de « trouble irréparable à l’ordre public démocratique » le fait que soit candidate à l’élection présidentielle une personne déjà condamnée en première instance. C’est donc autant le détournement de fonds publics qui a été jugé que les ambitions présidentielles de Marine Le Pen et ses idées souverainistes.

La révolte des classes moyennes, élément structurant de la politique en Occident

Alors que le barrage dit républicain apparaît de plus en plus fragile, d’aucuns espèrent que le barrage judiciaire permettra d’enrayer la progression du RN dans les urnes. Rien n’est moins sûr. L’exclusion de Marine Le Pen de la vie démocratique est un séisme à l’échelle de l’actualité, mais à l’échelle de l’Histoire, elle ne pourrait être qu’une péripétie dans la recomposition à l’œuvre. Selon une enquête Odoxa-Backbone pour Le Figaro , 6 Français sur 10 jugent que la condamnation de Marine Le Pen ne constitue pas un handicap pour le Rassemblement national, tandis que 60 % des adhérents RN déclarent préférer Jordan Bardella à Marine Le Pen.

La progression du RN s’inscrit dans une vague « populiste » qui dépasse la personne de Marine Le Pen et même les frontières de la France

La progression du RN s’inscrit dans une vague « populiste » qui dépasse la personne de Marine Le Pen et même les frontières de la France. Cette vague se nourrit de la dépossession économique, culturelle et démocratique des classes populaires et de leur volonté de conserver leur souveraineté et leur identité. Le RN a su mettre ces thématiques en avant et continuera de prospérer tant que celles-ci ne seront pas traitées en profondeur par d’autres partis. Les élites britanniques ont cru qu’en reculant l’échéance du Brexit, les classes populaires allaient renoncer. Mais les brexiters ont porté Boris Johnson au pouvoir.

Et aujourd’hui, malgré l’éviction de ce dernier de la vie politique par son propre parti, la percée de Nigel Farage montre que ce mouvement était loin d’être une parenthèse. Aux États-Unis, la plupart des observateurs pensaient que l’attaque du Capitole était le début de la fin du trumpisme. Non seulement il n’en a rien été, mais les velléités d’utiliser la justice ou les institutions pour l’entraver n’ont fait qu’accroître sa popularité et renforcer son attractivité électorale. Sur le réseau social X, le président américain a d’ailleurs dressé un parallèle entre lui et Marine Le Pen : « Cela fait penser à notre pays, cela ressemble beaucoup à notre pays. » La révolte des classes moyennes est l’élément structurant de la politique en Occident. Durant la crise des « gilets jaunes », alors qu’on lui demandait combien de temps allait durer ce mouvement, le géographe Christophe Guilluy avait répondu : « Une centaine d’années ! » 

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dimanche, 06 avril 2025

Toulouse, samedi 10 mai : banquet militant avec Thomas JOLY, président du Parti de la France

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